• Et voilà, je venais d'écrire un article et paf ! mauvaise manip', article effacé. Bon, tant pis, j'ai la flemme de tout réécrire (il faudrait que je me décide à préparer mes articles sur word).

    De toute façon, je disais un tas de trucs certainement inintéressants, de la réunion de copropriété d'hier soir aux hortensias qui sont magnifiques, en passant par l'état lamentable des pieds de mes voisins de table à la réunion d'hier soir. Je parlais aussi de mon boulot dans lequel je m'ennuie ferme, et de la DRH de mon service que je n'ai jamais vue depuis quatre ans que j'y bosse.

    Je terminais par une photo d'hortensias, et celle-là je la remets, finalement les écrits s'envolent et la beauté perdure, ça doit être le sens de la mauvaise manip' de ce soir.

     

    Sinon, à part ça ? ben va falloir que je me remette à l'anglais, et puis je vais méchamment stresser ds les mois à venir, 'cause que le CE de ma boîte propose un voyage à New York en septembre ou octobre (la date n'est pas encore définitive) et que je fais partie des heureux élus qui vont partir. Le stress étant dû non seulement au voyage mais surtout au fait... que je n'ai pour l'instant pas de passeport ! (eh oui, à 88 euros de timbres fiscaux, on évite de faire ce genre de choses quand on n'en n'a pas besoin, pour crâner ya des moyens moins chers).

     

    Start spreading the news, I'm leaving today
    I want to be a part of it - New York, New York

    (version Sinatra ou Cat Power - décoiffante - au choix)


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  • Une évolution de l'espèce humaine qui m'intéresserait bien (outre celle qui consisterait à éliminer la connerie humaine, mais là ça parait carrément pas possible - sauf à eliminer l'espèce humaine), ce serait celle qui permettrait de relier le cerveau directement à son ordinateur. Rien de plus frustrant pour moi d'avoir la cervelle en ébullition à longueur de journée et de n'avoir jamais le temps, le soir, de me poser devant le pc. Façon tommyknockers comme dans le roman du même nom de Stephen King. J'ai trouvé que ce qui arrive à Bobby, cette faculté qu'à son cerveau de faire des trucs complètement dingue sans qu'elle en soit tt à fait consciente, ou tout en faisant autre chose en même temps.

    Bon, à quoi ais-je donc pensé ces jours-ci ? à ma dernière trouvaille ds un vide-grenier dimanche (dimanche que j'aurais préféré passer en bordure de Garonne, pour la fête de la musique en plus de la fête du fleuve, pour une fois qu'il faisait beau et pas trop chaud... mais bon, bref, ark, on ne fait pas toujours ce qu'on veut, autre sujet de réflexions, fin de la parenthèse). Bref, vide-grenier, et trouvaille sympatoche, deux espèces de ? valises, malles ? qq chose entre les deux puisque ça n'a le format ni de l'une, ni de l'autre, mais vraisemblablement ça servait à transporter qq chose de matériel, pas des vêtements. Des numéros peints à l'intérieur, et la dame qui me les a vendues m'a dit "il parait qu'elles ont fait la guerre". Triple buse que je suis, je n'ai pas eu le réflexe d'en demander plus... ceci dit, la guerre oui, mais laquelle, à mon avis pas celle de 39-45, elles ne me semblent pas si vieilles que ça.

    En tout cas, voilà à quoi ça ressemble :

    introducing the things....

       

    Ouais, balèzes quand même, hein ? Les traces de colle me font penser qu'il y avait une feuille destinée à recevoir, non un nom de propriétaire, mais une liste de contenu potentiel. Etrangement, elles ne sont pas identiques, comme on peut le penser à première vue : elles ne sont pas recouvertes de la même façon (car en fait il s'agit d'une structure de bois recouverte d'une sorte de carton bouilli peint et gauffré), et le papier intérieur n'est pas le même non plus.

    C'est bien, me direz-vous... encore que... mes collègues ne me diraient même pas ça, ils prendraient, comme d'habitude, un air affligé, un air qui voudrait dire "mais comment peut-on acheter un truc comme ça, cette pauvre fille est vraiment atteinte". La version collègue fille donnerait en plus "et pdt ce temps là, elle fait pas son repassage", la version collègue masculin donnant quand à elle "elle peut pas faire comme tout le monde, boire une bonne bière et s'extasier devant un match ou les Desperate Housewifes ?". Pas la peine d'être affligé, je suis très contente comme ça. I am a poor lonesome extraterrestre, ça y est, j'ai fini par m'y habituer. Bref, la dame en demandait dix euros l'unité, elle me faisait les deux à quinze, et j'ai de suite flashé sur le truc en me disant que ça me ferait deux chevets vachement chouettes. La version officielle étant que, de mon côté, cela devrait me permettre de ranger enfin le bazar qui règne à côté de mon lit en permanence, à savoir livres, livres, et livres (et, cette année, cours de fac). Ceci dit, il y a que lui pour croire que je vais vraiment enfermer ma pile de bouquins là-dedans. Enfermer LA pile de livre qui m'accompagne depuis toujours à côté de mon lit... mécréant, va !


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  • Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec un étudiant en... zut, il me l'a dit deux fois, j'ai complètement zappé. Il termine un doctorat de qq chose, et il bosse actuellement une étude portant sur l'enseignement à distance. Evidemment, vu la situation, nous avons été nombreux-ses à accepter, quand on nous l'a proposé, de le rencontrer pour participer à son étude. Rendez-vous très sympathique, le courant est passé instantanément, et comme je suis très bavarde, on a parlé de plein d'autres choses aussi. Je suis repartie contente en arpentant les rues de Bordeaux, inondées de soleil, en regardant tout autour de moi. Une nouvelle de moisson de nouvelles photos à classer, puis direction la librairie La Mauvaise Réputation, où le libraire (rappel des épisodes précédents : le libraire est sympa !) se souvenait de moi - j'ai trouvé ça génial - total nous avons embrayé bille en tête sur les space invaders et la vachette que j'ai trouvés ces dernières semaines, nous avons échangé les adresses des spaces qu'il me reste à découvrir et de la vachette qu'il  n'a pas encore vue, et nous avons continué en discutant d'art modeste, de tapis de guerre afghans et d'affiches de film ghanéennes. Je le soupçonne d'être aussi bavard que moi ! :-D (aussi passionné, j'en suis déjà sûre !)

     

    En retournant vers l'arrêt du tram, j'ai pris le temps d'échanger sourires et plaisanteries avec un clochard qui prenait le frais à l'ombre d'une porte, et dans le tram, bondé de fans de Johnny Halliday (en concert ce soir au stade), j'ai encore discuté avec certains d'entre eux. Les fans de Johnny se distinguent par une moyenne d'âge relativement élevée, et une bonne humeur et un enthousiasme communicatifs.

    Je suis rentrée, riche de ces sourires et de ces rencontres, et heureuse.

     

    Un chat de papier, une fois encore, qui joue à une drôle d'expérience avec une éprouvette,

    et une peinture à ras du sol également, sur le mur d'un immeuble en état de délabrement assez avancé, comme bon nombre d'immeubles que je remarque depuis ces dernières semaines, passées à regarder Bordeaux autrement. Ce n'est pas  le premier animal de cette taille que je trouve, place de la Porte Caillau il y a également une sorte de rongeur, dans les mêmes teintes.

    J

     

     

     

     

     

     

    J'ai parlé de ces chats à "mon" libraire, mais il ne les connait pas encore, j'ai une longueur d'avance sur lui ! Il faut que je lui parle du rongeur car celui-ci est situé non loin de la librairie, cela fera l'objet d'une prochaine discussion lors d'une prochaine visite !


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  • Ne pas mettre le réveil un jour de semaine, c'est vraiment bien.Et les week-end de trois jours, j'y avais bien pris goût au mois de mai !

    Je suis allé au ciné, séance de début d'après-midi, je pensais être seule, mais non, il y avait foule : nous étions cinq ! Un film argentin, La Ventana, de Carlos Sorin, un film admirable.

    Une estancia au fin fond de la pampa argentine. La maison est ancienne, on comprend que le domaine a connu des jours meilleurs. Don Antonio, vieillard au coeur fatigué, y attend, alité, la venue de son fils, pianiste reconnu internationalement, qu'il n'a pas revenu depuis des années. Antonio est veillé par deux femmes, qui l'entourent de leurs soins et de leur affection.

    Dans Le Monde, l'article consacré au film, compare celui-ci à une nouvelle, dont il a la concision. En effet, ce film est concis, mais, surtout, il évoque, il suggère, plus qu'il ne raconte, et laisse toute liberté au spectateur d'imaginer l'histoire qu'il veut autour de ces images, par ailleurs magnifiques et baignées d'une lumière chaude qui illumine l'intérieur de la chambre du vieillard mais aussi les immenses plaines de la pampa. Le spectateur impatient, ou inattentif aux petits détails s'ennuiera peut-être. Ces détails, ce sont, par exemple, des soldats de plomb coincés dans les cordes du piano, et qui désacordent celui-ci. Que penser de ces soldats ? ce que l'on veut, et c'est là toute l'originalité de ce film, comme je l'ai dit plus haut. A noter aussi, un soin tout particulier (chapeau aux décorateurs et accessoiristes) apporté au décor. Ainsi, la maison dans laquelle se situe l'intrigue porte réellement le poids des ans, et le petit déjeuner servi à Antonio l'est dans un authentique service à thé des années 30, en faïence légèrement jaunie et dont les filets dorés dénotent un usage régulier mais soigneux. Bref, ce film est une merveille, chaque plan - fixe, lent - est une réussite. Quand à l'acteur, Antonio Larreta, il interprête d'une façon admirablement juste, et émouvante, ce vieillard aux portes de la mort, qui écoute la pendule égréner les minutes qu'il lui reste à vivre, qui contemple le monde qui l'entoure tant qu'il le peut encore. C'est le genre de film dont on sort en regrettant qu'il passe inaperçu, quand tant de films de moindre qualité (mais made in usa) connaissent un succès injustifié. Or le cinéma sud-américain est vraiment exceptionnel !

    Au ciné, une autre bonne chose : le thème du prochain Festival du Film d'Histoire : Il était une foi : le Communisme. Il va falloir que je pose une semaine de congés !

    Ce n'est que le programme scolaire, donc, pour l'instant j'ignore tout du programme complet, films et conférences, mais, déjà, c'est alléchant : La Faute à Fidel, Cuba Histoire d'un Mythe, Tito et Moi, Les Autres, S21 Machine de Mort, Vivre ! ...

    En sortant du cinéma, je suis passée à la bouquinerie, je commence à chercher des bouquins pour l'an prochain (je cherche, en particulier, Aurélien, d'Aragon). Si je n'ai pas trouvé ce que je cherchais, j'ai fait quand même le plein de bouquins - alors que je suis à découvert ! Et, justement, des romans dont les adaptations sont au programme du festival du Film d'Histoire : Balzac et la Petite tailleuse Chinoise, de Dai Sije, et La Ferme des Animaux, de George Orwell. Si mon compte en banque est vide, ma bibliothèque est pleine... ;-)

     

    Après, tout simplement rentrée à la maison tranquillote, gros ménage en suivant comme ça je n'aurais pas à le faire ce week-end, et préparation d'une sauce pour accompagner des tagliatelles fraîches : oignons, poivrons, tomates en coulis... délicieux !

    Avec tout ça, je n'ai toujours pas classé mes photos, etc, etc... !


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  • Du moins, pour autant que je me décide à m'y mettre... un peu de classement dans mes photos devrait me permettre de me lancer dans les mosaïques de fleurs, et, surtout, dans la création d'une nouvelle rubrique photo consacrée aux devantures anciennes, ou plutôt à ce qu'il en reste, à savoir les intitulés peints.

    Un exemple ci-dessous

     

    dont j'espère qu'il soulèvera l'enthousiasme des foules (de lecteurs !) pour cette nouvelle rubrique à venir.

    Toujours si je me motive un peu, je devrais prochainement évoquer le rangement de ma bibliothèque, un mot d'amour trouvé dans un caniveau, le CD en cours d'écoute dans le lecteur de ma voiture...

    To be continued, donc.


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  • pour bloguer.  Il fait même trop beau pour bosser d'ailleurs, et demain j'espère bien profiter de ma journée de libre.

    Parce qu'il fait assez beau pour : sortir le  hamac pour y lire  un livre (L'Heptaméron, de Marguerite de Navarre avec qui je vais probablement passer une partie de l'été, et, entre deux chapîtres, un roman d'un autre genre, L'Analyste, de J. Katzenbach par exemple, un bon thriller), ou en ne lisant rien du tout aussi,  ou se prélasser au frais en regardant un muet-muet d'Ozu. Un muet muet, c'est encore plus muet qu'un film muet, parce généralement les films muets ont un accompagnement musical, alors que certains muets n'ont aucun accompagnement, c'est donc ce que j'appelle un muet-muet. Drôle de sensation au départ d'ailleurs, mais pas déplaisante. Il fait assez beau pour faire des ballades à vélo, ou aller à la fête à la cerise dans un petit bled de l'Entre-deux-mers qui est une région magnifique, assez beau pour mettre des robes d'été légères, assez beau pour étendre le linge dehors le matin alors que la rosée n'est  pas encore sèche, et assez beau pour le rentrer tard le soir, quand le jardin s'obscurcit et que la terre restitue la chaleur odorante de la journée.

    Et voilà, j'avais simplement prévu de dire "il fait trop beau pour bloguer" et me voilà à écrire, écrire, écrire...

    Un peu de pluie serait tout de même bienvenue, que je puisse enfin me mettre assez longtemps devant mon ordinateur pour classer mes photos, les poster ici, écrire certains articles que je remets sans cesse à demain (procrastination et beau temps, cocktail réussi pour moi qui suis déjà d'un naturel indolent et contemplatif), écrire des mails à mes amis, écrire tout court aussi, ces petites histoires qui trottinent gentiment dans ma tête.

    En attendant...

    Der Himmel, Le Ciel,  comme on dit sur Arte (j'adore ces petites secondes où l'écran s'emplit d'un ciel d'ailleurs!)

    Bordeaux, France, 18 juin 2009 -18 h 30

     


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  • Fac

    Après plusieurs semaines de blocage, et l'échéance de la fin de l'année universitaire se rapprochant de façon inexorable, les cours ont repris. Ou plutôt, des "activités pédagogiques" ont repris. Personne, à commencer par l'administration, n'a osé employer le terme de cours pour ces quelques heures dont profs et étudiants se savent plus trop qu'en attendre. En ce qui nous concerne, nous, étudiants inscrits à l'enseignement à distance, cette grêve avait juste empiré une situation déjà difficile. Au lieu d'avoir qq cours sur notre bureau virtuel on n'en n'avait plus du tout... idem pour les devoirs envoyés fin mars, au lieu de d'en attendre les corrigés plusieurs semaines (au premier semestre certains corrigés de devoirs nous sont parvenus la veille de l'examen de janvier !) on ne les attendait simplement plus. La reprise de l'activité à la fac s'est d'abord traduite, il y a deux semaines, par... la publication de nos notes des examens de janvier !!! J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à me souvenir sur quoi j'avais composé, en littérature en particulier. En milieu de semaine dernière, nous avons ensuite reçu le corrigé du dernier devoir que nous avions rendu, le 20 mars, en littérature comparée, devoir portant sur un commentaire du Chant XXI, de L'Enfer, de Dante. Pas de chance... le corrigé, s'il porte bien sur un chant de l'Enfer, ne porte pas sur le XXI. Je l'ai immédiatement signalé au secrétariat, qui (info d'aujourd'hui) attend toujours de la prof le bon corrigé... Par contre, la même prof a demandé au secrétariat de nous contacter pour nous informer que l'examen de littérature (car nous avons finalement un calendrier d'examens pour juin !) se composera de commentaires portants sur des extraits de Dante et de Lowry. D'ailleurs, ça tombe super bien : nous venons justement de recevoir hier le cours sur... Lowry !!! Si c'est pas du travail ça ! Et la prof de Latin nous a informé, de son côté, que l'examen de Latin sera finalement un examen oral, et qu'elle sera très gentille avec nous pour nous permettre de gagner des points. Pas de nouvelles de la prof d'espagnol, mais ça ce n'est pas nouveau : nous n'avons eu aucun cours, mais vraiment aucun cours de l'année, juste des devoirs... Quand on dit que les mouvements d'étudiants sont noyautés par l'extrème-gauche, ça me fait bien rire (jaune) parce que, vu les conséquences, on pourrait croire qu'ils servent plutôt la Droite !

    Dans cinquante ans - au grand maximum - il restera en France quelques universités publiques qui vivoteront, l'essentiel de l'enseignement supérieur (et, il ne faut pas se leurrer, de l'enseignement dans son ensemble) étant aux mains du secteur privé. Les étudiants qui fréquenteront ces facs publiques seront également ceux dont les familles se feront soigner dans des hôpitaux dispensaires publiques, seuls établissements de santé pratiquant encore des soins accessibles à l'immense majorité des salariés. Ces salariés quand à eux seront des salariés soumis au régime du livret de travail qui les suivra dans chacun de leurs emplois, emplois à durée déterminée bien sûr puisque le contrat de travail à durée indéterminée aura disparu avec l'abolition du Code du Travail. Et dans les livres d'Histoire on passera presque directement de la Révolution Industrielle à la Grande Crise de 2008, à peine consacrera-t-on quelques pages à un XXème siècle qui n'aura finalement rien apporté de bon, si ce n'est, par les excès de certains régimes totalitaires de Gauche, de montrer à quel point il pourrait être dangereux de chercher une quelconque alternative au système Néo-Libéral...

    Où est ce putain de bouton rouge, que j'appuie dessus...

    Samedi, les syndicats appellent à une journée nationale de manifestation. C'est un samedi, il fera beau, ce serait bien sympa d'être des millions dans la rue pour dire qu'on souhaite conserver la sécu, l'éducation nationale, des conditions de travail décentes...


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  • J'aime beaucoup les fleurs. J'ai toujours un peu de mal à m'en faire des bouquets, car elles durent plus longtemps sur pied, mais de temps en temps j'en coupe quelques unes, surtout quand, comme ces jours-ci, il fait mauvais : le vent et la pluie les abîmant, j'ai moins de scrupules à m'en faire un bouquet. Et puis ça me permet de profiter des vases de mes grand'mères.

     
     
    Ce vase là, ma grand'mère l'avais acheté en Allemagne, dans les années 50. La veille de mon mariage, mon grand'père est arrivé, il a ouvert son coffre en me disant "j'ai un truc pour toi", il m'a tendu le vase en me disant "C'est ta grand'mère qui l'avait acheté, il n'a pas de valeur, d'ailleurs le prix est encore marqué dessous, 12,50 marks !". C'est vrai, le prix est toujours marqué, au crayon d'ailleurs mais il ne s'est jamais effacé. Je ne suis pas fan de la couleur verte, mais j'aime bien ce vase, sa forme, ses roses anciennes, l'histoire familiale qui va avec. Le bouquet, ce sont des fleurs d'hortensias, des roses anciennes, un arum, une rose grimpante et parfumée, et des pieds d'alouette. De bonnes fleurs de jardin bien rustiques.
     
    Sinon, voilà, la Nouvelle Star, c'est fini, il va falloir parler d'autre chose le matin au moment du café entre collègues. Ce n'est pas toujours facile d'ailleurs, je regarde très peu la télé, les films que je vais voir au ciné leur paraissent toujours très bizarres et de mon côté je ne me passionne pas du tout pour le sport. Heureusement que, grâce à N°2, je connais les résultats des matches des Girondins, et que grâce à N°1 je suis au courant des nouveautés en matière de téléphones portables. Avec la blonde de l'équipe, je peux toujours parler chiffons, de ce côté là ça va. Il faut avouer qu'entre mes collègues et moi, il y a une certaine incompréhension mutuelle : ainsi, mon collègue rugbyman me disant récemment qu'il ne comprenait pas du tout quel plaisir je trouvai à reprendre des études de Lettres, je lui ai rétorqué que de mon côté je ne comprenais pas le plaisir qu'il avait à se bourrer la gueule mettre minable boire des soirées entières avec ses copains. Ceci dit, pour l'avoir croisé un soir dans Bordeaux (moi, avec des copines, et sobre, lui, avec des copains, et bien allumé) je reconnais l'aspect positif de la chose : quand il boit... il devient souriant ! Ce doit être la seule fois où je l'ai trouvé vraiment amical avec moi...

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  • C'est pas grand chose, c'est même assez bête. Je me suis tout simplement aperçue que je pouvais retravailler mes photos avec Paint, au moins pour le cadrage. Pas question de me lancer dans du Photoshop, pas le temps pour l'instant (il me faudrait au moins 100 vies supplémentaires pour faire tout ce que je voudrais faire !), mais Paint permet au moins de redéfinir le format de la photo.

    Ca n'a l'air de rien, mais la photo me convient mieux comme ça, au moins en ce qui concerne le cadrage, donc. Il faut que je la retente, avec une meilleure lumière. Zut, plus ça va moins je suis contente de mes photos. Ci-dessous la photo avant recadrage.

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  • Je prends un peu le temps de faire le tri dans mes photos. Je n'ai déjà pas bcp de temps pour le faire, mais si je traîne trop, je ne le ferai pas du tout, surtout si je décide de m'inscrire à Poitiers l'an prochain : le programme étant chargé, il faudra que je commence à travailler dès le 1er juillet : lire les oeuvres au programme, lire la bibliographie associée, faire des recherches connexes sur le net... Ca, c'est la bonne résolution. Reste à savoir ce qu'elle deviendra... Ceci dit, pour l'instant j'attends tj l'accord de la fac pour m'y inscrire, je n'en suis qu'au stade de la préinscription.

    Bref. Revenons à nos moutons, en l'occurence mes photos. Une curiosité qui m'a fait sourire le mois dernier, lors de mon voyage à Paris : une station-service. En province, c'est grand, plus ou moins moche et plus ou moins sale, mais grand.

    En plein Paris, une station-service, c'est ça :

     

    Un peu plus loin, vision de rêve : non, pas la plaque de l'huissier de justice ! la façade Art Déco !

     


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  •  Les films vus ces dernières semaines :

    La Boîte de Pandore, film turc de Yesim Ustaoglu. A Istambul, deux soeurs et leur frère, quadragénaires,  âge pas toujours très drôle lorsqu'on doit faire face à certaines difficultés  (boulot, enfant/ado difficile, difficultés de couples....) doivent également se rendre à l'évidence : leur mère est atteinte d'alzheimer. Un excellent film. Des acteurs, inconnus pour le public européen et c'est dommage. Des montagnes turques qui flamboient à l'automne, opposées aux images d'une Istambul aux tours modernes, autrement dit des images auxquels on ne s'attend pas si on reste scotché au journal TV de TF1. Un film universel, sur la difficulté de la prise en charge des parents âgés, dans une société moderne qui compartimente les générations. Un rythme un peu lent, agréable, et des images qui m'ont fait penser à un film de Kiarostami vu il y a qq années, Le Vent nous Emportera.

      

    Et si je vous parlais d'une co-production israelo-australienne ? Surprenant n'est-ce pas ? Il s'agit du Sens de la Vie pour 9,99 $, film d'animation réalisé par Tatia Rosenthal d'après les nouvelles du romancier Etgar Keret. Dans une ville (de pâte à modeler), un jeune homme se pose qq questions existentielles. Autour de lui gravitent son père, fatigué, son frère, qui travaille pour une agence de recouvrement, et... un ange pas doué pour la voltige. Un film pas très drôle (et j'ai apprécié la forme de l'animation, très adaptée à ces petites saynètes), mais qui m'a donné envie de découvrir (et ça tombe bien, il figure au catalogue de la médiathèque) les nouvelles d'Etgar Keret. (et à propos d'Israel : Jaffa, le nouveau film avec la sublime Ronit Elkabetz, sort mercredi en salle !)

     

     

     Bien plus drôle, Un Mariage de Rêve, de Stephan ELLIOTT. Une comédie anglaise. Donc : des dialogues ciselé dont on savoure chaque mot, des situations drôlatiques et un majordome pince-sans-rire. Des canapés anglais qui donnent envie de se vautrer s'asseoir dedans et une ambiance années folles très sympa. L'intrigue : l'héritier désargenté d'une famille anglaise vient d'épouser, à Monte-Carlo, une jeune femme, et il présente celle-ci à ses parents. Hélas, elle est américaine, libérée, a posé pour un peintre inconnu et provocateur nommé Picasso. C'est tellement... choquant ! La comédie est réussie, on rit bcp et on sort le sourire aux lèvres.

     

    LE film dont on parle bcp en ce moment, c'est Looking for Eric, de Ken Loach, et je ne voulais pas le manquer, non parce qu'il est réalisé par Ken Loach et que tout le monde en parle, mais parce qu'il met en scène Cantona, et que Canto, je suis fan. Je ne sais trop pourquoi, ça s'explique pas vraiment, c'est comme ça, Cantona, je l'aime bien. Et je n'ai pas été déçue. Canto fait du Canto et même si le film a des défauts, tous les parents d'ados difficiles s'y reconnaitront. Et puis cet Eric (pas Canto, non, l'autre, le postier), on est nombreux à être comme lui, un peu largué par la vie à un moment ou un autre, et si, un soir de fumette, Cantona nous apparait (ou la Vierge Marie, chaque époque a les héros qu'elle mérite), on n'ira pas s'en plaindre si ça nous aide à nous sentir moins lourd un instant. Bref, j'ai bcp, bcp aimé. Il y a plein de raisons d'aimer (ou ne pas aimer) un film, cela peut être purement esthétique, cela peut-être une question de tripes, ce Looking for Eric relève donc plutôt de la seconde catégorie. Je cherche maintenant un moyen d'expédier mes propres ados difficiles à la prochaine séance. Et peut-être même que je vais me mettre à la fumette, dès fois que... Dans le même genre, il y a JCVD ce soir sur Canal, mais JCVD peut attendre, et le ciel aussi, sur la 6 c'est la finale de la Nouvelle Star. Si si.  La Nouvelle Star : des adulescents bien formatés, propres sur eux, qui chantent et qui font pas la gueule. Vous ne pouvez pas savoir comme ça fait envie...


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  • Je deteste mon boulot...........

    (je ne parle même pas de mes collègues...)  

    :-((


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  • J'ai fait les machines habituelles ce week-end, mais N°1 vient de s'apercevoir, en préparant son sac pour la semaine à venir, qu'il a oublié de mettre au sale ses jeans, tous ses jeans... Donc maman vient de mettre une énième machine en route, programme rapide, et maman mettra le sèche-linge en route dans une heure...

    En échange de quoi, le week-end prochain, maman piquera le nouveau téléphone de N°1, qui affiche un APN à 8 millions de pixels... yesss !!!! (évidemment, ce n'est pas comme ça que je rattraperai mon retard de repassage...)


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  • Je crois que le geste que je fais le plus souvent en ce moment, c'est dégainer mon appareil photo téléphone.

    Parce qu'il y a toujours quelque chose à voir, à remarquer. Ci-dessus, c'est une plante dont je ne connais pas le nom, dans un massif de la mairie annexe, comme une sorte de bambou sans feuilles mais avec un plumeau. Trois photos, histoire de jouer avec les possibilités de l'appareil.

    Ci-dessous c'est une petite fleur, graine portée par le vent, qui a germée au milieu d'une allée de graviers. C'est moche (j'ai horreur des fleurs jaunes), mais impossible de laisser passer la photo, cette fleur jaune, on ne voyait que ça dans l'allée !

     

     

     


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  • J'ai enfin eu, cette semaine, les résultats des examens de janvier. Je savais m'être plantée en latin, de même qu'en grammaire syntaxique. Mais malgré tout, mon résultat en latin (6,25/20) est résolument meilleur que la feuille blanche rendue au même exam il y a 25 ans ! Quand à la grammaire syntaxique, avec laquelle j'ai des difficultés, la note de 7 est meilleure que celle à laquelle je m'attendais. La note de 16 obtenue en espagnol est bonne, j'attendais un 14, je regrette d'avoir tant perdu de mon niveau de licence, mais sans pratique courante d'une langue, on perd très vite.

    La bonne surprise, c'est surtout la note de littérature. Commentaire d'un extrait d'A la Recherche du Temps Perdu, de Proust, plus commentaire de la traduction d'un poème de Eugenio Montale. J'ai été très surprise en reprenant la fac cette année : on ne nous demande plus de commentaire composé, mais un commentaire linéaire, ce qui est bien plus simple, par contre le commentaire de traduction, au sujet duquel je n'ai pas obtenu de réponse de la part du prof concerné, ne laisse pas de m'étonner, c'est qq chose qui n'existait pas à l'époque où j'avais tenté la fac de Lettre. N'empêche, même si je n'étais pas sûre d'être sur la bonne voie, la note (globale, je n'ai pas le détail) est plus que positive : 18/20, et j'en suis très fière (sincèrement, si j'avais pu sauter partout lorsque j'ai appris ma note, je l'aurais fait !)! J'étais sortie de l'examen contente de moi, mais je n'imaginais pas un tel résultat. Note renforcée par le retour de correction d'un devoir qui était à rendre fin mars, correction qui m'est parvenue cette semaine : 14/20 pour un commentaire d'un extrait d'un poème de L'Enfer, de Dante. Là encore, il s'agissait d'un commentaire de traductions, en l'occurence deux, et pour renforcer mon étude j'ai même été en chercher une troisième (vive internet !) sur laquelle je me suis bcp appuyée d'autant qu'il s'agissait de la toute première traduction française du poème, donc très différente des deux traductions du XXème siècle qu'on nous demandait d'étudier. Donc, même si je ne suis pas encore tt à fait sûre de ce qu'on attend de nous sur cet exercice, je ne m'en sors pas trop mal !

    Ce second semestre aura pourtant été moche : d'abord, c'était le Surréalisme au programme, et même si j'ai bien aimé le recueil de poèmes de Desnos au programme (Corps et Biens), je n'ai pas vraiment accroché sur Breton (Manifestes du Surrealisme et Nadja). Et puis surtout, après le commentaire (vu au premier semestre) c'était la dissertation qui était à l'honneur en même temps que le Surréalisme, et j'ai mal encaissé le 10/20 obtenu en dissert à propos de Desnos. J'avais énormément bossé et je m'attendais à mieux. RAS en espagnol  (pas de cours ! rien que des devoirs à rendre, toujours sur le même principe, questions sur un texte et version d'un extrait du même texte, rien de très palpitant), quand au latin et à la grammaire syntaxique, j'avoue avoir abandonné. Plusieurs choses se sont produites au même moment : ras-le-bol du désintérêt des profs vis-à-vis des étudiants à distance, perte de confiance face aux difficultés en grammaire et en latin, début du mouvement de grêve et décision des profs de ne pas communiquer les notes des examens de janvier (décision catastrophique pour les étudiants à distance), et découverte du programme proposé par Poitiers.

    Bref, j'ai laissé tomber début avril, ai retrouvé un rythme de vie normal et ça m'a fait du bien. Ces quelques mois m'ont permis de me remettre le pied à l'étrier, et si je décide (j'hésite encore en raison des frais de scolarité elevés) de m'inscrire à Poitiers, cette demi-année à Bordeaux m'aura permis de savoir à quoi m'attendre. Une sorte de "prépa" imprévue et pas si inefficace que ça !

    A Poitiers, il y a au programme, entre autres choses... une UE consacrée au... langage cinématographique !!! Alors, forcément, ça me tente !


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