• Mais oui ! Beaucoup moins, mais j'y vais encore. Ces dernières semaines, j'ai ainsi vu :

     

    Poetry, en film surprise - et pour moi ça n'en n'était pas forcément une bonne, car je goûte peu, finalement, les films coréens.

    En tueur implacable, Casey Affleck n'était pas mal, dans The Killer Inside Me. Bon thriller, à l'intrigue originale puisque sans surprise, servi par une très belle photographie.

     

    Je n'encenserai pas Des Hommes et des Dieux, parce que j'ai trouvé que ce film était décevant. Decevant car le réalisateur ne s'est pas trop "mouillé" sur ce qui a pu se passer dans ce monastère de Tibihrine. Decevant car les villageois étaient réduits au simple rôle de figurants, décevant enfin parce que la photographie était moyenne, et j'avoue être très sensible à cet aspect là d'un film. L'image était granuleuse, je l'aurais préférée plus lumineuse, mettant en valeur les paysages nord-africains. Par contre, le casting était impeccable, et j'ai été touchée par ces hommes se posant la question, incongrue, inattendue, du martyr, en cette toute fin du XXème siècle.

    Une bonne et belle surprise : Hors La Loi. Le film explore, bien, intelligemment, l'histoire trop méconnue de l'indépendance algérienne, mélant Histoire et fiction, pour un film qui louche à la fois vers le film historique, le western, le polar... J'ai beaucoup aimé, les acteurs sont formidables, Djamel Debouzze en tête, ce petit bout d'homme me sidère toujours à chaque fois que je le vois à l'écran. Une belle image, un peu sépia, qui ajoute à la réussite du film, et un scénario sur le fil du couteau compte-tenu du contexte, mais qui s'en sort bien. C'est un très bon film.

    Et puis cet après-midi, le dernier Woody Allen, Vous allez rencontrer un sombre et bel inconnu, qui me laisse toujours un peu sur ma faim, ok le film est bon, le casting impeccable, mais j'en sors comme d'habitude  après un film de Woody Allen, en pensant "ok le film est bon mais encore ?" A noter Antony Hopkins à contre-emploi, en septuagénaire se laissant piéger par une bimbo.


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  • Mais j'exagère un peu. Disons qu'après un vendredi plutôt bon, la journée d'hier a été plutôt rude. Rien de particulier, pourtant, n'a marqué ces journées. C'est simplement comme ça, parfois "ça le fait", et parfois non. Vendredi j'avais un moral plutôt bon, j'ai embauché avec le sourire, et mes collègues en ont été contents. La petite jupe à coeurs, le pull un peu moulant sous le perfecto mauve, c'était sympa aussi, et j'ai regretté de ne pas me relancer dans la photo "la tenue du jour". Mais ces derniers temps, j'ai un peu évité mon APN... qui contient des photos que je n'avais pas envie de découvrir...Photos que j'ai trouvées, tout de même ce matin, parce que c'est ainsi, il y a des photos de lui sur ma carte mémoire,  mais je n'ai pas l'intention pour l'instant de les effacer, et ce matin, comme je voulais me remettre à mon blog photo, et bien je me suis mise devant l'ordi et voilà, je tiens le coup.

    Mieux qu'hier, donc. Le temps était moche, c'est vrai, ça a dû jouer. J'avais prévu une rando de 18 kms avec une copine, on l'avait déjà fait l'an dernier, cette Foulée des Vignerons, et on se faisait une joie de la refaire, mais voilà, il faisait froid, on l'a commencée sous la pluie, et nous étions elle et moi moins en forme. Elle apréhende mon départ sur Pau. Elle et moi avons fait connaissance lorsque je suis arrivée ds l'entreprise ds laquelle je bosse, et le courant était passé instantanément, entre elle et moi. On se voit toujours régulièrement, même si on n'est plus dans le même service depuis déjà plusieurs années. C'est rigolo, physiquement on se ressemble un peu, deux petits bouts de femme. Pour le reste... elle vit une vie tranquille, entre son boulot et, surtout, son mari et ses enfants. Elle est d'une stabilité rassurante, un peu plan-plan, mais rassurante. Pourtant elle m'a avoué, il y a qq mois, qu'elle se demande parfois si elle n'est pas passée à côté de sa vie, à se marier jeune, et à consacrer ainsi sa vie aux siens. Je l'ai rassurée en lui disant que, pour des gens comme moi qui ont le sentiment d'avoir tout loupé, savoir qu'il y a des gens comme elle qui réussissent vie de couple et enfants, ça met du baume au coeur. Elle ne prendra jamais le volant pour venir me voir à Pau. Mais j'espère bien revenir un jour sur Bordeaux, et cela me ferait un plaisir immense de pouvoir alors la retrouver.

    Et puis, après la rando, en rentrant, coup de blues. Fatigue, froid, questions existentielles qui reviennent. Mon frère s'est fait faire un tatouage recemment sur l'avant bras, je me suis demandée si je n'allais pas m'en faire faire un moi aussi, "vivre me tue". C'est même pas une question de provocation, non, c'est tout simplement ça, je trouve ça de plus en plus dur, de moins en moins rigolo. Bon, bref.

    Sinon ? j'ai commencé à faire des listes, j'aime bien faire des listes. La liste de ce qu'il faut que j'achète pour mon pot de départ au boulot, la liste de ce qu'il va falloir que j'achète pour mon futur appart à Pau (la cuisine est juste équipée d'un évier !). Il faudrait aussi que je me magne un peu - je  n'ai pas encore pris ma douche, et je n'ai rien à manger pour ce midi ni ce soir, j'aurais pu aller au marché à côté. Mais il faut aussi que je passe un coup de balai dans le studio. Je ne sais pas ce que je fais cet après-midi, je me suis inscrite à une balade au parc floral de Bordeaux, par OVS, j'hésite, j'ai aussi envie d'aller faire du vélo dans Bordeaux - quoique le temps me paraisse un peu froid pour cela. A voir, donc.


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  • Estomac. Ca s'améliore. Ce midi j'ai presque déjeuné normalement, et ce soir, encore mieux, j'ai pu partager un kebab avec mes fils. Je pense que d'ici qq jours, je devrais de nouveau pouvoir m'alimenter normalement.

    Fils. C'est toujours aussi difficile pour moi de les voir. Ca parait certainement difficile à comprendre. Mais c'est comme ça, voir mes fils me fait sentir avec d'autant plus d'acuité leur absence, et le non-sens de ma situation. Des mères qui se privent de leurs enfants, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Je suis d'une rare nullité.

    GPS. Super invention. Et, coup de chance, est toujours d'accord avec ma mère et la carte routière que celle-ci tient sur ses genoux et commente (parce que ma mère PEUT lire en voiture, voilà bien qq chose, vraiment utile, dont j'aurais aimé hériter). Un double système gps en quelque sorte, tomtom ET ma mère. Plus sérieusement : toute seule, avec une simple carte, j'aurais vraiment galéré. Et puis ma (c'est une fille, c'est décidé) gps est comme moi, elle aime les petits chemins de campagne. Hier soir, elle voulait me faire rentrer de Pau par Arzacq et Samadet. Pour le coup, ma mère a mis le holà et nous a fait rentrer par Mont de Marsan. Ma mère était attendue, elle.

    Logement : rentrée tard hier soir, je ne suis pas repassée chez moi, j'ai passé la nuit chez mes parents, il faut pourtant que je récupère et transmette qq justificatifs supplémentaires pour le dossier relatif au T2 bis trouvé sur Pau. Pour la petite histoire, je me suis décidée pour le tout dernier appartement visité. Epuisant marathon de deux jours, sous un ciel froid et gris, ce qui ne rendait pas la chose attractive, ni n'embellissait les appartements…  L'appartement choisi a une cuisine qui n'est pas du tout équipée, en dehors de l'évier obligatoire, ce qui me promet une belle prise de tête et une belle montée de stress si je veux éviter de manger froid pendant trop longtemps. D'autant que la filiale où je suis mutée n'a pas de restauration d'entreprise, et les salariés se préparent donc leur "gamelle" la veille au soir. Donc, si je ne veux pas manger de sandwiches midi et soir, il va falloir que j'agisse vite. Vite, vite… c'est-à-dire entre le déménagement (non encore planifié, j'attends la confirmation de l'acceptation de mon dossier logement) et mon embauche ds mon nouveau poste. Certains ont commencé à me dire "c'est simple, tu vas chez Darty, ils livrent et installent…". Déjà, j'ai intérêt à noter un max' d'adresses avant d'arriver sur Pau car sur place, je ne vais pas avoir le net tout de suite, et ça va me compliquer un brin certaines choses s'il faut que je cherche un Darty au jugé. Ensuite, certes, Darty livre et installe. Mais dans la journée ???

    Oiseau de nuit. Il y a désormais, depuis qq semaines, un oiseau qui pousse qq cris bizarres, dans les arbres du parc voisin, tous les soirs à cette heure-ci. Comme d'habitude, je regrette de ne pas en savoir plus sur les oiseaux. Je sais au moins qu'il ne s'agit pas du hululement d'un hibou ou d'une chouette.

    Rocade. La rocade paloise, c'est une voie dans chaque sens, aucun terre-plein central, une voiture tous les cinquante mètres. Waouh. Par contre, le palois au volant est pénible, pour l'étrangère cramponnée à son gps, limite malotru.

    Space-Invader. J'en ai aperçu un, sur le mur d'une église ou d'un monument, en plein centre de Pau. Pas eu le temps de m'arrêter, entre deux visites. J'espère avoir bien répéré l'endroit, il faut bien sûr que j'y retourne !!!

    Tête. Mal. Mes cervicales n'apprécient pas du tout, mais alors, pas du tout, le manque de suspension de ma nouvelle voiture. Et comme je viens d'y passer trois jours… Un de mes collègues, décidemment très prévenant, m'a donné l'adresse d'un de ses amis, kiné sur Pau, je le tanne pour qu'il me trouve aussi le nom d'un généraliste, et dès que je suis sur Pau, j'essaie de résoudre, enfin ! mon problème de cervicales, ou, tout au moins, d'y apporter une amélioration. Cela devient de plus en plus douloureux, je ne peux pas rester comme ça.

    Tri. J'ai quasiment fini celui de mon bureau, alors cet après-midi, j'ai aussi attaqué celui de ma boîte outlook professionnelle, en supprimant la plupart des mails antérieurs au mois dernier…

    Voyage. Avec ma mère. L'occasion de revenir sur certaines choses, d'en aborder d'autres. Et, comme ma mère faisait soudainement montre d'une position trop tranchée par rapport à une maison qui me plaisait, mais non à elle, l'occasion pour moi de lui expliquer, avec une certaine véhémence, à quel point ses jugements à l'emporte-pièce ont pu être pesants pour nous, jusque dans l'âge adulte. Ca fait du bien de s'exprimer.


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  • J'ai diminué le solian, parce qu'un comprimé par jour, vu ce que je mange en ce moment, ça me paraissait beaucoup, et je craignais d'avoir du mal à faire la route sur Pau aujourd'hui, peur d'être trop dans les vaps. Ma balance n'a plus de piles, mais je ne mange que très peu et je vois bien que j'ai maigri. Il faudrait que je pense à me peser chez mes parents, tt à l'heure. Ce n'est pas que je n'ai pas faim, la sensation est là, régulière, et d'autant plus que je mange peu, mais c'est l'appêtit qui, lui, n'est pas là, et mon estomac n'accepte que peu de nourriture. En plus la sonde gastrique m'a irrité l'oesophage, la gorge et la narine, alors j'ai aussi du mal à ingérer toute nourriture "trop". Trop chaude, trop salée, etc. J'ai tenu à sortir vendredi soir avec des amies, amies de longue date pour un repas prévu de longue date aussi, et le repas n'a pas été une partie de plaisir. Je sais, j'ai beau jeu de me plaindre, c'est moi qui me suis mise dans la panade. En attendant le solian me tient à distance - du chagrin post-rupture, des angoisses existentielles, du stress quotidien, des montagnes pyréneennes... Ce n'est pas désagréable. Ce n'est pas agréable non plus, il y a comme une sorte de voile, de tissu entre les choses et moi, même mes sensations physiques ont cette sorte d'altération là, c'est très étrange. C'est pratique, un peu rassurant, reposant, aussi.

    Mais il faudrait que je me presse un peu. Il est 10 h 45, je n'ai pas préparé mon sac de voyage, ni mes papiers, il faut encore que j'aille chercher un gâteau pour ce midi chez mes parents - et marcher sous la bruine me fera du bien - sans parler de me pencher sur ce fichu tomtom qu'il faut que je mette en route et que je paramètre.


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  • A cette heure-ci, après une rando épuisante d'une quinzaine de kms (au jugé) sur des chemins sableux et parfois même à travers bois, fougères crissantes, chataignes et glands craquants sous les pieds, je pourrais être en train de me prélasser dans un bain moussant avec un type, charmant au demeurant, qui avait très envie qu'on lui frotte le dos. Et oui, le célibat, ça a ses inconvénients. Charmant et sympa, on a bien discuté ensemble, et je crois qu'en d'autres circonstances je me serais montrée moins farouche, mais là, non, je serai encore capable de m'accrocher, et puis de toute façon, je suis bien trop mal barrée dans ma tête pour pouvoir encore espérer quoi que ce soit d'un peu sentimental, je commence à penser qu'il faut que je me résolve à faire une croix sur toute idée de vie amoureuse.

     

    Sinon, cette nuit, retour d'un vieux rêve récurrent, un bassin avec des poissons géants. Il est rare que je me souvienne suffisamment bien de ces cauchemars là pour pouvoir essayer de les analyser, c'est ennuyeux car j'en sors toujours avec un sentiment de danger et de malaise assez important. Ces cauchemars liés à l'eau m'avaient pourtant "lâchés" pdt qq années, mais j'ai l'impression qu'ils ressurgissent et c'est désagréable.


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  • La rupture consommée par un dernier échange téléphonique, je n'ai plus supporté la vie. Les jours à venir, avec la douleur de la rupture, à supporter encore et encore, et puis Pau, surtout. Pau, ce n'est pas mon idée, c'est la sienne. J'ai postulé par défi, pour lui montrer que puisqu'il ne voulait pas qu'on vive ensemble, et bien nous ne vivrions pas ensemble.

    Bêtise, assuremment.

    Quand au passage à l'acte, je ne m'étendrais pas dessus. Je pense de toute façon que, pour ceux que je laisse, cela ne ferait pas un si grand vide, et que la vie, la mort, après tout c'est une question de choix personnel. Si mes parents sont venus me récupérer, ils sont, comme d'habitude, rentrés chez eux, et je n'aurais pas d'appel ni de visite avant un certain temps... Idem pour mes fils.

    Il me faut donc désormais avancer, et à Pau. J'y vais lundi et mardi prochain, pour chercher un appartement. Avec tout ce que cela a d'angoissant, pour moi : conduire seule, me servir de mon gps fraichement acheté, être seule à l'hôtel, me débrouiller seule dans Pau. Pas grand'chose, mais chacune de ces choses là est montagne, pour moi. A voir si le solian prescrit par le psy hier (petit passage par l'hôpital psy, un cauchemar dont on a pas idée) m'aidera. Le psy m'a trouvé "trés intelligente", je ne sais pas pourquoi, je m'aimerai moins intelligente, et moins à vif, surtout. Je finis par me considérer comme anormale, totalement anormale, inadaptée à la vie.

    Je ne fais pas machine arrière : je stagne, à Bordeaux, depuis pas mal de temps, question boulot, et puis c'est pénible de vivre à côté de mes fils et de ne les voir quasiment jamais. Je vais être seule, à Pau. Je le suis juste un peu moins, ici. Et puis, avec ce blog, le cercle de mes amis?visiteurs? est un point de repère important pour moi, que j'emmène ou je vais.

     

    Finalement, ma mère vient d'appeler. Du coup, comme elle en avait parlé hier (mais j'avais refusé), je lui ai proposé de venir à Pau avec moi dimanche pour les visites. Parce que de mon côté, il faut que j'apprenne à accepter certaines choses, aussi, notamment s'il y va de ma sécurité ou de mon mieux-être.

    Et puis demain, il faut que je prenne rdv avec un psy sur Pau. Le psy d'hier m'a donné deux numéros de téléphone, de "psychiatres modernes" (sic). Je suis curieuse de savoir ce que ça donne.


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  • En version XXL, et ça fait presque trois heures que ça dure...

    :-/


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  • Le banquier du commercial de chez Renault qui m'a vendu la Twingo, et a qui j'ai donc été porter mon RIB ce soir, l'a appelé mercredi soir pour lui signaler une anomalie sur son compte bancaire. On en pensera ce qu'on veut, en attendant, quand je lui ai posé la question en riant, il m'a répondu qu'il est... Taureau lui aussi !

    (Thomas, Loïc : vous est-il arrivé des tracasseries paperassières cette semaine ?)


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  • Ce soir, je suis passée chez Picard (les surgelés) et là j'ai redécouvert un monde totalement oublié depuis le début de cette foutue année 2010, celui de la cuisine. Je suis à Pau lundi et mardi, pour la recherche de l'appartement idéal, je note que celui-ci devra avoir une vraie cuisine.

    (et une terrasse. J'ai prévenu l'acheteur du studio que je pars avec mes plantes, en particulier mon bambou.)


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  • Et puis ce matin, dans la salle d'attente de madame ma notaire, mon acheteur qui se débat au téléphone avec son propre notaire, puis sa banque, pour un autre achat. Une histoire de contretemps dans certains papiers.

    Je lui raconte un peu mes mesaventures question papiers qui tardent à arriver, cette semaine, et je conclus "je suis sûre que j'ai dans mon signe une fichue planète qui doit ralentir les démarches administratives". "Vous croyez ?". "Je ne sais pas, je suis Taureau, et vous ?"

    Et bien, ça doit être ça. Parce qu'il est Taureau lui aussi !


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  • -

    Me réveiller, revenir au monde, et aux larmes qui se mettent à couler aussitôt.

    Avec au ventre la nausée que me procure le fait de vivre.


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  • C'est ainsi que je peux qualifier la journée qui vient de s'écouler, surtout la fin de l'après-midi. Et pourtant, des journées intenses, j'en accumule, depuis plusieurs semaines !

    Quelle est la putain de planète responsable de tous les retards en tous genre et en particulier en paperasse ? parce que visiblement, elle passe dans mon signe, en ce moment.

    Aujourd'hui j'ai ainsi enduré :

    - la mauvaise volonté du syndic de copropriété qui, malgré x demandes de ma part, ne m'a pas donné les documents demandés en vue de la signature du compromis de vente, demain.

    - le faux-bond du plombier de la voisine du dessus, qui devait passer à midi (deux heures de moins sur mon compteur horaire) mais a finalement appelé... à midi pour dire qu'il ne viendrait qu'à 15 h 30. Et que je n'étais pas obligée d'être là.

    - Renault qui m'a appelé pour me signaler que le RIB fourni lors de l'achat de ma voiture au mois d'août, pour la prise en compte du contrat de maintenance, s'est perdu... il faut, d'urgence (d'autant que lundi et mardi, je suis sur Pau à la recherche d'un logement) que j'en porte un autre.

    - les agences immobilières paloises qui ne répondent pas à mes demandes de rendez-vous.

    - le retard de la société d'expertise (expertise thermique, vérification amiante et plomb) qui ne m'a envoyé les documents, là encore nécessaires au sous-seing de demain, qu'à dix-huit heures ce soir.

    - and last but not least, madame mon notaire qui m'a expliqué, à seize heures trente cet après-midi, qu'elle ne voulait pas porter tel quel sur le sous-seing à signer demain matin,  l'arrangement dont l'acheteur et moi avions convenu lors de nos négociations, relatif à la prise en charge des frais à venir de changement de l'ascenseur. Or donc le document, que devait étudier le notaire de l'acheteur, n'était donc pas encore rédigé. En fait, elle faisait son boulot, puisqu'elle m'a expliqué que ça ne serait pas forcément bon pour mes intérêts, à moi sa cliente. Donc, de nouveaux allers/retours téléphoniques entre l'acheteur et moi, pour parvenir à un nouvel accord. Au passage, je perds encore mille euros, mais gagne en tranquilité, finalement ce sera lui qui prendra les frais de l'ascenseur à sa charge. Croyez-moi : la copropriété, c'est un vrai bonheur une belle merde oui.

    Et j'allais oublier : le plombier intervenu cet après-midi a demandé à ce que la voisine et moi procédions à des essais. En effet, le plombier venu mardi a fermé les robinets d'arrivées d'eau froide et chaude du studio au dessus. Mais il fallait savoir quelle était la canalisation qui fuit, eau chaude ou eau froide. Donc trois quart d'heures passés ce soir en rentrant, tard, avec un début de migraine et une crise d'angoisse arrivant, à ouvrir et fermer les  robinets, puis redescendre dans ma salle de bain vérifier si ça coulait. Finalement, c'est l'eau froide. Mais nous avons prudemment refermé les deux robinets.

    Le bon côté des choses, c'est que cela m'a permis d'écarter quasiment toute la journée pensées sombres et moments de souffrance quand je pense à lui. Mais la crise d'angoisse en rentrant chez moi ce soir a été intense.

     

    Bosser entourée de mecs a aussi de bons côtés. Contrairement à mes copines ils n'ont rien demandé hier en voyant ma mine défaite et mes yeux rougis, et ça tombait bien car j'étais mal, vraiment trop mal pour parler. Et, quand je me suis un peu déridée cet après-midi, lors d'une pause, ils ont été très contents d'apprendre que hier soir...

    "Hier soir, j'ai enfin suivi vos conseils.

    - AH !!! tu as pris une cuite ?

    - pas jusque là, mais mes whiskies-coca étaient bien dosés, juste assez pour me sentir bien.

    - tu en as bu combien ?

    - ben, juste deux...

    - pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude, c'est bien !

    - et je précise qu'il y avait plus de whisky que de coca...

    - et ce matin, tu as été malade ?

    - non.

    - alors là, tu es sur la bonne voie, on est fiers de toi !".


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  • Parce que, donc, la rupture de canalisation du studio au-dessus aura précipité la rupture d'avec mon ami. Mais qu'on ne me dise pas "un de perdu, dix de retrouvés", parce que j'ai horreur de ce genre de phrase, et surtout parce que je finis par me considérer comme définitivement inapte à toute relation amoureuse.  J'ai survécu à la journée et à la soirée d'hier, je survis à celle de ce soir, par contre je ne sais pas comment je vais surmonter le week-end à venir. Je n'ose même pas penser au moment où je me retrouverai à Pau, définitivement seule. Quand je souffre trop, j'avoue que l'idée d'en finir me tente, je supporte de moins en moins ces moments de souffrance intense, et encore moins l'idée de devoir en supporter pendant encore je ne sais trop combien de temps.


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  • Et puis comme je ne savais pas comment je pourrai passer (passer, traverser, survivre à) la soirée d'hier, j'ai pris mon sac avec qq affaires, ma trousse de toilette et ma trousse de maquillage, et j'ai filé chez mon frère pour la nuit. J'aurai aimé m'exploser la tête avec des substances illicites et frôler le coma ethylique, mais je suis bien trop sage, trop timorée pour ça, et je me suis juste servi deux whiskies fortement dosés, moyennant quoi j'ai réussi à ne pas pleurer et même à écarter les pensées qui font mal, et ce matin, ça fait encore effet, c'est presque bien. J'ai donc une belle carrière d'alcoolo qui s'ouvre devant moi, dans la droite ligne de la tradition familiale, youpie yeh.
    Mais en agissant ainsi j'ai rompu avec la règle que je m'étais fixée de ne jamais chercher de secours dans l'alcool et je n'en suis pas fière.


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  • -

    Parce que ma situation n'est pas encore assez stressante. Hier soir en rentrant j'ai découvert des gouttes d'eau, coulant du plafond, dans ma salle de bain. Quand, en montant chez la voisine du dessus, j'ai découvert que chez elle, il n'y a rien j'ai su que ce serait grave. Mon ami, appelé à la rescousse, a démonté un coffrage cachant la vmc et m'a confirmé mes craintes : la fuite se situe dans le plancher, ou le plafond,comme on voudra, entre le studio du dessus et le mien.

    Il y avait longtemps que je n'avais pas autant pleuré, et ce n'est pas fini. Vendredi qui vient, je dois?devrais?devais? signer un compromis de vente pour le studio.

    Evidemment, mon correspondant chez le syndic de copropriété est injoignable, malgré x appels laissés sur son portable, avec le mien, hors forfait et toujours défaillant (oui, je sais, j'aurais dû faire le nécessaire plus tôt. Sauf que je suis fauchée.). J'ai réussi à joindre une autre personne du syndic ce matin, qui m'envoie... un plombier.

    Je reste donc là, à attendre ledit plombier, que je viens d'avoir au téléphone et à qui j'ai dû rééexpliquer la situation, en insistant sur le caractère d'urgence : la bassine mise sous la fuite la plus importante (en fait il y en a plusieurs, l'eau s'infiltrant dans le béton, elle ressort par différents endroits) se remplissant rapidement comme j'ai pu le constater lorsque je suis revenue chez moi, à quatre heures ce matin, après qq heures d'insomnie chez mon ami, prenant mal le fait qu'il me dise qu'ill n'y a pas mort d'homme.

    Non, bien sûr, il n'y a pas mort d'homme. Il y a simplement une femme seule, qui se démerde à tout assumer, ou plutôt à essayer, dans l'indifférence générale, en paniquant à l'idée de ne pas signer ce compromis. Alors non, il n'y a pas mort d'homme, mais j'avoue que l'idée de sauter par dessus mon balcon m'effleure parfois l'esprit.


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