• Ce soir, dans les mains et dans les bras, j'avais : mon sac à main avec un bon de commande pour une télé dedans (un petit 48 cm en promo qui ne sera dispo que dans deux  semaines !), le sac pour la "gamelle" du midi, deux oreillers (j'avais enfin le lit, pas encore les oreillers !), des poches avec des madeleines, des bugnes, des crèpes, et enfin une crise d'angoisse. Ceci (la crise d'angoisse) expliquant cela (les madeleines...).

    A propos des madeleines, il y a sur Pau un artisan boulanger-patissier renommé qui fait du pain et des pâtisseries délicieuses. Et des madeleines. Qui n'ont, d'ailleurs, pas trop le goût de madeleine, c'est un peu différent, mais bien meilleur encore. Quand aux bugnes, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une variété de merveilles et c'est très bon, trempouillé dans un bon thé.

    Pour parer à la crise d'angoisse de demain, je me suis portée volontaire pour les heures sup' à faire demain matin. Je suis fatiguée et j'aurais préféré rester au lit, mais rester au lit pour me lever ensuite avec larmes et angoisse... il vaut mieux aller "travailler plus".

    En allant acheter la télé, je me suis arrétée au rayon pc. Outre qu'un pc portable n'est pas très ergonomique, le mien, qui a cinq ans, commence sérieusement à vieillir, et à "ramer". Quand je passe les week-end chez mes parents, je m'en aperçois d'autant plus que le leur est récent. Un nouveau pc me permettrait, entre autres, d'exploiter mes photos, de les trier, de les stocker, ce que je fais peu à l'heure actuelle vu la lenteur de ma machine. Et j'ai vu un pc dans un prix tt à fait acceptable, avec une unité centrale de petite dimension qui plus est. Je vais réfléchir un peu, bien sûr, mais je ne dis pas que je ne vais pas me laisser tenter.


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  • Ce soir, quand je suis rentrée, j'avais dans les mains et les bras : mon sac à main, le sac avec la "gamelle" du midi,  les pubs de la journée trouvées dans la boîte aux lettres, une pizza toute  chaude dans son carton, un petit moka, une miche de pain au levain, un plaid tout doux et enfin, un tapis. Et bien j'ai réussi à monter mes deux étages, et à mettre la clé dans la serrure !  :-D


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  • Eh bien voilà. Déjà, le fait d'avoir commandé le lit me causait une sorte de malaise sur lequel je n'arrivais pas à mettre de nom. J'ai mis ça sur le compte de la culpabilité de faire une aussi grosse dépense alors qu'après tout, mon matelas de 90 sur la mezzanine pouvait me suffire ? Mais je ne suis pas bien sûre qu'il ne s'agisse que de ça. L'arrivée du lit, il y a une heure, m'a provoqué une crise d'angoisse (et c'est dommage, il y avait au moins deux semaines que je n'en n'avais pas eue). J'ai horreur de ces crises d'angoisse, surtout quand, en plus, elles me mettent au bord de larmes bizarrement fébriles.

    Bref. Je me suis quand même débrouillée avec le sommier, le matelas, et les pieds à assembler. Evidemment, j'ai mal  lu la notice - mais les notices sont en général assez sommaires - total les pieds ont tendance à se déboiter lorsqu'on lève le sommier, malgré les efforts que m'a demandé leur mise en place. Comme souvent, je me suis retrouvée furax d'être une fille, petite et pas costaud. Je ne parle même pas de la presbytie qui, maintenant, complique un peu plus les choses.

    J'ai donc défait le petit lit douillet en haut de la mezzanine, tout en me disant que cette histoire de lit, il y devait y avoir un truc à psychanaliser. Le matelas de 90, sur la mezzanine, me rassurait ; il suffit que je pense à mon lit, dans la chambre, pour sentir l'angoisse monter. Zut alors, pourquoi suis-je si complexe, compliquée, perturbée ? Et ce n'est pas l'assemblage de cartons (j'ai stocké tous les cartons non déballés dans la chambre) qui arrange quoi que ce soit, c'est vrai, de même que la faible température qu'il fait dans la chambre. Pourtant, j'ai obtenu un résultat assez valable, en guise de tête de lit j'ai utilisé le matelas de 90, redescendu de la mezzanine, revêtu d'un drap housse de couleur rose vif, je suis contente d'avoir eu cette idée là.

    C'est d'autant plus ennuyeux, cette histoire d'angoisse qui revient, que ce week-end je ne remonte pas sur Bordeaux, je reste ici, et cette angoisse qui revient me laisse présager le pire pour samedi. J'ai pourtant essayé de me prévoir un programme, aller acheter un tapis le matin, aller au ciné l'après-midi (je veux voir Le Discours d'un Roi), mais je crains que ce ne soit pas si facile. Ce soir, je me sens un peu découragée d'être moi.


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  • Il y a enfin des habitants dans l'appartement en-dessous du mien. Il va peut-être faire moins froid chez moi ! (la chaleur monte ; j'y crois très fort).


    Autre sujet de satisfaction : quand j'ai quitté le travail (je ne dis plus "débauché" !) ce soir, à 18 h 00, il ne faisait pas nuit. Et ça, pour le moral, ce n'est pas un détail !


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  • Juste pour dire : quand je débarque, et pas à l'improviste ! chez ma soeur (je l'aurais vue au moins une fois cette année) et chez mon frère (oui : toi), ça me ferait plaisir de me sentir accueillie avec (un peu de) plaisir. D'abord.


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  • Dans le TER qui me ramène de Pau, le vendredi soir, je suis entourée d'ados, pensionnaires qui rentrent eux aussi dans leur famille, et que je retrouverai pour le retour, dimanche soir. Je les observe, comme j'observe, par la vitre, le paysage qui défile. J'adore le train, parenthèse cahotante qui me permet de regarder autour de moi. Et dans ce cas, le spectacle est plus intéressant dedans que dehors, où ce Béarn que je n'aime décidemment pas égrenne ses bois dénudés et ses champs désolés (rien n'est plus laid qu'un champ de maïs, l'hiver, avec ces chaumes brulés qui émergent de terre en rangées rectilignes). Les ados sont relativement tranquilles : quelques discussions, éventuellement un peu de chahut entre deux ou trois copines ou copains, mais, avec l'arrivée des ipods, téléphones qui permettent d'écouter de la musique, et les pc portables, c'est le règne des écouteurs plantés dans les oreilles, mais parfois partagés à deux, chacun son fil relié à un même petit appareil, c'est assez drôle.

    Ces ados, ils poussent. Et ils poussent anarchiquement. Les pieds, les mains, les cheveux, les nez s'allongent alors que les visages restent encore ceux de l'enfance, c'est l'âge ingrat, qui porte bien son nom. Sans parler de l'acnée - et ils ne sont malheureusement pas égaux devant le phénomène. Peut-être l'adolescent qui est en face de moi fera-t-il un bel homme, mais pour l'instant il est d'une jeune laideur affligeante. Les filles s'en sortent globalement mieux, grâce à leurs tenues vestimentaires, on les sent déjà soucieuses de leur apparence. Ce n'est pas le cas des garçons, pantalons informes et sweat-shirts à capuche ! De temps à autre, une particularité, un garçon qui tente le look gothique, ou un autre qui arbore un bonnet péruvien noir à grosses mailles jaunes et vertes - j'ai du mal à comprendre que l'on puisse porter une chose aussi laide, avant de m'apercevoir qu'il est siglé Oxbow.

    Un étudiant vient s'asseoir en face de moi, version propre, nette, aboutie de ce que seront certains (ou tous, je le leur souhaite) de ces ados d'ici quelques années. Il a des cours du CNAM sur les genoux, et, lui aussi, des écouteurs dans les oreilles.

    Après Dax, les chênes laissent place aux pins. Je rentre chez moi.

     


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  • Je l'avais remarqué il y a quinze ans, quand je suis rentrée dans l'entreprise qui m'emploie toujours aujourd'hui. Plutôt beau garçon. Mes collègues masculins s'étaient d'ailleurs un peu moqués de moi, on en avait plaisanté. Nous avons fait partie du même syndicat, puis chacun de nous a évolué dans d'autres syndicats, il a pris des responsabilité départementale dans le sien, et nous ne le voyions plus beaucoup, sauf à l'occasion de certaines négociations. J'ai appris son décès hier, brutal, et cela m'a fait un choc. Il avait le même âge que moi, je n'avais pas soupçonné, en le voyant il y a quelques mois, son état de santé. J'ai encore du mal à croire qu'il n'est plus là, que je ne le verrais plus, que je ne verrais plus sa stature solide, son sourire et ses yeux bleus. Sa présence en réunion me manquera.


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  • Aujourd'hui je me suis livrée à un exercice toujours remis à plus tard : comptabiliser tout ce que je dois sortir chaque mois. Le résultat n'est pas génial. Loyer, électricité, assurance voiture, assurance appartement, téléphone mobile, internet, j'en passe et des meilleures, sans oublier la nourriture, et, en ce moment, les frais de train, d'essence et de péage... mon salaire y passe. Ni plus, ni moins, erreur, plutôt plus que moins, en fait. Je n'en revenais pas. Ah, si, quand même : j'essaie de constituer une petite épargne chaque mois, que j'ai aussi déduit de tout ce qui sort chaque mois. Où rogner pour gagner "un peu de mou" ? sur les courses hebdomadaires, l'essence (difficile en ce moment), l'électricité (je chauffe déjà au minimum, aglagla) ? Difficile d'expliquer à monsieur Impôts que je voudrais bien en payer moins. Et je n'ai même pas de crédit sur le dos !

    Heureusement que ce soir, pour oublier ces comptes désagréables, j'ai passé un bon moment, avec un "coussin de massage shiatsu" (encore merci). Et, avant ça, comme j'ai retrouvé l'appétit, avec une pizza (vive les tickets restaurant !) sur une table avec nappe et bougie (j'aime bien dîner avec un certain décorum).

    Le moral va mieux. Ca se voit, non :-)  ?


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  • Après plusieurs jours vraiment moches, ça va un peu mieux. Hier, un bref entretien avec le DRH a renforcé mon desespoir, car il traite ma demande de retour sur Bordeaux comme une mobilité normale, c'est à dire que je pourrais rester sur Pau encore longtemps, tant que je n'aurais pas retrouvé de poste. Et l'idée de rester sur Pau encore plusieurs mois, plutôt des quelques que j'espère, me bouleverse. Heureusement, le responsable du site palois a pris les choses en main, et s'occupe un peu plus activement de mon cas. De mon côté, je vais profiter d'un court séjour, en semaine, sur Bordeaux, pour des réunions syndicales, pour rencontrer la DRH en chef. Au stade où j'en suis, je suis prête à frapper à toutes les portes et, même si ce n'est pas bien, de me servir de mon statut syndical pour essayer de faire bouger les choses. Ce sera bien la première fois, alors je ne culpabilise pas de ce côté là.

    Ce soir, ça allait un peu mieux, donc, et je suis allée me commander un lit. Parce que je n'en n'avais pas. Dans le studio, je me servais d'un canapé-lit, confortable certes, mais canapé-lit, et ici je n'avais plus envie de le déplier et  de plier mes draps chaque jour. Je dors, depuis mon arrivée à Pau, sur un matelas de 90 installé à même le sol de la chambre-mezzanine au dessus du coin jour. Oh, je n'ai rien commandé de luxueux, un matelas pas trop cher, un sommier à lattes, avec quatres pieds, et c'est tout. Mais ce sera déjà mieux, surtout si je me décide enfin à chauffer la chambre ! et, surtout, à en ranger les cartons entassés ! Non, je ne déballe pas mes  cartons, je vais les empiler, c'est tout. J'ai horreur de faire des cartons, et tout ce qui est en carton peut y rester, quitte à continuer à vivre de façon un peu spartiate. Il faudra par contre que, d'ici la livraison, je me trouve aussi des oreillers, des oreillers c'est bien pour s'appuyer dessus pour lire confortablement ! (actuellement je n'ai que deux coussins). Dans le magasin, j'ai aussi trouvé, pas  cher du tout, un joli vase, je vais enfin pouvoir me racheter un bouquet de temps en temps (retour des fameux cartons : je dois y avoir un vase, bien emballé), et puis j'ai aperçu un tapis qui me tente bien, aussi. Il est vrai que mon appartement est particulièrement froid, et je ne parle pas seulement de la température qu'il y fait ! Les murs sont blancs, le carrelage est blanc... alors avec mes meubles blancs (qui agrandissaient bien l'espace dans le studio), ça n'arrange rien. J'aurais pu mettre des rideaux, aussi, pour réchauffer l'atmosphère,  mais comme je me refuse à m'installer plus avant dans cet appartement, dans cette ville... les rideaux, ça attendra Bordeaux ! 

    A propos de bouger, j'ai appris ces jours derniers que je suis bien retenue pour le voyage organisé par le CE au Costa-Rica au mois de mai prochain. Une découverte en perspective, que j'espère belle, une destination sympa à quelques jours de mon anniversaire :-)  !

    En attendant, je réfléchis, j'analyse, sur le pourquoi de ce qui ne va pas dans ma façon de vivre seule, pour savoir ce que je devrais faire à mon retour :  trouver un appartement avec des commerces à proximité, une ligne de tram ou de bus, aussi, me réinscrire au sport et m'astreindre à y aller le plus souvent possible. Peut-être, l'an prochain, me réinscrire à la fac, par correspondance. Projet abandonné l'an passé en raison de frais d'inscription élevés, mais sans trop de regrets a posteriori, vu l'année singulière que j'ai passée, et que je passe encore. Il y a un an, je vivais chez mes parents, aujourd'hui je vis à Pau et, entre-temps, ces quelques mois passés dans le studio, je n'en finis pas de changer d'adresse !

    Sur un autre onglet de mon pc, il  y a la télé. J'ai un système de tv sur mon pc, système assez moyen, d'ailleurs la question est de savoir si j'achète le tapis qui me plait ou une "vraie" tv qui serait plus pratique. La télé qui  diffuse en ce moment même Des Racines et des Ailes, une émission que j'aime bien, consacrée à l'instant à la Sainte-Chapelle, à Paris. Je m'aperçois que je n'y ai jamais mis les pieds, honte à moi ! et ça me donne bien des envies de Paris. Une des premières choses que je pourrais bien faire, en revenant sur Bordeaux, serait de me prendre un billet prem's pour la capitale !


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    Vendredi soir, chez Isabelle, dans une cuisine faite pour cuisiner, où elle cuisine et où il fait bon.

    Hier après-midi, chez ma soeur, la chaude odeur du linge qui a séché dehors, et qu'on repasse devant la télé en sourdine.

    Ce matin, chez Maryline, dans le gentil fouillis d'une maison où la famille est installée, depuis des années et pour des années.

    Même chez mon ex-mari, où je suis passée rapidement, en son absence, pour voir mes fils, que je vois toujours entre deux portes, il faisait chaud. Le chat et le chien étaient là, aussi. J'en arrive à douter de mes choix, à les regretter. Quand Isabelle me dit qu'elle me trouvait plus épanouie quand je vivais encore avec mon ex-mari, quand ma soeur me dit que c'est de ma faute si j'ai  ôté les étais qui structuraient ma vie, quand ma mère me rappelle qu'à Bordeaux, je serai seule aussi...

    je sais, il faudrait que je tourne la page, que j'aille de l'avant. Mais pour l'instant, pour moi, l'avant, c'est l'avant, celui de ma vie de famille dont je  n'ai pas fait le deuil. Mes fils me manquent, ma vie de famille me manque, la chaleur du foyer me manque, mais seuls ce qui auront vécu cela pourront comprendre à quel point c'est douloureux. et je pleure, je pleure et je pleure encore. et tous les médicaments du monde n'y feront rien, parce que le désespoir n'est pas une maladie.


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    Il faudra qu'un jour je me décide à apprendre à me servir de mon APN. Le contre-jour sur cette photo est un gâchis ! En attendant, c'est une photo prise non loin de chez moi, et il faudrait que je retourne (je l'ai prise rapidement, hier,  comme je passai devant au moment de partir sur Bordeaux) à cet endroit car c'est assez fantastique, il s'agit d'un entrepôt qui s'est effondré sur lui-même, en créant des formes incroyables.

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  • Moi qui disais justement à une amie ce midi que je n'avais plus de crises d'angoisses... pas de chance, ce soir, un peu avant la fin de la journée au boulot, ça a commencé. Là, maintenant, devant mon pc, ça va un peu mieux. Ce n'était pas une "grosse" crise, mais quand on en n'a pas eu depuis qq temps, le fait qu'une crise revienne ça fait d'autant plus mal. Pourquoi une angoisse, pourquoi ce soir ? je finis par connaître ce qui la crée. Le fait que le DRH, de retour aujourd'hui, ne soit pas venu me voir, et puis, surtout, le fait que je me demande si je remonte, ou non, sur Bordeaux le dernier week-end de janvier... cela me pèse un peu, de remonter tous les week-ends, je ne suis pas tout à fait à l'aise chez mes parents, et puis le fait de prendre la voiture pour l'aller-retour me stresse toujours un peu, la moitié du parcours pour aller chez eux se fait hors autoroute, sur des routes désertes que bordent des bois, j'ai toujours peur de rencontrer chevreuils ou sangliers, peur de l'accident ou de la panne, aussi, tout simplement. Et puis d'une manière générale, j'ai toujours un peu de mal à bouger, et quand je suis mal, c'est pire. Et puis partir, c'est devoir revenir, et les retours sur Pau s'accompagnent toujours d'une crise d'angoisse dès que je mets la clé dans ma porte, et j'angoisse donc... par anticipation...

    Pas facile, dans ces conditions d'appeler mes fils ce soir. Je ne me remets pas du fait de ne plus les voir, de ne plus vivre avec eux. Parfois, je me dis que j'aurais dû faire autrement, mais je ne vois pas comment. Ca n'allait vraiment plus, entre mon ex-mari et moi, et voilà, je n'ai pas été capable de faire comme tout le monde, une garde alternée ou une garde simple, voir mes enfants régulièrement, les garder chez moi. Difficile à croire, certainement, mais voilà, je n'ai vraiment pas su faire. J'ai fait des mauvais choix dans ma vie, de bien mauvais choix, et maintenant il faut que je fasse avec leurs conséquences. Bien sûr, les enfants finissent par partir un jour, tôt ou tard. Mais là, c'est moi qui suis partie, et je vis mal  l'anormalité de cette situation, je me fais l'effet d'être un monstre, une mère dénaturée. Je ne comprends pas comment j'ai pu en arriver là, je me déteste, mais ce n'est pas le pire, le pire c'est vraiment le manque que j'ai d'eux.


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  • Buvons buvons buvons  
    du sirop Typhon Typhon Typhon   
    universelle panacée 
    hé hé !  
    A la cuillère  
    ou bien dans un verre  
    rien ne saura le remplacer !   
     
    En fait, en me rendant à la pharmacie l'autre jour, je suis tombée sur un truc dont j'avais entendu parler il y a qq années, parce que plus ou moins découvert par un géologue (je crois), et qui, depuis, fait l'objet de controverses : le silicium organique.
    Le silicium organique était alors présenté comme un produit miracle, et naturel. Mais jusqu'à présent il n'était disponible que dans les magasins bio, que je ne fréquente pas. Je suis consciente que le fait qu'il soit désormais en pharmacie ne garantit pas son efficacité, ni son inocuité (à l'heure où tant de scandales se font jour par rapport aux médicaments !), mais j'ai décidé de tenter l'expérience.
    Ce produit est sensé améliorer : la souplesse des articulations, l'état de la peau, des cheveux, des ongles. Autant de faiblesses chez moi. Côté articulations, en particulier, parce que je souffre d'arthrose depuis déjà plusieurs années, et ce, dans l'indifférence des médecins (si si), alors que l'arthrose gagne du terrain chaque année.
    Evidemment, ça me fait quand même penser à tous ces remèdes miracles qui existent depuis toujours, et un remède miracle, ça fleure bon le charlatanisme. Ca me rappelle un album de Lucky Luke, ou aussi Peau d'Ane et la chanson du vendeur de potion magique pour faire "maigrir les doigts", ce qui est rigolo parce que justement, j'ai une articulation d'un doigt qui commence à gonfler en raison de l'arthrose. Le truc n'a pas l'air trop dangereux non plus, de l'eau distillée, de l'arôme fruité et du silicium, ainsi que de l'extrait d'ortie (déjà existante dans les compléments alimentaires contre l'arthrose), après tout ça parait plus inoffensif que la plupart des médicaments.
    Bien sûr, je vous tiendrais au courant des résultats ou des non-résultats ;-)  que mes cheveux poussent de dix centimètres d'un coup ou que je me retrouve bleue comme la schtroumphette !
     
    (Quand au sirop Typhon... là, il s'agit d'une chanson d'un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaitre !)

      


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