• Je suis fan. C'est donc ma troisième.

    Sauf que là, c'est le nouveau modèle, la Twingo 2, qui, manque de bol, ne ressemble plus à une Twingo. A tel point que je me demande même pourquoi je me suis obstinée à l'acheter, alors qu'à la limite, la Citroen C1 me plaisait plus, et je parle même pas de la Smart.

    Sauf que, la Smart, je ne me vois pas trop faire de la route avec, et même si je n'en fais quasiment pas, je veux pouvoir en faire (la liberté de l'être humain ne consiste pas en tout faire, mais en la possibilité de pouvoir penser qu'il peut faire ce qu'il veut, voilà pour la minute philo du jour, oui merci, la crise d'angoisse s'est dissipée, merci le beta-bloquant), et que je n'avais pas trop le temps de faire le tour des différents constructeurs. Et la Twingo, nouvelle ou pas, je sais comment ça marche.

    De ce côté là, pas de problème : aucune difficulté à m'y mettre, j'ai tout retrouvé, mis à part deux trucs décevants : l'unique essuie-glace avant a fait place à deux petits essuie-glace ordinaires, et, surtout, vu que je n'ai pris aucune option, je n'ai plus la commande au volant pour l'auto-radio. C'est bien ce qui me manque le plus. Pour le reste, l'indicateur de vitesse est toujours digital, et au milieu de la lunette avant, ce qui m'a toujours plus sur cette voiture, et maintenant, ils ont même rapatriés les (quelques) voyants au milieu, aussi. Donc, devant soi, on a le volant, et c'est tout. C'est ce genre de détail rigolo pour lequel je suis une inconditionnelle de la Twingo.

    Sinon, dans les inconvénients : bon sang qu'elle est raide. Je crains pour mon dos. La banquette ne coulisse pas et ça c'est bien dommage (ceci dit, ça ne change pas grand-chose puisque maintenant je ne trimballe plus aucun gamin à l'arrière), les essuie-glace avant donc, je trouve ça nul, il me semble également que le pare-brise avant est plus petit. Et puis, gros défaut majeur : après une averse, quand on ouvre les vitres, et bien l'eau coule, et pas qu'un peu, à l'intérieur de la voiture, il doit y avoir une sorte de rétention d'eau au niveau du joint des fenêtres (ça le fait des deux côtés). Pour moi qui ouvre systématiquement les vitres lorsque je rentre dans la voiture, c'est douche assurée, comme j'ai pu le constater ce soir.

    Et côté motorisation, tenue de route, couple, etc... je ne sais pas. Deux aller-retours appart/boulot, en ville ou presque, ce n'est pas ce qui va me permettre de savoir si, au final, elle vaut un peu mieux le coup que ma précédente. De toute façon, maintenant, c'est un peu tard pour se pencher sur ce genre de choses, et puis compte-tenu de mon budget, même si je l'ai choisie rouge, ce n'est qu'une Twingo !

    Ah si, j'ai oublié : en fait je la trouve super moche. Plus rien de la petite bouille de grenouille de la "vraie" Twingo. Mais après tout, je ne la regarde jamais...


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  • Bien qu'en fait elle ne soit pas vraiment partie. La crise d'angoisse. Je ne compte pas les jours où j'en ai une, je compte les jours où je n'en n'ai pas, et c'est pas génial quand on en arrive là.

    Et aujourd'hui, c'est une "maousse-costaud", une "king-size". Je ne sais même pas si ça vaut le coup d'avaler le beta-bloquant prescris par SOS Médecins, vu qu'hier, ça ne m'a rien fait.

    J'en ai marre. Je sais pourquoi j'en fais, je sais comment ça marche, et je vis avec, je dois vivre avec. Sauf que vivre avec est, au mieux pénible, au pire désespérant, et le mot est faible. Désespérant, de dés-espoir, quand l'horizon semble bouché et qu'on donnerait cher, voire n'importe quoi, pour arrêter là la douleur, le mal-être.

    Me calmer, penser à autre chose, m'efforcer de prendre de la distance par rapport à ce qui se passe en moi, dans mon cerveau tordu (pensée super positive), continuer. Lundi, fait un grand ménage et du rangement, été m'acheter un bouquet de fleurs. Mardi, été à la banque, me suis promenée dans le parc à côté de chez moi, ai discuté avec un gentil petit vieux solitaire, puis un jeune promenant un bouledogue français, puis été au cinéma. Ce soir, aller chez mon assureur voiture résilier mon contrat, aller faire des courses. Sortie prévue avec une copine, et j'irais.

    Je fais, je fais avec, je ne fais pas contre, je fais juste avec.

    Et j'en ai marre, là, maintenant, j'en ai vraiment marre.

    Normale. J'aimerai être normale.


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  • Gueule de bois.
    C'est un peu l'esprit de ce lundi.
    Et ce n'est pas une question d'alcool, puisqu'à l'exception d'un verre de kir et d'une demi-coupe de champagne le midi, je n'ai rien bu d'autre que de l'eau.
    Mais voilà, hier c'était la fête d'anniversaire de ma mère, décidée il y a déjà plusieurs mois mais concrètement préparée au dernier moment, procrastination révélatrice des rapports que notre fratrie entretient avec nos parents.
    En apparence, la fête sera réussie, moment de retrouvailles avec les oncles, tantes, cousins et cousines dispersés.
    Sous l'apparence…
    Les réflexions de mon père à l'attention d'une de mes nièces, et personne qui n'ose intervenir - à commencer par moi, mon père m'impressionne toujours autant, ma sœur qui craque, plus tard, mon frère aussi, stress, fatigue et alcool font rarement bon ménage, et puis mon autre frère, qui regarde toujours les évênements avec le détachement que donne le fait d'être le petit dernier et surtout d'habiter à 300 kms…
    Dans mon coin, je vis, en plus, une autre épreuve, je présente mon ami, venu nous rejoindre, à mes fils, et ceux-ci ne le prennent pas vraiment bien, mon fils aîné en particulier qui a du mal à accepter que je puisse continuer à vivre tandis que son père ne se remet toujours pas de notre séparation…
     
    Joies de la famille...


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  • Je l'ai revu hier et nous sommes retombés dans les bras l'un de l'autre, sans que nous ne sachions si c'était vraiment  la chose à faire. Je m'attendais, compte-tenu de son âge, à trouver chez lui une maturité, une expérience, un recul rassurants. Il n'en n'est rien, si l'expérience est là en effet j'ai en face de moi, pour la première fois de ma vie, un homme encore plus compliqué, plus indécis que moi.

    Retour chez moi, à vélo, dans la fraîcheur d'une matinée splendide. Dans les petites rues de ce vieux quartier de Pessac, les gens bavardent entre voisins, tous en mettant la dernière main à la préparation de la voiture, déjà chargée de valises et de vélo. Un coq chante, dans un jardin, je file dans l'air qui laisse percevoir la chaleur à venir.

    Petit déjeuner sur ma terrasse, je suis seule, ou presque, dans l'immeuble, peu de circulation et les cours de tennis sont encore vide. Je me fais un thé parfumé, bien corsé, en attendant qu'il infuse j'arrose les plantes tandis que Biscotte, qui passe désormais ses journées sur mon canapé, tourne autour des soucoupes afin de boire un peu. Je pourrai profiter de l'instant présent, et m'y efforce, mais l'angoisse est déjà là, douceureuse, sournoise, en arrière-plan.

    Je sors toute l'artillerie possible : j'ai un rdv chez une psychologue, chez une généraliste homéopathe et acupuncteur, j'attends que mon ancienne psychiatre ait un créneau de libre pour moi. Même si ces rendez-vous ne sont pas immédiats, j'ai au moins le sentiment de ne pas rester passive et inerte face à mes angoisses. Je veux m'en sortir. Mais j'ai en arrière-plan la crainte que rien ne marche, et même si je ne le devrais pas, je cède parfois à un certain découragement. Et puis c'est pénible, je sais pourquoi, je sais comment, mais voilà, le fait de savoir ne sert pas à grand'chose. Ce qui, à vrai dire, est normal : le fait de savoir qu'un os est cassé n'est pas ce qui va permettre de le soigner. Mais on vit toujours dans l'idée que les maux psychiques, moraux, sentimentaux, se soignent par la connaissance de ceux-ci, ou la volonté "de s'en sortir", ou, au  mieux, quelques boîtes d'anti-dépresseurs. En attenant, ces angoisses qui me bouffent la vie, qui faussent mon jugement (la rupture de la semaine dernière leur est dûe), j'aimerai bien m'en débarrasser, quelque soit la méthode. A la rentrée je me remets au chant, et/ou au yoga, je commande l'intégrale de Friends et celle de Michel Onfray.

    Et en attendant, je vais m'activer un peu et filer à la douche, j'ai rendez-vous avec une copine pour visiter une expo au grand théatre de Bordeaux, et j'ai horreur d'être en retard.


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  •  
    Oui. Alors il est parti à la poubelle, avec une vieille poupée, et d'autres trucs sans importance. Peut-être pas le genre de geste à me remonter le moral, en ce moment, mais je ne pouvais pas me laisser envahir.

    Comme mon ancienne psy ne pouvait pas me recevoir avant un temps indéterminé (je suis en... liste d'attente pour un rdv), que mon généraliste est... en congés (étonnant, non  ?), et que j'avais de nouveau une crise d'angoisse cet après-midi, j'ai aterri chez SOS Médecins qui sont disponibles. Je suis tombé sur un médecin qui aurait pu être génial, s'il ne m'avait pas dit, deux fois, qu'il me trouvait bien souriante pour qq'un souffrant d'angoisses... pourtant il a été particulièrement efficace, m'a donné qq conseils judicieux, sur la respiration à adopter lors d'une crise, sur le fait que l'allopathie n'était pas la mieux indiquée pour soigner ce genre de troubles (il m'a tt de même prescrit un beta-bloquant pour soulager mes après-midi) et qu'il valait mieux que je me tourne vers un homéopathe, pratiquant si possible l'acupuncture. Il m'a aussi conseillé de "balancer" mes crises d'angoisse par des éléments positifs qui suivraient systématiquement ces crises, faire du vélo puisque ça me plait, etc... Ce dernier point,  par contre, je le trouve dur à mettre en pratique, car mes crises sont longues, et un peu paralysantes. Je sais que pas loin de chez moi il y a un généraliste homéopathe/acupuncteur, je vais donc prendre rdv dès demain.

    Et ce soir, en rentrant, en plus de l'angoisse se surajoutait une grosse descente au trente-sixième dessous, pas vraiment terminée. Chagrin et angoisse, ça fait un peu bcp, j'espère que ça ne va pas durer.

    Je continue à essayer d'avancer, même si j'ai l'impression d'avancer dans du sable. Je suis en vacances dans deux semaines, et je crois que j'ai intérêt à commencer à planifier des activités qui m'obligeront à bouger. Il y a à La Rochelle une exposition d'un artiste que je connais peu mais que je voudrais mieux connaître, Ernest Pignon-Ernest, et ça pourrait bien être l'occasion d'essayer ma future nouvelle voiture ! (tant qu'à casser la tirelire, je l'ai vraiment cassée).

    Bon, ça fait iech, quand même, de pas être bien. J'aime pas me lamenter, et je crois que je ne vais pas me supporter comme ça longtemps. Allez, on y croit, on se motive, on se fait de la méthode Coué, je suis bien, je suis bien, je suis bien. Et puis d'abord, j'ai plein de photos à classer, à publier, mon blog "studio" à mettre à jour... sans parler de ma porte d'entrée, toujours orange moche, mais que je ne me résous pas à peindre en blanc. Je me suis en effet aperçue que l'idée de la peindre en blanc me filait une sensation d'enfermement à l'idée d'être complètement entourée de blanc. Alors comme je ne vais pas en rajouter sur le négatif en ce moment, je réfléchis à une couleur sympa. Ca vous étonnera si je choisis du rose ?  :-)

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