• M'occuper de la vente du studio (répondre aux mails, aux appels téléphoniques, faire les visites, contacter le syndic pour obtenir des infos supplémentaires demandées par certains acheteurs potentiels, me prendre la tête avec les agences immobilières, toujours insistantes), m'occuper aussi de la mobilité à venir, aller à la DRH pour avoir des infos, en ressortir avec trois dossiers différents à remplir, et des infos que je n'ai pas comprises, espérer que le courrier explicatif arrivera donc rapidement. Me dire qu'il va falloir que je pose un jour de congé, rapidement aussi, pour descendre sur Pau chercher un logement. Essayer, pour une fois, de prendre le temps de la reflexion pour ne pas répondre trop vite à une offre d'achat qu'on me fait, nettement inférieure au prix que je me suis fixé, alors que je suis complètement stressée à l'idée de ne pas arriver à vendre, vu le mauvais aspect extérieur de la résidence, et alors qu'un double loyer ne passera, tout simplement pas du tout, dans mon budget.

    Me focaliser sur ce stress là, pour ne pas penser à la séparation à venir.


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  • MERCI !

     

     
    Je vous réponds dès que j'ai un peu plus de temps, la mise en vente du studio (appels, visite, démarchages des agences) me prenant bcp de temps depuis plusieurs jours.

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  • Pour Loïc, LE bambou :


    Vue du pot

     
     
    Détail du feuillage, panaché.
     
     
    Je l'ai acheté à un particulier qui s'en séparait, il avait une sale gueule (le bambou) et j'ai même cru que j'avais fait une mauvaise affaire. Puis, finalement, soleil et arosage régulier ont fait un bon boulot, depuis juin il a doublé de volume, et je suis très contente de ce premier bambou ! (et en pot !)

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  • Un de mes plus anciens souvenirs se situe dans le petit logement attenant à un atelier de ferronnerie, rue Redeuilh, à Talence. L'atelier et la maisonnette existent toujours, d'ailleurs, même s'ils ont changé depuis longtemps de propriétaire. Mon cousin, tout bébé, dort dans la chambre à côté, je suis dans le minuscule salon, avec mes parents. Elle parle du tapis qu'elle vient de réaliser, pas de télé à l'époque, pas de machine à laver non plus, mais les femmes trouvent le temps de coudre, de broder... Le tapis est vert, orné de roses. Je crois que si je le revoyais, je le reconnaitrais. Peut-être son fils l'a-t-il  conservé, dans la maison où elle est partie vivre, dans les années 70, sur une colline d'un hameau perdu du Dauphiné, en laissant tout derrière elle, à commencer par son fils de cinq ans dont son ex-mari avait obtenu la garde.

    Je me suis toujours demandé ce qui poussait, comme elle, certains membres de ma famille à tout quitter, parfois avec un enfant dans les bras, parfois sans armes ni bagages, et s'installer dans une région inconnue. Maintenant, je sais qu'il y avait beaucoup de fuite, dans ces départs.

    Elle est morte il y a une dizaine d'années, la vie ne l'a pas épargnée, elle repose dans le cimetierre du hameau, de sa tombe on voit sa maison, une batisse traditionnelle de torchis. Elle m'y avait appris à écouter le bruit du vent dans les maïs, le soir, quand il annonce la pluie à venir le lendemain.

    Avec le tapis de roses, il y avait aussi une petite reproduction en porcelaine de la Petite Sirène, et un petit groupe de singes en bronze, "je ne vois rien, je n'entends rien, je ne dis rien".

    Le deux novembre, je serai à Pau. Mais je ne dis pas que c'est pour une nouvelle vie. Je ne crois pas aux nouvelles vies. Je vais juste continuer de vivre, ailleurs.


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  • J'expérimente donc momentanément - et j'espère que ce sera le plus court possible - le métier de vendeuse dans  l' immobilier. Ben c'est chiant.


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