• Un appel à l'assurance retraite (la CARSAT) pour avoir des infos sur ma date de départ estimée/probable, et la conseillère n'avait pas les mêmes éléments que ceux que j'avais sur le site, j'ai pas compris comment c'était possible. Il semblerait que je puisse partir au 1er avril 2027. Ca se rapproche :-) Côté sécu par contre ça traîne un peu pour le paiement de mes indemnités journalières et ce mois-ci, ça coince un peu côté compte bancaire.  Et puis il fait froid, mais, et en dépit du fait que le balcon doive être vide d'ici quelques mois (finalement ce sera comme je le pensais après l'été) j'ai acheté quatre impatiens de Guinée, je les ai plantés dans les jardinières en bois que j'avais conservées et dans lesquelles j'avais encore des graminées et des sauges ornementales et ça fait une jolie association, la pointe de couleur - un rose profond et lumineux - des impatiens était ce qu'il fallait. Sinon les travaux dans la résidence continuent, avec un bruit pas possible et comme me l'a dit un des membres du conseil syndical l'autre jour "ça ne fait que commencer". Mais en début de semaine ça faisait plus penser à des bruits de démolition que de rénovation... La séance de yoga de mardi m'a fait du bien, comme celle à la salle de sport ce matin, mais j'ai une douleur qui revient au niveau des lombaires, il faut dire que j'y vais parfois un peu fort. Depuis que je vais à la salle de sport j'ai sympathisé avec un type, retraité depuis quelques années, assez charmant, et qui vient trois fois par semaine pour des sessions de deux heures et demie et il est en pleine forme. Il me tarde d'être à la retraite pour continuer à faire du sport de façon régulière, ça fait du bien. Le sport le matin, c'est le bon rythme pour moi. Hier matin en sortant j'ai constaté que ma voiture a été légèrement abîmée au niveau de l'aile arrière gauche, quelqu'un qui a reculé sans faire gaffe, ce n'est pas grand chose mais c'est un peu contrariant alors que je viens juste de faire refaire l'avant, juste la pointe d'agacement du jour. Hier après-midi comme il faisait très froid et que je n'avais rien de particulier à faire j'ai allumé la télé sur une chaîne de mon bouquet cinéma et je suis tombée sur Le Flingueur, un film d'action avec Jason Statham et comme d'habitude avec Jason Statham ça ne parlait pas beaucoup, mais ça défouraillait dans tous les sens et j'ai adoré. Je ne regarde pas souvent ce genre de film mais je devrais : c'est reposant pour le cerveau, et un exutoire parfait pour mon côté sombre. Et sinon l'évènement de la semaine c'était le sauvetage (petite annonce sur facebook) de trois petits poissons, des guppys, pour cause de décès d'une vieille dame qui avait un aquarium. Depuis six mois que la vieille dame était morte l'aquarium était dégueulasse, n'avaient survécus que trois poissons, un tout jeune mâle et deux femelles. J'ai filé à jardiland, acheté du gravier, une racine, une plante aquatique (une anubia) j'ai mis le tout dans un très grand vase. Les deux femelles n'ont survecu que deux jours hélas, mais elles étaient déjà bien mal en point. Le petit mâle a bonne mine, il a l'air combatif alors on verra bien. Ca fait quelques mois que j'ai envie de m'installer un aquarium, ça m'aidera peut-être à franchir le pas. La vieille dame habitait dans la même rue que Sylviane, qui passait justement devant la maison quand j'y arrivais au même moment que le fils de la dame et à qui j'ai fait la bise "mais tu connais mon voisin m'a-t-elle dit ?" bah le fils était le voisin de Sylviane mais, comme je l'ai découvert en le voyant, c'était aussi un copain à ma cousine du temps où on faisait la bringue chez elle. Le monde est petit.


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  • Elle n'est jamais vraiment tout à fait endormie, et si je m'approche l'oeil s'entr'ouvre, attentif. 

    Nap time

    Chatte, chatoune chatonne,

    Frissonne, frémit et ronronne


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  • Une balade, de Cro-Magnon au nucléaire...

    Le Droit du Sol d'Etienne Davodeau.

    Un très beau roman graphique, et qui contre toute attente, au vu du sujet, m'a beaucoup touchée. Touchée pour la beauté du graphisme avant tout, mais le sujet m'intéresse aussi bien sûr.

    Il y a des milliers d'années, à Pech Merle, des hommes ont dessinés mammouths, bisons, chevaux, sur les grottes de la Dordogne. Aujourd'hui, à l'autre bout de la France, d'autres hommes s'apprêtent à enfouir des déchets nucléaires dans un petit village dont le nom, Bure, ne dit pas grand chose à grand monde. Le point commun entre Cro-Magnon et Sapiens-sapiens ? Les millénaires qui passent. Que comprenons-nous aujourd'hui de ces dessins tracés au charbon ? Et comment prévenir les générations futures des risques qu'il y aura à s'approcher d'une zone devenue dangereuse pour des milliers d'années ? 

    Le narrateur a décidé de relier, à pied, ces deux points éloignés sur la carte de France, pour un voyage symbolique autour de la question du sens et de la question du nucléaire. Une longue balade sur les sentiers de randonnée, sur lesquels il croisera des spécialistes des différents sujets, paléontologue, sémiologue, physicien, militant écologiste...

    C'est passionnant, à la fois simple et dense, comme toujours chez Davodeau, et servi par des illustrations absolument magnifiques. Bien que le dessin soit en noir et blanc Davodeau parvient à rendre toute la beauté des paysages traversés, les petits sentiers de randonnée, l'immensité des plateaux de l'Aubrac, la majesté de la chaîne des Puys... Le propos nous donne à réfléchir sur un sujet qui ne laisse pas d'être inquiétant. Bref, un bouquin aussi beau qu'intelligent, à découvrir absolument.

    Une balade, de Cro-Magnon au nucléaire...

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  • Lundi. Allez, on se lève et on va à la salle de sport ! Ca fait du bien ! En début d'après-midi : cours d'anglais ! La Big Bank paie des cours d'anglais à ses collaborateurs, c'est la deuxième fois que j'y ai droit. La première fois c'était il y a deux ans, j'en avais parlé, la jeune femme qui me dispensait les cours était Témoin de Jéhovah et elle me conseillait régulièrement de livre la Bible et de me connecter sur le site des TdJ. Je l'ai fait une fois par curiosité et j'avais été épatée de voir à quel point le site était bien fait et surtout, disponible dans toutes les langues existantes. Bref, les cours d'anglais. Ce ne sont pas vraiment des cours, ce sont des conversations. Mais le site a des ressources en ligne qui permettent de revoir pas mal de choses, et on peut demander à l'intervenant(e) de travailler avec elle certains points. Pour moi, les différents temps verbaux. L'an dernier j'avais laissé tomber en raison de l'arrêt maladie et surtout de la dépression. Pas la disponibilité intellectuelle pour ça. Et puis là, je suis arrêtée alors même que les cours commencent mais je vais assez bien pour m'y mettre, parce que c'est quand même une chance d'avoir des cours d'anglais gratuits. Pour chaque cours, il y a une préparation à faire, et puis des choses à revoir, c'est ainsi que pour une demie heure de conversation je me suis retrouvée à travailler avant et après une heure et demie en plus de la conversation. Heureusement que je suis en arrêt maladie, je ne sais pas comment je pourrais libérer autant de temps en travaillant. L'intervenante est une anglaise, elle parle vite, il m'arrive de ne pas la comprendre du tout... Comme j'ai pas de pression sur ça, je le prends bien, je lui dit et on continue plus lentement.

    Mardi. Je reprends aussi les cours de yoga du mardi matin, il s'agit de Hatha Yoga, que je préfère au Vinyasa du lundi soir. Et de toute façon je préfère le sport le matin, c'est une bonne façon de commencer la journée. L'après-midi, je renoue également avec les réunions de chantier de la copropriété, c'est toujours intéressant même si je ne comprends pas forcément grand chose aux aspects techniques de la rénovation. Visite chez l'ophtalmo, j'en ai déjà parlé.

    Mercredi, je l'ai raconté aussi, je suis allée chez Renault faire réparer la pompe à eau du lave-vitres. Rentrée chez moi, j'ai arrosé les orchidées qui étaient un peu trop sèches. Est-ce pour ça ? une seule a un début de hampe florale :-( L'après-midi j'ai profité du beau temps dans le hamac, en lisant un roman graphique prêté par Manu, Le Droit du sol d'Etienne Davodeau, il faudra que je lui consacre un billet. Le soir, dans mon lit je commence Le Labyrinthe des égarés, d'Amin Maalouf, un essai passionnant sur l'histoire des grandes puissances non européennes (Japon, Russie...). L'Histoire, ça m'a toujours intéressée, ce qui me dérangeait au collège puis au lycée c'était la pression que me mettait ma mère sur les notes en histoire et géo, ce qui avait refroidi l'intérêt que je portais à ces deux matières. Aujourd'hui, sans la pression, je retrouve le goût de l'Histoire, et je viens de découvrir, dans la revue Sciences Humaines, la "géohistoire" qui consiste à étudier l'histoire de l'humanité au regard de la géographie. Oui, une conquête ce n'est pas seulement une histoire de batailles : ce sont aussi des frontières qui se redessinent, de nouveaux échanges, humains, commerciaux, botaniques qui se créent. C'est passionnant. 

    Jeudi. J'ai passé commande d'un store adapté à la fenêtre oscillo-battante de la cuisine, exposée plein Est, ce qui signifie qu'en plein été la température monte vite dans cette pièce. Dans l'après-midi je prépare mon cours d'anglais du vendredi. Etant connectée sur mon pc, j'en profite pour faire de l'administratif, en particulier faire le point sur mes consommations d'eau, de gaz et d'électricité depuis que je suis dans ce nouvel appartement. J'ai reçu un courrier du Gaz de Bordeaux cette semaine : le tarif du kwh va doubler à partir de juin. Je ne me chauffais déjà pas beaucoup, l'hiver prochain risques d'être compliqué. Quand à l'eau, j'ai trop dépensé de m3 l'an dernier. Pas de doute, faut que je supprime les fleurs sur le balcon, trop d'eau pour un résultat parfois trop aléatoire. En passant près d'un rond-point je vois le premier coquelicot de l'année, mi-avril c'est comme les acacias, c'est un peu trop tôt me semble-t-il.

    Vendredi. Nouvelle séance de sport, ça me fait du bien. Il faut juste que je me mette un coup de pied au derrière pour y aller tôt - 9 heures c'est une bonneheure - pour éviter le monde qui arrive à partir de 10 h. Le sport, tout comme le yoga, le cinéma, les expos, j'aime ça quand il y a le moins de monde possible. Plus ça va, plus je fuis la foule. Si j'étais riche, j'aurais une salle de sport pour moi toute seule.  Cours d'anglais l'après-midi, je ne vois pas la demie heure passer et je me sens plus à l'aise qu'habituellement.  Je termine la journée par une séance d'art-thérapie, cette fois-ci c'est du modelage d'argile, consigne "modelez un outil qui vous aide à aller mieux". Tant bien que mal (ce n'est que la troisième fois que je mets les mains dans de l'argile) je fais un espèce de doudou chat-pieuvre, dont la thérapeute me fait remarquer (et ce n'est pas la première fois) qu'il sort du cadre...

    Le semainier du samedi soir

    C'est moche, comme tout ce que je fais en art-thérapie (je ne sais pas faire grand chose de mes deux mains), mais je m'éclate et c'est le principal. En plus on est un tout petit groupe, trois, quatre au grand maximum, aucune pression là non plus, chacune est dans son truc et c'est reposant.

    Samedi. Premier petit-déjeuner de l'année sur le balcon ! Un de mes moments préférés de l'année ! Une de mes voisines est rentrée hier d'une opération du genou suivie de plusieurs semaines de rééducation dans un centre spécialisé. En fin d'après-midi je l'emmène faire ses courses, comme je lui dis tant qu'à y aller pour moi autant qu'on y aille ensemble puisqu'elle ne peut pas encore conduire. C'est une fille un peu plus jeune que moi, très intéressante et toujours de bonne humeur, le courant passe bien entre nous. Petite sieste dans le hamac cet après-midi (j'ai des nuits un peu difficiles en ce moment) et puis, toujours dans le hamac, je finis Le Droit du sol, et le numéro de Sciences Humaines du mois dernier. Ce samedi le temps est splendide, presque un peu trop chaud. Problème : il faudrait désormais que je m'expose le moins possible au soleil, et s'exposer ce n'est pas que se mettre à bronzer sur la plage, mais c'est aussi tout simplement marcher dehors, et il faudrait donc que je reste en manches longues le plus souvent possible. Il faut aussi et surtout que je m'achète de l'écran total. 

    Demain c'est dimanche, j'ai prévu d'aller au marché de bonne heure (sinon il y fera trop chaud) pour acheter des fraises et, s'il y en a, des empanadas pour le repas de lundi soir avec mon fils. J'aimerai bien aller faire du vélo, mais comme il faut que j'évite le soleil ça va être compliqué, puisque j'ai oublié de m'acheter de l'écran total. Il faudra que je me trouve des tee-shirts à manches longues. En attendant, il fait beau, le ciel est d'un beau bleu que traversent les jolies traînées laissées par les avions, et c'est joli. 

     

    Edit du dimanche matin : des fraises, pas d'empanadas mais des tourtons savoyards, ça change. Temps superbe, petit matin frais comme il faut. En allant au marché je croise l'ayatollah de la résidence, avec qui je m'étais bien pris la tête lors du vote des travaux de rénovation, et qui avait longtemps refusé de m'adresser la parole. Au fil des réunions de chantier - et surtout depuis que j'ai reconnu que ces travaux étaient une bonne chose - nos rapports se sont bien améliorés. Je le surnomme l'ayatollah car c'est un fanatique de la ligne droite, de la propreté, du "rien qui dépasse !", c'est lui qui a fait le règlement de copropriété en y interdisant tout, des clôtures des appartements du rez-de-chaussée aux voiles d'ombrages des balcons des étages ; il surveille tout et tout le monde, et vient de partir en croisade contre un copropriétaire qui louait son appartement en air'b'nb. Je dis "louait" parce qu'à force de recommandés le copropriétaire a fini par renoncer et a mis l'appartement en vente... Mais bon, ce type se révèle bien s'y connaitre dans le bâtiment pour y avoir travaillé, et il supervise la rénovation d'une main de maître et nous évitera certainement de mauvaises surprises dans quelques années... Le dimanche s'annonce splendide, certainement trop chaud pour que je sorte en début d'après-midi, je pense aller faire un tour de vélo quand le soleil commencera à décliner. Sur le marché les premières pivoines, dans les jardins les grappes des glycines, quelques seringas et viornes "boules de neige". Sur le balcon les graminées repartent, et même si cet été sera un "entre-deux" je mettrai tout de même quelques impatiens de Guinée avec les graminées. Sur le marché j'ai repéré une africaine qui vend de magnifiques paniers et jarres tressées venant du Burkina-Faso, chers mais très beaux et je me dis qu'un ou deux feront une belle décoration pour le balcon lorsque je pourrais la refaire durablement.


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  • T - Temps. J'ai commencé la journée de lundi en robe estivale, jambes et bras nus. Je l'ai terminée en remettant jeans, chaussettes et pull. Dans la journée le vent était passé du Sud au Nord, ceci explique cela. Je suis dubitative : les acacias du quartier commencent à fleurir, alors que les jacinthes sauvages terminent leur floraison. N'est-ce pas un peu trop tôt pour les acacias ? 

    C - Cauchemar. Je me suis réveillée en pleine nuit, le coeur battant, je venais de rêver qu'un rodeur essayait d'ouvrir mon appartement. J'ai réalisé que j'avais oublié de verrouiller une des deux serrures de mon appartement, je me suis immédiatement levée pour le faire. Eu du mal à me rendormir, et pourtant Loukoum était là à ronronner pour me rassurer.

    V - Voiture. Retour chez Renault ce matin pour la pompe à eau du lave-glace. Dans la matinée le mécanicien me laisse un message "c'est bien le moteur de la pompe à eau, il faut la changer, ça fait 316 euros." Diantre ça fait cher... Dans l'après-midi je vais récupérer la voiture, il me tend la facture... 76 euros. C'est incroyable ce que parfois on entend mal au téléphone ! C'était la bonne surprise du jour.

    O - Ophtalmo. Je vais chez le même ophtalmo depuis vingt ans, malgré sa froideur et les avis très contrastés sur Google. Hier la visite a été particulièrement pénible et je vais prendre rdv ailleurs. Je lui ai dit que j'ai un petit dédoublement des lettres quand je regarde avec l'oeil droit "vous avez un début de cataracte". Comme ça, froidement, avant même de m'avoir examinée... Catastrophe pour moi, je ne redoute rien comme devoir me faire opérer des yeux. Finalement il m'examine et me dit que non, en fait tout va bien, donc je ne peux pas voir double. Bon, je sais ce que je vois quand même ! Le ton a failli monter, surtout qu'il mettait une certaine mauvaise grâce à modifier ma correction actuelle devenue insuffisante. A chaque fois que j'y vais - tous les deux ans - il me regarde d'un air froid comme si je venais le voir juste pour changer de montures. Il a un deal avec la sécu ou quoi ? Ma vue diminue régulièrement, c'est tout. Et quand j'ai essayé de lui expliquer que j'ai désormais des problèmes de vision intermédiaire (c'est à dire à voir ce qu'il y a sur mon écran à cinquante centimètres de mes yeux) il m'a répondu "la vision intermédiaire ça n'existe pas". Bon, changer d'ophtalmologue.

    F - Fatigue. Le réveil sonne à sept heures, je tiens à garder un rythme de lever régulier. Mais je suis fatiguée (pour changer) et je me suis assoupie sur mon canapé hier et cet après-midi. Et ça m'a fait du bien. Pour lutter contre la fatigue et me remettre en forme, j'ai repris le sport en salle lundi matin et le yoga hier matin. Résultat, des courbatures, mais comme m'a toujours dit mon fils "si tu n'as pas mal après une séance de sport, c'est que tu n'as pas bien travaillé" et je suis bien d'accord.

    T - Travaux. Les travaux de rénovation de la résidence ont repris, les différents corps de métier progressant à des vitesses différentes. Les colonnes d'eau froide ont donc été changées la semaine dernière, il s'en faut encore de quelques mois avant que les travaux d'isolation extérieure soient fait sur mon bâtiment. Je n'allais pas me priver d'un été sur mon balcon, je me suis rachetée une table de jardin et ses deux chaises assorties, bleues, et deux jolis coussins rouges pour aller avec :-)

    M - Moral. Le moral est bon loin du stress du bureau.

    C - Cinéma. J'ai revu l'autre soir Quatre mariages et un enterrement, pour la énième fois - mais je ne l'avais pas revu depuis longtemps. Décidemment les anglais sont vraiment excellents en matière de comédie romantique. Le film a un peu vieilli mais je l'ai regardé avec toujours autant de plaisir. Dans la même veine j'ai découvert il y a quelques mois (mieux vaut tard que jamais) Love Actually qui est tout aussi excellent.

    G - Genre. Je suis très intéressée par la question du genre et de la fluidité des genres. Mais je viens de voir un reportage qui m'a consternée, sur des transgenres qui se révèlent complètement ignorants des questions de reproduction en particulier. Une fille en transition mec qui pense qu'il va produire des spermatozoïdes et donc pouvoir être père, une autre qui apprend que la testostérone n'est pas un contraceptif et qu'il peut potentiellement se retrouver enceinte... Alors oui, le genre, bien sûr, et c'est une question passionnante, mais le corps bon sang, le corps ! Il y a des organes, et ils ont des fonctions biologiques !  Et comment penser la question du changement de genre si on connait si mal son propre corps ? Oui, bien sûr, quand on veut changer de genre c'est qu'on se sent dans le mauvais corps. Mais comment peut-on vouloir en changer si on ignore tout du corps voulu ? Dans la question du genre il y a celle du corps fantasmé, qui ne laisse pas de m'intéresser, elle aussi. (Et bon sang, on apprend quoi au collège de nos jours ???)

    B - Boulangerie. Non loin de chez Renault il y a une toute petite boulangerie pâtisserie, un endroit tout à fait minuscule et qui n'a pas un grand choix ni une grande quantité de produits. Mais.... le flan pâtissier est le meilleur que j'ai mangé, fin, pas trop sucré, la crème est à la "vraie" vanille. Et le pain... il faut venir très tôt ou passer commande pour avoir la chance d'acheter leur pain de mie maison. Leur pain de mie... meilleur que n'importe quelle brioche ! Cette boulangerie n'est pas sur mon chemin habituel, heureusement pour ma ligne !  


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  • Avec Loukoum à côté de moi sur le canapé, parce que la petite Loukoum est souvent très proche de moi. Il y a le petit-déjeuner que nous prenons ensemble, puis le petit câlin du matin. Elle m'accompagne souvent dans la salle de bain et quand je suis en télétravail, passe de temps en temps sur mon clavier pour voir ce que j'y fais. Si je prends le café sur le balcon quand il y fait beau, la voilà qui arrive. Elle n'aime pas le hamac, mais elle se pose sur la table basse non loin de moi. Elle accourt si je vais dans la chambre en début de soirée, persuadée qu'elle aura aussi droit à un petit câlin, câlin du soir espoir. La revoilà dans la salle de bain quand je me démaquille, et puis vient se coucher avec moi. Et puis elle a appris à parler et nous réussissons à nous comprendre. 

    Et sinon... la saison des bourgeons, des premières fleurs, des premiers vols des jeunes oiseaux. Dans le ciel les rapaces ont repris leurs longs tournoiements estivaux, et ce matin j'ai vu la jeune pie rentrer dans son nid et un de ses parents venir la nourrir, j'en ai déduit qu'elle ne sait pas encore voler. Premiers rayons assez chauds pour que j'abandonne les collants - je les portais encore mercredi - et que je vernisse les ongles des pieds pour mettre les sandales estivales. Et puis ce matin sur le marché les premières fraises de l'année, les fraises d'un producteur du Lot-et-Garonne tout proche, je n'achète jamais de fraises espagnoles et contre toute attente elles étaient déjà bonnes, bien mûres et sucrées.

    Je suis allée faire un tour de vélo cet après-midi, ça m'a fait du bien, il faisait bon. Le nuage de sable a laissé place à des nuages chargés d'eau et une courte mais bonne pluie a nettoyé les voitures et laissé apparaître un joli arc-en-ciel.

    Un week-end tranquille, à partir de demain j'essaie de retrouver un rythme plus soutenu, me lever tôt pour aller au sport et au yoga de façon plus régulière, j'en ai besoin.

    Et puis dans la semaine me trouver une petite table de jardin avec des chaises assorties parce que la saison des petits déjeuners sur le balcon revient ! 


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  • Jeudi j'ai donc annoncé à Théo puis à ma manager que j'étais de nouveau en arrêt maladie, et surtout que j'estimais avoir atteint mes limites dans mes capacités à être à la hauteur de mon poste actuel et à résister au stress, et que j'allais prendre rendez-vous avec la RH pour évoquer la suite de ma carrière. J'étais désolée pour Théo que je laisse seul (Chen est en congés pour trois semaines) avec une charge de travail énorme, et j'ai eu beaucoup de peine quand j'ai éteint mon pc jeudi soir, j'ai adoré travailler avec Théo, juste un mois cela a été trop court. Quand à ma manager elle a pris les choses avec un peu de contrariété mais s'est détendue en fin d'entretien, et ce n'est pas si souvent. Le matin même j'avais eu une longue discussion avec Théo et Chloé qui m'avaient fait part de la même difficulté à travailler avec une manager à Paris, et j'étais bien d'accord avec eux, on ne la "voit" (car toujours par écran interposé) hélas que lorsque les choses vont mal. J'ai conseillé à Théo et Chloé d'aller plus souvent à Paris pour travailler et la voir par la même occasion, et de lui proposer également de venir à son tour sur Bordeaux, parce qu'elle sait se révéler agréable lorsque le boulot n'est pas en jeu.

    Petite crise d'angoisse en éteignant mon pc aussi, parce que ce mois de reprise m'avait permis de retrouver tous mes collègues et renouer avec les pauses repas du midi, toujours conviviales, et il faut avouer que ma vie sociale passe(ait) beaucoup par le travail.

    Comme je rangeais mes affaires ma voisine m'a appelée pour me proposer d'aller prendre un pot à Pessac centre, alors j'ai dit oui bien sûr, d'autant que le temps s'était déjà bien radouci. Et puis comme il était déjà tard, nous avons continué la soirée dans la petite Pizzeria du Marché où nous sommes toujours bien reçues. 

    Vendredi j'ai invité Olivier à venir prendre un café, il faisait un temps magnifique et nous avons passé l'après-midi sur mon balcon. Il est sympa Olivier, j'apprends à le connaitre et là il est en plein doute quand à son couple, j'ai essayé d'avoir une écoute positive. On a aussi parlé aquariophilie, photographie et puis psychiatrie un peu aussi, puisque nous avons fait connaissance à la clinique de jour. Il vient de s'acheter un nouveau APN, nous avons prévu d'aller faire une session photos prochainement à la cité Le Corbusier, dont nous sommes proches l'un et l'autre. Olivier habite lui aussi à Pessac, c'est cool.

    Le sable du Sahara s'est invité aujourd'hui dans le ciel bordelais, en même temps que le pollen, ça fait une poussière jaune très fine qui se dépose partout, à commencer sur l'écran du smartphone à chaque fois que je sors. Heureusement que je ne suis pas allergique (encore que, je sens une légère gêne au niveau des yeux) car j'entends bien profiter du balcon et du grand air. Trop de vent pour aller faire du vélo aujourd'hui et la pluie qui revient demain, mais on va vers les beaux jours et c'est bien. Dans le tilleul en face de chez moi la jeune pie est sortie du nid et elle piaille bruyamment à l'attention de ses parents pour qu'ils viennent la nourrir. C'est aussi le retour des herbes et fleurs sauvages, et l'occasion d'un premier bouquet dans mon salon. Comme je l'avais craint, le grand pin de l'autre côté des bâtiments d'en face n'a pas résisté à la percée d'une nouvelle rue :-(  Salauds de bâtards d'sa race de promoteurs.

    Un appartement c'est devoir faire le deuil d'un jardin, lilas et arums au printemps, colchiques et crocus à l'automne, mais un appartement en étage c'est la sécurité de pouvoir partir faire ses courses en laissant les porte-fenêtres grandes ouvertes et j'aime bien ça.

    J'ai rendez-vous chez Renault mercredi prochain, a priori la pompe à eau du lave-glace a rendu l'âme, et le plombier doit repasser pour résoudre la petite fuite d'eau derrière les toilettes. J'attends son devis pour changer le robinet du lavabo qui a aussi une fuite - je pense que la planète de l'eau doit actuellement passer dans mon ciel astral...

    J'ai eu un moment de flottement en me levant hier matin, je suis en arrêt de travail jusqu'à fin juillet alors que j'avais renoué avec cette vie sociale au travail qui me plait tant, et devoir affronter ces prochains mois seule chez moi m'angoissait un peu. A moi de remplir mes journées d'activités, peut-être de bénévolat, et d'invitations de collègues dont je suis proche et avec lesquels j'ai envie de rester en contact. Je vais pouvoir reprendre le sport et le yoga de façon régulière et ça, c'est bien. Il y a les voisines, ça aussi c'est bien. Et puis aller voir ma soeur dans le Médoc, et me décider à prendre un billet de train pour Poitiers, pour un week-end chez mon petit frère. Et puis presser un peu la RH pour qu'elle me trouve un autre poste, ailleurs, parce qu'il s'en faut encore de quelques années avant la retraite. J'ai rendez-vous dans deux semaines, on verra bien ce que ça donne.

    La notule du samedi


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  • Les toilettes débouchées, ben c'était pas encore ça. J'ai appelé un autre plombier, qui a passé presque trois heures dans mes toilettes, qu'il a démontées, il a démonté aussi le tuyau d'évacuation qu'il a changé, il a mis de la saleté partout dans les toilettes et partout où il a marché, et il a râlé tout du long. Et je te parle pas de l'odeur. Il a tout remonté, le problème semble résolu, tout comme il semble qu'il y a ait une petite fuite au niveau du nouveau tuyau. Le plombier parti, j'ai lavé partout. Ensuite j'ai filé chez le médecin chez qui j'avais rendez-vous, et puis en rentrant, j'ai encore lavé partout. 

    Hier il y avait du pollen sur le pare-brise de la voiture j'ai voulu utiliser le lave-vitre... eh non, pas d'eau. J'ai vérifié le réservoir d'eau : il est plein. J'ai re-essayé d'utiliser le lave-vitre... eh non toujours pas d'eau. Bon, je suppose que lors de l'accident de février il y a dû y avoir aussi un problème au niveau d'un tuyau ou de je ne sais pas quoi. Encore. J'irais refaire un tour chez Renault vendredi.

    Et puis lundi, jour férié, la Senseo a décidé de rendre l'âme, comme ça, tout d'un coup. Non ce n'est pas un problème de tartre, elle s'est complètement bloquée et ne veut même plus s'ouvrir. Pas de petit café après le repas du midi, ça m'a bien manqué. Un autre jour je serais allée dans un bar prendre un expresso. Hier midi j'ai tenté, on est parfois prêt à tout pour un petit noir, de verser de l'eau bouillante sur une dosette mais non, c'est pas bon du tout. Hier soir je suis allée rapidement faire quelques courses, j'ai acheté des sticks de café en poudre, ça fera le job le temps que je me rachète une cafetière, et ce n'est pas prévu tout de suite.

     

    Au boulot, ça n'allait plus du tout, stress au plus haut, estime de moi au plus bas. On en a parlé chez le médecin ce soir, et c'est reparti pour un nouvel arrêt de travail, qui sera long cette fois-ci, et j'ai demandé un rendez-vous à la RH, je n'ai pas l'intention de reprendre mon poste dans ce service là. Trop de stress, trop de pression, je ne suis plus à la hauteur techniquement, et puis Chen est con, et ma chef d'une froideur glaçante, d'ailleurs sa seule présence me terrorise, présence par ailleurs tout à fait relative puisqu'elle est à Paris - et heureusement. Donc voilà, demain je vais au bureau annoncer la nouvelle à Théo, et puis bye bye. Me reposer, d'abord, reprendre une routine de sport et de yoga ensuite, et ensuite me trouver des activités (formation, bénévolat ?) pour reprendre confiance en moi.


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  • Une incursion côté anticipation avec Immortel tout d'abord. Immortel, 500 pages et une intrigue qui se résume en quelques lignes : un chercheur chinois met au point une manipulation génétique qui, couplant l'homme à la machine, pourrait lui permettre d'accéder à l'éternité et devenir Dieu. Et non seulement l'intrigue est courte, mais en plus elle ne tient pas trop la route. L'essentiel du bouquin n'est pas là, l'intrigue sert plutôt de support à un vaste état des lieux de l'importance du numérique et de l'intelligence artificielle dans la vie de l'être humain aujourd'hui. On a beau entendre ou lire des choses ici et là, le constat fait dans un seul et même bouquin fait froid dans le dos. Et le livre ayant été écrit il y a déjà six ans et donc avant ChatGPT, on se dit que c'est encore pire maintenant. Pourrions-nous encore vivre sans le numérique et internet ? Tout simplement non. Brrrrrr.

    Bouquins

     

    Changement de registre avec un petit polar bien sympa, Mamie Luger, que m'a recommandé un ami parisien de longue date et cher à mon coeur. Mamie Luger, une petite centenaire toute rabougrie qui se retrouve devant l'inspecteur Ventura, accusée d'un meurtre... qui pourrait être le dernier d'une longue série... Un court roman policier, plein de sentiments et d'émotions, drôle aussi, et un très beau portrait de femme libre. Un petit bouquin qui m'a émue alors que je n'attendais qu'un polar conventionnel (et le polar est un genre que je n'affectionne pas particulièrement). (Et sous le polar, d'autres bouquins, encore, passage à la médiathèque vendredi après-midi comment repartir avec un seul livre ???)

     

     

     

     

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  • Le problème des rêves, c'est qu'en général, je les oublie aussitôt. Je me souviens juste d'avoir rêvé de Jean-Matthieu, dans la semaine, et c'est tout. Et puis cette nuit, j'ai rêvé de mon amoureux du collège. Je le retrouverais dans une sorte de séminaire, je voulais lui donner mon numéro de téléphone pour qu'on se revoie et là, il me tournait le dos. Dans le demi-sommeil qui a suivi, entre rêve et réveil, je me suis retrouvée à chercher le pourquoi du comment, et à me demander "mais qu'est-ce qui cloche chez moi ?". Je ne veux pas de ceux qui me courent après, et je ne n'émeut pas ceux qui me plaisent. 

    Repas familial pascal ce midi chez mon fils aîné. Ma petite fille a fait le tour du jardin pour trouver les oeufs cachés par son père, le rôti était excellent, tout le monde de bonne humeur, on a passé un bon moment. Ma petite fille m'a fait cadeau de sa petite sirène, que Loukoum a regardé d'un air circonspect lorsque je l'ai posée sur mon lit.

    Madame rêve

    Retour chez moi en plein milieu d'après-midi, me demander quoi faire, je ne suis pas trop du genre à me poser devant la télé, du mal à lire en journée, et puis trop mangé et besoin de digérer. Temps trop mauvais pour faire du vélo, je suis allée marcher et j'ai bien fait d'avoir pris mon parapluie car je n'étais pas partie depuis cinq minutes qu'une bonne grosse pluie s'est mise à tomber, et je suis rentrée chez moi bien trempée. 

    Madame rêve

    Passage à l'heure d'été, je n'aime pas l'heure d'été, le matin c'est trop tôt, et le soir le jour dure trop longtemps pour moi qui aime me mettre au lit de bonne heure avec un bon bouquin (billet suivant).

    Le printemps, même humide, n'en n'est pas moins la saison où tout bourgeonne et fleurit. J'ai offert à mon fils aîné le petit marronnier qui poussait dans un pot sur mon balcon, marron germé il y a cinq ans et qui a bien poussé, il est temps qu'il vive sa vie en pleine terre. Il a l'âge de ma petite-fille,  j'espère qu'elle le verra devenir plus haut qu'elle.

    Petit coup de blues en rentrant chez moi, comme après chaque repas familial, j'avoue qu'être seule me pèse par moment. Je l'avoue j'aimerais bien rencontrer quelqu'un, maintenant. Pas question de m'inscrire sur un site de rencontres, j'ai testé il y a une dizaine d'années, trop de types pas nets, trop de types qui papillonnent d'une fiche à une autre, avec lesquels on commence à discuter et qui disparaissent sans qu'on comprenne pourquoi... et une constante : tous les hommes se croient jeunes et dynamiques et ne cherchent donc que des femmes dix ans plus jeunes qu'eux... et non, je n'ai pas envie de pousser un fauteuil roulant moi. La différence d'âge j'ai déjà donné et non merci. Bref.

    Et sinon ? j'ai à peine repris le travail que j'ai déjà envie de vacances. J'ai surtout besoin de soleil, de repos, de dépaysement. Ce n'est pas prévu cette année, j'ai largement assez dépensé ces dernières semaines pour l'appartement, et j'ai encore des dépenses de prévues, le store banne sur le balcon, la douche dont il faut que je change la paroi vitrée car l'actuelle n'est pas aux normes et que sais-je encore au hasard d'une panne. J'essaierais de me motiver pour partir en week-end de temps en temps, je voudrais retourner à Bazas, sur une plage océane aussi, peut-être dans le Gers aussi. Il faut aussi et surtout que je me motive pour aller chez mon petit frère au fin fond de la campagne poitevine. 

    Comme toujours je réfléchis beaucoup. Et ces derniers jours, j'ai beaucoup pensé à la façon dont Chen agissait avec moi depuis deux ans. J'ai fini par comprendre - je suis souvent un peu lente - qu'il tenait à s'imposer comme leader dans notre petite équipe et qu'il ne voulait me laisser que peu de place. Bon, pourquoi pas, je ne tiens pas à me mettre en avant. De là à me retrouver étouffée et rabaissée par l'égo d'un mec qui n'est qu'un prestataire de passage... J'aurais préféré que ma fin de carrière se passe de façon plus sympa, mais Chen devrait partir à la fin de l'année, et cela me laissera encore un peu de temps pour retrouver un peu de confiance en moi, d'autant plus maintenant que Théo travaille avec moi, Théo qui souffre lui aussi d'un certain sentiment d'imposture et de manque de confiance en lui aussi. Allez, on se motive et on se dit que le meilleur est devant nous ! 

    Madame rêve


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  • ... sur le soutien de Loukoum qui, au moment où je j'allume la lampe de chevet car il faut que je me lève, me regarde sans bouger, en clignant les yeux pour bien me montrer que la lumière la gêne, l'air de dire "hein quoi mais pourquoi tu te lèves alors qu'il fait encore nuit ? Tu es vraiment obligée de me déranger là ?". Si certains jours elle se lève pour venir partager mon yaourt, il y a des jours comme ce matin où elle préfère rester dans le lit, à se prélasser bien au chaud. Ingrate, va, si je ne me lève pas pour aller travailler qui va te payer des croquettes ? 


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  • Je ne sais pas pourquoi personne ne m'a répondu... Ah oui, parce que je n'ai pas de Chéri tu passes prendre le pain en rentrant. Pas de chéri tout court en fait. Et donc pas de pain non plus, ce soir.

    Journée de m**** aujourd'hui, tu dois parfois bosser avec des gens de mauvaise foi, et qui te font en plus sentir qu'ils ne tiennent pas pour légitime dans ton boulot. Et puis trop d'incidents en ce moment sur les opérations de maintenance faites sur le système informatique, trop de pannes, résultat réunion avec le grand chef qui dit "plus d'opérations, bloquez tout pendant une semaine". Il faut dire qu'il a lui-même un grand chef au dessus qui est assis à la droite de Dieu le Père qui demande "c'est quoi ce bordel", ça lui met une certaine pression. Alors tu dis à ceux qui t'envoient des demandes d'opération : bah non. Et eux te disent : mais si. Et même quand le grand chef fait un mail à la terre entière pour dire "on bloque tout et c'est comme ça" il y en a encore pour te dire "mais si, moi c'est vachement important". C'est stressant et usant. Autre réunion de crise dans l'après-midi pour une opération qu'il faut faire le soir même, mais qui présente des risques. Le grand chef est là aussi, de même qu'un des techniciens chargés de la sécurisation de l'opé, crois moi ou non mais il s'appelle Zorro. Le grand chef reste calme, je me suis toujours dit qu'à un certain niveau de hiérarchie, ils n'ont pas la même constitution physiologique et psychologique que nous. C'est certainement pour ça qu'ils sont chefs. Et ce genre de journée me rappelle pourquoi je serai heureuse d'arrêter de travailler.

    Pour tout arranger, j'ai déjeuné avec Milena qui attendait avec impatience de pouvoir me raconter ses plans cul, je ne sais pas pourquoi elle s'est mise dans la tête que ça me passionne. Non ça ne me passionne pas, ça me gonfle carrément mais c'est un peu l'histoire de ma vie je ne sais pas dire les choses - d'autant que quand je les dis, on me le reproche. Bref, Milena, ses plans culs, et je suis toujours sidérée qu'elle n'ait pas peur, ces mecs qu'elle ne connaît pas, qu'elle fait venir chez elle pour une soirée... Comme je lui ai dit (quand même) "j'aurais trop peur de faire comme toi, je préfère être seule". Et ne pas avoir peur que n'importe quel mec sonne à ma porte n'importe quand. Bref, j'avais six mois de retard sur ses aventures, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver dans tous les prénoms des types en même temps en six mois rien de vraiment nouveau finalement à part les prénoms qui changent. Comme je l'ai déjà dit, Milena vit sa vie et l'assume, elle est consentante et les types aussi tout va bien.

    Je suis rentrée chez moi, très tard car j'ai quitté le boulot plus tard que d'habitude forcément, et forcément j'ai eu droit aux embouteillages, je suis rentrée crevée, épuisée, c'était sans compter avec la voisine qui m'a appelée pour se plaindre de sa propre journée (Elle veut partir en retraite progressive à l'occasion d'un plan de restructuration de l'entreprise qui l'emploie. Je lui ai dit que la DRH ne lui dirait rien car c'est confidentiel et qu'il fallait qu'elle se rapproche des délégués syndicaux. Elle a appelé la DRH qui lui a dit qu'elle ne pouvait rien dire. Elle n'a pas appelé les DS. Ca fait trois fois que je le lui dis. Oui je finis par être agacée. Et sa DRH aussi, qui ne lui répond plus). Je l'ai écoutée mais je n'ai pas prolongé la conversation je l'avoue. Je me suis accordé un (tout petit) apéritif histoire d'avoir l'impression de décompresser un peu (et c'est raté) (oui je suis un peu à cran, comme souvent quand je suis très fatiguée). On est jeudi soir, j'aurais aimé me dire que j'allais souffler demain et même faire une grasse matinée mais c'est loupé, demain il y a les travaux sur les colonnes d'eau froide dans mon bâtiment, et les ouvriers commencent tôt. Je vais devoir me lever aussi tôt que d'habitude, me préparer encore plus vite car avant de commencer les travaux dans les appartements ils couperont l'eau du bâtiment. Et je ne peux pas quitter l'appartement de la journée, car ils font des allers retours entre les différents étages et pour aller plus vite laissent toutes les portes d'entrée ouvertes... Je ne parle pas du bruit de la perceuse à percussion qui va m'accompagner une bonne partie de la journée... Vive les boules Quies.

    Et vivement samedi matin que je dorme ! 


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