• Dans un vide-grenier, une carte postale de la Tour Eiffel. Jusque là, rien d'extraordinaire, surtout que c'est une vue avec l'horrible version XIXème siècle du Trocadero.

     

    Mais le timbre a attiré mon attention, non que je sois philateliste,  mais j'adore l'art des années 30, et ce timbre en est une petite mais très belle illustration, sur le thème de la France coloniale.


    votre commentaire
  • Si vous la connaissez, la reconnaissez-vous vue de cette façon-là ? Aucun trucage, il s'agit réellement de qu'on voit, depuis l'intérieur, lorsqu'on lève la tête depuis le niveau le plus bas.

    Pour moi qui suis fan d'architecture autant que de photo, c'est forcément un endroit qui me comble... mais j'ai encore bien des progrès à faire en photo !

     

     


    votre commentaire

  • 2 commentaires
  • Ras le bol de cette foutue grammaire syntaxique. La grammaire syntaxique et ses parataxes, c'est ce que les maths modernes et leurs bijections furent dans les années 70, avec le succès que l'on sait : le fruit de la masturbation intellectuelle de quelques énergumènes. C'est le genre de choses qui, je l'avoue, me font voir rouge, et révèlent chez moi un tempérament intolérant, du style à regretter le goulag ou les camps de rééducation pour intellectuels période Révolution Culturelle. Oui, sous mon allure apparemment débonnaire je dissimule en réalité une féroce réactionnaire.

    Bref, voilà que je m'échine sur cette foutue grammaire syntaxique, alors qu'enfant déjà je m'échinais à essayer de déchiffrer en vain les arcanes de la grammaire traditionnelle. J'avais d'ailleurs alors décidé unilatéralement de diviser le monde des mots en choses très simples, mais très fonctionnelles : les mots, les verbes. Point. Et, du point de vue de la syntaxe, j'avais fait tout aussi simple : des sujets, des verbes, des compléments. Des COD (mes préférés, on s'en doute), des COI, à la rigueur quelques compléments circonstanciels... s'il n'avait tenu qu'à moi, celà eut été largement suffisant. D'autant que mes lacunes grammaticales ne m'empêchaient nullement d'être excellente en orthographe. Ceci dit j'en conviens : mon faible niveau de grammaire m'a quand même pénalisée, notamment pour l'apprentissage du latin, problème que je retrouve d'ailleurs cette année. 

    C'est vous dire ma déconvenue de me retrouver, en fac de Lettres Modernes, à devoir renouer avec une grammaire, encore plus abstraite et totalement dépourvue du moindre intérêt pratique (on ne peut même pas s'appuyer sur la grammaire syntaxique pour apprendre le latin !). J'éprouve même un certain agacement à constater que c'est ce genre de programme qu'on enseigne aux futurs profs de collèges et lycées. De la grammaire syntaxique, voilà qui va bougrement leur servir quand ils seront face à une classe de quatrième ne sachant écrire qu'en langage SMS...  Il faut d'ailleurs constater que le SMS est là, accompagné d'un certain dilletantisme orthographique, si j'ai bien lu le corrigé que nous a adressé le prof du commentaire que nous avions à rendre sur Proust. Il commençait son corrigé en rappelant qu'en fac de Lettres notre niveau en langue française doit être impeccable, et que, par exemple, nous ne devons pas confondre à et a.  Oui mais voilà : la grammaire (la simple, la "vraie", sujet verbe complément !), l'orthographe, on n'en fait plus guère au lycée... et je doute qu'aujourd'hui on sorte du collège avec un niveau formidable.  

    Et voilà donc que les profs de fac qui n'enseignent que des choses hautement intellectuelles telles que la grammaire syntaxique se plaignent de voir arriver des élèves, formés par d'autres profs passés eux-même par la fac, incapables de s'exprimer correctement en français...


    votre commentaire
  • Février 2008, j'ai fait un voyage en Italie, destination Venise en plein Carnaval. J'ai découvert une ville extraordinaire, aux habitants très accueillants et courtois, un vrai plaisir. Je suis revenue avec de belles images plein la mémoire, depuis les étonnantes verrières des serres accrochées aux côteaux escarpés de la côte ligure, jusqu'aux mosaïques dorées chargées d'ans de la basilique de Torcello, sur la lagune vénitienne. Sans oublier bien sûr la Serennissime elle-même, encombrée de touristes venus voir ces parades de masques et de costumes chamarrés. J'espère y retourner un jour, hors du carnaval pour découvrir plus tranquillement cette cité hors du commun.

    Au détour d'une "route" sur la lagune, j'ai découvert cette image extraordinaire, qui m'a fait penser à l'allumeur de réverbères du Petit Prince. Et oui, sur la lagune les voies maritimes bénéficient, comme nos routes, d'un éclairage public...


    votre commentaire
  • La recette de ce soir c'était donc : Papillottes de dinde 

    Avec, dans le rôle de la dinde : 4 escalopes de dinde

    dans le rôle de la papillotte : du papier d'aluminium

    et dans l'ordre d'apparition sur le plan de travail : 1 grand pot de crème fraîche, 4 tomates, sel, poivre, herbes de provence et tout ce qu'il vous plaira d'ajouter.

    Faire revenir rapidement les escalopes dans une poêle (perso, sans matière grasse c'est aussi bien), de façon à les dorer pour éviter l'aspect rosé un peu désagréable d'une cuisson entièrement en papillotte. Déposer chaque escalope sur un grand morceau de papier d'aluminium, la recouvrir de crème fraîche, saler, poivrer (attention, il vaut mieux avoir la main légère sur le poivre car la cuisson en papillotte va en renforcer le piquant), déposer par dessus une tomate coupée en tranches, saler de nouveau, assaisonner d'herbes de provence. Enfourner, four chaud, une bonne vingtaine de minutes. Servir avec des pâtes fraîches par exemple.

    Buen provecho !

     


    votre commentaire
  • Je me suis aperçue cet après-midi avec horreur que je dois rendre le prochain devoir de latin lundi prochain... Bref je m'y suis attelée ce soir dare-dare, tout en préparant paupiettes de veau et crêpes suzette. C'est moi qu'on appella Shiva lors d'une précédente incarnation ;-))   J'ai réussi à ne rien faire crâmer, même quand j'ai répondu à mon frère qui m'appelait au téléphone. Je suis donc une femme farpaite, quoique des fois je me fasse plutôt songer au lapin complètement speedé d'Alice au Pays des Merveilles...

    En tout cas, reprendre la fac, passé un moment de découragement fin décembre (le problème étant que bosser au boulot, et bosser le soir pour la fac, cela laisse peu de temps pour les loisirs...), les exams de janvier m'ont remotivé, bien que je n'ai pas encore les résultats. Et puis, passé les premières déceptions à l'idée de devoir étudier ces éternelles et vieilles barbes de Stendhal ou Proust, j'ai apprécié de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, Azorin, et surtout Eugenio Montale, poète italien, prix Nobel de littérature. A l'époque où en France de joyeux potaches s'amusaient à l'écriture automatique (joyeux potaches au programme de ce nouveau semestre du reste), Montale livrait une poésie étrange, sèche et désespérée, d'une originale beauté, comme dans le recueil Os de Seiche (Ossi di Seppia)  par exemple :

    Descendons le chemin qui dévale

    parmi les ronces enchevêtrées ;

    le vol d'un papillon nous guidera

    face aux horizons que brisent les rivières.

    Refermons derrière nous comme une porte

    ces heures de doute et de noeuds dans la gorge.

    De nostalgies non dites que nous importe ?

    Même l'air autour de nous vole !

    Et voici qu'à un détour

    surgit la ligne argentée de la mer ;

    nos vies anxieuses jettent encore l'ancre.

    Je l'entends plonger - Adieu, sentier ! A présent

    je me sens tout fleuri, est-ce d'ailes ou de voiles...


    votre commentaire
  • Il y avait donc du monde dans la rue, ce jeudi, mais pas assez.... Nul n'étant prophète en son pays, j'étais la seule de mon service à faire grève et à manifester... faire grève, pourquoi, et dans tous les cas ça ne sert à rien me disent mes collègues. Les lendemains vont être difficiles pour certains, mais il sera trop tard... En attendant, une photo de la manif. Non je ne fais pas partie de la CGT. Mais j'avoue que, certains jours, je me dis que je finirais par quitter mon syndicat, que je commence à trouver trop modéré, pour rejoindre le drapeau rouge.

     Le seul point sur lequel je rejoins mes collègues, c'est que toujours choisir un jour en semaine pour manifester est dommage. Une manif comme celle de jeudi, unitaire, et en une période où les motifs de ras-le-bol sont nombreux, aurait peut-être attiré encore plus de monde un samedi...

     

     


    2 commentaires
  • Encore un chat de papier, pas très loin du premier aperçu en train de dévaliser une agence bancaire, mais celui-ci est bien tranquille.

     


    votre commentaire
  • Le 29 janvier, jeudi prochain donc, l'ensemble des organisations syndicales françaises appellent les salariés du privé, du public, les retraités, à une journée de grève et de manifestion.

    Alors qu’ils ne sont en rien responsables de la crise économique, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

    <o:p>(extrait de la déclaration unitaire des syndicats girondins)</o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>Parce que manifester tout seul dans son coin c'est pas facile, n'hésitez pas : rejoignez-nous ! Parce qu'il y en a ras-le-bol des cotisations sociales qui augmentent quand les remboursements ne cessent de baisser, ras-le-bol de devoir mendier des augmentations de salaires dérisoires quand les salaires des dirigeants augmentent de façon indécente, ras-le-bol de s'entendre dire que le problème de l'emploi en France, c'est la faute des salariés qui coûtent cher, qui ne sont pas assez flexibles, pas assez compétents, ou trop qualifiés, qui sont trop enceintes ou trop jeunes ou trop vieux, et  qui ne veulent pas travailler plus, travailler tout les jours sans discontinuer, qui ne veulent pas - eh non - revenir aux conditions de travail du XIXème siècle...</o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>Donc rejoignez-nous, soyez là, car si vous n'y êtes pas ne croyez pas que les autres y seront pour vous. Droit du travail, minimas sociaux, prestations familiales : vous les devez aux syndicats, c'est à dire à des salariés qui ont pris le risque de vouloir mieux : travailler mieux, vivre mieux. Si vous ne soutenez pas les syndicats, ces salariés qui s'engagent au quotidien pour vous défendre, en étant avec eux ce jour-là, les syndicats n'auront très vite plus de poids face au gouvernement et au système libéral : vous n'aurez plus aucun poids. Alors avant qu'il soit trop tard, réagissez. Le 29 janvier, venez manifester, pour vous, vos proches, vos enfants.</o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>"  'font chier ces grévistes, m'empêchent d'aller bosser ! D'aller bosser... d'aller bosser... pour me faire encadrer, manager, coacher, évaluer, dévaluer, engueuler, harceler... me faire virer... </o:p>

    <o:p> Allez, cette fois-ci : moi aussi je manifeste !"</o:p>

     


    votre commentaire
  • De petits cactus mal équilibrés dans leurs petits pots de plastique, un peu de sable, des boîtes de conserves bien lavées, une fenêtre à proximité, et c'est un coin de désert dans la cuisine...

     


    votre commentaire
  • Cours d'Albret hier après-midi mon oeil a été attiré par un collage étrange sur une porte d'une agence bancaire : 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vu de plus près, j'ai découvert une sorte de matou sympathique, en papier, collé sur la porte.

    Je vais désormais scruter de plus près les portes d'agences bancaires bordelaises !

     

     

     


    votre commentaire
  • Velouté d'hiver arôme cumin

     

    Dans l'ordre d'apparition en cocotte :

    1 oignon,  4 carottes, 4 pommes de terre, 2 navets,3 courgettes, cumin en poudre. Et dans les rôles secondaires : beure, huile d'olive, sel, poivre, crême fraîche.

    Faites fondre le beurre dans une cocotte et faites-y revenir l'oignon coupé en fines rondelles. Pendant qu'il dore, épluchez les légumes, coupez les en dés pas trop gros et rajoutez-les dans l'ordre (les carottes étant plus longues à cuire que le reste). Faites revenir le tout en ajoutant une ou deux cuillères d'huile d'olive, en veillant à conserver un feu assez doux pour que l'ensemble fonde sans caraméliser. Lorsque les légumes commencent à devenir fondants, rajoutez 3/4 de litre d'eau, assaisonnez avec sel, poivre et cumin, ce dernier à votre convenance. Laissez cuire, toujours à feu doux. Rajoutez un peu d'eau si nécessaire, mais pas trop : le but n'est pas d'obtenir un potage mais un velouté. La cuisson est terminée lorsque les carottes sont cuites, selon la formule consacrée ! Mixez (ou non, si vous préférez, comme moi, servir tel quel, avec les légumes bien fondants), ajoutez une cuillerée de crême fraiche, rajoutez si besoin du cumin, et servez !

    Bon appêtit !


    votre commentaire
  • Il fait très froid, la chatte cherche la chaleur le plus haut possible, quitte à grimper sur une armoire, bien qu'elle ne soit plus toute jeune... gare à la tête qui passe à portée de sa patte, car elle a encore l'oeil aux aguets et de bons reflexes !  


    2 commentaires
  • Froid, très froid dans les rues de Bordeaux samedi soir, mais le spectacle incongru de fleurs de cerisiers artificielles devant le Grand Hôtel m'a amusé et je me suis arrêté le temps d'en prendre la photo.


    votre commentaire