En panne ?

Pas vraiment, mais je suis inscrite en fac de Lettres Modernes cette année, en enseignement à distance (ben oui, la journée je bosse) et j'ai pas mal de devoirs à rendre... Latin, linguistique, commentaires composés... de quoi occuper les longues soirées de l'hiver qui commence.

Lettres Modernes ? pas si modernes que ça, on a toujours Zola et Stendhal au programme, quand au latin, le bouquin support du court était déjà celui qu'il fallait acheter il y a... 25 ans (bah oui, il y a un quart de siècle, j'étais déjà étudiante en Lettres Modernes !). A se demander ce que font les profs de fac...

Bien sûr, Zola et Stendhal, ce sont des monuments, incontournables. Mais comme ils sont incontournables on y a rarement échappé au lycée, et si on choisit une filière littéraire on est censé les avoir déjà lu. Alors, les retrouver, chaque année, au programme...

J'ai ainsi eu l'immense plaisir d'étudier trois fois déjà L'Education Sentimentale de Flaubert, et de devoir m'enthousiasmer à chaque fois devant l'apparition et la moustache de Mme Arnoux...

Quand au latin... Le latin ! ma bête noire pendant quelques années. Mais cette fois, j'ai décidé : ce sera lui ou moi. Et voilà, j'ai investi dans un Gaffiot, une grammaire latine (Bescherelle, excellente), pris mon courage à deux mains... et j'attends avec sérénité la note de mon premier devoir !

Si le bouquin conseillé par la fac est encore est toujours le Latin pour Débutants de Mme et M. Déléani et Vermander, je le clame haut et fort : cette méthode est indigeste et mal foutue. En farfouillant au rayon Langues de ma médiathèque préférée, j'ai déniché un truc bien plus sympa.

Ca commence très fort, par un texte de Virgile. Oui mais, l'auteur a la bonne idée de traduire, d'abord mot à mot, puis le texte entier ensuite. Il présente aussi Virgile, en profite pour nous apprendre la première déclinaison l'air de rien... Un vrai plaisir ! Et puis en plus, Claude Terreaux fait preuve d'humour : comme il l'indique dans la préface, le latin... ça ne sert à rien !

Si les profs de fac pouvaient s'inspirer de M. Terreaux, les étudiants seraient certainement bien plus motivés ! Ah ! mais des étudiants motivés sont des étudiants qui réussissent... et comme on restreint le nombre de profs...

Sur ce, je m'en vais lire La Tregua, de Mario Benedetti, écrivain urugayen. Parce qu'il faut que je me remette à niveau en espagnol. Eh oui, pour l'espagnol, on a des devoirs.... mais pas de cours. Si si, c'est vrai. Super, non ?

Quelle fac ? Bordeaux 3.  Futur(e) étudiant(e) en LM, tu feras donc bien de t'inscrire ailleurs...

A bientôt pour de nouvelles aventures estudiantines !

Vous avez envie, vous, de vous lever le dimanche et les jours fériés pour aller bosser ? Vous faites quoi de votre petite famille si vous bossez ce jour là ? Hein ? Bon, ben alors n'allez pas dans les magasins ! Si personne n'allait se balader (tu parles d'une ballade, les galeries marchandes...) dans les magasins le dimanche ou les jours fériés, le gouvernement ne nous rabacherait pas son intox "il faut travailler le dimanche pour relancer la croissance" !

La croissance, la croissance... nos copains chinois aussi en veulent de la croissance, et des voitures, et des produits manufacturés... et de la pollution aussi...

Le dimanche je flâne, je prends mon temps, je prends mon petit déj' en écoutant les oiseaux... je me ballade en vélo, les gens sont moins nombreux et moins speedés sur les routes...

Allez, un bon mouvement  : la prochaine fois que vous allez dans un magasin un dimanche ou un jour férié, demandez-vous qui garde les gamins de la caissière et si elle n'aurait pas préféré rester chez elle tranquillement. Ah, parce que vous croyez encore que les gens qui travaillent le dimanche sont volontaires ? posez-leur donc la question...

Quoi, travailler plus pour gagner plus ? non merci. Vivre mieux, grâce à une meilleure répartition des richesses et un meilleur contrôle des dépenses publiques, ça, oui ! Car gagner plus, quand on est de plus en plus taxés, que le prix de l'essence augmente, que les remboursements sécu diminuent de plus en plus, ça ne me parait pas être la meilleure des solutions....

Demain, c'est le 11 novembre, bon jour férié !   

 HOME

 J'ai des devoirs à faire pour la fac, certes, mais pour autant ça ne m'empêchera pas d'aller au ciné. Le dernier film en date, c'est donc HOME, de la réalisatrice suisse Ursula Meier, et c'est un gros coup de coeur.

Home, c'est l'histoire d'une famille installée au milieu de nulle part, en bordure d'un autoroute qui n'a jamais été terminé. La piscine des enfants a atteri sur le bitume, pour relever le courrier il suffit de traverser, car la boîte aux lettres est de l'autre côté, tout comme le chemin en terre qui les relie au village le plus proche. Là, ils sont bien tous les cinq, la mère (Isabelle Huppert, fragile et magnifique), le père (Olivier Gourmet, splendide de sensibilité mâle), leurs trois enfants, et on aimerait bien partager leurs fous rires, dans ce nulle part entre vignes, champs de blé et collines lointaines. Il faut souligner l'extrème beauté des paysages (bulgares) et la réalisation très soignée qui met en valeur paysages et personnages. Oui mais voilà, les meilleurs choses ont une fin, et l'autoroute est ouvert à la circulation...

Je ne vous en dirai pas plus, à vous d'aller le découvrir, ce serait dommage de passer à côté d'un tel film. Evidemment, vous pouvez préférer le dernier James Bond. Je n'ai rien contre la plastique (plastique version Ken d'ailleurs) de Daniel Craig, et je ne crache pas sur un bon blockbuster de temps en temps histoire d'en prendre plein les yeux (les Xmen sur petit écran il faut le dire ce n'est pas génial) mais d'après mon voisin de droite au bureau, grand amateur du genre, ce nouveau volet des aventures de 007 ne mérite pas les 8 euros de l'entrée...

Week-end à Biarritz, avec un temps magnifique, soleil et douceur au rendez-vous. Pas de chance, je n'avais pas pensé à emporter maillot, serviette et tongs...

Petite virée en ville avec des copines, le temps de goûter les fameux gâteaux basques, découvrir quelques restaurants et se promener sur le front de mer. Biarritz où l'on cotoie, de façon assez étrange, biarrots en tenue de week-end, touristes en pull et surfeurs à moitié dévétus, arpentant les rues direction l'océan, pieds nus...

Une météo favorable qui nous a gratifiées d'un coucher de soleil sur la mer en prime !

Biarritz où j'ai découvert, au détour d'une rue, les oeuvres d'un peintre, Hervé Maury, exposées dans une galerie dont  je ne donnerai pas le nom, ayant jugé les propriétaires fort désagréables, tant dans leur façon de parler aux clients que dans leur façon de s'exprimer sur les artistes qu'ils exposent. Dommage car ils oublient que de nos jours, avec internet, on peut désormais contacter directement les artistes, ce qui, du reste, est bien plus intéressant - et je ne parle pas de l'aspect financier !

La qualité des photos n'est pas bonne, je n'ai pas dégainé mon appareil dans la galerie mais dans la rue, et du reste j'aime bien les effets de reflets que crée ce genre de photos...

Voilà, j'ai donc complètement craqué sur la drôlerie des animaux de ce peintre, qui peint également des girafes, des souris, des lapins, tous aussi sympathiques les uns que les autres, mais aussi des libellules, des abeilles...

Evidemment... si on laisse cuire pendant qu'on écrit sur son blog, ça risque de mal tourner... Mais je vous rassure : il n'était pas si cramé que ça, et était franchement délicieux, comme toujours !

Gâteau aux poires...

Mélanger 3 oeufs entiers avec le sucre et la pincée de sel. Y mélanger ensuite la farine, la levure, le beurre fondu. Vous obtenez un beau mélange en ruban ! Versez dans un plat beurré, ranger y les poires coupées en morceaux. Saupoudrez la tarte d'un peu de sucre en poudre et d'un sachet de sucre vanillé.

Le casting :

3 poires, 3 oeufs, 9 cuillerées à soupe de sucre (dans un pot des années 30 ! ), 15 cuillerées à soupe de farine, 1 sachet de levure, 1 pincée de sel, 75 g de beurre fondu, un sachet de sucre vanillé, du savon liquide parce que les poires, ça coule et ça poisse ! 

Une vision du champ de bataille...

 La photo du résultat ? ben non, il est encore en train de cuire... d'ailleurs, à ce propos... 35 minutes à thermostat 6 !

Un chat bien étrange, au détour d'une petite rue sur le Bassin d'Arcachon. Une boîte aux lettres, en fait...

Encore quelques rayons de soleil, les poissons du bassin en profitent !

Les portes anciennes s'ornent de ferronneries parfois assez imposantes, mais toujours très belles. On imagine sans peine le bruit que devait faire ce marteau là, lorsqu'il était cogné. De l'autre côté de la porte, un couloir ou une cour, il fallait donc que l'on entende le visiteur s'annoncer !

L'automne arrive. Il y a quelques jours encore, le liquidambar du jardin était tout vert. Le voilà qui prend ses couleurs d'automne. J'aime beaucoup l'automne, pour sa lumière particulière, plus chaude et enveloppante que celle du printemps par exemple. Mais cette année, je trouve que l'automne prend ses quartiers un peu trop tôt !

Sur le bassin d'Arcachon !

Le Jean Vigo réouvre ! Après une fermeture estivale prolongée pour cause de subvention municipale en attente, le Jean Vigo publie son nouveau programme. Résumé en trois mots : Marylin, Mitchum et Metropolis ! Amateurs de bobines anciennes, bloquez vos agendas !

Le programme du Jean Vigo en ligne sur le site du cinéma

http://cinema.jean.vigo.free.fr/

Conformément aux résultats d'une enquête réalisée recemment sur le cinéma d'Art et d'Essai et son public, je suis une femme d'âge moyen, je vais au ciné, généralement seule, au moins une fois par semaine, je préfère la VO et je fréquente plusieurs salles...

Et comme j'ai la chance d'être sur Bordeaux, j'ai la chance d'avoir le choix, tant des salles que des films, et ce à des prix qui rendent ridicule tout téléchargement.

Vive les salles obscures !

Colchiques de l'été... en fait, je ne sais pas trop à quoi ressemble un (ou une ?) colchique.

Dans un bois à côté de chez moi, ce qui fleurit à la fin de l'été, c'est un minuscule cyclamen sauvage.