• Ce sont des choses qui arrivent...

    Ca a commencé hier, moins la pêche que les jours précédents, où j'avais bien tenu en dépit des crises d'angoisse, j'étais plutôt contente de mon week-end. Je ne sais pas, la fatigue du changement d'heure, l'inquiétude, toujours, quand à mon retour sur Bordeaux, toujours pas de nouvelles, et puis cette nuit, un rêve pas marrant dans lequel je m'engueulais avec ma soeur, mais toutes les deux nous avions tort et raison à la fois, mais cela m'a réveillé, avant que le réveil ne sonne, avec de tristes pensées. Je suis née dans une famille nombreuse et maintenant c'est comme si j'étais fille unique. Mais c'est parfois ça, grandir et vieillir, l'éloignement et la séparation.

    Et puis cette saison, ses contrastes de température difficiles à supporter, entre encore froid et parfois trop chaud, et puis mes cervicales qui me font maintenant souffrir quasiment tout le temps, et puis ce fichu urticaire dans le dos que me provoquent les médicaments que je prends... Cette envie, aussi, de compenser par la bouffe mon mal être, alors qu'il ne faut surtout pas que je craque de ce côté là parce que les kilos que je pourrais prendre accentueront mon mal être, cercle vicieux dans lequel j'ai déjà trop donné.

    Mais surtout, ce mois d'avril qui s'éternise, alors que j'espérais bien ne pas le vivre sur Pau, et que j'ai peur de voir arriver mai sans changement dans ma situation.

    Et puis finalement, parce que décidemment je suis bien entourée, deux appels ce soir, qui m'ont fait du bien. Un ami, puis ma mère, qui savent ce que c'est pour le vivre aussi, le moral en berne et les crises d'angoisse.

    Comme on dit, ça ira mieux demain.


    1 commentaire
  • Dédiée mes lectrices et lecteurs
     
     
     
     
     

    5 commentaires

  • Le verso porte l'adresse pour seule mention. Le texte est entièrement écrit tout autour de la carte.

    Tu dois t'étonner sans doute de mon silence, c'est que je ne voulais t'écrire qu'après avoir reçu la machine et on a fait fort long à me l'envoyer le type étant malade, je l'ai reçue hier. Dimanche prochan la jeunesse catholique du groupe d'Escatalens donne une séance récréative en l'honneur de sa fête annuelle (les enfant d'Edouard). En ma qualité de trésorier j'ai bien le droit de t'inviter. Je t'ai retenu une carte. Je pense que tu n'auras pas à me refuser, tu pourras me dire que tu as la foire le 16 mais nous y allons porter les chevreaux cela fait que la route ne nous paraitra si longue à faire le trajet à deux en vélo, puis le 15 août c'est la fête du centre de St Porquier donc je t'attends pour le 13. Le bonjour à ta tante, ta famille et embrasse pour moi ta petite soeur.

    Pas de signature, cachet de la poste Saint Porquier,Tarn et Garonne, 3 août 1905

    votre commentaire
  •  
    J'ai trouvé celle-ci assez drôle. (Envoyée par Baptistine à son amie Sidonie en avril 1905)

    4 commentaires
  • Après la brocante, j'ai décidé de rentrer à Pau par le chemin des écoliers, à travers la vallée d'Ossau. Il ne faisait pas beau, mais dans la campagne, ça avait son charme, j'étais presque dans les nuages !


    1 commentaire
  • Après deux jours d'été, l'automne est revenu. On pourrait le croire, si les arbres n'étaient pas en train de reverdir et les glycines, clématites, iris,... n'étaient pas en train de fleurir dans les jardins alentours. Donc pour le vélo, hier trop chaud, aujourd'hui trop frais, et pluvieux cet après-midi. Heureusement qu'il y avait une brocante à Soumoulou, pas très loin de Pau.

    Ma moisson du jour : des cartes postales, une théière, deux tasses Art Déco, un pot à résine. J'étais très contente de trouver un pot à résine, c'est devenu très rare. Je n'avais pas osé en récupérer un dans mon petit coin de paradis présenté il y a quelques semaines, j'ai donc sauté sur celui-ci. Il est encore rempli de résine solidifiée, un petit morceau d'écorce de  pin s'y est incrustée et, quand on met son nez dedans, l'odeur de résine est intacte !!! d'accord, ce n'est pas joli.  Mais pour moi, c'est beau, et c'est une partie de mon enfance.

     

     

    Au stand des cartes postales, j'ai trouvé - ça tombait bien ! une carte postale représentant un gémeur (pour ces pôvres gensses du Nord qui ne savent pas ce qu'est un gémeur ni un pot à résine)

     
    Sur le pin au premier plan, en bas, deux pots à résine.

    .


    votre commentaire
  • Castet, pour Fabrice :-)

     
    A priori, pas possible de s'en approcher plus, alors heureusement que les arbres n'étaient pas encore en feuilles !

    1 commentaire
  • Avec le beau temps, j'avais prévu de faire du vélo, cet après-midi. Mais il faisait trop chaud, quand je suis rentrée des courses, vraiment chaud, et puis j'étais en crise d'angoisse, celle qui me met au bord des larmes et me met en vrac, vraiment mal. Et puis tout d'un coup, en les regardant depuis mon balcon, je me suis dit que ce ne serait pas une si mauvaise idée que d'aller les voir de plus près, ces foutues montagnes ! Après tout, je suis à Pau, ce n'est pas à Bordeaux que j'aurais cette occasion là !

    Alors j'ai pris ma voiture, parce qu'il fallait que je fuis ma crise d'angoisse, parce qu'il fallait absolument que je fasse quelque chose, parce que sinon j'aurais craqué, et ces moments là sont horribles. Et puis j'ai remarqué que si j'arrive à me concentrer sur quelque chose, à détourner l'attention de mon cerveau, l'angoisse va en s'estompant, jusqu'à disparaitre si j'ai pris la bonne solution.

    J'ai regardé la seule carte que j'aie, une carte de France pas vraiment détaillée, mais j'ai vu le nom "Eaux Bonnes", ça me disait quelque chose, et puis la route avait l'air d'être droite - je rappelle que côté conduite, je suis plutôt habituée à la ville qu'à toute autre route. Mon GPS m'a quand même fait la blague, parce que  ça lui paraissait plus court, de me faire passer par une petite route de montagne, de la largeur d'une voiture, avec côtes et virages... je n'en menais pas large, surtout avec le vertige dont je souffre. Heureusement, ce n'étais qu'un petit détour et au retour, j'ai fait attention à éviter cette  petite route !

    Eaux Bonnes, c'est une station thermale qui a connu son heure de gloire à l'époque où la bonne société allait "prendre les eaux", mode lancée par l'impératrice Eugénie, mode qui a perdurée quelques décennies, le temps que se construisent des villes aux eaux aux propriétés remarquables. Et pour distraire cette bonne société, on construisait des casinos. Aujourd'hui, Eaux Bonnes est une ville sombre, aux immeubles décrépits et désertés. Et on n'y voit pas les Pyrénées... Alors j'ai décidé d'aller plus loin. Il y avait un poteau indicateur "Gourette", qui est une station de ski. Comme il faisait toujours aussi chaud, que j'avais envie de faire pipi, et que j'avais besoin de me renseigner sur la route, je suis entrée dans un bar (barman un whisky  tavernier une bierre  un cacolac s'il vous plait monsieur) .Le monsieur m'a gentiment renseigné, la route jusqu'à Gourette était faisable, même pour moi. Au passage, le bar était situé dans un ancien hôtel de la Belle Epoque, trois étages de chambres desservies par des couloirs donnant sur une cour intérieure...Un endroit étonnant.

    Bref, Gourette. C'est vrai, la route est bien, large et agréable à faire. Je suis vite arrivée à la station, aux pieds des pistes. Plus beaucoup de neige, et il ne faisait pas froid. J'étais partie tard en début d'après-midi, j'ai regretté d'arriver trop tard pour prendre la télécabine qui m'aurait emmenée plus haut, au pied du Pic de Midi d'Ossau. J'ai quand même fait des photos, de ces Pyrénées enfin proches !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au retour, j'ai musardé, je me suis arrétée à Castet, tout petit village avec une église et un donjon médiévaux. Dans les (toutes petites) rues, bouses et crottes de moutons. J'ai regretté de ne pas être passée plus tôt pour les voir et entendre les cloches. Mais ça sentait encore bon ! (oui, la bouse et les crottes de mouton sentent bon !). Je suis rentrée à Pau où il faisait enfin plus frais, avec malheureusement trop de vent pour que je dîne dehors.

    Au final une promenade que j'ai appréciée. Il faudrait que je me trouve une nouvelle destination à explorer pour mon prochain samedi sur Pau.


    8 commentaires
  • Une vague bouffée hier soir en arrivant chez moi, mais ce matin, c'est monté un peu plus fort. Quand on été habitué, malheureusement, à des crises fréquentes, et fortes, et que cela a presque disparu, la moindre crise, même si elle est moins forte qu'avant, parait encore plus insupportable. La crise d'angoisse me donne l'envie de fuir, un mouvement irrépressible, de fuir de moi-même aussi, si je pouvais sortir de moi, de ma peau... C'est bien la fuite qui me caractérise en ces moments là, en vélo, en voiture... Je dis toujours "fuir" en ces moments là. La fuite, ce n'est pas positif, je devrais affronter, ou au moins dire que j'évite, que j'esquive, que je trouve une voie pour m'en sortir. Comme me l'a dit mon ancienne manager, je vois toujours le négatif, pas le positif. Elle a raison. J'arrive maintenant ( pour l'instant ?) à surmonter ces crises, au moins parce qu'elles sont de faible intensité. La fuite, pourtant, ce n'est pas si négatif. Chez les animaux, c'est un instinct de survie. Chez moi aussi, je crois. Les deux tentatives de suicide que j'ai faites, à bien y réfléchir, je les ai faites pendant ou juste après de grands moments d'angoisse, parfois plusieurs jours. L'angoisse, ça me fait perdre mes repères, je perds les pédales. Je lutte pour n'appeler personne à la rescousse, à l'aide, parce que c'est difficile, pour les autres. Alors je pars, j'essaie de laisser l'angoisse derrière moi, en allant plus vite qu'elle, en me mettant en mouvement. Pour l'instant, ça fonctionne...


    votre commentaire
  • Mise à jour des liens vers les blogs ou sites que j'aime. Derniers venus dans la liste :

    • L'inconnu du Métro. Marie nous fait partager, régulièrement, ses rencontres avec les hommes, les femmes ou les enfants qu'elle croise dans le métro. De très beaux portraits.
    • Le blog de Loïc : je ne suis pas toujours d'accord avec Loïc, mais j'aime bien sa façon de défendre ses idées. Je suis également toujours intéressée - et admirative - par ses compte-rendus de lecture.
    • Le blog de Tonax : un blog tout récemment créé, qui ne demande qu'à se développer, au fil des voyages...
    • Le blog de la Diva : Pascale nous fait partager ses passions, et cela me plait beaucoup.


    J'en profite pour rappeler qu'une visite s'impose sur le site d'Erick, si on s'intéresse à Paris et aux artistes urbains qui en ornent les murs.


    1 commentaire
  • Petite montée d'angoisse, ce soir, en rentrant chez moi. L'extraordinaire beau temps m'a permis de fuir l'angoisse grâce à mon vélo. Direction le boulevard des Pyrénées, puis les jardins du conseil général, puis le jardin du château. Le conseil général est un bâtiment tout en verre, dans lequel se reflete le paysage d'en face. C'est très surprenant.. On ne voit pas le château, un peu plus loin sur la gauche, on voit la cathédrale, en haut et au milieu, les jardins et sentiers qui serpentent jusqu'en bas. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, Pau est construit sur un plateau dominant le Gave. Le conseil général est situé en bas, entre le Gave et un canal latéral qui alimentait autrefois deux moulins, "un pour battre monnaye, l'autre pour battre le bled" (blé) comme on disait au temps du bon roi Henri...

     

     
    Comme je passais à proximité de la gare, un train partait. Vu l'heure qu'il était, ça aurait pu être le train pour Bordeaux... envie de courir après, en criant "attendez-moi, attendez-moi !". Je ne sais toujours pas quand je repars sur Bordeaux, le DRH ne m'a toujours pas convoquée pour en  parler... La balade à vélo m'a fait du bien, et puis le paysage était encore plus extraordinaire que d'habitude. Les Pyrénées au loin, mais ce qui était extraordinaire c'est qu'aujourd'hui on ne voyait pas que les Pyrénées, c'est qu'on voyait jusqu'au Pyrénées. Difficile à expliquer. Disons que pour une fois on voyait toutes les vallées, tout le piemont qui s'étale au pied des montagnes. Au loin le pic du Midi de Bigorre, à ses pieds la plaine de Tarbes et Lourdes. Pas possible d'en faire des photos, mon APN a malheureusement ses limites.
     
    Et puis ce soir, j'ai dîné face aux montagnes, en profitant de mon petit salon de balcon au soleil. A  20 h 30 il faisait encore bon ! Quand je dis face aux montagnes, c'est relatif. Elles sont là... derrière les mélèzes immenses ! mais j'arrive tout de même à les apercevoir, c'est déjà sympa.
     
    Demain, j'espère que ça ira. Je prévois de faire les courses car je veux me trouver de quoi commencer à faire des salades estivales. Et puis un pot car il m'en faut encore un pour terminer le rempotage de mes plantes. Demain midi, salade de tomates et café au soleil. L'après-midi, vélo vélo vélo. Outre que j'adore ça, j'ai beaucoup grossi à cause de ces derniers mois d'inactivité. Je n'ai pour l'instant rien prévu pour dimanche, cela dépendra du temps. Pourquoi pas...un cinéma ?

    votre commentaire
  • Il y a celui qui râle tout le temps, il y a celle qui râle tout le temps. Et puis celle qui commente à haute voix tout ce qu'elle fait sur les dossiers, quant elle ne nous fait pas profiter de ses conversations privées au téléphone ; il y a aussi le téléphone du chef qui sonne tout le temps alors qu'il est absent (il a craqué la semaine dernière), le téléphone de l'autre chef qui sonne tout le temps et ce chef là qui passe des heures en conversation - et son bureau est à trois mètres des nôtres. Et puis le Big Chef qui surgit de temps à autre dans notre dos. Y aurait-il une lune en ce moment ? je trouve tout le monde surexcité !


    2 commentaires
  • A - Arthrose. Regarder par dessus son épaule : voilà une formule devenue une pure abstraction pour moi. Je ne risque plus de me retourner sur les beaux garçons ! trop douloureux ! A mon retour sur Bordeaux, je prends rdv avec mon médecin, il faut maintenant faire un point sérieux sur l'avancée de l'arthrose, envisager traitement et/ou kiné. Le test du silicium organique n'a pas été vraiment concluant (un point pour Loïc), je suis donc provisoirement revenue à l'harpagophytum, qui est encore ce que je connais de plus efficace. Certains traitements existent, en vente libre, à base de cartilages de requin ou de krill, mais il est hors de question que je contribue à l'extinction des requins ou que je pique la bouffe des baleines.

    B - Balcon. A défaut d'un jardin j'ai un grand balcon. Sur la terrasse de mon studio, à Pessac, j'avais installé quelques plantes, qui m'ont suivie dans mon déménagement. J'ai commencé à les rempoter la semaine dernière, il faut que je continue, elles en ont besoin. Déjà quelques fleurs pointent leur nez, sur la sauge ornementale, sur le rosier, sur les orangers du mexique  :-D  Et puis hier soir j'ai acheté une petite table et deux chaises de jardin, couleur  cerise et orange, deux belles couleurs, et quelques petites lanternes aussi... de belles soirées d'été en perspective. Et pour commencer, l'espoir de prendre mon café au soleil samedi prochain, puisqu'il s'annonce beau.

    C - Chocolat. Avec un A comme Addiction et un T comme Très difficile d'arrêter.

    C - Coupez ! J'ai dit "on coupe" et la coiffeuse a coupé. C'est bon pour les cheveux mais c'est un... poil trop court.

    N - Nucléaire. Il faudrait 25 ou 30 ans pour en sortir, nous dit-on. Si on avait commencé après Tchernobyl, on aurait déjà une bonne avance... Il faut lire La Supplication, de Svetlana Alexievitch. C'est une journaliste russe, elle a rencontré des hommes et des femmes anonymes, après la catastrophe, et écouté leurs témoignages. La Supplication est "juste" un recueil de ces récits, sans commentaire superflu. Des récits terribles, bien sûr, mais aussi, paradoxalement, de beaux témoignages d'amour, comme celui de cette femme dont le mari faisait partie des premiers pompiers arrivés sur les lieux. On ne peut plus jamais être favorable au nucléaire après avoir lu ce livre.

    P - Printemps. J'aime aussi beaucoup l'automne, pour sa chaleur et ses couleurs. Mais le printemps me réjouit, en bon Taureau. Changement d'heures en prime, c'est l'occasion de faire de longues promenades qui font du bien, après une journée passée assise dans un bureau trop chaud.

    P - Pyrénées. En ce moment, elles sont particulièrement splendides. Et le spectacle est différent chaque jour, bien que je ne comprenne pas pourquoi. Elles semblent plus hautes, ou plus près selon les jours. Elles changent de couleur suivant le soleil ou le ciel, c'est magnifique. Je les vois malheureusement trop peu, enfermée toute la journée, et je le regrette bien. C'est quand même un peu pour ça que je suis venue ici !

    R - Retour. Hier en fin de matinée, deux filles de l'équipe à côté de la mienne viennent me voir : "Alors, ça y est, tu retournes à Bordeaux ?! On nous l'a annoncé tout à l'heure, en réunion d'équipe." Eeeehhh ? Aurais-je loupé un épisode ? Puis ce matin, un mail du Big Chef : "Quand buvons-nous le champagne ?" Il est finalement venu me voir pour m'expliquer qu'il a vu, hier à l'occasion d'un déplacement sur Bordeaux, le responsable du service qui pourrait m'accueillir (dernier entretien de vendredi dernier), et ils se sont mis d'accord pour que je revienne sur Bordeaux, dans ce service, donc. C'est un service dans lequel je ferais à peu près ce que je fais à Pau, c'est à dire de l'étude de dossiers de financement. Hasard, cet après-midi un de mes anciens collègues de l'informatique m'a envoyé une demande d'équipement qu'il venait de recevoir, pour le recrutement pour ce fameux poste. Date d'installation : le plus rapidement possible. Les DRH doivent se mettre d'accord pour la date de mon retour. C'est seulement à ce moment là que j'arriverai vraiment à y croire.

    Z - Zen ;-)   j'y arriverai bien... Je suis déjà bien mieux !


    8 commentaires

  • 2 commentaires