• 2 commentaires
  • Il faut le voir, ou plutôt l'entendre, pour le croire : le chef de mon boulot à Pau vient de m'appeler, parce qu'il sait que "le week-end, c'est difficile" pour moi, pour me dire d'appeler, dès lundi matin, un de ses contacts sur Bordeaux car un poste devrait s'ouvrir qui correspondrait à ce que je fais actuellement sur Pau. Vu que le reclassement sur le plateau téléphonique, c'est assez compromis, je garde la tête froide, je ne voudrais pas être déçue une nouvelle fois. Mais quand même, qu'il se débrouille pour trouver mon numéro de portable, et qu'il m'appelle pour ça, à 19 h passé, et bien ça m'a mis du baume au coeur, et ça tombe bien, puisque je reste sur Pau ce week-end.


    4 commentaires

  • 3 commentaires

  • Je ne sais absolument pas de quoi il peut s'agir (si qq'un a une idée ?), mais je ne pouvais pas laisser passer cette photo ! (d'autant que je passe devant tous les jours)

    3 commentaires
  • Je n'ai pas passé le week-end à Pau. Vendredi, en fin d'après-midi, alors que  j'étais toujours sans nouvelle de la drh avec laquelle j'avais passé l'entretien il y a trois semaines, pour mon intégration éventuelle sur un plateau téléphonique. J'ai craqué, au boulot, tant et si bien que mon chef, un peu affolé de voir dans cet état, a filé voir le drh palois. Il en est revenu avec des nouvelles  pas bien rassurantes, mais dans l'état où j'étais je n'ai pas tout compris. J'ai quitté le boulot toujours en larmes, je me suis effondrée dans la voiture, pas pu conduire de suite, et en arrivant à l'appart c'était toujours les grandes eaux, pire même, les sanglots incohercibles. Au total ça aura bien duré deux bonnes heures. A 18 h 15, ne voyant pas de fin à la crise de désespoir, incapable de me projeter sur un samedi à Pau,  seule avec des médocs à portée de main, j'ai enfilé jeans, pull et baskets, enfourné sous-vêtements et trousse de toilette dans mon sac de voyage, en permanence ouvert dans le salon, pris la voiture direction Bordeaux. Les jours ont rallongés, heureusement, je n'aurais pas pu faire la même chose en plein hiver. J'ai tout de même fait la deuxième partie de la route dans la nuit, alors que je vois rien dans le noir, et toujours en pleurant. Mes parents n'ont été qu'à moitié supris de me voir débarquer, en début de soirée, les yeux rougis, des sanglots dans la voix. Je suis repartie, hier après-midi, en faisant une nouvelle fois la route dans les larmes. Entre les deux, j'ai un peu soufflé, avec mes parents, tout en étant stressée à l'idée du retour.

    De toute façon, c'est désormais un stress quasi-permanent. Je n'arrive pas à envisager un  seul week-end sur Pau, tout en étant désormais fauchée par les allers-retours coûteux. 10 000 kms au compteur la semaine dernière, 11 000 ce matin. Le stress aussi de vivre comme une adulte gérant seule son quotidien et ses affaires la semaine, et comme une enfant le week-end.

    Mais le stress maximum maintenant est de ne pas arriver à convaincre mes interlocuteurs à la drh du fait que je suis très mal à Pau, et que revenir sur Bordeaux est un impératif vital. La drh bordelaise m'a finalement rappelée ce soir, pas de poste en vue pour l'instant, et elle m'a dit qu'elle ne savait pas si revenir sur Bordeaux était une bonne chose pour moi, saurais-je assumer un tel changement...  L'impression d'avoir des murs en face de moi, de m'y cogner comme une mouche enfermée sous un verre, avec tout ce que cela signifie en terme de tension, de désespoir, et de dépréciation de moi-même, aussi, puisque je finis par avoir l'impression de ne pas arriver à exprimer l'importance que revêt pour moi le fait de revenir sur Bordeaux. J'avoue que je commence à me demander si, dans ces temps difficiles pour l'entreprise, alors qu'il y a des salariés en surnombre, ce n'est pas une façon de me pousser vers la porte, des fois que, par l'usure de la situation, j'en arrive à donner ma démission...

    Je vais prendre, une nouvelle fois, rdv avec le drh palois, pour essayer, une nouvelle fois, de lui faire comprendre ma situation. Mais désormais, je crois qu'il va falloir que  je me fasse à l'idée de devoir passer le printemps sur Pau, en essayant d'y rester les week-end. Cela me semble insurmontable et, évidemment, une nouvelle fois je me sens nulle de ne pas arriver à faire ce qui, après tout, semble pourtant assez banal.


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique