• B - Bras. Gros ou petits. Ce soir, j'ai jonglé avec : toujours mon sac à main, la sempiternelle "gamelle" du midi, une chaîne stéréo, une miche de pain bio, un sèche-cheveux. Ca fait un peu inventaire à la Prévert ! Je précise que la chaîne, et même que le sèche-cheveux, étaient dans leur carton d'emballage. En fait je suis rentrée dans Carrefour en me disant (je sortais du salon de coiffure) : je vais aller voir les sèche-cheveux, c'est qd même pratique, et puis voilà, j'en suis ressortie avec une chaine stéréo. Et un sèche-cheveux  ;-)

    C - Coiffeur. Depuis un certain, quand j'en sors, je suis contente du résultat. Je pense que c'est parce que je sais enfin expliquer clairement et fermement ce que je veux.

    D - Dépenses. Bien sûr, dans ces conditions, je  suis un peu gonflée de me lamenter sur mon salaire qui ne suffit pas à payer le strict nécessaire ! J'avoue, je pioche sur mes économies. Mais il faut le dire, le style monacal, ça finit par lasser. Et arriver à 47 ans pour s'acheter son premier sèche-cheveux, hein,  c'est quand même assez raisonnable.

    L - Livres. Je suis furax. J'ai commandé, sur Amazon, deux petits bouquins "Donner du sens à sa vie" et "Gérer son argent dans la liberté. J'espérais trouver des choses concrètes, surtout dans le second. Or les bouquins en questions sont un espèce de ramassis de considération pseudo philosophiques new-age, avec des relents de bondieuseries nauséabondes. Pour donner un exemple : "Donnez 10% de votre salaire, à une association ou à quelqu'un de votre entourage, vous vous sentirez mieux. Donner enrichit". Authentique. Ca m'apprendra à acheter des bouquins en me fiant au seul quatrième de couverture, sur le net.

    M - Mec. Après monsieur "en couple, mais...", j'ai eu droit hier soir à monsieur "j'ai de gros besoins sexuels". Beurk. Gentil et intéressant, au demeurant, mais c'est le genre de détail qui casse un peu l'ambiance. En attendant, il va falloir que je l'éconduise, gentiment mais  fermement. Et puis les mails "je te trouve attirante" de suite après un premier contact (en l'occurence, la  rando d'hier après-midi), ça me parait un peu rapide. J'ai l'impression que certains hommes sont tellement pressés de retrouver une compagne qu'ils sont prêts à trouver "attirante" n'importe quelle fille qui aura une oreille patiente (parce qu'en plus, ils sont bavards !). Et puis d'abord, je ne cherche pas de mec. Je veux être bien par moi-même, pas par l'existence d'un autre dans ma vie. Bien sûr, j'aimerai bien rencontrer un gentil garçon, qui prendrait un peu de temps pour me dire qu'il me trouve un petit qq chose, et qui saurait autant écouter que parler. Mais, je le redis, ce n'est pas ma priorité en ce moment. Donc, exit monsieur "j'ai de gros besoins sexuels". Re-beurk.

    M - Musique. Peut-être faudrait-il que je m'achète le cd de Gaétan Roussel, j'ai encore entendu une de ses chansons ce soir, j'aime bien. En ce moment, on entend également beaucoup Cabrel, une chanson dont je ne sais pas le titre exact, "Des hommes, pareil", peut-être. En fait, je l'ai acheté, cet album, quand il est sorti, comme les autres albums de Cabrel, d'ailleurs. J'ai eu une période Cabrel aux alentours de la trentaine, en pleine crise existentielle, d'ailleurs, déjà. Mais ce dernier album, je ne sais pas, je n'ai pas accroché, je ne l'ai presque pas écouté. Et je ne suis pas allée au concert, non plus, j'ai revendu ma place au dernier moment. C'est peut-être ça, vieillir, avoir la flemme de faire des heures de queue pour aller voir un chanteur que l'on aime bien, pourtant.

    O - Ordinateur. J'ai un peu la flemme de m'en acheter un, surtout pour éviter de devoir le déballer, l'installer, pour le remballer rapidement pour le retour (j'y crois, j'y crois) sur Bordeaux. Mais mon pc portable commence à avoir qq faiblesses, en particulier au niveau du clavier. Sans compter les contractures dans les épaules que me procure le fait de taper sur un clavier en étant assise sur ce qui n'est pas une chaise de bureau, devant ce qui n'est pas un bureau. Avec un pc normal, je pourrais au moins poser le clavier sur mes genoux !

    S - Soleil. Bon sang comme ça fait du bien ! J'ai fait une partie de la rando d'hier en tee-shirt, c'était bien bon. Pourvu que ça dure. J'ai, plus que jamais, des envies d'été, de chaleur.

    T - Téléphone. Damned. Je pensais jouer sur l'augmentation de la tva pour quitter SFR et mon forfait trop cher. Pas de bol, je viens de recevoir un sms dans lequel SFR informe ses abonnés de son intention de ne pas répercuter la hausse de la tva ! Evidemment, vu les tarifs qu'ils pratiquent déjà, ils ont du s'apercevoir que pas mal de clients allaient en profiter pour aller voir ailleurs. Bon, il ne me reste plus qu'à patienter encore vingt mois :-(   (la prochaine fois, je n'attendrais pas que mon téléphone tombe en panne pour réagir !).

    W - ... non, c'est une blague. Je n'ai rien à dire sur les wapitis, ou les wagons. :-D


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  • Et je crois pas que ça terminera un jour. Le week-end sur Pau se révèle difficile, ce n'est pas une surprise, et quand je dis difficile... c'est parce que j'en ai marre d'utiliser trop d'adverbes et de superlatifs. Mes fils me manquent, je pleure dès que je pense à eux. Je me demande bien pourquio je vis, juste parce que je n'envisage pas, pour l'instant, d'y mettre fin. J'ai vaguement envie de vivre, en espérant un hypothétique mieux. Je vis dans l'attente du retour sur Bordeaux, bien que je sache que ça ne résoudra pas grand'chose, mon mal être, ma solitude, le manque de mes fils. Cela fait un an que je ne vis plus avec eux, que je ne partage plus ces milliers de petite choses qui, au fil des secondes, tissent le lien qui fait sens.


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  • Ce soir, dans les mains et dans les bras, j'avais : mon sac à main avec un bon de commande pour une télé dedans (un petit 48 cm en promo qui ne sera dispo que dans deux  semaines !), le sac pour la "gamelle" du midi, deux oreillers (j'avais enfin le lit, pas encore les oreillers !), des poches avec des madeleines, des bugnes, des crèpes, et enfin une crise d'angoisse. Ceci (la crise d'angoisse) expliquant cela (les madeleines...).

    A propos des madeleines, il y a sur Pau un artisan boulanger-patissier renommé qui fait du pain et des pâtisseries délicieuses. Et des madeleines. Qui n'ont, d'ailleurs, pas trop le goût de madeleine, c'est un peu différent, mais bien meilleur encore. Quand aux bugnes, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une variété de merveilles et c'est très bon, trempouillé dans un bon thé.

    Pour parer à la crise d'angoisse de demain, je me suis portée volontaire pour les heures sup' à faire demain matin. Je suis fatiguée et j'aurais préféré rester au lit, mais rester au lit pour me lever ensuite avec larmes et angoisse... il vaut mieux aller "travailler plus".

    En allant acheter la télé, je me suis arrétée au rayon pc. Outre qu'un pc portable n'est pas très ergonomique, le mien, qui a cinq ans, commence sérieusement à vieillir, et à "ramer". Quand je passe les week-end chez mes parents, je m'en aperçois d'autant plus que le leur est récent. Un nouveau pc me permettrait, entre autres, d'exploiter mes photos, de les trier, de les stocker, ce que je fais peu à l'heure actuelle vu la lenteur de ma machine. Et j'ai vu un pc dans un prix tt à fait acceptable, avec une unité centrale de petite dimension qui plus est. Je vais réfléchir un peu, bien sûr, mais je ne dis pas que je ne vais pas me laisser tenter.


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  • Ce soir, quand je suis rentrée, j'avais dans les mains et les bras : mon sac à main, le sac avec la "gamelle" du midi,  les pubs de la journée trouvées dans la boîte aux lettres, une pizza toute  chaude dans son carton, un petit moka, une miche de pain au levain, un plaid tout doux et enfin, un tapis. Et bien j'ai réussi à monter mes deux étages, et à mettre la clé dans la serrure !  :-D


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  • Eh bien voilà. Déjà, le fait d'avoir commandé le lit me causait une sorte de malaise sur lequel je n'arrivais pas à mettre de nom. J'ai mis ça sur le compte de la culpabilité de faire une aussi grosse dépense alors qu'après tout, mon matelas de 90 sur la mezzanine pouvait me suffire ? Mais je ne suis pas bien sûre qu'il ne s'agisse que de ça. L'arrivée du lit, il y a une heure, m'a provoqué une crise d'angoisse (et c'est dommage, il y avait au moins deux semaines que je n'en n'avais pas eue). J'ai horreur de ces crises d'angoisse, surtout quand, en plus, elles me mettent au bord de larmes bizarrement fébriles.

    Bref. Je me suis quand même débrouillée avec le sommier, le matelas, et les pieds à assembler. Evidemment, j'ai mal  lu la notice - mais les notices sont en général assez sommaires - total les pieds ont tendance à se déboiter lorsqu'on lève le sommier, malgré les efforts que m'a demandé leur mise en place. Comme souvent, je me suis retrouvée furax d'être une fille, petite et pas costaud. Je ne parle même pas de la presbytie qui, maintenant, complique un peu plus les choses.

    J'ai donc défait le petit lit douillet en haut de la mezzanine, tout en me disant que cette histoire de lit, il y devait y avoir un truc à psychanaliser. Le matelas de 90, sur la mezzanine, me rassurait ; il suffit que je pense à mon lit, dans la chambre, pour sentir l'angoisse monter. Zut alors, pourquoi suis-je si complexe, compliquée, perturbée ? Et ce n'est pas l'assemblage de cartons (j'ai stocké tous les cartons non déballés dans la chambre) qui arrange quoi que ce soit, c'est vrai, de même que la faible température qu'il fait dans la chambre. Pourtant, j'ai obtenu un résultat assez valable, en guise de tête de lit j'ai utilisé le matelas de 90, redescendu de la mezzanine, revêtu d'un drap housse de couleur rose vif, je suis contente d'avoir eu cette idée là.

    C'est d'autant plus ennuyeux, cette histoire d'angoisse qui revient, que ce week-end je ne remonte pas sur Bordeaux, je reste ici, et cette angoisse qui revient me laisse présager le pire pour samedi. J'ai pourtant essayé de me prévoir un programme, aller acheter un tapis le matin, aller au ciné l'après-midi (je veux voir Le Discours d'un Roi), mais je crains que ce ne soit pas si facile. Ce soir, je me sens un peu découragée d'être moi.


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