• (1) parce qu'elle va peut-être durer ;-)

    Ce n'est pas tant la chaleur - déjà excessive - mais c'est aussi le vent. Un vent brûlant, assez surprenant. Heureusement, mon bureau est climatisé, et la climatisation est bien réglée, c'est à dire qu'elle n'est pas trop froide. Du coup, c'est ce soir que j'ai réellement pris conscience de la vague de chaleur qui s'est abattue sur Bordeaux aujourd'hui. Dans le bus, non climatisé, c'était une véritable fournaise. J'ai sorti mon éventail, mais l'ai vite refermé : il remuait l'air si chaud que c'était intenable. Je suis descendue à mon arrêt habituel, ai remonté la centaine de mètres jusqu'à la résidence, en plein soleil... pfffffiou quelle aventure !

    Je suis rentrée, j'ai allumé le ventilateur. Il ne fait pas trop chaud dans l'appartement, car je fais attention à y conserver une température agréable, aux alentours de 22/23°. J'ai passé une tête sur le balcon, plein sud...le sol en était brûlant.

    Je suis rentrée, direction la douche :-)

    A 19 heures, le thermomètre de la pharmacie d'à côté affichait 42° et mon thermomètre 39°. 35° à l'ombre et à l'abri du vent, 39° à l'ombre et au vent...

    Je me lève tôt en ce moment, le réveil sonne à 6 heures, ce qui me permet de déjeuner sur le balcon, à l'air, alors que les hirondelles font déjà entendre leurs cris stridents.

    Je ne me plains pas de la chaleur, comme j'ai très souvent froid j'apprécie chaque occasion d'avoir chaud, et même si c'est un peu trop chaud, et bien, c'est l'été, n'est-ce pas, et cela ne dure pas si longtemps...

     

    th°1
    th°2

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  • Fare niente, ne rien faire.

    Prendre pour excuse la chaleur extérieure, et me laisser aller au plaisir d'une sieste sur le canapé, dans la pénombre des volets mi-clos.

    Dos au soleil, sur une des chaises du balcon, feuilleter distraitement une revue, les yeux dans le vague, révasser en m'imprégnant de la chaleur sur mon corps.

    Plus tard, sur la même chaise, sentir la fraîcheur du soir prendre le dessus, écouter les hirondelles crier dans l'air du soir, regarder le ciel passer du bleu au rose, puis au gris

     

    Fare niente, ne rien faire, pour mon plus grand bonheur, ce dimanche. Mes semaines sont particulièrement chargées, entre boulot, kiné, vente de mes bibliothèques, rendez-vous avec des artisans pour des devis de peinture...  J'ai tout de même profité de la matinée pour aller faire un tour de vélo dans les très chics allées du Parc bordelais, et j'ai passé un bon moment, ce soir, avec mon cadet.

    Hier soir, j'ai fait une rando, avec mon amie Marie-Hélène. Rando en début de soirée, en bordure de Garonne. L'occasion de sentir l'odeur de l'herbe coupée, de voir les vieilles pierres d'un petit village ancien, bref, d'être à la campagne... Il faisait beau, il faisait bon... nous avons passé un très bon moment ensemble.

    Demain, il faut reprendre le travail :-/  voulant profiter des soirées estivales, j'ai tendance à me coucher plus tard que d'habitude. Du coup, j'ai du mal à me lever le matin, et je suis fatiguée. Pourtant, se lever tôt, en ce moment, est agréable : la circulation sur l'avenue en contrebas est moins intense, et, dès six heures du matin, les hirondelles volètent dans l'air encore frais... L'idéal serait de pouvoir faire la sieste tous les après-midi... Vivement le week-end prochain, en attendant les vacances... mi-août seulement...


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  • Le bruit, donc. En quasi permanence.

    Le bruit de la circulation en contrebas de mon appartement, ça commence très tôt, à six heures quelques voitures passent, et dès six heures et demi le trafic commence à s'intensifier, les premiers camionsqui profitent justement du peu de circulation pour aller livrer, les premiers bus aussi. Sept heures, la circulation est à peu près aussi intense qu'elle le sera jusquà la fin de la journée. Bus, voitures, motos... et les sirènes, police, gendarmerie, pompiers. Difficile de profiter du balcon. A 19 h 00 la circulation est encore intense, je réserve la petite table du balcon au seul petit déjeuner du dimanche. Le dimanche, c'est bien plus calme, ouf ! même si, aux beaux jours, les retours de plage rappellent que je suis sur ce qu'on appelle "un axe passant". En comparaison, les quelques TER qui passent sur la voie ferrée à côté de l'appartement sont plus impressionnants que rééllement bruyants.

    Le bruit de la musique, au boulot. Mon collègue Hubert n'en démord pas, il veut travailler en musique. Mickael Jackson, Madonna, les années 80, du rap, du reggaeton, de la salsa... il faut le reconnaitre, il a des goûts éclectiques. Mais ses goûts ne sont pas les miens. Je n'ai pas réussi à le convertir au jazz ou au blues. De temps en temps, il met du Cabrel, et je respire un peu. De temps à autre, excédée, je prends le pouvoir et vais chercher sur Youtube une heure de chants d'oiseaux... Ceci dit, malgré toutes les difficultés et les contraintes liées au travail en équipe, je ne souhaiterais pour rien au monde travailler seule dans un bureau... j'ai donc appris à tolérer la compil des années 80 et le reggaeton...

    Le bruit des voisins, coloc de jeunes un peu plus loin dans le couloir, qui ont la fête bruyant, rénovations et travaux divers... même le samedi...

    Le calme est donc devenu un luxe, que j'apprécie comme tel. L'hiver, c'est différent, le double vitrage filtre avec efficacité les bruits de la rue mais dès que les beaux jours reviennent je vis les fenêtres ouvertes, et le bruit s'engouffre dans l'appartement. Pour la coloc, pas grand chose à faire, mes remarques n'ont pas changé grand'chose, je me suis résignée à utiliser des boules Quies un soir où la fête était particulièrement bruyante. Quand aux rénovations, ça ne dure jamais très longtemps.

    Mon rêve serait une maison, isolée, où le seul bruit serait celui des oiseaux... doux rêve, mais surtout, rêve.

    Les rumeurs, aussi. L'entreprise qui m'emploie a été racheté par une entreprise plus grosse. La fusion juridique devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année. Je vais changer de contrat de travail, de convention collective, de mutuelle... vais-je aussi changer de service, pour l'instant, je l'ignore. Pas grand-chose ne filtre sur la réorganisation à venir, mais cela n'empêche pas certains de faire des suppositions, On nous a annoncé hier que, courant juillet, les grandes lignes de la nouvelle organisation nous seraient présentées, les bruits de couloir vont donc aller en s'amplifiant. Je n'aime pas ce genre de période, l'incertitude, les bruits de couloirs, les supputations sans fondement... c'est fatiguant nerveusement. Mais ce genre d'aléas est fréquent dans toute vie professionnelle, il faut donc faire avec.

    En attendant, dès que je peux, je repose mes oreilles, quand à la réorganisation, j'en ai vécu d'autres...

    Ce soir, je randonne -oui, une rando en partie nocturne ! avec mon amie MH, dans les près et en bordure de Garonne, l'occasion de se dégourdir les jambes et de se reposer les oreilles loin de l'agitation de la grande ville....


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  • Songs For Sad Women, Rabih Abou-Khalil

    Album sans titre, Pearl Jam

    Chant des bols tibétains (si si)

    Leçons de ténèbres, François Couperin

    Plan your Escape, Girls in Hawaï

    Les chants brûlés, Ali Reza Ghorbani


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  • 18 mois, 18 mois que j'attendais ça ! Alors que j'avais déposé, la semaine dernière, un crouton de pain sur le rebord du balcon, par habitude - aucun oiseau ne s'étant jamais arrêté sur ce rebord surplombant une avenue bien trop bruyante - voilà que ce soir, j'entends un bruit extrèmement bizarre en provenance de l'extérieur.

    Damned. La Chatte avait réalisé bien avant moi d'où venait le bruit, et voilà qu'elle voulait foncer à traver le balcon (que d'habitude elle évite soigneusement, effrayée par le bruit) pour s'emparer du moineau égaré perché sur mon crouton de pain !

    Je l'ai retenue de justesse, effrayée à l'idée que voulant sauter sur l'oiseau, elle tombe dans le vide :-(

    Du coup, plus question de mettre du pain sur le balcon, à mon grand regret d'autant que j'avais repéré des mésanges dans les parages récemment.

    Oiseau ou chat, il faut choisir son camp, c'est fromage ou dessert, pas les deux.

    Saloperie de chat.


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  • Et revoilà, j'ai visité un autre appartement, et je me demande : "j'y vais, j'y vais pas ?" Avantages, inconvénients, je pèse le pour le contre, revoià l'indécision.

    Bon, pas bien grave, j'ai aussi des projets pour mon appart actuel, repeindre la salle de bain en rose, la cuisine en violet, changer le tapis du salon, après les livres je me débarasse de mes bibliothèques, je réorganise le coin salle à manger...

    D'autres voudraient bien avoir les mêmes préoccupations que moi, alors je ne me plains pas. Mais tout de même, d'où me vient cette agitation constante ?


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  • J'avais des livres. Je ne sais pas combien. Je les avais depuis longtemps. Du tout premier livre lu, ou plutôt déchiffré alors que j'avais sept ans, à des livres plus récents. De A, comme Austen, à Z, pour Zola... Je les avais tous lus, pour la plupart même plusieurs fois. Mais j'avoue que ces dernières années, tous ces livres, ça me pesait. Oui, ça faisait une belle vitrine - au sens propre (3 bibliothèques aux belles portes vitrées) comme au sens figuré (quel bel étalage de culture !), mais c'était lourd, là encore tant au sens propre (avec tous ces déménagements ces dernières années, j'ai largement eu l'occasion de mesurer le poids de la culture) qu'au figuré (quel intérêt de conserver ces reliques ?).

    Dernièrement, j'ai failli acheter un appartement, dont un des avantages était d'avoir un cellier, ce qui m'aurait permis de conserve mes livres, en les mettant de côté, sans m'en séparer. Mais j'ai abandonné le projet, et j'ai commencé à réaliser que le moment était peut être venu de me séparer de mes livres.

    J'ai cependant décidé d'en garder quelques uns. Mon tout premier livre, Caroline en reportage, bien sûr. Mais parmi tous les autres, lesquels conserver ? Les livres d''art, évidemment. Mais ensuite : impossible de ne pas garder Au Bonheur des dames, de Zola. De même, comment me séparer de La Mousson, de Bromfield ? Par contre, j'ai écarté Sartre sans état d'âme, tout comme Balzac. Victor Hugo ? Bah, je le trouverais bien sur le net si l'envie m'en prenait. Ou à la médiathèque. J'ai eu un petit serrement au coeur en voyant partir Trois sucettes à la menthe, mais je suis réaliste : je n'ai plus assez de temps pour lire ou relire des livres déjà lus et relus. Alors, à quoi bon les conserver, quel intérêt d'avoir des bibliothèques-musées ?

    J'ai pris cette décision d'autant plus facilement que je n'ai pas jeté mes livres (quel sacrilège !) mais que je les ai remis à une association solidaire qui s'occupe de les mettre en vente sur le net (pour ceux en meilleur état) ou d'en recycler le papier (pour les vieux bouquins qui ont décidemment fait leur temps). Du coup, savoir qu'ils partaient pour une autre vie, me donnait le coeur plus léger.

    In extremis, j'ai sauvé ma collection de Frère Cadfael, et les personnes de l'entreprise de recyclage en ont également écarté un ou deux, trop vieux, que j'irai déposer dans des boîtes à livres bordelaises. J'ai également conservé deux ou trois Jules Verne, Daniel Pennac, et la Divine Comédie de Dante, que je ne désespère pas de lire un jour....

    Je dois maintenant mettre en vente mes bibliothèques, qui seront remplacées par d'autres meubles, plus petits, plus légers.

    La légèreté, voilà, c'est ça. Il faut savoir voyager dan la vie en veillant à ne pas se charger plus que nécessaire...


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  • Je suis méchamment énervée. Je bosse dans une petite équipe, on est trois à temps complet, Hubert, Chloé et moi, et D. elle, bosse deux jours par semaine. Entre les congés maternités, les congés parentaux, les dépressions... elle n'a pas dû bosser une année complète, et à temps complet, depuis cinq ou six ans. A présent, de retour en octobre dernier d'une nouvelle dépression, elle bosse deux jours par semaine. D'abord en mi-temps thérapeutique, la sécu l'a passée en invalidité le mois dernier.

    Invalidité. Oui, c'est cela... bien des invalides en voudrait, de ce genre d'invalidité qui se passe à rester tranquillement chez soi ou à faire les boutiques... J'enrage de voir qu'elle vit au crochet de la sécu, alors que je peux témoigner qu'elle est en parfaite santé - et bien moins fatiguée et stressée que nous qui sommes à temps complet.

    Evidemment, à trois temps complets plus une personne deux jours par semaine, établir des plannings et tenir des permanences, c'est galère. Etablir le roulement des congés d'été, c'est compliqué. Le pire c'est que D. n'étant là que deux jours par semaine, elle n'est pas prise en compte dans les congés, résultat, elle pose ses congés quand elle veut, elle, et c'est à nous autres de devoir jongler pour être toujours au moins deux présents.

    Comme elle là, le lundi et le mardi, cela nous laisse un peu plus de souplesse, pour les jours de récup. D'ailleurs, lundi prochain, Chloé et Hubert ont posé leur journée. Je fais la permanence du matin, D. fait celle du soir.

    Du moins, en théorie...

    A cinq heures (bien sûr, à cinq heures....), ce soir, le téléphone a sonné... "Oui, c'est D. c'est pour dire que lundi et mardi, je ne peux pas venir, ma fille s'est blessée à l'école, et je dois la garder.". Moi : "ah oui mais non, lundi nous ne sommes que toutes les deux présentes, demande à ton mari (qui travaille dans un autre service) de garder ta fille lundi" "ah mais non, tu comprends, c'est mieux quand c'est la maman qui s'occupe de ses enfants quand ils sont malades...".

    Voilà. Je ne supporte déjà pas sa fainéantise, et en plus il faudrait que j'entende ce genre de discours sans broncher...

    Je la déteste, je la déteste, je la déteste.

    Bref, moi qui avais prévu de sortir tôt du boulot lundi pour aller à la piscine, et bien non, il faut que je bosse jusqu'à 17 h 00, et en plus il va falloir que j'assume le boulot toute seule. Cette idiote reviendra le lundi suivant, fraîche et pimpante, elle nous racontera qu'elle a dû garder sa fille et que ça l'a fatiguée, mais que c'est normal tu comprends c'est mieux quand c'est la maman qui s'occupe de ses enfants quand ils sont malades...

    Je la hais.


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    coming_soon

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  • Il fait sombre comme en plein hiver, et un gros éclair vient d'illuminer le ciel. Je ne serai pas contre un petit orage au moment de me coucher, juste un petit pour me bercer, pas un gros qui m'effraierait.

    L'appartement est embaumé par le bouquet de pivoines que je me suis offert lundi, et qui est déjà pleinement ouvert, alors que lundi, ce n'étaient encore que des boutons ! La nuit, je mets le bouquet dehors sur le balcon, pour prolonger la vie des fleurs, et profiter le plus longtemps possible de cette extraordinaire floraison parfumée !

    Ah, ça y est, il pleut. Hélas, en ville, trop de béton et de pollution, l'odeur de la terre chaude arrosée par l'orage, ce n'est pas pour moi :-(


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  • C'était ainsi qu'a commencé le concert, hier soir.

    Cette chanson, c'est la première de Souchon dont je me souvienne, entendue un mercredi après-midi dans l'émission "Les visiteurs du mercredi" je crois. Quarante ans plus tard Souchon a quelques rides de plus, mais toujours la même silhouette adolescente, et je lui envie sa forme.

    Deux heures de concert, avec les tubes les plus connus de Souchon et de Voulzy. Un vrai régal d'avoir les deux en même temps sur scène. Je les avais déjà vus, ensemble, aux Francofolies de La Rochelle, il y a 20 ans. Hier soir, je les ai retrouvés, tels quels, Voulzy toujours aussi discret, et Souchon toujours aussi bavard et souriant.

    Bon, d'accord, Souchon-Voulzy c'est vieillot, ce serait mieux d'aller voir Shaka Ponk (ils passent dans la région en juillet parait-il), mais pour ça, il me faudrait plus d'énergie... Et puis Shaka Ponk, c'est pas comme Souchon-Voulzy, je ne peux pas chanter toutes leurs chansons par coeur...

    C'était une bonne soirée, pleine de bruit et de couleurs, et j'en suis ressortie dans l'odeur des tilleuls qui embaument les soirées de Bordeaux en ces premiers jours de chaleur....

    SV2

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  • Ce fut un vrai bonheur de me lever tôt - sur un week-end de quatre jours je pouvais bien le faire - car il faisait bon ce matin. La rando du jour avait lieu dans les bois de Saint Jean d'Illac, petite commune un peu en dehors de la communauté urbaine bordelaise, juste à côté de la commune où habite mon amie MH, avec qui je randonne, ça tombait donc bien, puisque je devais passer la prendre. Lorsqu'on randonne ensemble, on covoiture toujours. Pas beaucoup de monde sur la route, nous étions pile à l'heure pour la rando, qui débutait à 9 h 00.

    A 9 h 00, la chaleur - 31° annoncé pour l'après-midi - commençait déjà à se faire sentir, mais on nous avait annoncé une rando de 10 kms, alors on s'était dit qu'on finirait aux alentours de 11 h 00, évitant ainsi la chaleur.

    En fait de 10 kms - dont un des organisateurs m'a dit après-coup qu'ils avaient été estimés au jugé - on en a bien fait 12 ou 13, peut-être même 15, car nous avons marché 3 heures, et d'un bon pas.

    Une rando étonnante. En fait, la Trans'Illacaise, c'est d'abord une compétition de rando VTT. La rando, c'est accessoire, juste pour "les femmes qui accompagnent leurs maris qui font du VTT et qui voudraient marcher un peu", toujours dixit l'organisateur. Résultat, on était une petite vingtaine de marcheurs sur la ligne de départ...

    Les autres sont partis bille en tête, mais MH et moi, même si on marchait d'un bon pas, nous sommes laissées semer, pour profiter du paysage et du calme, du bruit des oiseaux et du chant de la Jalle, cette petite rivière que nous avons suivie une bonne partie du parcours, et c'était un vrai plaisir que de marcher ainsi, seules.

    Un très beau parcours du reste, dans des pinèdes, mais aussi des bois de bouleaux et d'autres espèces caduques, plus frais que les pinèdes, puis  autour d'une ancienne gravière devenue un lac aux belles eaux bleues, et le long de la Jalle qui glougoutait de temps à autre.

    Nous avons eu chaud, nous en avons "bavé" dans certaines portions de sable mou, en plein soleil, mais au final nous avons fait le parcours avec beaucoup de plaisir.

    La prochaine rando est prévue, sous réserve d'une météo clémente, du côté de la Garonne, fin juin. Ce sera une rando à la tombée du soir. Autre lieu, autre heure, autres plaisirs....

    illacaise1
     
    illacaise2

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  • Saint-Michel, c'est, traditionnellement, le quartier populaire de Bordeaux. Populaire et métissé. Un quartier qui s'est construit à la fin du Moyen-Age, quand Burdigala a débordé de ses remparts. Saint-Michel, c'est le nom de l'église qui marque le centre du quartier, une église aux faux airs de cathédrale, avec une flèche dont la particularité est d'être séparée de l'église. Tout comme la tour Pey-Berland est séparée de la cathédrale Saint-André. En effet, le sous-sol bordelais est trop mou pour supporter le poids d'édifices trop monumentaux - du moins pour les techniques médiévales.

    Bref, Saint-Michel, son église, sa tour - et un carillon et un carillonneur - au centre d'une grande place sur laquelle se tient un grand marché, en particulier le samedi matin. On y trouve de tout, des légumes à la fripe à cinq euros. Ce matin, j'y ai trouvé une cuillère à glace à 1 euro. Saint-Michel, c'est comme je l'ai dit un quartier métissé, l'endroit idéal pour boire un thé à la menthe pour 1.50 euros, et la menthe est fraîche, directement venue des bottes qui prennent le soleil sur l'étal des épiceries arabes aux alentours. Il y a de la pastèque, de l'orange, des tapis de prières, des tapas et, depuis peu, un restaurant bio et végétarien, pardon, vegan, La Soupe au Caillou, sis sur la place Maucaillou, où je me suis arrêtée ce midi, après avoir fait le plein d'odeurs et de bruits du marché.

    L'endroit est simple, et j'y ai très bien mangé. Par contre, bruyant :-/  Sur la place il y a un petit espace jeu pour enfants, et il faut croire que les gens qui aiment la bouffe vegan et sans gluten aiment aussi les enfants, puisque non seulement certains convives étaient accompagnés de jeunes enfants, mais en plus la fille d'une des patronnes était également là, et il a fallu que je supporte les sautillements de la gamine, qui ont quelque peu gâché la zénitude que me procurait l'excellent gaspacho concombre/courgettes. Après la glace citron vert/basilic d'hier, voilà un autre mélange bien agréable.

    En sortant du restau, je suis allée faire un tour au Passage Saint-Michel, autre lieu incontournable de la place Saint-Michel, une ancienne mûrisserie de bananes aujourd'hui reconvertie en brocante. Je suis tombée en arrêt devant un petit globe terrestre, approximativement des années 50/60, en parfait état et très beau avec son support métallique. J'ai marchandé le prix, excessif, et je suis repartie avec. J'aime beaucoup les globes terrestres, et j'en cherchais un depuis longtemps, me voilà bien contente. Bien entendu, il y a plein de pays qui n'existent plus, on peut encore y lire "union des républiques soviétiques socialistes" et "honduras britannique" - cela me ravit.

    Le voilà. N'est-il pas magnifique ?

    globe

     

    Bref, une excellente journée :-D


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  • A - Araignée. Il y avait longtemps. Mardi soir, comme j'ouvre la portière de ma voiture, sur le parking du boulot, voilà qu'une énorme et affreuse araignée sort de je ne sais pas où, et se met à courir le long du plafond. Paralysée par l'horreur, je me suis trouvée désemparée. J'ai posé mon sac à main sur le siège, et j'ai balancé un grand coup de blouson - la seule "arme" à ma disposition - sur le monstre. Hélas, le monstre est tombé... dans mon sac à main. Hein, quand on dit que les choses peuvent toujours empirer... J'ai attrapé le sac du bout d'un doigt, et l'ai balancé par terre. L'araignée en a profité pour se carapater sous la voiture, et j'ai récupéré mes petites affaires, ai inspecté l'intérieur de la voiture et suis rentrée chez moi. Arrivée chez moi, j'ai ouvert la voiture en grand, vidé le bazar qu'il y avait dans le coffre - une vieille paire de chaussures, quelques poches en plastique - puis je suis allée chercher ma bombe anti-arraignées et en ai vidé la moitié dans la voiture... Malgré ça, je ne peux plus y monter sans regarder dans tous les coins, avec une trouille bleue qu'une araignée surgisse dans mon champ de vision alors que je serais en train de conduire - panique à bord, accident assuré... JE HAIS ces putains d'araignées.

    C - Chaleur. Soudaine, et ça fait tout bizarre. Hier soir, à 21 h 00 il faisait encore 30° sur le balcon... C'est l'été :-)

    F - Fatigue. Ces quinze derniers jours de tergirversations immobilières (j'y vais/j'y vais pas ?) et de rendez-vous divers et variés (agence immobilière, banque) m'ont épuisées nerveusement. Résultat : jeudi matin, quand le radio-réveil s'est déclenché... je ne l'ai pas entendu. J'ai continuer à dormir, et même à rêver ! et ce n'est qu'au bout de trois quart d'heures que je me suis réveillée, ne comprenant pas de suite pourquoi ce n'était pas l'émission habituelle... Tête qui tourne, difficultés à bosser... j'ai posé deux jours, pour me faire un week-end de quatre jours et me reposer, d'autant que le mois de juin va être difficile, côté charge de travail. Quatre jours, ça ne sera pas de trop, ce soir je suis encore complètement crevée, et un peu patraque.

    P - Projet immobilier. Finalement, je n'y vais pas. Les frais de notaire, les travaux... mon épargne y passait. Et ça, mon syndrome Picsou n'aimait pas. J'aime avoir de l'argent de côté, je l'ai déjà dit, ça me rassure. J'ai mis du temps à prendre ma décision, car l'appartement, et la résidence, me plaisaient beaucoup. Je repousse le projet de deux ans. Je vais renégocier mon prêt immobilier actuel, et vais essayer de mettre un peu plus d'argent de côté - ce qui n'est pas gagné car une très grosse augmentation de la mutuelle est prévue d'ici la fin de l'année. Il faudrait que d'ici deux ans, j'ai mis de côté de quoi payer des frais de notaire sans compromettre mon épargne. Evidemment, peut-être que d'ici deux ans les taux des crédits immobiliers auront grimpé, que je ne retrouverai pas une nouvelle occasion intéressante... peut-être, peut-être pas.

    P - Projets. Du coup, je me recentre sur mon appartement, que j'aime beaucoup, et vais mettre en route quelques projets. Finir la salle de bain (changer le lino, refaire la peinture des murs en.... rose), peut-être repeindre la cuisine en... rose (oui j'aime bien le rose), faire le tri dans mes livres, vendre mes bibliothèques et les remplacer par des meubles bas. Peut-être irais-je même jusqu'à - enfin - mettre un rideau dans ma chambre. Une bonne occasion d'aller faire un tour... à Ikéa !

    R - Rando. En dépit de ma fatigue, je me suis inscrite, avec mon amie MH avec qui je randonne de temps à autre, à une randonnée, dimanche matin. 10 kms seulement, ça tombe bien, je ne pourrais pas en faire plus, vu la chaleur et ma fatigue. Rando dans les bois, ça va me faire du bien de sentir l'odeur du pin et de la terre chaude :-)

    T - Thé. Cet après-midi je suis allée me réapprovisionner en thé Orange Blues, dans la superbe boutique Betjeman & Barton de la rue Bouffard, à Bordeaux. Une façade rouge "mandarin", de belles étagères de bois, un superbe lustre avec des pendeloques en verre, de grands pots de métal gris, quelques théières anglaises kitches... j'adore.

    T - Tri. J'ai un rapport émotionel fort aux livres que j'ai. Certains m'accompagnent depuis longtemps, je les ai tous lus quasiment deux fois, quand ce n'est pas plus. Oui mais. Mais ils m'encombrent, et puis je ne prévois pas de les relire. Je vais en garder quelques uns, mais je vais donner la grande majorité. J'ai commencé, hier soir, à faire le tri d'une étagère. Celle des Stephen King (mes livres sont classés par genre et auteur). Finalement sur la bonne vingtaine (ou trentaine ?) de romans, je n'en garderai que deux ou trois. Le recueil de nouvelles Différentes saisons (son meilleur), et la trilogie du Fléau (incontournable, je la relirai bien un de ces jours). Je m'aperçois que je peux donner les autres, m'en détacher, sans trop de problèmes. Oh, il y aura bien des bouquins pour lesquels le choix va être plus difficile, plus émotionnel, mais il faut avancer, et de toute façon, je n'ai pas prévu de tous les donner. Pour les donner, je vais passer par l'association Recyclivre, dont j'ai trouvé un jour un prospectus qui voletait dans la rue. Mes livres auront une seconde vie :-D  J'ai rempli ce soir la demande de contact en ligne, le premier pas est fait... Je me demande si je ne devrais pas faire de même pour mes cd, puisque aujourd'hui tout se trouve sur le net...


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