• Et mon horloge intérieure qui est chamboulée par le changement d'heure ! Et également par mes longues nuits du week-end. J'étais fatiguée - mais je le suis souvent - et je me suis réveillée très tard samedi et ce matin également. Comme hier, il s'en est fallu de peu ce matin que je puisse déjeuner dehors : un vent un peu plus chaud, un rayon de soleil... mais ce midi je ne m'en suis pas privée, d'ailleurs il faisait aussi chaud dehors que dedans, j'en ai donc profité pour ouvrir largement baie vitrée et fenêtre.

    Je me suis donc levée tard hier, et j'avais déjà un message sur mon téléphone. Une amie qui me proposait d'aller au théatre le soir. Le théatre... finalement, je ne suis allée que deux fois, une première fois avec ma mère pour voir Domino, avec Jean Piat (!) quand j'étais ado, et une autre fois, deux-trois ans plus tard, pour une sortie avec le lycée, une adaptation du Dernier jour d'un condamné, de Victor Hugo -on fait mieux côté divertissement.

    Cette fois-ci, il ne s'agissait plus des ors et velours du Fémina (LE théatre de Bordeaux), ni d'un programme scolaire. Une petite salle qui a ouvert il y a peu, le Théatre de la Victoire, pour un vaudeville "Ma colocataire est une garce". La salle n'est pas très grande, il doit y avoir une centaine de place au maximum, mais c'était complet. Pas de beaux fauteuils mais des chaises, confortables, et la scène juste devant, avec les décors dont on voit bien que ce sont des décors. Mais j'ai passé un très bon moment. La pièce était drôle, et j'ai beaucoup aimé voir les comédiens "en vrai". A tel point que je pense y retourner. En plus, pour moi qui n'aime-pas-sortir-quand-il-fait-noir, j'ai trouvé que c'est accessible : la séance est à 20 h, c'est juste à côté d'une place avec du monde, j'ai pu y aller en tramway et en revenir en tramway, et pas trop tard. Le seul petit problème, ce sont les 100 mètres qu'il y a entre la station du tram et chez moi, mais où ais-je bien pu fourrer ma cape d'invisibilité. Comme j'ai expliqué à ma copine qui m'avait proposé cette sortie et qui voulait me ramener en voiture, je n'aime pas sortir la nuit mais il faut bien que j'y fasse face de temps à autre.

    Au retour, le tram était bondé, comme me l'a fait remarquer avec un charmant accent une jeune anglaise debout à côté de moi. C'est en effet le problème, le samedi soir le tram est victime de son succès, il faudrait qu'un peu plus de rames circulent - sauf que les chauffeurs sont comme tout le monde, ils ont droit au repos et à la vie de famille. Au moins, je ne risque pas de flipper dans une rame presque vide. La jeune anglaise était gentille, et avait envie de parler, alors on a discuté. Elle est londonienne, étudiante, et est en France pour une année scolaire, afin de parfaire son français. Elle est assistante dans un collège de la banlieue bordelaise, vit à Pessac et en est très contente car c'est juste à côté de Bordeaux, qui est une grande ville : elle craignait de se retrouver en pleine campagne, comme c'est arrivé à une de ses amies !

     

    Il faisait donc très bon cet après-midi, et j'ai eu envie de verdure. Direction le jardin publique de Bordeaux. Un jardin qui date du XVIIIème ou du XIXème siècle, une belle enclave verte au sein de la ville, entourée de beaux immeubles bourgeois.

    Il faisait bon, des gens flânaient dans les allées, certains profitaient du soleil sur les pelouses, un couple de mariés prenait la pose devant des massifs de chrysanthèmes fraîchement installés, une bande d'ados faisait une partie de foot... le bruit de la circulation, au-delà des grilles, et puis, plus loin, par dessus les toits, un morceau de la grande roue de la foire aux plaisirs installée aux Quinconces pour quelques jours encore...

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    Et puis les couleurs de l'automne, bien sûr.
     
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  • D - Dark Vador. Cet après-midi, un technicien est passé dans le bureau pour changer certains filtres des climatisations. Il avait un masque sur le nez. Moi, je  n'ai pas pu m'empêcher, j'ai mis mes mains sur ma bouche "ssssshhhhh Luke, je suis ton père" (même si je ne l'ai pas vu, je connais mes classiques). Ma collègue en face m'a regardé consternée, en me demandant à quoi je marchais. Moi, j'étais carrément bidonnée, je suis parfois mon meilleur (et seul) public !
     
    D - Drive. Il faut absolument que je parle de ce film, je le ferai demain peut-être, en rubrique ciné. J'avais proposé à mes fils une soirée ciné, mercredi, et j'ai été très contente qu'ils acceptent, inutile de préciser le  plaisir que j'ai eu à passer la soirée avec eux. Timing un peu serré, je quittais le boulot à 18 h, tout comme mon fils aîné, et lui travaille vers le Bassin d'Arcachon, il met souvent du temps en raison de la circulation, or nous avions prévu d'aller à la séance de 20 heures. J'ai filé chez un pizzaïolo directement, pris trois pizzas chaudes et odorantes, mes fils sont arrivés en même temps que moi à mon appartement. Pizzas, donc, et on a filé au ciné. Pour l'occasion, un ciné "normal", un Gaumont à proximité des facs, non loin de là où je vis. Et "normal" c'est à dire en version française. J'aurais préféré la VO, mais pas question de leur imposer, je n'étais déjà pas sûre de moi sur le choix du film... Au final, Drive, c'est un film à l'ambiance très particulière, et mon fils aîné n'a pas aimé certains aspects, le générique bizarrement un peu kitch, la BO style musique des années 80, un peu trop triste à son goût  - mais c'est normal il est en plein chagrin d'amour, d'ailleurs a posteriori je m'en suis un peu voulue, il a dû trouver le film un peu triste, ce n'était pas vraiment le moment. Mon fils cadet a adoré, et il m'a envoyé un mail le lendemain pour me donner un lien vers la BO. Cela m'a touché au coeur. Lui et moi partageons beaucoup de choses. Il est Taureau comme moi, je  ne sais pas si cela y fait ou non, mais nous avons énormément de choses en commun, il fonctionne comme moi pour bien des aspects et j'ai toujours eu avec lui un lien particulier, comme si le cordon n'était pas encore coupé, il est comme mon alter ego pour bien des choses. C'est un détail, qu'il m'ait envoyé ce lien vers la BO du film, mais pour moi c'est vraiment  important, ça veut dire qu'il a aimé la musique, qui a une importance importante pour ce film, et qu'il a voulu la partager avec moi, me faire plaisir en m'envoyant ce lien.
     
    F - Fac. Avant même d'avoir commencé, c'est un échec. J'accède enfin aux différents cours, en ligne, et c'est la catastrophe. Le niveau est bien supérieur à celui de Bordeaux III, et les cours sont de véritables cours, sur supports PDF de 150 pages environ. Je n'aurais jamais le temps d'atteindre le niveau requis, avec le peu de temps libre dont je dispose. Ces cours à distance ne sont pas faits pour des étudiants salariés, mais pour de "vrais" étudiants éloignés. De plus, cela nécessite des moyens que je n'ai pas, un bon ordinateur qui soit rapide, qui ne plante pas lors de l'ouverture des documents pdf, et une imprimante performante. Je me suis renseignée, je peux aller dans un magasin de photocopies/copies numériques/impression pour imprimer mes cours, à partir d'une clé USB sur laquelle je les aurai enregistré. Compte tenu du volume des cours, cela me reviendrait une petite fortune. Je regrette l'argent mis dans cette inscription, j'en aurais eu besoin pour d'autres choses. J'aurais au moins des cours d'un très bon niveau, qui m'aideront à aller plus loin dans mes lectures habituelles. Je vais en effet tout de même imprimer certains de ces cours, car ce serait dommage de ne pas en profiter.
     
    F - Froid. Il fait donc froid désormais, et l'appartement a commencé à se refroidir. Pas  question d'allumer le chauffage pour l'instant, surtout que, finalement, je suis peu chez moi en ce moment. Le soir je me réchauffe avec une soupe, et un pull, et j'ai remis la couette sur le lit, cela me fait un nid douillet que j'apprécie beaucoup. Le problème du froid, c'est surtout le matin, dans la salle de bain. La salle de bain est grande, la douche à l'italienne n'a pas de cabine pour concentrer la chaleur de l'eau... j'ai donc adopté la solution dont m'avait parlé une collègue il y a quelques années : le sèche-cheveux ! Pendant que je prend mon petit déjeuner, je branche le sèche-cheveux dans la salle de bain, ce qui la réchauffe. La méthode vaut ce qu'elle vaut, c'est un peu artisanal, mais ça marche. Et je pense que le sèche-cheveux ne doit pas consommer beaucoup d'électricité. Heureusement, dans la journée, il  fait chaud dans le bureau.
     
    K - Ken. Hier quand je suis arrivé au bureau, il y avait deux catalogues de jouets de Noël sur mon bureau. J'ai été surprise, je ne suis plus concernée, c'est ce que j'ai dit à mes collègues qui me les ont posés là. "C'est pour que tu te trouves un Ken, toi qui est toute seule". J'ai trouvé ça rigolo, j'ai trouvé un Ken dans un des catalogues (1 Ken pour quelques dizaines de Barbies !!!), je l'ai découpé et l'ai collé sur mon écran, j'ai donc maintenant un homme dans ma vie.
     
    M - Maroquinerie. Je viens de m'offrir une petite folie. Un ensemble portefeuille/porte-chéquier et porte-monnaie, en cuir, de couleur rose (mais pas rose pétard, rose sombre). Un truc très classe, beau sous la main, et qui sent bon le cuir. Une vrai folie, compte-tenu du prix, mais mon portefeuille précédent tombait littéralement en lambeaux, je n'osais plus le sortir tellement j'avais honte. Et si l'on réfléchit que ce genre d'objet, surtout de bonne qualité, dure une bonne dizaine d'années, finalement cela mérite qu'on y mette un certain prix. Je sais bien que dans ces conditions j'ai beau jeu à dire que je suis fauchée, mais je ne regrette pas mon investissement, je me sers de mon porte-monnaie tous les jours, de mon portefeuille très souvent, j'ai donc pris le parti de me faire plaisir pour ces objets qui sont en permanence avec moi.
     
    N - Nicolas. J'ai regardé l'intervention du petit Nicolas hier soir à la télé. Comme d'habitude, j'ai trouvé qu'il était doué pour convaincre. Comme d'habitude, ça m'a enervée, entre autres choses, qu'on remette en cause les 35 heures, comme si seul comptait l'argent et non pas la qualité de vie que les 35 heures ont apportée (par exemple, permettre aux mères de famille d'aller enfin chercher leurs enfants à l'école, et non pas à la garderie, ce qui d'ailleurs pouvait représenter un gain financier en évitant de payer pour la garderie ou une nounou). En ce qui concerne la crise, la dette, cela ne m'a pas rassurée. Je trouve que ces choses là atteignent un niveau tellement colossal que ça en est inimaginable pour le commun des mortels, dont je fais partie. La seule chose que je comprenne, c'est que les pays vivent au dessus de leurs moyens, et qu'on est mal parti. J'ai été très effrayée, il y a quelques années, par la faillite de l'Argentine - mais qui s'en souvient, et quel gouvernement en aura tiré les leçons ? aucun, puisque aujourd'hui c'est la Grèce, et j'ai toujours peur que cela nous arrive aussi, en France, et tous les Sarko ni les Hollande du monde ne me rassureront pas. Je vais d'ailleurs me trouver en  2012 devant le même dilemne qu'il y a cinq ans, deux candidats qui  me paraissent aussi mauvais et démagogiques l'un que l'autre, alors que l'avenir du pays - et donc de nous - sera au final entre les mains de l'un d'entre eux.
     
    P - Papier. C'est incroyable le nombre de papiers que nous manipulons au travail. Je brasse du papier toute la journée, dans les armoires les cartons explosent - et ce n'est pas une image - des dossiers qui s'accumulent. Le "zéro papier" est encore loin. Toutefois, d'ici quelques mois, on devrait y arriver. Bientôt, les documents sur lesquels nous travaillons seront numérisés, et nous les traiterons directement à partir de leurs images sur écran. Ce qui nécessite en amont des investissements importants, et aussi un gros changement dans nos façons de travailler. Et encore plus de travail sur écran... Une nouvelle fois, il faudra s'adapter à de nouvelles façons de travailler, à de nouveaux logiciels. Parfois je me demande si j'arriverai à suivre toutes les évolutions à venir d'ici à l'âge de ma retraite...
     
    P - Perco. Plan d'épargne retraite  collectif.  Une épargne pour la retraite, proposé par l'entreprise qui m'emploie, qui se concrétise par un prélèvement directement sur mon salaire chaque mois, avec abondement de l'entreprise en fin d'année. Pour avoir soutenu le projet en tant que représentante du personnel, je ne pouvais qu'en souscrire un. Je constate donc chaque mois que mon perco, indexé sur la Bourse, et au capital non garanti, dégringole de plus en plus... depuis le début de l'année, sa valeur a chuté de quelques centaines d'euros... je ne suis vraiment pas douée pour gérer mon argent.
     
    S - Salaire. J'ai terminé le mois (j'ai touché mon salaire aujourd'hui) en ayant dépassé mon découvert autorisé, et avec un euro en poche (ou plus exactement dans mon beau porte-monnaie tout neuf), vraiment un euro, pas deux. Si restrictions il doit y avoir en France, ou augmentation des prélèvements directs ou indirects, je ne sais pas comment je m'en sortirai. Je ne vois pas l'avenir en rose (ni en bleu UMP non plus).
     
    T - Tunnel. Pour la dernière fois de l'année, je suis sortie du boulot avec le jour. Passage à l'heure d'hiver ce week-end, je quitterai donc le boulot dans le noir jusqu'au mois de février. Je n'aime pas cette période, je ressens vraiment l'impression d'être dans un tunnel, entre une année et une autre, dans le noir pour plusieurs mois. Ce n'est pas que je n'aime pas l'hiver, ce que je n'aime pas c'est cette obscurité quasiment permanente, puisque je passe mes journées à la seule lumière des néons. De plus, je n'aime déjà pas sortir après la tombée de la nuit, alors là, je rentre chez moi dès le boulot fini, et je n'en sors plus. Je ne sais pas à quoi c'est dû, une sorte d'atavisme venu de la préhistoire, où les hommes se terraient dans leurs cavernes dès la tombée de la nuit, à l'abri du noir effrayant de l'au-dehors. C'est ça, je suis mal à l'aise et apeurée quand je sors et qu'il fait noir, je suis rassurée d'être chez moi au chaud et à l'abri. Ceci dit, c'est comme cela et je l'assume, je vis simplement autrement, en allant au cinéma le samedi après-midi par exemple. Il n'en demeure pas moins que l'hiver, j'ai donc la désagréable impression d'avoir des journées vraiment courtes. 

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  • Ce n'est pas Phèdre que je devais lire, mais Bérénice !


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  • Ce matin il y avait encore une 5/\L09eRi& d'araignée dans ma salle de bain.


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  • coup_double

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  • B - Bâtiment. Et ses approximations. La fenêtre de ma chambre a été posée quelques (plusieurs) millimètres trop bas par rapport au plafond. D'où l'air frais qui rentrait dans ma chambre. J'ai bricolé un calfeutrage avec un ruban mousse isolant, perchée en haut de mon escabeau. Cela semble efficace. Joie des constructions neuves.

    F - Fac. A défaut des cours, j'ai au moins reçu ma carte d'étudiant, avec les certificats de scolarité. On progresse. Ennuyeux : j'ai également reçu (sur papier) un lien pour activer ma messagerie étudiante, mais je n'arrive pas à accéder à la page internet :-/  En attendant, j'ai fini la lecture de Phèdre, hier soir.

    F - Facture électronique. Je viens de m'apercevoir que je ne reçois plus mes factures de téléphone portable (la mienne plus celle de mon fils cadet), or j'en avais justement besoin.  Pourtant mon adresse électronique est la bonne. J'en suis quitte pour un appel à SFR pour essayer de comprendre ce qui se passe. Finalement, ces factures électroniques, je ne trouve pas ça très pratique.

    G - GPS. Il m'a lâché lors des journées du Patrimoine, et je l'avais porté aussitôt au SAV. Je l'ai récupéré vendredi mais me suis aperçue qu'on me l'avait rendu... sans le support qui permet de le fixer au pare-brise. Retour au SAV ce soir, en espérant que le support ne se soit pas perdu dans un atelier quelconque... Mais comme j'ai de la chance, et qu'il y a plein de gens gentils sur ma route, il a en fait été mis de côté par un employé qui l'aura trouvé sur son bureau, et qui s'est dit qu'il manquerait forcément à quelqu'un, en l'occurence quelqu'une.

    M - Marcel. Il m'inquiète, je ne le trouve pas en forme. Ce soir il est en bas de son vase, posé sur les plantes. Pourtant l'eau est propre, je lui ai donné à mangé il y a deux jours - et d'ailleurs il n'a pas tout mangé. Déprime ou coup de vieux ?

    R - Rue Notre-Dame. A Bordeaux, c'est une rue consacrée aux antiquaires, et à un peu de brocante. Ce week-end on y fêtait le "bourru" (le premier vin, blanc, juste sorti des pressoirs), la brocante et les châtaignes grillées. Du moins en principe. Beaucoup de bourru, mais de châtaignes, point. Un seul vendeur, qui grillait les châtaignes sur des charbons de bois, mais une foule se pressait devant, pour quelques cornets bien minces. J'étais très déçue, car je venais pour ça, justement. Côté brocante, pas grand'chose à voir non plus. Mais il faisait beau, un trio jouait du blues, et la balade était finalement agréable.

    R - Rugby. Contre toute attente, j'ai mis la radio hier matin pour la fameuse finale, du moins d'une oreille à défaut des deux. Ce n'est pas que le rugby me passionne (de même que le sport d'une manière générale), mais c'était quand même un évènement. On en avait tellement parlé les jours précédents - essentiellement pour casser du sucre sur le dos de l'équipe et de son entraîneur. Cela m'a rappelé mon enfance, mon père qui regardait ces matchs qui me semblaient durer plusieurs heures, une éternité ! La notion de temps, chez les enfants, n'a rien à voir avec celle qu'on a, une fois adulte. L'article va avec R, comme Radio. Je me remets à écouter France Inter. La radio qui a accompagné mon enfance : Dolto, Lorsque l'enfant parait, Chancel et ses Radioscopies, et les feuilletons radiophoniques (Bye Bye les huîtres !). Jeune mariée, sans  télé, je l'écoutais aussi (les Maîtres du mystère, et une émission musicale, en soirée, dont j'ai oublié le nom, peut-être de et avec Patrice Blanc-Francart). Je découvre que le Téléphone sonne existe toujours. Toutefois : la qualité du son est bien meilleure qu'autrefois !

    T - Temps. Etonnamment chaud ce week-end. En fait, il soufflait un vent du Sud aussi agréable que suprenant. J'ai eu chaud en faisant du vélo. Mais aujourd'hui, fraîcheur et pluie. Demain, je ressors les collants ! Autrefois, avec ma soeur, c'était une sorte de jeu : les mettre le plus tard possible (jamais avant la Toussaint) et les enlever le plus tôt possible (dès Pâques).

    V - Venise. Un oeil sur l'ordi, l'autre sur Indiana Jones à la télé. Dont une partie se passe à Venise. Venise, c'est un très très beau souvenir. J'aimerai y retourner un jour. J'y suis allée un peu par hasard, poussée par une copine qui en avait très envie, et j'ai été emportée par la magie de l'endroit. J'ai découvert la Sérénissime par temps froid en février (ceci dit, la brume du soir tombant sur le campanile de la place Saint-Marc, c'est magique !), je donnerai cher pour en parcourir les ruelles le long des canaux, au soleil de l'été.


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  • D - Déléguée syndicale. Je ne le suis plus, depuis ce soir. Aujourd'hui avaient lieu, dans l'entreprise qui m'emploie, les élections professionnelles (renouvellement du CE, des délégués du Personnel). Les règles de représentativité ont changées, il y a trois ans, une loi a été votée dans l'indifférence générale. Désormais, pour être représentatif (et donc être à la table des négociations des accords d'entreprise, des salaires, assurer la défense des salariés, participer au CE) un syndicat doit faire au moins 10 % de suffrages positifs lors de ces élections. Et, à l'intérieur de sa liste, une personne doit également réunir 10 % de suffrages pour pouvoir prétendre à être représentant du personnel. Autant dire que cette loi va réduire le nombre de syndicats et le nombre de représentants du personnel. En ce qui concerne mon syndicat, qui est un syndicat minoritaire dans l'entreprise (et au niveau national aussi, d'ailleurs) si nous avons un élu ce sera déjà bien. La parade à l'affaiblissement syndical serait que de plus en plus de salariés se syndiquent, car un syndicat n'a de force que de part son nombre d'adhérents. Bref, je quitte mes fonctions syndicales et ce n'est pas plus mal, j'en avais ras-le-bol de servir d'agence de renseignement sur le droit du travail, gratuitement, sans même espérer à chaque fois un minimum de reconnaissance. Quoi qu'il en soit, ces élections sont un succès, car, inquiets de l'avenir (sombre, l'entreprise va mal) les salariés se sont fortement mobilisés, y compris les cadres. Des salariés qui se mobilisent pour une élection, ce sont des salariés qui ne se laisseront pas faire si les choses tournent mal.

    E - Eau. Pour la première fois de ma vie je viens de recevoir une facture d'eau. Quand j'étais mariée, je me souciais fort peu de ce genre de choses, je dois le reconnaître. Comment savoir si je dépense trop d'eau, ou si au contraire je gère bien la durée de mes douches ? j'ai été faire un tour du côté des compteurs, dans le couloir. J'ai dépensé moins que la famille d'à côté, mais pas tout à fait moitié moins ce qui m'inquiète, et deux fois plus que mon voisin célibataire, qui n'est jamais là. Si je veux pouvoir continuer à arroser les plantes sur ma terrasse, il va falloir que j'optimise le remplissage de la machine à laver.

    F - Fac. J'ai reçu la facture acquittée de mes frais d'inscription administrative, j'aimerai bien recevoir aussi les premiers cours. Avec une certaine inquiétude, toutefois, car je n'ai finalement pas lu les oeuvres au programme et je crains d'avoir du mal à tout faire. Chaque semestre comporte dix unités d'enseignements, j'apréhende un peu cela, la somme de travail que cela va nécessité. Car j'aimerais bien réussir ce pari là.

    F - Fils. J'ai passé plus d'une heure au téléphone ce matin, à faire le tour des lycées de la Gironde dans l'espoir de trouver, au hasard d'un désistement, une place en BTS pour mon fils. Il ne faut jamais s'avouer vaincu. Résultat négatif, mais j'aurais au moins essayé. J'y ai laissé mon forfait téléphonique et ma manager m'a regardé m'absenter un peu trop souvent (j'allais téléphoner dans le couloir) mais tant pis, il y a des priorités qui n'attendent pas. Je me suis fait confirmer qu'il pourrait malgré tout faire une nouvelle demande d'inscription en BTS pour l'an prochain. Inutile de dire que je suivrais au plus près ces nouvelles démarches.

    F - Fonctionnaires. J'ai donc appelé l'inspection académique, puis le rectorat, puis un service du rectorat chargé plus spécialement de l'orientation. Mention spéciale au monsieur qui m'a répondu avec gentillesse et disponibilité, me donnant la liste de tous les lycées dispensant le BTS souhaité, en me donnant à chaque fois le numéro de téléphone de chaque lycée ! il m'a même donné les noms des lycées privés susceptibles de pouvoir répondre à ma demande. On peut dire ce qu'on veut des fonctionnairs, les critiquer, les railler... dans chaque service, dans chaque lycée, j'ai trouvé des gens disponibles, aimables, qui m'ont écouté, qui m'ont répondu en prenant le temps de le faire. La réputation qu'on  fait aux fonctionnaires est orchestrée par des gouvernements acharnés à dresser une partie de la population contre une  autre, parce que diviser, c'est toujours régner. A Talence, commune qui jouxte Pessac, on va supprimer le poste de l'employé qui s'occupait de délivrer les billets, de renseigner les personnes, ce que ne peut pas faire ni ne pourra jamais faire une machine parce qu'une machine a ses limites, on va supprimer ce poste car "pas assez rentable". Parce qu'un être humain doit être rentable. Vivement que j'arrive au pouvoir, j'instaurerai le plein emploi, deux fonctionnaires derrière chaque guichet, vive la glorieuse union soviétique et ses goulags  kolkhozes.

    I - Immobilier. Mon père m'a appelée ce soir pour me dire que finalement ils abandonnent leur projet immobilier, ou, du moins, qu'ils ne vont pas se précipiter. Cela m'a rassurée.

    P - Pub. Je ne regarde déjà pas bcp la télé, alors les pubs... ! mais je viens  de voir celle pour la nouvelle berline Mégane, qui parodie les pubs pour les voitures allemandes, et je trouve ça très drôle.

    S - Saison. Ca y est, on y est. Mardi soir en quittant le travail j'ai dû allumer les phares et le matin, ça "caille". L'appartement s'est déjà refroidi, le matin il fait froid dans la salle de bain. Elle est grande, la douche est une douche italienne sans cabine, et c'est bien dommage, car une cabine de douche s'emplit très vite d'une chaleur tropicale très appréciable à la demi-saison, quand il est encore trop tôt pour envisager d'allumer le chauffage.

    S - Sport. Je me suis inscrite dans une nouvelle salle de sport, plus moderne que celle que je fréquentais jusqu'à présent. Il y a en particulier des tapis de marches, c'est très rigolo. J'espère que ce sera surtout efficace !

    T - Télé. Bien que je la regarde peu, je pense casser ma tirelire pour m'équiper d'une télévision avec un écran plus grand. Depuis mon canapé je ne vois pas bien les films, or j'aimerai pouvoir regarder de bons films plus souvent, la médiathèque a tout un choix alléchant de dvd et de documentaires. L'occasion de pouvoir regarder, chez moi, des films en VO, or avec mon écran actuel il n'est pas question de lire des sous-titres. Et puis je me referais bien une séance spéciale "Seigneur des Anneaux" en version originale et longue, un dimanche après-midi trop froid ou trop pluvieux pour mettre un vélo dehors.


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  • En colère, déçue, catastrophée, en cris, en pleurs...

    Mon fils cadet a eu le bac avec mention Bien. Normal. En travaillant un peu il aurait eu Très Bien. Mais pourquoi travailler ? Il a une vivacité d'esprit étonnante, une capacité à mémoriser incroyable... d'après un médecin, il a un QI au dessus de la normale, ce que je crois volontiers, depuis le temps que je le pratique, ce fichu gamin. Quand il était tout petit, il avait un regard étonnant, et  je pensais "il sera avocat ou voyou".

    Pour avocat, c'est raté. Parce que s'il est intelligent, il est également têtu et procrastinateur. Total... il n'est inscrit nulle part cette année, parce qu'il s'est mal débrouillé au moment de l'orientation post-bac, parce qu'il ne m'a pas écoutée quand je lui disais de tenter une formation en alternance (je pense que l'alternance devrait te convenir puisque tu voudrais gagner de l'argent rapidement/mais non je veux faire des  études normales), de s'inscrire en BTS (ce n'est pas le BTS que tu voulais mais inscris-toi tu ne seras pas sans inscription à la rentrée/mais non ce n'est pas ce BTS là que je voulais faire), de chercher une entreprise quand il s'est finalement décider à tenter une formation en alternance (arrête de trainasser, cherche une entreprise rapidement/mais j'ai le temps, et puis d'abord ils vont sûrement me prendre, là où j'ai fais mon stage), de s'inscrire en fac (puisque tu ne trouves pas d'entreprise pour ton BTS en alternance, inscris-toi en fac au moins tu ne resteras pas sans rien faire et peut-être que finalement ça t'intéressera/mais non ça ne m'intéressera pas)...

    Donc voilà, il m'a annoncé cet après-midi que c'est trop tard, même pour les inscriptions en fac.

    Je suis déçue, les larmes dans la gorge, amère, bouleversée. Bien sûr, je m'en veux. De ne pas avoir été là l'an dernier au moment des choix d'orientation, de ne pas avoir été là pour le secouer davantage, et pourtant depuis les résultats du bac, il ne s'est pas passé une fois où nous nous sommes vus où je ne lui ai pas parlé de son orientation, de ses recherches. Nos trop rares rendez-vous en étaient devenus pénibles, tant pour lui que pour moi. Je m'en veux de l'avoir harcelé avec ça, tout en m'en voulant de ne pas avoir été assez convaincante. De toute façon, avec mes fils, je m'en veux de tout, j'ai systématiquement les larmes aux yeux quand je parle d'eux. Cet après-midi, je ne savais même pas s'il fallait que je l'engueule ou pas. Je n'ai pas pu m'empêcher de l'engueuler, c'était plus fort que moi, ça sortait des tripes, et j'ai terminé en pleurant, ça sortait du coeur.

    Qu'est ce qu'il va bien pouvoir faire, maintenant ?

     

    Avoir des enfants c'est s'inquiéter, c'est trembler. Tout le temps.

     

    Pour tout arranger, mes parents s'apprêtent à réaliser une transaction immobilière qui m'inquiète au plus haut point. Comme si les enfants ne suffisaient pas, il faut aussi s'inquiéter pour les parents. Ca pourrait être drôle. Mais ce soir je n'ai aucun sens de l'humour.


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  • C - Cuisine. Je cuisine toujours aussi peu, mais ce n'est pas pour autant que je mange mal. J'ai acheté dimanche, au marché, quelques petits champignons de Paris tout frais, tellement délicieux que je n'ai pas eu besoin de les assaisonner, j'ai préféré les manger ainsi, juste coupés en fines lamelles, et accompagnés d'une tranche de jambon blanc fumé. Un peu (beaucoup ?) chichiteuse, j'ai également coupé ma banane en tranches pour la manger avec ma fourchette. J'ai regretté de ne pas avoir de canelle, pour en saupoudrer ces tranches. A défaut, j'ai essayé le gingembre, mais en toute petite quantité. Le résultat est original mais pas transcendant. Je pense que la cannelle conviendra mieux.

    G - Gingembre. A propos de gingembre, le marchand sénégalais en propose, confit, en fines lamelles. J'espère qu'il en aura encore cet hiver. Un truc formidable : le five o'clock tea, en intercalant entre deux gorgées de thé une petite lamelle de gingembre. Cela épice le thé d'une façon très originale.

    R - Restaurant. Il y a une dizaine de jours, je suis allée dans un restaurant indien avec des amies. Qu'est-ce qu'un restaurant indien ? un restaurant tenu par des indiens proposant une nourriture prétenduement indienne mais au demeurant insipide, ou un restaurant tenu par des français proposant des plats originaux, fins et épicés ? et puis j'imagine que l'Inde, vaste sous-continent, doit avoir une grande variété de mets, du sud au nord et d'est en ouest. Ce petit restaurant "indien" tenu par un couple de français proposait une carte simple, mais avec des plats et des boissons dépaysants. Du poulet au curry, du riz basmati incroyablement parfumé, dégustés en buvant un tschaï de thé au lait parfumé à la cannelle et au gingembre (décidemment !) et à je ne sais quoi d'autre encore.

    R - Restaurant, encore. Hier je ne travaillais pas, j'en ai profité pour rejoindre mon fils aîné le midi pour partager sa pause repas. Restaurant simple en zone industrielle, qui fait l'essentiel de son chiffre le midi. Mais j'y ai très bien mangé. En particulier une brochette de dinde, moelleuse, et discrètement... épicée !  Mention spéciale pour le café gourmand, très bien pourvu pour pas cher du tout. Bien sûr, inutile de dire à quel point j'ai été heureuse de ce tête à tête avec mon fils !

     

    Pourquoi les épices ? paradoxalement, je n'aime pas les condiments et accompagnements traditionnels, moutarde, ketchup (beurk), cornichons... Mais les épices !!! je me redresse, je gonfle mes poumons, mon estomac se souvient qu'il existe, l'aiguille de mon énergie grimpe instantanément au plus haut niveau. Je me découvre quelques milliers de papilles gustatives supplémentaires et ça me donne une "pêche" incroyable ! Il y a là un mystère que je ne m'explique pas, et, à vrai dire, je me soucie peu du pourquoi du comment, l'essentiel étant que ça marche. Peut-être est-ce là un remède contre la déprime, promis, j'essaierais de sniffer ;-) un peu de cumin la prochaine fois que mon moral amorcera une descente.


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  • Collection, pour l'instant, c'est beaucoup dire. J'ai photographié les premières par hasard, et puis je me suis piquée au jeu. Mais c'est un peu dangereux, car j'ai maintenant tendance à regarder toutes les plaques de rues... quand je suis au volant.  Plutôt que de m'en remettre au hasard, je pense que je vais explorer les plans des villes alentours avant de les explorer en vélo.

    Les noms des rues, on n'y fait pas forcément attention, pourtant elles racontent plein de choses, si on écarte les traditionnelles Rue des Peupliers ou Rue Emile-Zola. A Bordeaux, gravé dans la pierre, on peut encore lire "Place de l'Arbre chéri", inscription tout droit venue de la Révolution. Un peu plus loin que le marché des Douves, rappel des douves qui entouraient les remparts du Moyen-Age, il existe une petite rue qui s'appelle encore Rue aux Herbes, là encore il s'agit probablement d'un souvenir du Bordeaux Médiéval.

    Je n'ai pas choisi de  m'intéresser aux rues rappelant l'Histoire de France, mais aux rues portant des noms étranges. Ainsi cette Rue du Point d'Interrogation, pour le moins saugrenue !

    A New-York, les principales rues portent des numéros. C'est simple. Nouveau monde, nouvelle façon de faire.

    Au Costa Rica, pas de noms, pas de numéros. Des indications géographiques très, très surprenantes ! Ainsi, l'adresse de l'hôtel où le groupe était installé, à San José, est : "50 mètres à l'est et 50 mètres au sud de l'école de médecine, Sabana, sud, à San José". Sabana étant le quartier. L'est, le sud ? la guide nous a expliqué que les habitants repèrent les points cardinaux grâce aux églises, fort nombreuses, et toujours orientées d'est en ouest, et que tout bâtiment important peut servir de point de repère : une école, la poste...

    J'ai donc encore pas mal d'expéditions à venir, plus modestement, dans mes  petites rues girondines.


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  • ... parait-il.

    verite

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  • de_saison

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  • Qui s'annonce splendide. La grasse matinée m'a fait du bien, le "mal partout" consécutif à la rando d'hier commence à s'estomper, et le temps promet une belle promenade à vélo. Je suis allée très tard au marché tout à l'heure, l'église sonnait la fin de la messe, il y avait moins de monde dans  les travées, et comme c'était la fin du marché, je suis repartie avec onze samoussas pour dix achetés ("alors le punch de la semaine dernière, il a assez de gingembre ?"), sept merveilles pour six, quatre belles tomates qui ont le goût des tomates du jardin, et des radis rouges avec limaces ("ils sont pas naturels mes radis ?"). J'ai ouvert fenêtre et baie vitrée en grand, mis le parasol pour déjeuner dehors, je vais prendre mon café en traînant - mon vélo attendra. Comme je le pensais, l'écureuil niche dans l'arbre qui touche la terrasse de mon voisin (quelle chance il a !) et j'ai prolongé mon thé du petit déjeuner, accoudée sur la rambarde de la terrasse encore fraîche, pour pouvoir le regarder déguster tête en bas les cosses qui pendent au bout des branches.

    Une belle journée pleine de bonnes choses, et elle n'est pas finie...


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  • Ouïlle. Aïe. Ouille ouille ouille.

    Aïe. Ouille.

    Aïe.


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  • 18 kms annoncés, en fait il y en a 19, mais ce n'est pas ce dix-neuvième qui est le plus difficile. Randonnée dans le Médoc, un peu de bois, mais surtout de la vigne, encore de la vigne, toujours de la vigne. D'où le nom de la rando, évidemment. Grand soleil cette année, et chaud, très chaud pour un 15 octobre ! La grave blanche sur laquelle pousse la vigne concentre la chaleur, révèrbère et renvoie la lumière du soleil. Je me suis demandée jusqu'à quels extrèmes pouvait monter le thermomètre en plein mois d'août.

    C'est la troisième année que Marie-Hélène et moi faisons cette randonnée. La première fois, sans entrainement spécifique (elle court tous les dimanches matins, je fais du vélo tous les dimanches après-midi), nous ne savions pas si nous tiendrions la distance. On était allées jusqu'au bout, mal aux pieds et aux jambes, mais super contentes ! L'an dernier, on y allait sans inquiétude, et le temps maussade avait rendu la ballade plus facile. J'avais quelques inquiétudes cette année, pas assez de sport depuis un an, et puis la fatigue me faisait craindre de ne pas arriver au bout.  Et bien oui, ça a été difficile. Ce soir j'ai mal, depuis les ongles des orteils jusqu'aux cervicales. Ce sont surtout les pieds et les jambes qui me font mal, et je pense que demain je vais avoir du mal à marcher, j'irais au marché en vélo ! En fait j'ai senti que ça allait être difficile dès le premier kilomètre, mais je ne voulais pas abandonner, et puis, après tous ces jours passés loin du soleil dans mon bureau sombre, je n'allais pas perdre une journée comme ça, en plein nature !

    Les Foulées des Vignerons ont lieu à Arsac, dans le Médoc. La première année que nous y sommes allées, je ne savais pas trop où c'était, je situais grosso-modo, mais je ne savais pas par où y aller. Je devais prendre ma copine au passage pour qu'on y aille ensemble. Je suis arrivée chez elle en lui demandant "tu sais où c'est, Arsac ?". "Je vois à peu près" m'avait-elle répondu. A mon grosso-modo et son à peu près,  nous avions rajouté un peu de réflexion, sans oublier une pointe de sens de l'orientation. Et nous étions arrivées pile-poil à l'endroit où commençait la rando. Comme des chefs !!! L'an dernier, on se souvenait bien de la route, no problem. Cette année, troisième édition, une routine ! fingers in the noise ! Sauf qu'on était tellement confiantes, et surtout tellement dans notre papotage, qu'on a loupé une bifurcation quelque part. On s'est rendues compte assez vite, mais on était un peu perdues, le Médoc c'est pas un coin qu'on fréquente beaucoup l'une comme l'autre. Face à nous... la Garonne ; pas vraiment la bonne direction. Finalement, j'avais une carte d'Aquitaine dans ma boîte à gants, et elle nous a bien servie. Bavarder ou conduire, il faut choisir.

    Les Foulées des Vignerons c'est donc 19 kms, cinq étapes dans différents châteaux du Médoc, avec ravitaillement en eau (très appréciée aujourd'hui) et dégustation des crus locaux. Je ne tente jamais la dégustation, j'ai peur de me "couper les jambes", et je le regrette car il parait que les vins sont bons. Mais je repars tout de même avec une bouteille, remise à chaque participant qui arrive au bout du parcours. Je n'ai plus qu'à m'acheter un tire-bouchon !

    chateau
    Château Giscours

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