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    Essai, parce qu'en fait je fais des essais de retraitement de certaines de mes photos via une petite application rigolote, qui retraite des photos "normales" comme s'il s'agissait de photos prises par un appareil Polaroid. Parallèlement à ça, je cherche des polices de caractères le plus proche possible de l'écriture manuscrite.

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  • Vendredi matin. Mon chef m'a enfin donné son accord, jeudi après-midi, pour que je puisse prendre mon vendredi en congé, afin de remonter sur Bordeaux. Je pars vendredi matin, il fait beau, les Pyrénées sont splendides dans le retroviseur. Il fait beau et j'ai le temps. En sortant de l'autoroute, je décide de prendre le chemin des écoliers. Je fais la nique à mon gps, qui n'est pas d'accord, et je musarde sur les petites routes des Landes, et traverse des petits villages aux noms bien d'ici, Commensacq, Labouheyre. Fenêtre ouverte, j'espère sentir l'odeur des pins et du sable. Il ne fait pas encore assez chaud pour ça, tant pis, ce n'est que partie remise.

    Vendredi en fin d'après-midi, j'emmène mes parents au ciné. Depuis combien d'années n'y sont-ils pas allés ? Ca ne se compte plus en années, mais en décennies ! Je le leur ai proposé par mail la veille, ils ont spontanément accepté, ce qui m'a bien étonnée, mais il s'agit du dernier film avec Lucchini, et Le Figaro en dit du bien ;-)   Avant d'y aller, mon papa me demande s'il y a encore des ouvreuses ! Nous avons passé un moment agréable, ils étaient contents et cela m'a fait plaisir.

    Samedi : cinéma, mais toute seule, je renoue avec l'Utopia et le ciné latino-américain. Je me rachète un nouveau carnet de tickets, comme hier soir j'ai ré-alimenté ma carte au Jean-Eustache. Les affaires reprennent !

    Dimanche : j'hésite entre une après-midi canapé au soleil ou cinéma, j'opte pour le ciné, encore à l'Utopia. 140 sur l'autoroute pour être sûre d'être à l'heure, je mets un temps record pour aller du Barp à Bordeaux centre. Pas forcément très malin, mais j'avoue que je trouve ça plaisant d'avoir enfin une voiture qui tient la route et roule bien. Bien entendu, c'est au détriment de ma carte bleue, car rouler vite, c'est consommer plus.

    Lundi matin, et c'est la raison de ma venue sur Bordeaux ce week-end, entretien annuel avec mon ancienne manager, puis entretien avec une drh pour un poste en centre d'appel (l'entreprise qui m'emploie faisant pas mal de choses, entre autres de la relation client par téléphone). L'entretien avec ma manager ? j'aurais pu lui donner un chèque en partant, parce que l'entretien a vite viré à la séance de psychothérapie. Et d'un très bon niveau. Elle m'a dit des choses particulièrement pertinentes, percutantes aussi. Mieux que bien des séances chez les psys de tous bords que j'ai pu consulter ces dernières années. Il aurait fallu que je puisse l'enregistrer pour me passer en boucle tout ce qu'elle m'a dit. Entre autre chose, d'en finir avec la culpabilité que je me trimballe depuis que j'ai choisi de quitter mon ex-mari il y a cinq  ans, et qui me conduit à une auto-destruction ravageuse, alimentée par les remarques de certains membres de ma famille. Vraiment bien vu. C'est une femme des plus extraordinaires que je connaisse. L'entretien avec la drh en suivant s'est bien passé, là encore il y a eu des choses importantes, sur ce départ vers Pau qui aura été plus une fuite qu'un nouveau départ. En ce qui concerne le poste en centre d'appel, elle devrait revenir vers moi rapidement. Je croise les doigts...

    Je reviens chez mes parents, qui m'ont attendu pour déjeuner, crevée par ces deux entretiens successifs. Après le café, alors que j'enfile mon manteau pour partir, ma mère sort des albums photos. Je reste trois quart d'heure de plus (après tout, personne ne m'attend) à regarder avec elle toutes ces photos, dont certaines de mes fils lorsqu'ils étaient tout petits. En farfouillant hier dans les cartons qui sont restés chez mes parents, je me suis aperçue que mon ex-mari (c'est lui qui a mis mes affaires en cartons après notre deuxième et définitive séparation l'an dernier) m'a donné pas mal de nos photos. J'espère d'ailleurs qu'il en a gardé pour lui aussi. J'ai réalisé que je n'avais jamais mis de photos de mes fils, dans des cadres, sur les murs. Dans mon prochain appartement, c'est quelque chose que  je ferai rapidement. Ce sera important pour moi, mais aussi pour eux, je pense, lorsqu'ils viendront. Ce que mon ancienne chef ne sait pas, c'est à quel point je culpabilise d'avoir laissé mes fils, et c'est bien cela qui m'empêche d'avancer. Elle m'a dit "il faut assumer ses choix, même s'ils sont mauvais, tout le monde fait des erreurs." Je lui ai répondu "ce n'est pas ça, le problème. Pour moi, c'est de devoir tous les jours vivre avec la conséquence de mes mauvaises décisions".

    Retour vers Pau. Je ne verrai pas les Pyrénées aujourd'hui, il pleut sans discontinuer sur la route. De façon acceptable dans les Landes, ce qui me permet de tester un nouvel itinéraire - je ne suis jamais pressée de rentrer. Je m'arrête pour prendre une photo d'une église, d'une porte - le thème de ma prochaine collection de photos. Je reprends l'autoroute en soupirant, reprendre l'autoroute c'est vraiment le signe que je vais/dois rentrer sur Pau. J'arrive, je pose mon sac et l'angoisse monte, mais pas trop, c'est tout de même toujours aussi désespérant, cette montée de mal être. Je ne retourne pas sur Bordeaux avant deux semaines, j'apréhende déjà le week-end prochain sur Pau, surtout s'il fait mauvais temps. Peut-être des heures sup' samedi matin. Mon dieu comme j'aimerai que tout ça se termine enfin.


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  • Avant-hier, je me suis  coupée le bout du petit doigt. Assez classique, quand on bosse avec des feuilles de papier et des chemises cartonnées. Et ça fait mal. Mais, hier, je me suis de nouveau coupée, et au même endroit.

    Hein, vous aussi ça vous fait mal à l'estomac rien que d'y penser !?    ;-)


    Sinon, depuis que je suis à Pau, je ne peux plus aller sur mon blog depuis le bureau. Ca me manque, j'aimais bien écrire des articles dans la journée (ah oui, c'est vrai, je dois bosser, au boulot). Les journées me paraissent longues sans internet, ou, du moins, presque sans internet. Je continue tout de même à surfer en douce. Pas évident dans un open-space où les chefs sont parmi nous.

    Dans le genre bavardages divers, cette nuit, j'ai mal dormi. Rêves et cauchemars. En particulier un cauchemar avec de l'eau, des vagues, c'est récurrent pour moi, cela fait plusieurs années que ça revient régulièrement, des vagues qui m'arrivent dessus et me déséquilibrent et qui menacent de m'entraîner. Depuis tant d'années que ça dure, je me demande comment j'ai pu échapper à la noyade ! en fait, je crois que mon cerveau "zappe" toujours quand le cauchemar devient trop intense, parfois même je me réveille à ce moment là.

    Je suis une fainéante. J'ai arrêté la gym il y a un mois - marre de faire gym avec pull et écharpe dans une salle à 17°. Et comme je suis pratiquement tous les week-end chez mes parents, je ne fais plus de rando, ou presque. Total, j'engraisse, je  ramollis, et j'ai de moins en moins envie de faire des efforts. Ce soir, j'ai renoncé à aller à la pharmacie à pied. Pour me donner bonne conscience - et parce qu'il  y en avait besoin - j'ai fait un grand ménage dans l'appartement.

    Quand à mon retour vers Bordeaux, ce n'est pas que ça se précise, mais ça avance. Il faut que je retrouve un poste sur Bordeaux. La semaine dernière, j'étais sur Bdx qq jours en plus du week-end, parce que j'avais différentes réunions syndicales, j'ai été passé quelques heures dans un service de relation clientèle, qui recrute, et où je pourrais être réaffectée. J'ai rendez-vous lundi prochain avec la drh du service concerné. Et ça me donne une bonne excuse pour remonter sur Bordeaux encore une fois. Ceci dit, je suis fatiguée de ces allers-retours. Bien sûr, je  ne suis absolument pas capable de passer un week-end à Pau. Mais remonter à Bordeaux, ça veut dire faire mon sac de voyage à chaque fois, des frais d'essence, des frais de péage, des kms supplémentaires pour ma voiture. Elle affiche déjà 9 000 kilomètres !

    Ah ! au fait : j'ai réussi à faire fonctionner la télé ! je ne me suis pas encore penchée sur le fonctionnement de la mini-chaîne ; je l'ai allumée tout à l'heure, elle s'est mise d'office sur France Inter, ça me va bien. J'ai vraiment horreur des notices. Pour tout dire : depuis le mois d'août que j'ai ma voiture, je n'ai toujours pas lu la notice de l'auto-radio, je ne sais donc pas le mettre à l'heure (ce matin à 8 heures moins le quart il affichait 19 heures !), je sais juste chercher les stations, les mettre en mémoire. Et écouter un cd !

    Hier soir, comme la télé fonctionnait, j'ai redécouvert M6. Avec l'application tv sur pc, je n'avais pas accès à toutes les chaînes. Si ne pas avoir la 1 ou canal me manquait peu, la 6 me manquait un peu. Et hier soir, ça tombait bien, c'était Valérie Damidot pour l'émission "une semaine pour tout changer". J'aime bien cette émission, même si je n'aime pas toujours le résultat final, n'ayant pas les mêmes goûts que Valérie Damidot, mais j'aime bien voir la transformation de la maison, les différents travaux, les différents corps de métier qui interviennent. J'aime bien la déco, je me précipite sur le catalogue Ikéa dès sa parution et les travaux que j'avais fait dans le studio m'avaient vraiment bien plu. Il faudrait d'ailleurs que je mette à jour ce blog-là, même si c'est un peu tard, après tout j'ai bcp de photos et j'avais plein de choses à dire sur les travaux et la mise en déco, ce serait bête de laisser tomber tout ça. Le seul problème c'est la lenteur de mon pc.

    Voilà, c'était le bla-bla du jour, je suis une bavarde quand j'en ai le temps et que je vais bien. Car oui, je vais bien, même si je saute pas partout chaque seconde (j'aimerai sauter partout à chaque seconde, c'est un état génial, mais il parait que les psys ne sont pas d'accord), je ne suis plus au trente-sixième dessous, et j'apprécie, même si je sais que cet état est dû à mes remontées fréquentes sur Bordeaux et non pas à une amélioration de mon état en lui-même. Mais en attendant, ça fait du bien de ne plus être mal  ;-)


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  • Dans un nouveau travail, il y a le moment où l'on sort de formation, et on ne comprend pas grand'chose, on a même l'impression d'avoir été jeté dans le grand bain et d'être en train d'essayer de surnager, et on sollicite pas mal la personne à côté. Il y a ensuite le moment où l'on commence à émerger à défaut de savoir nager. Puis vient le moment où l'on commence une brasse hésitante, puis on nous met un nouveau à côté, et on se retrouve dans la position de la personne à côté à qui l'on demande des explications. J'en suis à ce stade là. Mais j'ai encore l'impression (à mon avis justifiée) de faire énormément d'erreurs. Alors si en plus, je raconte des c**** à la nouvelle...  mais je ne me sens plus en train de me noyer, et c'est déjà qq chose !


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  • D'abord, parce que le monde est fait pour des mecs, d'un mètre quatre vingt. Et que rien n'est prévu pour les autres. A chaque fois que je me trouve face à une difficulté, je pense à tous les autres défavorisés, personnes de petite taille, handicapés, etc. Tout ça pour dire que ce soir, je me suis trimballé un carton de plus, celui d'une télé. Et vu mon gabarit, pas question d'avoir un écran plat géant - sauf à payer une livraison. Donc, petit écran. Et les bras déjà bien étirés. Alors qu'il serait si simple d'équiper les cartons d'emballages de poignées !

    Ensuite, parce que rien n'est fait pour être simple, ni immédiat. Entre la mini-chaîne et la tv je vais devoir lire des notices d'emploi auxquelles je ne comprends rien (les notices, ça me gonfle). Et puis, surtout, parce que tout est compliqué : les télécommandes ont besoin de piles (ce serait une utopie d'espérer que les piles soient déjà dans les télécommandes !), et, bien sûr, ce ne sont pas les mêmes piles. C'est comme pour  les chargeurs de téléphone : chacun son chargeur. Alors qu'il serait si simple de faire 1 modèle de chargeur, 1 modèle de piles.

    And last but not least, comme on dit : le téléviseur est vendu sans le câble d'antenne. Parce que les gens ont généralement déjà une télé, m'a expliqué le vendeur lorsque je l'ai appelé en découvrant la chose, revenue chez moi, bien  sûr. Qu'à cela ne tienne, je file à l'hypermarché d'à côté, je galère un peu pour trouver un câble, me fait aider d'un vendeur. J'arrive chez moi... et le câble ne rentre pas dans la prise. Là encore, il doit y avoir plusieurs diamètres, il faudra que je retourne dans un magasin vérifier (et si ce  n'est pas ça ?).

    J'ai tout de même branché (sur secteur) le téléviseur, histoire de voir comment il démarre. Et là, je ne suis pas bien sûre que la télécommande fonctionne, vu que je n'arrive pas à allumer ce p***** de poste !

    Quand à la télé sur l'ordi, trop d'affluence ce soir, le service est en rade. Tout va bien.


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