• Je ne pense pas que les médicaments du psy fassent un tel effet. Je pense que  c'est plutôt la perspective de remonter sur Bordeaux les deux week-end à venir. Il me suffit de prendre un billet de train pour avoir le sourire, c'est un peu bête, mais je fonctionne comme ça ! En tout cas, je vais mieux. J'ai par ailleurs perçu l'argent de la vente du studio. Cinq chiffres qui sont repartis aussi sec pour solder le prêt, mais en me laissant tout de même de quoi envisager un voyage, cette année, et surtout de quoi me sentir rassurée. Quand je manque d'argent, je suis mal, et les derniers mois, avec les doubles loyers (le loyer de Pau et le prêt du studio qui courait toujours) m'ont bien malmenée. Oh, je n'envisage pas un grand voyage, et encore moins une croisière au soleil, juste une semaine de randonnée dans le Massif Central, l'été prochain. C'est bon, de recommencer à faire des projets. (ce qui serait mieux, ce serait de s'y tenir !)


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  • J'ai des bijoux. Des robes. Des bibelots, une kokeshi, peut-être aussi, qui m'attend quelque part. De la vaisselle, des livres...  Ma petite kokeshi me manque, ses couleurs auraient égayé le meuble trop blanc qui me sert de bureau. Mes bijoux, mes robes, je les redécouvrirai l'hiver prochain. Mes cd, mes livres, attendent sagement aussi, je serai heureuse de ressortir les derniers livres que j'avais achetés, consacrés à Bordeaux et aux balades à y faire. Ma vaisselle... j'ai appris à me servir du strict minimum, même si ce n'est pas toujours pratique.

    Cartons. Minimalisme. Tristesse, parfois.


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  • Et puis un jour le fil se casse et c'est très bien.

    Je ne voulais pas rester sur un malentendu : mon message sur ton répondeur, il était vraiment moche, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée et si ce n'était pas la meilleure, ni surtout la plus distinguée, ou tout simplement fair-play, je ne la renie pas. Il y a des moments où l'on agit, parce qu'il faut aller de l'avant, point barre. J'étais mal, vraiment très mal, et je ne pouvais rien en montrer à mon entourage bien sûr. Il fallait que qq chose sorte, et c'est ce message-là qui est sorti. Dans tout ce qui m'agitait à ce moment là, la colère passait par là et je m'en suis saisie, avec soulagement.

    Aujourd'hui c'est derrière moi, et notre histoire aussi. Quand j'y pense, je me dis "ça s'est terminé au lit", et c'est très bien comme ça. Ce dernier week-end avec toi m'aura permis d'avoir un dernier bon moment avec toi, je ne pouvais rêver mieux. Peut-être penseras-tu cela aussi, je ne sais pas, ce serait bien que tu le voies comme ça aussi, mais bon, tes sentiments et tes pensées t'appartiennent, j'ai enfin cessé de m'en préoccuper.

    Cela (ce week-end et ta réaction en suivant) m'a permis de mettre enfin un terme définitif à notre histoire dans ma tête, et, je le redis, c'est donc très bien ainsi.

    Tu me manques, bien sûr. En te rejettant de ma vie comme je l'ai fait, avec violence, j'ai aussi perdu celui avec qui je pouvais parler de certaines choses. J'ai ainsi vu un film soviétique lors d'un ciné-concert, j'avais des questions en sortant, tu aurais été le seul à pouvoir me répondre. Mais voilà, je trouve bien plus simple, plus net, plus facile finalement, d'avoir coupé totalement le lien qu'il y avait entre nous.

    Je ne cherche d'ailleurs pas à le renouer en t'envoyant ce mail, auquel je ne souhaite d'ailleurs pas que tu répondes. Je voulais simplement que tu comprennes un peu mieux ma réaction d'alors.

    Une amie m'a dit très recemment qu'elle me trouvait mieux, sereine a-t-elle dit. Il y a de ça en effet. Il y a encore des moments difficiles parfois, il y a des choses que je ne peux pas faire, des cd entassés ds un coin de ma bibliothèque que je ne peux plus écouter, sans pouvoir pour autant me résoudre à les jeter. Je déteste les cris des hirondelles le soir, et je ne fais jamais de vélo sans penser à toi. Je ne suis pas bien sûre de pouvoir revenir à Paris alors même que c'est une ville que j'ai toujours aimé entre toutes, et que cela m'éloigne des amis que je m'y suis fait. Mais globalement, il est vrai, je suis bien. J'ai demandé à changer de service, j'y suis arrivée en même temps que débutait notre relation ; les années difficiles qui ont suivi ont pesé sur mon boulot et mon intégration dans l'équipe. J'ai l'occasion de tourner la page, là aussi, et j'espère que ça va pouvoir se faire, prochainement Enfin, fin avril je me suis décidée à pousser la porte d'un psychanaliste. Je déteste l'idée éventuelle que tu puisses me trouver perturbée, ou quoique ce soit du même genre, quoi que ce soit qui pourrait te confirmer dans l'idée que tu avais raison de me quitter. Mais, dans l'aveu que je fais de l'expression de mes faiblesses, j'affirme aussi la distance que je prends par rapport à toi. J'ai vécu ces quatres dernières années complètement tournée sur le passé, c'est terminé.

    Porte toi bien.


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  • "Tu vois, je peux regarder la télé avec !"

    Ca, c'est mon chef tout fier de son nouveau téléphone.

    Une demi-heure plus tard, le super téléphone-je-peux-regarder-la-télé-avec sonne...

    et sonne

    et sonne encore

    et finit par arrêter de sonner, dans les mains de mon chef assez stressé...

    "Merde, comment on fait pour décrocher ?"

    Eh oui, un nouveau téléphone, c'est toujours une découverte. Et il y en a que ça occupe, un nouveau téléphone !...

     

    Sinon, mon chef, il est venu me parler, en début d'après-midi, pour savoir comment ça va, et où j'en suis de mon retour sur Bordeaux (à mon avis, je ne suis pas encore rentrée !). Je lui explique que ce n'est pas évident d'arriver seul(e) dans une ville qu'on ne connait pas, et où on ne connait personne. Il me répond "mais moi, tu sais, c'est pareil, je suis tout seul". Et de m'expliquer qu'il est arrivé ici lui aussi il n'y a pas longtemps, et tout seul... avec son cheval, même que souvent, entre une nana et son cheval, eh bien il choisit son cheval. Alors quand il me dit de nouveau qu'il est tout seul, cinq minutes plus tard, je lui réponds "non, toi tu n'es pas tout seul, tu as ton cheval.".

    A propos de retour, ce soir j'ai vu le DRH, il m'a fait refaire mon CV, dans le CV il y a des modes, en ce moment il faut commencer par un en-tête "compétences", et j'étais bien ennuyée par savoir quelles sont mes compétences. Il m'a bien aidée, et une demie-heure plus tard, je lui ai pondu un beau CV avec des compétences. Il est mieux que la plupart des DRH que j'ai vus. Mais quand à savoir s'il sera efficace. Mais pas possible de lui dire "eh oh mec, je veux rentrer, moi !". Non, il a fallu que je fasse la fille zen et pas du tout stressée à l'idée de rester plantée là pour on ne sait combien de mois encore - et j'ose espérer qu'il s'agisse bien de mois. Heureusement que le moral est un peu meilleur en ce moment ! Ceci dit, je remonte, une fois encore, ce week-end sur Bordeaux, et probablement le w.e. prochain aussi. J'étais toute contente de prendre mon  billet de train, hier ! Oui, cette fois-ci, je teste le train, histoire d'économiser un peu la voiture (et de limiter les risques d'accident aussi, j'ai toujours un peu peur qd je prends la voiture). Mais remonter chaque week-end, je ne suis pas sûre que ce soit la solution, surtout pour le porte-monnaie...


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  • Du haut du pic du Midi de Bigorre. Partis pour dix minutes, restés trois heures - et encore, ça aurait pu être pire, on aurait pu dormir sur place ! (il y faisait bien froid !)

     

     
    Saint-Exupéry a dit : s'aimer, c'est regarder dans la même direction...  :-)
     
     
     
     
    Merci à mes visiteurs "en vrai" du week-end !

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