• Trouvaille aujourd'hui dans un magasin de trucs d'occasion, meubles, bouquins, objets de déco : une bobine de film. Fan de ciné, rien ne pouvait me faire plus plaisir, même si, bien sûr, il n'est pas question que je visionne et s'il ne s'agit pas d'une copie d'époque (Le Schpountz en dolby stéréo, non, ce n'est pas une VO !).

     

    Sur l'écran noir de mes nuits blanches,
    Moi je me fais du cinéma
    Sans pognon et sans caméra,
    Bardot peut partir en vacances:
    Ma vedette, c'est toujours toi.


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  • c'est C-J qui a perdu hier soir... Evidemment, ce n'est pas comme ça que je vais avancer dans la lecture de l'Heptameron de Marguerite de Navarre qui m'attend depuis quelques jours. J'ai aussi un ou deux polars dans la pile, mais j'ai jeté un coup d'oeil sur l'un des deux et je ne suis pas sûre d'avoir finalement fait de bons choix. Le polar est une littérature que je découvre et dont je découvre aussi les travers les plus énervants, personnages déjantés et/ou glauques, sexe drogue rock'n roll mais sans le rock'n roll - et là c'est pas drôle. Au passage, j'en profite pour vous conseiller de découvrir les polars d'Alain Wagneur, Terminus Plage et Hécatombe Les Bains, que j'ai bcp aimés. Je fais volontairement de la pub à cet auteur car j'ai eu le plaisir d'échanger avec lui au sujet de ses romans, et il s'est montré très disponible. Si internet est capable du pire, il donne aussi l'occasion du meilleur, en l'occurence de communiquer avec les écrivains.

    A part ça, il fait toujours beau, prendre le thé sur la terrasse, même à 7 h du mat', ça devient non seulement possible mais aussi et surtout extrèmement agréable. Et dans la cuisine, c'est lever de soleil sur la tour Eiffel...


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  • Au fait, il parait que ce week-end, on a gagné un match...

     


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  • Mon dieu ! Entre le blog, Peau d'Âne sur la chaîne 18, et La Nouvelle Star sur la 6, tout ça ce soir, ma pauvre et inconséquente cervelle va surchauffer.

    C'est l'été. La semaine dernière encore, on hésitait : jeans et bottes, ou jupe et tongs ? C'était assez drôle, on voyait les deux se côtoyer à la cafétéria le midi.

    Mais ce matin, plus de doute, en ouvrant la porte-fenêtre à 7 heures, cela sentait l'été. [Mode été on] pour les trois mois à venir, au moins !

    Summertime,
    And the livin' is easy
    Fish are jumpin'
    And the cotton is high

    Visite chez mon oncle et ma tante ce soir, j'ai toujours été proches d'eux, depuis toute petite, j'y ai passé des mois, des jeudi, des vacances... dans leur jardin, il y avait des poules, de belles allées potagères, un bout de gazon avec une balançoire et une tente où ma cousine planquait une boîte plastique plein de guimauves. Un peu plus loin, sous les érables, il y avait un petit bassin à poissons.

    Aujourd'hui, le jardin ne me parait plus aussi grand, les poulettes sont toujours là, mais il a fallu tordre le cou au coq - les voisins se plaignaient de son chant, mais à minuit ils ne s'inquiètent pas du bruit que font leurs gosses dans la piscine... Mon oncle a de plus en plus de mal à faire son jardin, et j'ai maintenant l'âge de compatir sur les douleurs causées par l'arthose, je sais désormais de quoi il retourne. Le bassin a été comblé, il était dangereux pour les enfants de mes cousines devenues mamans. Cela fait maintenant quelques années que j'ai, à mon tour, un bassin dans mon jardin, aurait-il pu en être autrement !?

    Surprise : un pied... d'acanthe s'épanouit désormais dans le jardin de mon enfance !

    Sinon, à part ça, comme on dit, il me tarde le week-end prochain. Avec un si beau temps, il ne me tarde qu'une chose : reprendre mon vélo pour faire de nouvelles ballades dans Bordeaux. En cherchant les space-invaders avant-hier (rappel des épisodes précédents : le libraire de la librairie La Mauvaise Réputation est très sympa, il a plein de bouquins très bien, et j'ai trouvé des space-invaders dans Bordeaux !!!), j'ai traversé des quartiers où je n'avais pas été depuis pas mal de temps, ou alors sans prendre le temps de regarder attentivement les bâtiments qui m'entouraient. J'ai vu des choses assez étranges ou inattendues (par exemple un immeuble du XIXème siècle avec une balustrade en fer forgé... art déco !). Ce qui m'ennuie, c'est que les rues étant particulièrement étroites, je risque d'avoir du mal à prendre des photos correctes... J'ai encore vu, également, bien des immeubles délabrés, inhabités. Je m'aperçois, au fil de ces ballades, que Bordeaux est étrangement sous-exploitée, ce qui est inacceptable quand on pense à tous les mal-logés.

    Pendant ce temps là, à la télé, Camilla-Jordana fait du Camilla-Jordana, ce qui devient lassant, quand à Soane, capable du pire et du meilleur, il nous fait le pire. Sur Gulli, Francis Perrin vient de découvrir la petite maison dans la prairie la petite cabane dans les bois et Deneuve chante Amour Amour dans sa robe couleur de soleil... Vive Peau d'Ane et la zapette. Peau d'Ane : je suis une inconditionnelle, là encore, retour en arrière : imaginez une petite fille de sept ans allant au cinéma pour la première fois et découvrant Peau d'Ane. Vous comprenez mieux ? Retour sur la 6, Soan et Camilla-Jordana chantent Walk on the Wild Side, et cette fois-ci c'est pour le meilleur... Argh, Soan tente Piaf, arrêtons-là le massacre, retour sur Gulli... qui est planté, la freebox merdouille. Eh non ! c'est la scène de l'essai de la bague ! Les princesses d'abord, les marquises ensuite !  Allez, cette fois-ci, je décroche du net ! (du reste, N°2 fait la gueule en me rappelant que c'est ordinateur OU télé).

     

    Préparez votre, préparez votre pâte
    Dans une jatte, dans une jatte plate
    Et sans plus de discours
    Allumez votre, allumez votre four
    Prenez de la, prenez de la farine
    Versez dans la, versez dans la terrine
    Quatre mains bien pesées
    Autour d'un puits creux,
    autour d'un puits creusé
    Choisissez quatre,
    choisissez quatre oeufs frais
    Qu'ils soient du ma,
    qu'ils soient du matin faits
    Car à plus de vingt jours
    Un poussin sort,
    un poussin sort toujours

     


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  • Repéré hier :

    Ca, c'est une chouette idée, la nationalisation des distributeurs de billets !

    Et pour en revenir aux space-invaders, l'un deux était placé d'une façon assez drôle - à tel point d'ailleurs que je ne l'ai pas vu de suite, d'autant qu'il a été malheureusement tagué : le parcmètre et les deux sens interdits, on dirait un visage, vous ne trouvez pas ?


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  • Tant pis, je cours le risque de paraître monomaniaque. Les arums m'ont particulièrement inspirée ce dimanche.

     


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  • Celle-là, je ne voulais pas la mettre sur mon blog, je l'avais mise ds un dossier en notant "à refaire". Pourquoi ? Je suis totalement satisfaite de la composition, du cadrage, du mouvement, des couleurs. Mais l'arum est sale. Or dans toutes les "belles" photos qu'on peut voir ici et là ds les bouquins consacrés aux photographes, il n'y a jamais de saleté. L'urinoir de Duchamp, la cuvette de porcelaine de Weston, sont pareillement immaculés, comme s'il fallait faire oublier la trivialité de l'objet.  Aussi, j'avais éliminé cette photo, en notant qu'il faudrait que je sois plus vigilante la prochaine fois, non seulement au cadrage, etc, mais aussi à la qualité même de ce que j'étais en train de photographier. (c'est aussi le paradoxe de la photo : on photographie tout en oubliant de regarder ce qu'on photographie !) 

    Et puis cet après-midi, en y réfléchissant bien, je me suis dit que la réalité, ce ne sont pas ces belles photos sur papier glacé. Oui, bien sûr, en choisissant un arum plus beau - en le lavant peut-être même ! j'obtiendrai la photo (que je  ferai d'ailleurs certainement à l'occasion) dont je rêve. Mais la réalité de l'arum du jardin, c'est bien celle-ci, celle de l'arum sali par la pluie et la grêle de l'orage. J'en viens à me poser des questions sur cet art que j'admire entre tous : la photographie ne serait-elle rien d'autre qu'un miroir ne nous renvoyant qu'une vision idéalisée du monde ? 

     


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  •  

    Les photos de Weston m'ont conforté dans mon idée que tout mérite d'être photographié, et, plus encore, d'être regardé, tout même l'objet le plus ordinaire.

    Inspirée par Edward Weston, photographe américain du début du XXème siècle, contemporain de Man Ray donc. Mais alors que Man Ray vint en Europe, Weston préféra le Mexique, alors très actif culturellement, où il rencontra entre autres Diego Rivera. Les photographies de Weston me plaisent bcp car il met en scène des objets quotidiens, ou des choses simples issues de la nature (les poivrons par exemple, ou les coquillages), et il sera également un des premiers photographes américains à photographier le monde industriel.

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  • Inspirée par : Man Ray, qui a travaillé sur le négatif, et... les rayons X.

    ce qui donne l'occasion de tenter tout un tas d'expériences quand il fait trop chaud pour aller faire une ballade à vélo, et qu'on n'a pas envie de bouquiner (pour une fois).

     


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  • Grâce au libraire de La Mauvaise Réputation, j'ai pu partir à la chasse des petits carreaux de mosaïque. Il m'a mis sur la piste du premier, sur la façade de Mollat, mais j'ai trouvé les autres toute seule, totalement par hasard - ceci dit je ne cherchais que ça cet après-midi, je me suis démontée le cou à force de scanner les façades ! Je n'en n'ai trouvé que quatre, j'en chercherai d'autre lors d'une prochaine ballade, mais je ne suis pas sûre d'en trouver bcp plus, Bordeaux n'étant pas une ville officiellement envahie. J'ai trouvé d'autres trucs sympas aussi, de quoi alimenter la rubrique "art urbain" de façon conséquente dès que j'aurai un peu plus de temps.


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  • Essayez de deviner : de quoi s'agit-il ?

     


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  • Je l'ai trouvé ! A la libraire La Mauvaise Réputation, rue des Argentiers, à Bordeaux. Petite librairie toute à fait atypique, où on trouve ce qu'on ne trouve pas ailleurs - la preuve - et où le libraire est extrèmement sympathique ! C'est lui aussi un fan d'art urbain, et il m'a indiqué où sont situés les rares mosaïques Space Invader dans Bordeaux. L'une d'ailleurs était juste à côté de la librairie, ce qui le flattait beaucoup, malheureusement elle a été abimée et il n'en reste plus que deux-trois petits carrés qui ne permettent même pas de se faire une idée du motif :-(

    Et comme ce libraire était décidemment très sympa et qu'il a plein de trucs intéressants (j'y reviendrai souvent je pense), je ne suis pas repartie avec le seul bouquin de Monsieur Space Invader (qui, au passage, a eu les honneurs de l'édition d'hier du 20 minutes, numéro que je conserve donc précieusement) : deux Taschen (consacrés à Man Ray et Edward Weston), et un truc très drôle, Les Lettres de non-motivation de Julien Prévieux, dont je vous reparlerai.

    Comme le monsieur de la librairie était définitivement très sympa (allez, j'avoue, je l'ai trouvé également très charmant) on a papoté de plein d'autres choses, d'Esparbec et de Françoise Rey (dans une librairie qui s'appelle La Mauvaise Réputation, c'est normal), de ce truc collé (ci-dessous) sur une porte juste à côté de la librairie, de syndicats aussi un peu - à l'occasion il dessine pour la CGT. Il y a comme ça des rencontres-rayon de soleil !

     


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  • Grand bleu sur le Sud-Ouest, et chaud déjà de bon matin. Alors forcément, en ouvrant la porte-fenêtre de la cuisine, je me dis que je vais déjeuner sur la terrasse, peinarde, avec les petits oiseaux. Je mets l'eau à chauffer, prépare ma tasse et le sachet de thé, commence à m'installer sur la table du jardin. L'eau frémit, je la verse ds la tasse, et je m'installe...

    Et la tondeuse du voisin démarre............

    Ce type est à la retraite, il a mis tellement de fleurs et de bêton sur son petit bout de terrain qu'il pourrait tondre avec une paire de ciseaux, mais non, il faut qu'il tonde avec une tondeuse, et le samedi matin, et à 9 h 00.

    J'ai senti la colère monter, celle du genre volcanique, type hawaîen (lave très fluide, éruption très rapide et très démonstrative). J'ai terminé mon petit déj, plus la peine de traîner et j'ai filé, telle qu'elle (c'est à dire en robe de chambre, en chaussons et non maquillée, c'est vous dire le degré de colère) sonner chez les voisins.

    C'est Madame qui m'a ouvert le portail, je me suis fait confirmer que c'était bien Monsieur qui passait la tondeuse, et là j'ai laissé libre cours à mon énervement de l'entendre passer la tondeuse pdt mon petit déjeuner.

    Et là, elle m'a sorti son grand argument : "Le règlement de copropriété stipule qu'on peut passer la tondeuse à partir de 9 h 00 le matin". Je lui ai répondu que je me moque bien du règlement, qu'il s'agit là d'une question de bienséance et de bons rapports de voisinage. Elle n'a rien voulu entendre, et m'a claqué le portail au nez. J'étais furieuse, je suis rentrée ds mon jardin en gueulant bien haut après "ces retraités qui glandent rien de la semaine et emmerdent le prolétaire le samedi matin !". Pour un peu, je lui aurais chanté l'Internationale ou Les Aristocrates à la lanterne ! C'est sûr, un jour je finirais le couteau entre les dents ! Voilà où ça mène d'aller voir des films soviétiques !


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  • C'était la semaine des grandes découvertes. J'ai découvert en début de semaine que ma box internet me donne accès à un nombre incroyable de chaînes étrangères. Je savais déjà que je pouvais regarder Al Jazeera par ex, ou Luxe TV, mais je n'avais pas fait défiler la totalité du bouquet depuis pas mal de temps. J'ai donc découvert qu'avec un peu d'assiduité, de bonne volonté, ma box et une methode assimil, je pourrais apprendre, outre l'arabe : le turc, le russe, l'arménien, le roumain, le bulgare, le vietnamien, le thai, le chinois... et je ne suis pas sûre d'avoir tout découvert, ni identifié clairement certaines langues d'ailleurs. Je ne crois pas avoir de chaines scandinaves, mais dieu est grand, surtout celui de la télé, alors j'imagine que c'est qu'une question de mois...  J'ai découvert par la même occasion que j'ai accès à des chaines évangéliques américaines, à une chaine consacrée au poker, deux à la mode (des défilés à longueur de journée... même moi je sature !). Le summum : une chaîne intitulée Zen TV, qui diffuse des images de paysages très... zen donc, avec juste le bruit environnant, vague ou délicat vent de la montagne... une chaîne destinée aux habitants de Mars en manque de verdure j'imagine.

    Sur ce, hier matin, j'allume l'auto-radio, c'était Steevie Wonder, un vieux truc qui me met instantanément de bonne humeur : You are the sunshine of my life... (si vous y tenez, je peux aussi vous faire la version Sacha Distel). Et là, qu'est-ce que je vois sur l'écran de l'auto-radio : "Steevie Wonder - You are..." Bref, la radio affiche désormais le titre de la chanson à l'antenne. Un progrès énorme. Surtout pour les carrossiers je pense... parce que, bon, moi, la radio qui me dit que c'est Steevie Wonder... En plus, bien sûr, pour l'instant ce ne sont que qq radios qui font ça, et pas de bol, pas celles dont les titres m'intéressent vraiment. Parce que Steevie Wonder, non seulement je sais qui c'est (ou plus exactement j'ai l'âge qui me permet de me souvenir de qui c'est...) mais en plus, ça m'étonnerait que j'aille m'acheter un de ses cd... Mais voilà, moi ce que j'aimerai savoir, c'est le nom du super morceau de musique électronique que j'ai entendu sur Radio-Campus par exemple, et là, c'est pas facile d'expliquer à un disquaire à quoi ça resssemble, vu qu'il y a généralement pas vraiment de paroles sur ce genre de morceaux... Et le type qui s'occupe de la partie musique à la médiathèque est bien gentil (mais un peu coincé, on a dû échanger cinq phrases en dix ans... et encore, parce que je lui demande des renseignements !) mais quand je lui ai demandé où est classé le Dub, il m'a envoyé au rayon Reggae, pour me dire finalement qu'il pense que c'est au rayon electro. Voyons le bon côté des choses : s'il n'écoute vraisemblablement du Dub, ni ne sait trop où le classer, il en connait au moins l'existence, ce qui est déjà pas mal. (essayez de parler de Dub autour de vous, vous comprendrez ce que je veux dire).

    Bon, bref, tout ça pour dire que quand même, pour l'instant, Armenian TV ou Steevie Wonder, ça change pas vraiment ma vie. J'ai découvert que j'ai aussi accès à toutes les chaînes régionales françaises, moyennant quoi je suis tombée sur un super reportage (sur Téléessonne) sur les Catacombes de Paris, leurs champignons et leurs cataphiles. Ca, c'est déjà plus dans mes goûts. Côté musique c'est pas encore ça non plus, mais il ne faut pas désespérer...

    Une autre découverte, c'est sur impots-gouv.fr hier soir, vous voyez de quoi je parle ? ben j'ai découvert que je me suis un peu plantée ces deux dernières années dans ma déclaration, et que du coup j'ai payé un peu plus d'impôts que nécessaire. Bon, ce sont des choses qui arrivent, je ne suis pas sûre que faire une réclamation servirait à qq chose, la somme n'est pas astronomique non plus et je me dis que j'ai dû contribuer à améliorer une route qq part par exemple. Une simple case pas remplie correctement, c'est très con.

    La dernière découverte, c'était ce matin en réunion DRH/syndicats. Nous y avons appris que les représentants de la CFDT qui ont signé l'accord d'interessement l'an dernier, s'aperçoivent que l'accord n'est pas favorable aux salariés  et voudraient le revoir... Ben voyons. Nous on l'a pas signé cet accord on le savait qu'il était pas bon. Mais pas de bol, on n'est pas majoritaire, contrairement à la CFDT... les joies de l'action syndicale c'est aussi ça. J'essaie de le prendre avec humour et détachement, en fait je suis furax.

    Demain je dois aller chercher un reco qui m'attend à la poste. Quelle découverte vais-je bien  pouvoir y faire ?

    Hier soir, j'ai assisté à un ciné-concert à la base sous-marine de Bordeaux. Pour moi, le ciné-concert, ce n'était pas une découverte. Film soviétique de 1930, accompagné par un trio de musique électronique, dans un cadre génial. Par contre les greluches assises derrière moi, elles découvraient. Elles découvraient le cinéma soviétique muet, la musique électronique, et la base sous-marine. Moyennant quoi, elles ont jacassé et grelotté toute la soirée. Ben oui, le cinéma muet c'est pas forcément un film de Charlot, la musique contemporaine, c'est pas Calogero, et la base sous-marine, ben c'est froid et humide... Le film, c'était La Terre, de 1930, d'Alexandre Dovjenko, plans fixes, propagande et qq plans absolument incroyables à la limite de l'abstraction constructiviste (et pourtant il s'agissait de grains de blé !), bref, chiant mais une superbe découverte aussi, d'autant que la copie ne devrait plus sortir de la cinémathèque de Toulouse, étant devenue trop fragile. La musique, c'était Sphota, "compagnie d'invention musicale" (sic), je n'ai que moyennement aimé leur prestation liée au film, mais ils ont terminé, peu après le film, en nous donnant un aperçu bien sympa de ce qu'ils sont capables de faire lorsqu'ils produisent autre chose que des sons discordants ;-))

    Sur ce, j'arrête là mes divagations, mon fils N°1 a l'air un peu énervé ce soir et il voudrait surfer...


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  • D'autres photos...

    Des peintures d'Alain Bergeon :

     

    De petites sculptures de Robert Keramsi, admirablement mises en valeur par le béton sombre de la base sous-marine. Je ne sais pourquoi, elles m'ont fait penser aux dieux larres de l'antiquité. C'est vrai qu'il y a aussi qq chose qui évoque les corps pétrifiés de Pompéi.

     


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