• Si je n'avais pas mon nouvel appareil photo avec moi samedi, j'avais quand même mon téléphone, toujours prêt à me rendre service ! Deux marteaux de portes, sur des portes un peu plus belles que d'habitude, forcément, j'étais dans le quartier des Chartrons. J'ai beaucoup aimé celle de dessous, avec sa tête de lion s'insérant bien dans le marteau. Quand à celle de dessus, je l'ai prise de biais pour qu'on distingue mieux le poisson. Ce poisson est assez fréquent sur les portes bordelaises mais il n'est pas facile d'en trouver de beaux car ils ont été souvent peints et repeints en même temps que la porte, et les couches de peinture successives en ont donc atténué les traits.
     
    Et puis malgré les averses, j'ai quand même trouvé le moyen de prendre une photo (toujours grace à mon téléphone !) d'une des deux dernières grues du port de Bordeaux, lors de ma visite des bassins à flot de samedi. Je me souviens encore de l'époque où les quais de Bordeaux avaient grilles, rails, hangars et grues, et je trouve dommage qu'elles aient été toutes démontées lors du réaménagement des quais. Il aurait été bienvenu d'en conserver au moins une, pour témoigner des siècles d'activités portuaires auxquelles Bordeaux doit sa richesse. J'ai regretté de ne pas avoir mon nouvel APN sur moi : le ciel aux gris changeants promettait de belles photos comme je les aime, ma prochaine ballade dans ce coin-là se fera donc par un temps similaire si possible.
     

    votre commentaire
  • Parce que je n'y résiste pas...

    Le cru 2009 sera-t-il bon ? aucune idée et de toute façon je serais très étonnée de pouvoir en boire un jour. Le château était lui-même à visiter à l'occasion des journées du Patrimoine, mais ça ne me tentait pas plus que ça. Le château ? Le Pape Clément !


    votre commentaire
  • Un week-end bien rempli ! Des visites dans le cadre des journées du Patrimoine, une séance de ciné, une ballade à vélo avec une belle moisson de photos... il m'aurait fallu un week-end de trois jours ! Il va me falloir du temps pour trier les différentes photos et faire le ou les articles correspondants.

    Journées du Patrimoine donc. Hier après-midi une visite guidée autour des bassins à flots de Bordeaux, visite très intéressante d'autant que les deux guides qui nous accompagnaient étaient passionnés par leur sujet, à savoir l'aménagement urbain. Les bassins à flots commencent juste après les quais récemment réaménagés, et marquent la frontière entre Bordeaux centre et le quartier de Baccalan. Un rappel de l'histoire de la Garonne à Bordeaux, un rappel de l'histoire du quartier, et une interrogation quand à son devenir, le départ de la visite se faisant sur l'emplacement du très contesté projet de pont Bordeaux/Bastide. Une visite guidée faite sans appareil photo (une ou deux avec mon téléphone, c'est tout) car le temps, menaçant et régulièrement pluvieux, ne s'y prêtait guère. Mais que d'idées de futures ballades à vélo pour les semaines à venir !!! J'ai noté des tas d'endroits à explorer, d'autant que l'association tram+vélo me permet désormais d'élargir mon champ d'action.

    Ce matin il s'agissait d'une visite guidée (là encore, des guides passionnés nous accompagnaient) dans le quartier dit "du Casino" à Pessac centre. Une très belle évocation du Pessac de la fin du XIXème siècle, mille habitants éparpillés entre voie ferrée, vignes et pins. Et ces quelques demeures splendides, dans la lignée des riches villas de la ville d'hiver d'Arcachon. Ce matin encore, ce n'était pas l'appareil photo qu'il fallait avoir à la main mais le parapluie, mais après tout, ce n'était pas plus mal : le public était très nombreux, je n'ose imaginer l'affluence que le beau temps aurait provoqué ! Finalement, ce serait très bien d'avoir des Journées du Patrimoine deux fois dans l'année. Il y a trop de choses à voir, et deux jours ce n'est pas assez.

    Et puis j'ai réussi à aller au ciné cet après-midi (District 9), et en sortant : bonne surprise, il faisait beau ! du moins, relativement comparé aux trombes d'eau du tout début de matinée. J'ai donc enfourché ma vieille bicyclette (je ne me résous pas en changer), attrapé mon APN, et j'ai refait le tour des belles villas vues ce matin et en toute tranquilité cette fois-ci, et puis tant qu'à faire car il faisait finalement une température idéale pour faire du vélo, j'ai poussé un peu plus loin, en direction de la cité Frugès, cité ouvrière made in Le Corbusier s'il vous plait ! Il faut savoir qu'en matière d'architecture, Pessac est une ville qui foisonne de choses intéressantes, pour qui sait y regarder. Il y a même des choses réellement étonnantes (encore une autre ballade en perspective et un article à venir).

    Je devrais faire le tri des photos demain, et les mettre assez rapidement en ligne !


    votre commentaire
  • J'ai parfois du mal à croire que nous sommes au XXIème siècle...  Je bosse avec un logiciel d'e-procurement (traduisez d'achat en ligne), logiciel originellement en anglais. Et la traduction de certains termes me laisse souvent pantoise... ci-dessous la liste des unités de mesure à ma disposition
     
    Je peux acheter des choses en sacs (d'où l'abréviation BG, pour bag), en bouteilles, en boîtes, en galon américain, en pinte sèche américaine... mais aussi en camion-citerne en deux parties ! voyons voir... je voudrais commander du pétrole, mettez-m'en trois camion-citernes en deux parties... la traduction de KG par keg me laisse quand même surprise... Bonjour monsieur je voudrais trois keg de pommes de terre... et par contre, si quelqu'un peut me dire ce que je peux commander par tambour... (SO) ??? Quand à ce curieux "avoirdupoids" accolé à l'once, encore une fois je veux bien une explication. J'aime bien aussi le "baril, impérial". Attention ! ce n'est pas "baril impérial" ! il s'agit d'un "baril, impérial" s'il vous plait !
    Ce qui fait plaisir, c'est qu'il y a cinq ans, j'ai bossé sur le projet de déploiement d'un logiciel tout pareil, sauf les couleurs, mais vraiment tout pareil au niveau du mode de fonctionnement, et des traductions approximatives aussi; j'avais fait quelques copies d'écran assez drôle déjà. Bon, à l'époque, ça n'a pas marché : le logiciel ne correspondait pas à nos besoins, les utilisateurs râlaient pas mal (et avec raison), et mon chef, pardon, mon manager de l'époque n'avait pas envie de se mettre trop de monde à dos. Bref, au bout de deux ans de travaux sur le logiciel, il a décidé d'arrêter les frais (et de préserver sa carrière). Alors quand j'ai vu le nouveau logiciel arriver, tout pareil, donc, au premier, j'ai été un peu surprise. Mais cette fois-ci, point de remue-ménage : on nous a dit "ça arrive du Ciel, et on ne vous demande pas votre avis". Encore heureux, au prix que ça coûte, ce genre de bestiole, on n'allait pas encore en jeter une deuxième. Ah ben oui, parce que le premier logiciel et ses adaptations, son hébergement chez un tiers-mainteneur, on l'avait payé. Y en a même qui ont dû toucher une prime de projet, à l'époque. Pas moi. Les primes, ça ne redescend jamais jusqu'en bas.
    Bon bref, cette fois-ci, je ne fais pas partie de l'équipe projet, je suis une utilisatrice lambda, alors je fais mon utilisatrice-lambda : je râle et je critique !!!    :-D
    Ah oui : et si je vous dis que ce logiciel, il n'est pas prévu qu'il calcule la tva, et qu'il ne sort que des bons de commande en hors taxes ? ah ben non mon brave monsieur/ma brave dame ! ce n'est pas un logiciel français, alors la tva... it doesn't know that !!! fuck****ing tva ! yep !
     
    Qui dit logiciel supplémentaire, dit mot de passe supplémentaire à retenir. Entre les mots de passe du pc, des différentes applications et des différents logiciels, entre le code de la carte bleue, le code de la carte de fidélité des galeries farfouillette, mon numéro de sécu, mon code d'accès à mon relevé de sécu en ligne, mon code d'accès à mon relevé de mutuelle en ligne... je n'imagine même pas ce que ça va donner d'ici quelques années, quand le papy-boom va se produire et l'alzheimer envahir nos petites cellules grises...
    En tout cas, j'ai appris aujourd'hui l'existence d'un logiciel qui va bien nous servir, justement. C'est l'équivalent d'un coffre-fort informatique où chacun peut mettre tous ses codes et numéros, ledit coffre-fort informatique étant protégé par un algorythme que même Einstein n'y avait pas pensé. Et le logiciel s'appelle... Oubliette. Il y a des choses qui ne s'inventent pas, hein !?
    Bien sûr, inutile que je vous précise que pour ouvrir Oubliette, il faut... un mot de passe...
    C'est pas gagné, j'vous dis !
    Parfois je me dis qu'au Moyen-Age, ou à la Renaissance, c'était certainement plus simple et pas moins efficace...

    votre commentaire
  • Oui, c'est LA question du jour. Doit-on dire à la secrétaire qui a mis ce matin un shorty blanc sous son pantalon blanc, que le résultat est assez... voyant ? la moitié supérieure des fesses opaque (du fait du shorty), la moitié des fesses à poil.  Mes collègues masculins n'en perdent pas une miette...

    Toujours, mais toujours ! se regarder dans une grande glace, et sous tous les angles, avant de partir de chez soi ! Ceci dit, ça n'empêche pas tout... il parait que vendredi dernier, ma robe, correcte dans la glace, s'est révélée transparente au plein jour...

    Chacune son tour. Evidemment, ce ne sont pas les sempiternels jeans et tee-shirts (ou même chemises) de nos collègues masculins qui vont nous permettre de nous rincer l'oeil, à nous pauvres filles entourées de mecs (forcément, quand on bosse dans un service informatique) ! Quoiqu'un jour, l'un d'eux me faisant remarquer que mon corsage était entrouvert, je lui ai rétorqué que ça faisait des mois que je lorgnais sur l'entrebaillement de sa chemise (jolis grains de beauté sur torse bien dessiné !) sans rien dire, moi ! Réorganisation du service, il est désormais en face de moi, protégé par nos écrans (et j'ai un vieux 19" tube !)... La vie est vraiment trop injuste !

     

    (voilà, c'était juste la connerie du jour, à 11 h 00 devant mon écran, pffff je ferais mieux de bosser un peu plus moi, sinon je vais être en tête de liste du plan social qui s'annonce...)
    .


    6 commentaires
  • Deux films seulement en quinze jours :-(  ça me suprend moi-même d'ailleurs mais j'ai beau chercher, il semble que ce soit pourtant le cas.
    Consolation : les deux films que j'ai vus étaient de très bons films.

    The Reader 

    tout d'abord. L'intrigue : dans les années 50 en Allemagne de l'Ouest, un jeune homme s'éprend d'une femme plus âgée. Avant de faire l'amour, elle lui demande toujours de lui lire un extrait de roman. Puis un jour, elle disparait. Quelques années plus tard, devenu étudiant en droit, il assiste au procès de femmes accusées d'avoir été gardiennes de camps de concentration. Parmi elles il reconnait cette femme qu'il a aimé...

    Un très beau film, au rythme un peu lent mais qui convient parfaitement à l'histoire. Et, au delà de l'histoire, l'Histoire. C'est le genre de film qui provoque la réflexion, pendant, après, et même pendant plusieurs jours après ! J'ai apprécié la justesse du jeu de Kate Winslet : elle ne rend pas son personnage dramatiquement mystérieux, et ne cherche pas à attirer la sympathie. Quand au réalisateur, Stephen Daldry, il a su prendre une distance nécessaire par rapport à l'anecdotique pour provoquer chez le spectateur de quoi réfléchir longuement, donc. Un des thèmes abordés est celui de la responsabilité individuelle, mais pas seulement par le biais de cette femme renvoyée à ses actions pdt la guerre ; le jeune homme, adulte en devenir, est lui aussi confronté à un choix ; quand aux autres gardiennes elles incarnent encore un autre aspect du choix, celui du rejet de la faute sur autrui... Un film aussi beau qu'intelligent, et j'ai apprécié ce long moment.

    Second film, très différent. Tu n'aimeras point (titre original traduit en anglais : Eyes wide open). Aaron est un juif orthodoxe vivant dans un vieux quartier traditionnel de Jérusalem, barbe chapeau et redingote noire rituels. Pas de télé, pas de distraction, le travail (Aaron est boucher) et l'étude de la Torah rythmant sa vie. Aaron est heureux quand il chante (des chants religieux, bien sûr) mais il ne semble pas malheureux non plus, entouré de ses enfants et de sa femme. Mais un soir de pluie, Ezri entre dans sa vie. Ezri est un étudiant, malheureux en amour... difficile d'être homosexuel dans ce milieu ultra-orthodoxe ! Pour l'aider, Aaron lui propose travail et hébergement. Petit à petit, il va comprendre l'orientation sexuelle d'Ezri, et va également découvrir sa propre attraction pour lui...

    Boudé par la critique spécialisée, le film est bien plus apprécié par le public, et c'est tant mieux. Ce film est très beau et surtout très réussi. Voir deux barbus s'étreindre l'un l'autre aurait pu être graveleux, gênant, voire carrément pas crédible, mais non, on s'attache à Aaron (un peu moins à Ezri en ce qui me concerne) et on suit avec intérêt sa naissance aux sentiments ("Avant j'étais mort, maintenant je suis vivant" dit-il) et sa recherche de vérité dans le Livre. Tous lui disent qu'il a tort, et le poids de la communauté est palpable dans tout le film (Eyes wide open, s'agit-il des yeux d'Aaron qui s'ouvre sur autre chose que la religion, et/ou ceux de la communauté fixés sur toute personne qui ne suit plus la règle ?), mais il ne trouve rien dans la religion qui condamne son amour pour Ezri. Le film n'est pas tant l'histoire d'une liaison homosexuelle dans un milieu orthodoxe, que l'histoire du doute auquel un être humain se trouve parfois confronté, que ce soit vis à vis de la religion, de la politique, de la société... Là encore, un film qui laisse une empreinte durable dans la tête de celui qui le voit...

     


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • 1 commentaire
  • D'abord, c'est rouge, d'un rouge absolument magnifique, chaud, brillant...
    Ensuite ça fait un vrooooouuuuuum très agréable, discret mais puissant, ou puissant mais discret, comme on voudra. Ca ronronne avec la régularité d'une horloge suisse...
     
    Ensuite : il y a ceci :
     
    Contact, première... et avanti tutti ! j'appuie un peu trop sur l'accélérateur, et... le turbo se déclenche en seconde ! je me demande alors qui est le maître à bord, de moi ou du moteur... je ralentis, passe en troisième, troisième que je monte loin, toujours dans un ronronnement extrèmement agréable... quatrième, cinquième, on n'entends quasiment pas le moteur, sensation de puissance maîtrisée et de plaisir mélé... voilà une expérience à retenter le plus tôt possible ! ... 

    votre commentaire
  • Hier, passage à la médiathèque rendre les prêts de l'été, bras chargés donc. Du coup, comme je lis un peu moins en ce moment, et que j'ai pas mal de livres non lus qui m'attendent sur les étagères de ma propre bibliothèque, j'ai décidé de me montrer raisonnable… Evidemment, ça n'a pas duré. J'ai d'abord décidé de n'emprunter que des livres "minces", mais, chemin faisant, j'ai quand même rempli la poche… (avec, au passage, un détour au rayon des livres-cd, où j'ai emprunté un ouvrage de Pierre-Gilles de Gennes sur les Objets de Mémoire, car ce genre de truc est bien plus sympa à écouter qu'à lire). Bref. Je venais de m'alourdir davantage en passant au rayon Beaux-Arts, pour y avoir emprunté un ouvrage consacré au Futurisme Russe, quand j'ai entendu une petite voix m'appeler : "Madame !". Une chance que j'ai eu mon oreille bio-ionique sur moi d'ailleurs parce qu'il s'agissait d'une toute petite voix très timide. Il s'agissait de celle d'une toute jeune bibliothécaire, peut-être en stage ou tout fraîchement nommée.

    Elle voulait me montrer un livre. Qui lui avait tant plu qu'elle voulait le faire partager à d'autres.

    Ce qui pourrait être assez banal, la scène se situant, je le rappelle, dans une médiathèque communale.
    Sauf qu'il est en fait extrèmement rare, en réalité, d'avoir ce genre d'échanges avec les bibliothécaires. Oh, ils et elles sont généralement tous très gentils (je n'en n'ai même jamais rencontré de désagréables). Mais ils sont d'un côté du comptoir, et nous, lecteurs, de l'autre. Pourtant, ils lisent eux aussi, il y a toujours un livre en cours dans leur immédiate proximité si l'on y fait attention. Je crois d'ailleurs que, passionnée par les livres, je n'ai jamais sérieusement songé à devenir bibliothécaire (ce que je regrette maintenant) tant la profession me semblait réduite à la seule gestion des emprunts et retours…

    Le livre en question est absolument magnifique - et pile poil ce que j'aime -  et j'espère revoir la jeune fille qui me l'a fait découvrir pour la remercier et l'encourager à faire découvrir les ouvrages qu'elle aime aux lecteurs !

     

    Tim Walker est un jeune photographe à la carrière déjà bien réussie puisqu'il fait les couvertures de Vogue depuis  plusieurs années. Compositions soigneusement étudiées, mélant poésie, surréalisme et humour, ses photos sont admirablement mises en valeur par le grand format de ce recueil (qui pèse également un certain poids !...le genre de bouquins inaccessibles en dehors des bibliothèques). J'ai bien aimé également les commentaires (de Tim Walker, et/ou des modèles) accompagnant les photos, re-situant celles-ci au moment de leur prise.

     


    votre commentaire
  • Je vous emmène donc du côté de la Sauve-Majeure, pour un voyage dans le temps. Pour lire les articles dans l'ordre, je vous conseille de cliquer sur les rubriques de gauche, rubrique Bordeaux et alentours, sous-rubrique La Sauve-Majeure, vous serez arrivé ! 

    Bonne visite !  :-D


    votre commentaire
  • Parce que malheureusement il faut bien rentrer, un dernier tour dans le vaste parc, dans le vent tiède d'un après-midi ensoleillé, en pensant que les moines du Moyen-Age avaient peut-être trouvé là le Paradis !

    En redescendant de l'abbaye, un coup d'oeil sur les tuiles des toits alentours...


    votre commentaire
  • En me récitant "non je ne suis pas claustrophobe, non je n'ai pas le vertige" j'ai réussi à grimper dans l'escalier exigu lové à l'intérieur d'un mur le long du clocher. La vue en valait le coup !
    Ci-dessous, la salle du chapître, que je ne visite jamais sans une pensée pour Cadfael, le héros d'Ellis Peters. 
    Un petit coup de zoom, histoire de vérifier que celui-ci fonctionne, permet de mieux voir le seul sol encore complet. Le chapître, c'était cette petite salle (petite pour mieux être chauffée) où se réunissait ce qui correspondrait aujourd'hui à un conseil d'administration : le père abbé, son second, le frère trésorier, et quelques frères parmi les nombreux moines vivant là, afin de régler les affaires courantes de l'abbaye mais aussi de statuer sur des questions de droit religieux.
    C'est en haut du clocher qu'on peut surtout se rendre compte de la situation de l'abbaye, en hauteur, au coeur d'une région particulièrement riche et fertile.
     

    Sauve-Majeure venant donc du latin silva maior, grande forêt.


    votre commentaire
  • Les plus beaux ornements sont dans le musée, mais certains sont restés en place. Ici, il s'agit d'une scène de l'Ancien Testament :  Daniel dans la fosse au lions. Ne pas oublier, comme le rappelait Victor Hugo dans Notre Dame de Paris, le rôle des cathédrales : il s'agissait de livres d'images à l'usage de la population illétrée.
     
    Plus loin, un détail rappelle que le mot Sauve vient du latin selva, forêt, et que les pins de l'atlantique ne sont pas loin.
    Et voilà Eve qui présente la pomme à Adam, qui semble se demander s'il doit, ou non, goûter celle-ci !
    J'avoue sincèrement : je ne sais pas ce que celle-ci représente. Un ange combattant, certes, mais qui combat-il ? 

    votre commentaire
  • C'est l'église qui est le bâtiment... doit-on dire le moins abîmé, le mieux conservé ? disons-plutôt que c'est le bâtiment dont il y a le plus de "restes" !
     
     
    Les murs extérieurs sont encore en place, du moins jusqu'à une certaine hauteur, une partie des absides a subsisté et cela permet donc de se faire une idée de la hauteur de l'édifice et de l'importance des lieux. De nombreuses fenêtres permettent également de se faire une idée de la lumière qui pouvait entrer dans l'église à travers les vitraux. Le portail étant situé plein Sud, et l'église étant en hauteur, on peut penser qu'il s'agissait d'une église très lumineuse.
     
     
    Ci-dessous la base d'une colonne permet d'en visualiser le volume, et permet de constater que l'intérieur des colonnes était rempli de pierres entassées et non posées méthodiquement.
     
    Quelques colonnes portent encore des chapiteaux ornés de décors d'animaux, de décors floraux et, bien sûr, de scènes bibliques. Ici un figuier a échappé à la vigilance des personnes chargées de l'entretien, au risque de faire éclater la pierre aux prochaines gelées... Il faut signaler que le site est très propre, les sols médiévaux ont été remplacés par une pelouse très belle, qui met en valeur les pierres blondes.
     
     
    Il ne reste absolument plus rien du cloître, juste quelques pierres affleurant le sol à l'emplacement des murs et des colonnes.

    votre commentaire