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Par Feuilles_d_Acanthe le 31 Décembre 2010 à 10:13
J"ai posé ma journée d'aujourd'hui, j'ai lutté ces derniers jours pour ne pas me faire arrêter, et puis j'ai qq heures d'avance.Je pensais en profiter pour aller à la banque (ici, bien sur, les guichets ferment tôt), aller au ciné, faire des courses, notamment pour mon repas de ce soir, rien de particulier, au moins un dessert un peu festif.
Et puis voilà, bien sûr, je suis au trente-sixième dessous, même plus, c'est carrément la descente tôtale, je suis mal, je ne vois aucune issue à mon mal, je suis mal au boulot je suis mal chez moi, je suis mal en moi, c'est terrible. Depuis ce matin, je pleure, sur tout ce que j'ai loupé, sur mes fils qui me manquent atrocement. Je me sens coincée ici, et je n'arrive pas à positivier en pensant à mon retour sur bordeaux, je suis trop mal. Je n'ai plus envie de vivre. Pas forcément envie de mourir, quoique, mais parfois l'idée est là, obsedante,quand ça fait trop mal et que je ne me sens pas de supporter ce mal encore et encore. Aujourd'hui je vais être mal, demain aussi, en plus c'est samedi férié, et puis dimanche, et puis lundi il faudra reprendre ce boulot et je n'ai plus le courage. Je n'ai pas la dose létale de médicaments chez moi, pour l'instant du moins. C'est con, il suffirait que j'arrive à me dire que ce nest qu'une question de mois, mais je ne réalise même plus ce que ça veut dire, des mois, quand l'instant présent est si douloureux, et puis je sais que le retour à bordeaux ne résoudra pas la dépression miraculeusement. mais je suis seule ici, mal, tellement mal, et c'est intenable. et ce con de psy est en vacances.
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Par Feuilles_d_Acanthe le 29 Décembre 2010 à 21:52
Je viens d'écrire le compte-rendu des derniers films vus, et je me sens mieux. Pas de doute, il faut que je me remette à fréquenter assidûment les salles obscures. Pourvu que la programmation soit au rendez-vous ! (et tant pis pour le porte-monnaie)
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Par Feuilles_d_Acanthe le 29 Décembre 2010 à 20:58
Oui, je suis rien. Je parle de mon état. Au pire, je suis mal, au mieux, je suis rien. Jamais bien. Moi qui n'aime que "quand ça vibre" comme me l'a très justement fait remarquer un jour une amie, je me retrouve avec une courbe de moral en négatif, ou, donc, au mieux, à zéro. Quand je ne suis pas en crise d'angoisse, comme ça vient de me le faire, une heure durant, parce que je mettais de l'ordre dans mes papiers. Parfois ce sont simplement de simples bouffées d'angoisse, comme hier soir, quand j'ai ouvert mon carton de pizza, en pensant aux pizzas d'autrefois que je partageais avec mes fils. Ces pénibles, ces espèces de bouffées, ou, pire, ces crises, pendant lesquelles je suis mal, tremblante, et en apnée. Maintenant, ça va "mieux", il est 20 h 45 et je suis juste "rien", avec juste les larmes en filigrane. Je suis désolée, ce blog tourne au journal de la déprime, j'espère ne pas vous faire fuir, vous mes lectrices et mes lecteurs, car votre soutien et votre réconfort est devenu important pour moi, en ces heures tristes et sombres. Vivement que je retrouve Bordeaux, ça me fera du bien, le seul problème c'est de tenir jusque là, jusqu'à je ne sais pas quand, d'ailleurs. Le drh est en vacances, le psy est en vacances, la prof de gym est en vacances, pas de bol, la dépression, elle, ne prend pas de vacances...
Qu'est-c'que j'vais faire aujourd'hui
Qu'est-c'que j'vais faire demain
C'est c'que j'me dis tous les matins
Qu'est-c'que j'vais faire de ma vie
Moi j'ai envie de rien
J'ai juste envie d'être bien
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Par Feuilles_d_Acanthe le 28 Décembre 2010 à 21:38
Déjà, la crise d'angoisse en me préparant ce matin, ça augurait mal de la journée. Et la journée a été catastrophique, en effet, le maquillage n'a pas fait long feu. Crises de larmes incontrolables, à un point tel que j'ai hésité à prendre rdv chez le médecin et me faire arrêter, ce qui serait bien une première fois, pour moi ! sauf que, d'une part comment appeler le médecin sans fondre en larmes au téléphone (pas pratique), et, d'autre part, pourquoi se faire arrêter qd on est aussi mal chez soi qu'au boulot. Je ne sais pas trop ce qui est le pire. Ceci dit, le fait d'essayer de tenir me met sous tension, des vacances au soleil me feraient du bien. Bref, journée de m****, à un stade avancé. Je ne sais pas où j'ai trouvé l'énergie - et peut-être est-ce l'"énergie du désespoir" dont on parle parfois - pour regarder les programmes du ciné un quart d'heure avant la fin de la journée, et y filer dare-dare, juste le temps de passer à l'appartement prendre le gps - je ne connais que mes trajets réguliers. Le film était, dieu merci, à la hauteur de ce qu'il me fallait, Dernier étage gauche gauche, et j'en reparlerai. Sortie du ciné dans la nuit, pas vraiment faim mais pas envie d'une soupe déprimante, j'ai déjà donné ce midi, qd je suis mal je suis capable de ne pas manger suffisamment. Je me suis arrêtée chez un vendeur de pizza, en me disant que tant que j'étais encore capable d'aller au ciné et de m'acheter une pizza en sortant, c'est que je ne suis pas au fond du trou. Cela ne me fait pas plaisir pour autant, j'en suis au stade où la notion même de plaisir n'existe plus nulle part. J'éprouve au moins encore un minimum d'intérêt pour certaines choses. Hier après-midi, comme je rentrais de Bordeaux après les réjouissances de Noël, j'ai fui la montée d'angoisse habituelle en allant aussi au cinéma, documentaire sur Basquiat, très bien aussi, heureusement, voir de mauvais films en ce moment m'achèverait.
Maintenant je suis crevée, il faudrait que j'aille me coucher, plutôt que de rester à grelotter (j'ai très froid en ce moment, mais je pense que c'est parce que je suis mal) devant mon ordi.
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Par Feuilles_d_Acanthe le 24 Décembre 2010 à 17:50
Puisque c'est le 24 décembre, soir de réveillon et, je l'espère, soir de réjouissances pour chacune et chacun d'entre vous, je vous souhaite, avec un peu d'avance mais avec tout mon coeur, un
Joyeux Noël
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