• C'est un endroit un peu magique. Au bout d'un hameau des landes de ce sud Gironde que j'affectionne tant, aux belles demeures anciennes un peu endormies. Des poules picorent en bord de route, il passe peu de monde, un ruisseau chante en contrebas. Et puis cet endroit, en contrebas de la route, gardé par quelques barbelés rouillés et un panneau "réserve de chasse". Un vieux pont de pierre y enjambe le ruisseau, l'herbe jonchée de feuilles mortes y descend en pente douce.

    Qui y est venu, assez régulièrement pour construire une cabane, une table et des bancs ? de vieilles souches patinées par le soleil  et la pluie sont entassées, en monstres fantastiques, d'anciens pots à résine sont disposés par ci, par là, parfois au fait d'une de ces souches, sans qu'on puisse discerner un ordre quelconque dans cet enchevêtrement mais dû, sans aucun doute, à la main d'un homme. Je n'y ai jamais vu personne, je viens là et je profite du soleil, du son du ruisseau et de ses petites cascades, du chant des oiseaux. Je prends soin de ne rien déplacer, je n'emporte pas un seul de ces pots de résine ancien que j'aimerai pourtant prendre avec moi, comme un talisman des landes  Plus tard, il y aura des primevères, un mimosas en fleur, des orties, plus tard encore les chênes retrouveront des feuilles.

    L'été prochain, si tout va bien, j'y retournerai. Dans le panier de mon vélo, il y aura de quoi pique-niquer, et puis mon appareil photo, bien sûr, et puis, surtout, l'envie d'y être seule, pour ne point partager ce coin de paradis.
     

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  • J'ai retrouvé chez mes parents un livre que j'avais beaucoup aimé, enfant. Je régresse, mais c'est bon, je prends beaucoup de plaisir à replonger dans un livre délicieusement désuet, d'une époque où les dames mettaient des gants et un chapeau pour sortir et où les enfants vouvoyaient leurs parents. Collection Rouge et Or, bibliothèque maternelle, dédicace d'une grand'mère jamais connue. La Duchesse en Pantoufles, de Madame Saint-Marcoux.
     

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  • Le DRH et le responsable du site palois sont sur Bordeaux depuis la fin de la semaine dernière. Il me tarde qu'ils reviennent, j'aimerai tant qu'ils aient de bonnes nouvelles pour moi !


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  • Si l'on considère le verre à moitié plein, on se demandera bien de quoi je me plains. J'ai un boulot, un toit sur ma tête, ce mois-ci je rétablis mon compte bancaire, j'ai de nouveau un peu d'argent de côté, ce qui me rassure, et une voiture neuve. Ca, c'est pour le matériel. Ma santé est globalement correcte, pas de maladie grave. J'ai des ami-e-s et une famille qui m'entourent, et même un projet pour les vacances d'été.

    Si l'on regarde le verre avec pessimisme, en se disant qu'il est déjà à moitié vide... mon boulot ne me plait pas, je suis déracinée loin de ceux et celles que j'aime, dans une ville qui ne me plait pas non plus. Je me traîne des douleurs articulaires qui me font souffrir, un peu, mais quotidiennement, et mon âge se voit sur ma peau fatiguée. Je dois me faire suivre psychiatriquement, et prendre un traitement de longue durée, j'ai des crises d'angoisse, des crises de désespoir, des questionnements existentiels. Je vis seule, et mal. Je ne vis plus avec mes fils, je pense ne jamais leur avoir dit à quel  point je les aime, et j'ai loupé ma vie de couple. Je me sens vide, inutile. Bref, à bientôt cinquante ans, j'ai le sentiment, très intense, chevillé au corps et à l'esprit, d'avoir loupé ma vie. Une seconde vie s'ouvre devant moi, en solo, indépendante, mais je vis trop mal mon arrachement avec ma vie d'avant, en famille, vie que j'ai  loupée et que je regrette, pour pouvoir aborder cette nouvelle vie sereinement, sans parler de l'inquiétude que procure le fait d'avancer dans l'âge, seule, avec le spectre de la maladie et de la vieillesse qui s'annoncent.

    Trois lignes pour le verre encore à moitié plein, dix pour le verre déjà vide... Il me faudrait une bonne dose d'optimisme pour ne considérer que les trois premières, même si j'en apprécie l'importance à sa juste valeur, en me disant que beaucoup n'ont pas tout ça. Mais les vies des uns et des autres ne sont pas interchangeables, et je ne crois pas que mon mal être et ma difficulté à vivre soient "moins pire" que le chômage ou un cancer. Vivre m'est difficile. Mais c'est vrai, j'ai au moins ces trois lignes là, auxquelles je me raccroche.

    Hier, chez mes parents, j'ai profité de l'après-midi ensoleillée pour aller faire du vélo, dans la forêt de pins que j'aime tant. Entre larmes et vague plaisir des odeurs pourtant retrouvées. Je donnerai cher pour retrouver une certaine joie de vivre, celle qui, autrefois, m'aurait fait sourire à la vue des empreintes de sabots de chevreuils, de pattes de renards, découvertes hier sur une piste. J'ai fait une halte dans un petit coin découvert l'an dernier, calme et ensoleillé auprès d'un ruisseau qui cascade joyeusement. En d'autres temps, j'aurais savouré l'instant, joyeuse moi aussi. Il n'en n'est plus rien, je ne vis plus, je survis simplement. Je vais un peu mieux, cependant, parce que je remonte sur Bordeaux quasiment tous les week-ends. Mais remonter chaque week-end n'est pas la solution, c'est juste une façon de contourner le problème au lieu de l'affronter, du moins il me semble. Vivre chez mes parents chaque week-end n'est pas très confortable. Il faudrait que je sois capable de vivre, seule, sur Pau. Me trouver des activités, me faire un nouveau cercle relationnel. Mais ça, c'est au-delà de mes capacités, et même au-delà de mon envie. Il me tarde de rentrer à Bordeaux pour de bon. 


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  • Je ne pense pas que les médicaments du psy fassent un tel effet. Je pense que  c'est plutôt la perspective de remonter sur Bordeaux les deux week-end à venir. Il me suffit de prendre un billet de train pour avoir le sourire, c'est un peu bête, mais je fonctionne comme ça ! En tout cas, je vais mieux. J'ai par ailleurs perçu l'argent de la vente du studio. Cinq chiffres qui sont repartis aussi sec pour solder le prêt, mais en me laissant tout de même de quoi envisager un voyage, cette année, et surtout de quoi me sentir rassurée. Quand je manque d'argent, je suis mal, et les derniers mois, avec les doubles loyers (le loyer de Pau et le prêt du studio qui courait toujours) m'ont bien malmenée. Oh, je n'envisage pas un grand voyage, et encore moins une croisière au soleil, juste une semaine de randonnée dans le Massif Central, l'été prochain. C'est bon, de recommencer à faire des projets. (ce qui serait mieux, ce serait de s'y tenir !)


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  • J'ai des bijoux. Des robes. Des bibelots, une kokeshi, peut-être aussi, qui m'attend quelque part. De la vaisselle, des livres...  Ma petite kokeshi me manque, ses couleurs auraient égayé le meuble trop blanc qui me sert de bureau. Mes bijoux, mes robes, je les redécouvrirai l'hiver prochain. Mes cd, mes livres, attendent sagement aussi, je serai heureuse de ressortir les derniers livres que j'avais achetés, consacrés à Bordeaux et aux balades à y faire. Ma vaisselle... j'ai appris à me servir du strict minimum, même si ce n'est pas toujours pratique.

    Cartons. Minimalisme. Tristesse, parfois.


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  • Et puis un jour le fil se casse et c'est très bien.

    Je ne voulais pas rester sur un malentendu : mon message sur ton répondeur, il était vraiment moche, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée et si ce n'était pas la meilleure, ni surtout la plus distinguée, ou tout simplement fair-play, je ne la renie pas. Il y a des moments où l'on agit, parce qu'il faut aller de l'avant, point barre. J'étais mal, vraiment très mal, et je ne pouvais rien en montrer à mon entourage bien sûr. Il fallait que qq chose sorte, et c'est ce message-là qui est sorti. Dans tout ce qui m'agitait à ce moment là, la colère passait par là et je m'en suis saisie, avec soulagement.

    Aujourd'hui c'est derrière moi, et notre histoire aussi. Quand j'y pense, je me dis "ça s'est terminé au lit", et c'est très bien comme ça. Ce dernier week-end avec toi m'aura permis d'avoir un dernier bon moment avec toi, je ne pouvais rêver mieux. Peut-être penseras-tu cela aussi, je ne sais pas, ce serait bien que tu le voies comme ça aussi, mais bon, tes sentiments et tes pensées t'appartiennent, j'ai enfin cessé de m'en préoccuper.

    Cela (ce week-end et ta réaction en suivant) m'a permis de mettre enfin un terme définitif à notre histoire dans ma tête, et, je le redis, c'est donc très bien ainsi.

    Tu me manques, bien sûr. En te rejettant de ma vie comme je l'ai fait, avec violence, j'ai aussi perdu celui avec qui je pouvais parler de certaines choses. J'ai ainsi vu un film soviétique lors d'un ciné-concert, j'avais des questions en sortant, tu aurais été le seul à pouvoir me répondre. Mais voilà, je trouve bien plus simple, plus net, plus facile finalement, d'avoir coupé totalement le lien qu'il y avait entre nous.

    Je ne cherche d'ailleurs pas à le renouer en t'envoyant ce mail, auquel je ne souhaite d'ailleurs pas que tu répondes. Je voulais simplement que tu comprennes un peu mieux ma réaction d'alors.

    Une amie m'a dit très recemment qu'elle me trouvait mieux, sereine a-t-elle dit. Il y a de ça en effet. Il y a encore des moments difficiles parfois, il y a des choses que je ne peux pas faire, des cd entassés ds un coin de ma bibliothèque que je ne peux plus écouter, sans pouvoir pour autant me résoudre à les jeter. Je déteste les cris des hirondelles le soir, et je ne fais jamais de vélo sans penser à toi. Je ne suis pas bien sûre de pouvoir revenir à Paris alors même que c'est une ville que j'ai toujours aimé entre toutes, et que cela m'éloigne des amis que je m'y suis fait. Mais globalement, il est vrai, je suis bien. J'ai demandé à changer de service, j'y suis arrivée en même temps que débutait notre relation ; les années difficiles qui ont suivi ont pesé sur mon boulot et mon intégration dans l'équipe. J'ai l'occasion de tourner la page, là aussi, et j'espère que ça va pouvoir se faire, prochainement Enfin, fin avril je me suis décidée à pousser la porte d'un psychanaliste. Je déteste l'idée éventuelle que tu puisses me trouver perturbée, ou quoique ce soit du même genre, quoi que ce soit qui pourrait te confirmer dans l'idée que tu avais raison de me quitter. Mais, dans l'aveu que je fais de l'expression de mes faiblesses, j'affirme aussi la distance que je prends par rapport à toi. J'ai vécu ces quatres dernières années complètement tournée sur le passé, c'est terminé.

    Porte toi bien.


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  • Ambivalence. Parce que d'un côté, je ne supporte pas d'être et de vivre seule. Insupportable c'est vraiment le mot d'ailleurs, quand on voit dans quel état je me retrouve les jours où je suis seule, où je ne travaille pas. Il va d'ailleurs se passer du temps avant que je prenne des congés. Si je pouvais travailler le samedi aussi, je le ferais. C'est dire ! Et, d'un autre côté, ce que je veux, c'est apprendre à vivre bien, seule. Et c'est vrai que ça a toujours été un de mes fantasmes, la vie solitaire, l'ermite, l'île déserte. Aujourd'hui je réalise que vivre seule, pour moi, c'est l'horreur absolue. Tout en déclarant, donc, haut et fort, que je veux réussir à être heureuse, seule. Ambivalence, paradoxe. Pour faire de la psychanalyse à deux balles, je dirais que cela vient peut-être de l'enfance, de la souffrance de devoir partager ma mère avec d'autres enfants, et des oncles et tantes très, trop, présents. Et la souffrance d'avoir une mère non remise de la mort de sa propre mère. J'ai découvert il y a plusieurs mois que je pourrais souffrir d'abandonnisme, cette angoisse qui se manifeste non pas quand on a été abandonné, mais quand on a grandi sans le regard aimant d'un ou des parents. Je pourrai donc avoir le fantasme de la solitude par peur de souffrir de la perte éventuel de l'être autour duquel je construirais ma vie. Je parle au conditionnel, mais au regard de mes dernières années, je ferai mieux d'adopter le présent.

    Oui, je sors à l'instant d'une séance chez mon spychiatre.


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  • "Tu vois, je peux regarder la télé avec !"

    Ca, c'est mon chef tout fier de son nouveau téléphone.

    Une demi-heure plus tard, le super téléphone-je-peux-regarder-la-télé-avec sonne...

    et sonne

    et sonne encore

    et finit par arrêter de sonner, dans les mains de mon chef assez stressé...

    "Merde, comment on fait pour décrocher ?"

    Eh oui, un nouveau téléphone, c'est toujours une découverte. Et il y en a que ça occupe, un nouveau téléphone !...

     

    Sinon, mon chef, il est venu me parler, en début d'après-midi, pour savoir comment ça va, et où j'en suis de mon retour sur Bordeaux (à mon avis, je ne suis pas encore rentrée !). Je lui explique que ce n'est pas évident d'arriver seul(e) dans une ville qu'on ne connait pas, et où on ne connait personne. Il me répond "mais moi, tu sais, c'est pareil, je suis tout seul". Et de m'expliquer qu'il est arrivé ici lui aussi il n'y a pas longtemps, et tout seul... avec son cheval, même que souvent, entre une nana et son cheval, eh bien il choisit son cheval. Alors quand il me dit de nouveau qu'il est tout seul, cinq minutes plus tard, je lui réponds "non, toi tu n'es pas tout seul, tu as ton cheval.".

    A propos de retour, ce soir j'ai vu le DRH, il m'a fait refaire mon CV, dans le CV il y a des modes, en ce moment il faut commencer par un en-tête "compétences", et j'étais bien ennuyée par savoir quelles sont mes compétences. Il m'a bien aidée, et une demie-heure plus tard, je lui ai pondu un beau CV avec des compétences. Il est mieux que la plupart des DRH que j'ai vus. Mais quand à savoir s'il sera efficace. Mais pas possible de lui dire "eh oh mec, je veux rentrer, moi !". Non, il a fallu que je fasse la fille zen et pas du tout stressée à l'idée de rester plantée là pour on ne sait combien de mois encore - et j'ose espérer qu'il s'agisse bien de mois. Heureusement que le moral est un peu meilleur en ce moment ! Ceci dit, je remonte, une fois encore, ce week-end sur Bordeaux, et probablement le w.e. prochain aussi. J'étais toute contente de prendre mon  billet de train, hier ! Oui, cette fois-ci, je teste le train, histoire d'économiser un peu la voiture (et de limiter les risques d'accident aussi, j'ai toujours un peu peur qd je prends la voiture). Mais remonter chaque week-end, je ne suis pas sûre que ce soit la solution, surtout pour le porte-monnaie...


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  • Du haut du pic du Midi de Bigorre. Partis pour dix minutes, restés trois heures - et encore, ça aurait pu être pire, on aurait pu dormir sur place ! (il y faisait bien froid !)

     

     
    Saint-Exupéry a dit : s'aimer, c'est regarder dans la même direction...  :-)
     
     
     
     
    Merci à mes visiteurs "en vrai" du week-end !

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  • Pour parler un peu d'autre chose que de ces foutues angoisses et dépression, je vais parler du travail ! Sans entrer dans les détails, j'analyse des dossiers de clients en vue d'un certain montage financier. Je manipule donc certains documents, entre autres des relevés de comptes bancaires. Et ça révèle pas mal de choses sur la façon dont vivent les gens (il faudrait que je me livre à l'exercice sur mes propres comptes !). Ainsi j'ai eu des clients retraités dont les relevés portaient un nombre incroyable de cartes bleues faites auprès de la grande distribution alimentaire. Carrefour, Leader Price, etc... Ceux-là mangeaient beaucoup, en ais-je déduit. Aujourd'hui, j'ai eu un dossier dans lequel la cliente ne semble jamais manger. Par contre, elle passe sa vie dans le train. Se nourrit-elle aussi dans le train ? J'ai aussi eu le dossier d'une dame jouant au casino : ça se voit figurez-vous ! Mais la grande surprise, amusante, ça a été ce compte bancaire alimenté par des virements "commentés". En fait les clients concernés ont plusieurs enfants, et pour les anniversaires il semble que les parents récoltent les dons des frères et soeur pour acheter un cadeau à celui donc c'est l'anniversaire. Les dons arrivent sous forme de virement sur le compte bancaire du papa, avec des commentaires rigolos (car oui, on peut mettre un commentaire lorsqu'on fait un virement), du style "bon anniversaire zouzoute, bises de nous 4". Authentique ! L'épluchage de ce compte bancaire  là était donc assez drôle, ça m'a agréablement changé des épluchages habituels ! (il faut le dire, c'est un peu gonflant au fil des heures)

    Pendant que je me livrais à cet exercice là, mon chef, lui, étudiait les différents moyens de se rendre au Havre le plus rapidement possible sans que cela ne lui coûte trop cher. Promiscuité d'un bureau surchargé, ou les bureaux des chefs sont à deux mètres des nôtres ! Il y a bien passé deux heures, sur son histoire de voyage (perso), et je crois qu'il n'a pas encore arrêté de solution. Il est vrai que Pau/Le Havre, ce n'est pas vraiment direct !


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  • Bonne journée hier, et aujourd'hui c'était correct, sauf que le soir revient et la crise d'angoisse avec :-/  J'ai appelé le psy ce matin pour avancer le prochain rdv, il faut agir, je ne peux pas rester comme ça indéfiniment.


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  • J'ai passé une bonne journée. Au travail, et seule, aussi, quoique je ne le sois pas tant que ça. Des nouvelles d'ami-e-s, de ma soeur, aussi, la reprise de la gym, des mots croisés réussis... je m'accroche à ces choses, qui ne sont pas toutes de petites choses. J'ai donc passé une bonne journée, même si je sens la dépression toujours là, mais j'ai passé une bonne journée, je m'accroche à ça, et je le dis !


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  • Mon GPS a eu la gentillesse de me faire passer par là, cet après-midi en repartant de chez mes parents. Alors je me suis arrêtée, le temps de le prendre en photos. Le, c'est le château du pape Clément V, à Villandraut, petit village du sud Gironde. Il dresse ses tours encore fièrement, est le théatre d'un certain nombre de manifestations chaque année, se visite gratuitement.

    Mon GPS qui m'a fait la mauvaise surprise de s'éteindre, tout d'un coup. Heureusement, j'étais à 200 mètres de chez moi. Curieux hasard, je venais justement de penser à ce qui se passerait s'il tombait en panne. Ca m'inquiète bien, je serais très mal  en point s'il venait à me lâcher, je ne maîtrise pas du tout le plan de Pau :-(

    Parce que je suis finalement montée chez mes parents, pour le réveillon. Particulièrement mal vendredi, quand une amie m'a appelée et m'a convaincue de ne pas rester sur Pau. J'ai fait mon sac en deux minutes, et suis partie dans l'après-midi. J'ai fait la surprise à mes parents d'arriver, et finalement ils étaient contents. Pour moi, le week-end a été plus supportable, en effet, même si angoisses et dépression sont toujours là désormais. Mardi matin, je téléphone au psychiatre (il est en congés jsq là) pour avancer le rdv prévu la semaine suivante, je ne peux pas rester ainsi, ni remonter sur Bordeaux chaque week-end.

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    Bonne année, à chacune et chacun d'entre vous !
     
    Ou, façon cinéma, comme Eddy Murphy dans Un Fauteuil pour Deux : "Parfaite année, parfaite année !" :-)

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