• Cela va mieux en effet. Effet des médicaments pour je ne sais quelle part, effet de mes week-ends à Bordeaux aussi, surtout.

    Ces deux dernières semaines, j'ai également l'impression d'avoir progressée. Mon ex-manager qui m'a dit qu'il fallait que je sorte de l'auto-destruction dans laquelle je suis depuis cinq ans, le psy qui m'a dit qu'il fallait prendre garde à ne pas rajouter de la culpabilité à la culpabilité... Ce n'est pas parce qu'on met des mots sur les choses que tout se résout, mais quand, au moins, on commence à mieux comprendre certaines choses, c'est qu'on est sur le bon chemin.

    Je ne suis pas bien sûre pourtant de pouvoir rester un autre week-end sur Pau, car ça, c'est encore un autre problème. Le week-end dernier, ça a été difficile, mais moins difficile que prévu parce que j'étais un peu malade (un début de grippe qui tourne au rhume et à la gorge irritée cette semaine) et donc un peu dans les vaps, et puis aussi et surtout parce que mon fils devait passer me voir. Comme m'ont dit plusieurs amies : "si la solution, pour l'instant, c'est que tu remontes tous les week-end sur Bordeaux, ne te poses pas de questions, remonte !".

    Ce matin, mauvaise nouvelle à mon arrivée : le responsable du site palois, qui s'occupe pas mal de mon retour sur Bordeaux, me fixe un rdv pour faire le point justement sur ce retour, le... 30 mars ! pas bon pour le moral ! je me suis bien demandée pourquoi une date aussi lointaine, est-ce que finalement mon entretien de la semaine dernière n'a pas été positif, va-t-il me dire que, finalement, il ne retrouve pas de poste pour moi. Comment ne pas penser qu'une date aussi lointaine repousse d'autant mon retour ? Mais, dans l'après-midi, j'ai reçu une autre proposition de rendez-vous,  pour lundi prochain, du DRH palois cette fois-ci, pour faire un point sur mon entretien de la semaine dernière ! Je ne sais plus trop quoi penser. Alors on verra bien. Je précise que les propositions de rendez-vous, on les reçoit via  la messagerie Outlook. On accepte ou on refuse, et si on accepte on a le rdv qui se met dans le calendrier outlook. Donc en fait, on sait qu'on a rendez-vous, et on sait pourquoi,  mais on n'a pas échangé avec la personne en  vis à vis, donc c'est quand même un peu flou. A suivre, donc, lundi.


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  • A - Angoisses. Inexistantes en ce moment. Ouf ! effet des médicaments ? peut-être, en tout cas, ça me soulage énormément, de ne plus souffrir de ce côté là. (quand j'en ai, j'en parle, même un peu trop. Alors autant  le dire, quand ça va mieux !)

    C - Cauchemar. Galère. J'en fait un avant-hier, un truc nul mais effrayant, du coup j'ai du mal à me coucher. Ca aussi, c'est un truc qui fait regretter d'être seul(e), se coucher seul et faire face aux terreurs noctures, même à mon âge, ce n'est pas toujours facile.

    G - Gaétan Roussel. Et oui, encore lui. Son cd, Ginger, tourne en ce moment dans l'autoradio. Ce n'est pas de sa part qu'il faut s'attendre à de grands textes sublimement inspirés, il  fait plutôt dans la phrase répétée en ritournelle, quasi hypnotique, mais c'est sa marque de fabrique, et j'aime bien ça. J'ai appris qu'il avait remporté hier plusieurs prix aux Victoires de la Musique. Je n'ai rien compris, je croyais que les Victoires de la Musique, c'était il y a trois semaines ? Alors qu'est-ce que j'ai bien pu voir, il  y a trois semaines ? mystère des prix et de la télé...

    G - Gainsbourg. D'accord, il a fait des choses bien, j'aime bcp certaines de ses chansons, La Javanaise en particulier, mais il fait aussi bcp de daubes  commerciales, il faudrait peut-être l'admettre. Alors, le consacrer comme poète ou génie... Bien sûr, je m'y suis retrouvée, devant le 5 bis de la rue Verneuil, au détour d'une balade du guide du Routard spécial Paris. Je trouve ça un peu dommage, au final, cette façade aussi délabrée que Gainsbarre, et ce Je t'aime moi non plus qui passait en boucle en 82 sur toutes les "radios libres" qui jaillissaient de partout sur la bande FM effervescente, comme s'il  n'y avait rien de plus libertaire... Alors, tout ce temps qui lui est consacré un peu partout aujourd'hui...

    M - Mec. On s'était quittés brutalement, début octobre. Plus de nouvelles. Et puis voilà qu'un sms arrive, pour me souhaiter une bonne soirée... Et je pense/fais/dis quoi, moi ? ben pas grand'chose, parce que  c'est le genre de truc qui m'agace, quand on se pointe comme ça, la bouche en coeur, comme si rien ne s'était passé. Et puis d'abord, tant pis pour lui, il n'avait qu'à m'apprécier à ma juste valeur quand j'étais avec lui. Hein ? oui, de temps à autre, je fais un peu de sur-apréciation, ça change un peu de la dépreciation habituelle  ;-) Plus sérieusement ? j'ai tourné cette page-là, sans regrêts et simplement. Du moins, je crois.

    M - Météo : brume, pluie, froid, ciel sombre. Ce qu'il peut y avoir de pire en matière de météo. Pas question de voir les Pyrénées ! Je quitte le boulot trop tard pour me faire un five o'clock tea en arrivant chez moi, je le regrette bien car je l'apprécierais ! Mais, maintenant, le soir tombe dans une brume bleu-profond, sur laquelle se détachent les arbres dénudés... c'est très beau...

    O - Orthographe. Etourdie, pressée, je fais de plus en plus de fautes, ce qui me désole quelque peu, d'autant que le phénomène s'accélère, et que j'ai de plus en plus souvent des doutes sur l'orthographe de mots, parfois courants...

    P - Pharmacie. Je n'aime pas aller y chercher mes médicaments, thymorégulateur et antipsychotique. Quand la pharmacienne lit mon ordonnance, j'ai alors l'impression qu'il y a "malade psychiatrique" qui s'affiche sur mon front, que ladite pharmacienne va se dire "elle a pourtant l'air normal...". Aux gens (mon ancienne manager, une DRH) qui me demandent si je prends des anti-dépresseurs pour tenir le coup, je réponds oui. Pas question de donner des détails sur ces fichus médicaments. Déjà, dire de quoi il s'agit sur mon blog, ça me pose un problème (antipsychotique, c'est assez effrayant, non ?). Mais je prends bien des médicaments, et ce ne sont pas des anti-dépresseurs, et sur mon blog j'appelle un chat un chat. Et non, un thymorégulateur n'est pas un médicament homéopathique à base de thym...

    S - Space Invader. Ca y est, j'ai repéré celui qui m'échappait encore. Sous une couche de peinture  grise, à cinq mètres de hauteur, au-dessus d'une route sur laquelle il est absolument impossible de stationner, ni même de s'arrêter. Il me semble qu'à côté, il y a aussi un Quetazcoatl d'Oré. Il faudrait que j'aille voir ça de plus près, un dimanche, avec du soleil. Sauf que le dimanche, Pau c'est bien le dernier endroit où je souhaite  être. Je n'ai toujours aucune nouvelle relative à mon retour sur Bordeaux, or je ne peux pas remonter tous les week-ends sur Bordeaux. Je ne sais pas trop comment je vais faire...

    T - Twingo. Ca y est, elle a 10 000 kms ! Il faut que je passe chez Renault pour une petite visite, histoire de revoir les niveaux et la pression des pneus, histoire d'être rassurée parce qu'un mec aura levé mon capot et se sera penché dedans ! (vu comme ça, j'avoue que ça tient de l'auto-persuasion, du chamanisme le plus primaire !)

    Z - Zébu ? non ! Zapette ! grâce à laquelle je suis tombée lundi soir sur  un reportage consacré à Yves Saint-Laurent. J'ai loupé, il y a qq mois au ciné, le documentaire qui était consacré au couple qu'il formait avec Pierre Bergé, et je le regrette encore, en espérant qu'il passera un jour, justement, sur Arte. En attendant, le reportage d'avant-hier soir était  très intéressant. J'adore la haute-couture, pour les tissus précieux, les formes virevoltantes, les couleurs chatoyantes,  toute une magnificence extraordinaire, et une industrie de luxe grâce à laquelle certains métiers (couturières brodeuses, dentellières, chausseurs) n'ont pas encore disparus !


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  • Mon fils aîné, fan de VTT, part une ou deux fois par an dans un petit village au-dessus de Lourdes, pour faire de la descente. Week-end entre garçons, rigolades, descentes et gadins au programme. C'était le cas ce week-end et, sur le chemin du retour, il a spontanément fait un détour par Pau pour venir me voir. J'apréhendais un peu sa venue, de peur de jouer les niagara en le voyant. Mais heureusement, j'ai tenu le coup, et j'ai été bien sûr très heureuse de le voir  :-)


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  • Difficile. C'est déjà particulièrement difficile en ce moment, je craque dès que je pense à mes fils. Chagrin, culpabilité. Je ne vois pas trop comment je pourrais aller de l'avant, être heureuse quand j'ai l'impression de les avoir privé de la présence d'une mère. Et puis ils me manquent terriblement. Alors tout ce que je n'ai pas su leur dire, je le leur ai écrit, hier soir. Un mail dont je ne sais s'ils le liront.

    Alors ce matin, comme d'habitude le samedi à Pau, j'étais très mal. Je me suis quand même forcée à aller faire les courses - je n'avais pas été les faire ces derniers jours pour justement pouvoir les faire ce matin, de façon à m'obliger à sortir et à me changer les idées, je savais que rester à Pau ce week-end ne serait pas facile. Petit à petit, ça a été mieux, je me suis acheté un bouquet de fleurs, c'est quelque chose que j'aime faire régulièrement. Ensuite, je suis allée acheter des timbres et jouer au loto, à pied, il ne pleut pas et un peu de fraîcheur, après la fièvre de cette nuit, était agréable. Hélas, le quartier, pourtant qualifié de résidentiel, est moche, et sale. Il faut dire qu'à Pessac, j'étais idéalement placée, centre-ville refait et réaménagé recemment, petits commerces presque au bas de l'immeuble, le ciné, un fleuriste... J'aimerai retrouver un appartement dans ce périmètre là. Si j'avais pu retrouver ça à Pau, ça aurait été déjà un peu moins difficile. A la boulangerie, il y a, dans la devanture, de gros cactus en pot. Ils sont jolis, et quand je reviendrai sur Bordeaux, si j'ai la place, je m'en achèterai. Pas question de le faire maintenant, des cactus, à déménager, ce n'est pas bien pratique ! Maintenant,  il pluviote régulièrement, alors, malheureusement, pas question de prendre le vélo pour aller au cinéma. Ca aussi, c'est qq chose que je regrette, je ne fais plus de vélo, du coup, mon frein arrière s'est complètement grippé, c'est donc d'autant plus ennuyeux qu'à Pau, il n'y pas de pistes cyclables et qu'il vaut mieux être prudent et avoir un vélo en bon état de fonctionnement. Donc, comme d'habitude, je prendrai la voiture. Par contre, à Pau, il y a un truc qui m'impression toujours autant : où que tu ailles... tu peux toujours te garer à côté. Et quand je dis à côté, c'est vraiment à côté. Par exemple, quand je vais dans une grande surface, je trouve toujours une place sur le parking, juste à côté d'une des portes d'entrées. Toujours. Inimaginable à Bordeaux.

    Au cinéma, tout à l'heure, c'est True Grit.


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  • Je ne dirai jamais assez combien la vie en solo se révèle compliquée au quotidien, surtout pour moi qui ne suis pas costaud. Faire les courses, par exemple. Il faut que je fasse attention à ne pas prendre plus que je ne peux en porter. Je ne prends pas de chariot, je me contente de deux grandes poches et quand je ne peux plus les porter, eh bien, il faut que j'arrête les courses, tout simplement. Je fais donc mes achats alimentaires en premier. Aujourd'hui, il fallait que j'achète aussi du liquide à vaisselle, et, heureusement, ça, c'est conditionné en petit flacon. Le papier toilette, rarement par paquet de quatre rouleaux, me prend bcp de place dans ma poche. Je laisse tomber lessive et adoucisseur : ça, ça devra faire l'objet de courses séparées. Sur ma liste, il y avait aussi du terreau pour rempoter une de mes plantes, et des tapis de sol pour ma voiture : quelle idée ! je n'ai pas encore certains réflexes. Bien sûr, je suis repartie sans ces articles là. Rajouter un bouquet de fleurs sur mes deux poches encombrées et lourdes relevait de l'utopie, mais je me suis obstinée. Autre obstacle : à la caisse du magasin. La caissière scanne les articles à vitesse grand V, même quand je lui demande d'aller moins vite, et j'ai du mal à suivre le rythme, alors que j'ai besoin d'organiser mes produits dans mes poches de façon à répartir le poids aussi bien que possible. Je ne cache pas que, dans ces conditions, les caisses automatiques me conviennent, même si je suis contre le système qui diminue le nombre de caissières (mais augmente les bénéfices de la grande surface), cela me permet d'aller à ma vitesse. Ensuite vient le moment où je repars, je pose mes deux grosses poches à côté de la voiture pour ouvrir celle-ci, pour les charger. J'arrive à la résidence, je repose une nouvelle fois mes deux grosses poches pour ouvrir la porte d'entrée "sécurisée" de l'immeuble, je monte mes deux étages et je repose une dernière fois mes deux grosses poches pour ouvrir ma porte.

    Au bureau, tout le monde tousse, se mouche, éternue... épidémie de grippe. Je passe au travers, mais ne coupe pas au "gros" rhume, celui qui  donne de la fièvre et congestionne la tête. Je n'ai plus aucun médicament chez moi, j'ai pris la précaution d'aller acheter du doliprane hier soir. Déjà un peu dans les vaps je n'ai pas pensé à prendre autre chose. Cette nuit, grosse fièvre. Ce matin, après un solide petit-déjeuner pour pouvoir avaler le doliprane sans problème d'estomac, je vais mieux. Heureusement : si j'ai la grippe, clouée au lit, je pourrai toujours faire venir le médecin à domicile. Mais qui ira me chercher les médicaments ?

    Cela ne me dérange pas forcément, de vivre seule. Mais bien des choses prennent un tour plus difficile, sans parler des inquiétudes que je peux avoir, avec l'âge : si j'ai un malaise un jour, qui s'en apercevra ? Pour monter à la mezzanine, l'escalier, mal fichu, est particuilèrement raide : je fais toujours extrèmement attention quand je le descend, car si j'en tombe, qui me ramassera ?

    Ce genre de choses, ça peut paraitre insignifiant pour tous ceux qui vivent en famille, en couple. Et c'est vrai que je vois peut-être facilement les choses en noir. Quand aux courses... il faudrait peut-être que je me mette à la muscu !  ;-)


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