• Fin du week-end

    Et mon horloge intérieure qui est chamboulée par le changement d'heure ! Et également par mes longues nuits du week-end. J'étais fatiguée - mais je le suis souvent - et je me suis réveillée très tard samedi et ce matin également. Comme hier, il s'en est fallu de peu ce matin que je puisse déjeuner dehors : un vent un peu plus chaud, un rayon de soleil... mais ce midi je ne m'en suis pas privée, d'ailleurs il faisait aussi chaud dehors que dedans, j'en ai donc profité pour ouvrir largement baie vitrée et fenêtre.

    Je me suis donc levée tard hier, et j'avais déjà un message sur mon téléphone. Une amie qui me proposait d'aller au théatre le soir. Le théatre... finalement, je ne suis allée que deux fois, une première fois avec ma mère pour voir Domino, avec Jean Piat (!) quand j'étais ado, et une autre fois, deux-trois ans plus tard, pour une sortie avec le lycée, une adaptation du Dernier jour d'un condamné, de Victor Hugo -on fait mieux côté divertissement.

    Cette fois-ci, il ne s'agissait plus des ors et velours du Fémina (LE théatre de Bordeaux), ni d'un programme scolaire. Une petite salle qui a ouvert il y a peu, le Théatre de la Victoire, pour un vaudeville "Ma colocataire est une garce". La salle n'est pas très grande, il doit y avoir une centaine de place au maximum, mais c'était complet. Pas de beaux fauteuils mais des chaises, confortables, et la scène juste devant, avec les décors dont on voit bien que ce sont des décors. Mais j'ai passé un très bon moment. La pièce était drôle, et j'ai beaucoup aimé voir les comédiens "en vrai". A tel point que je pense y retourner. En plus, pour moi qui n'aime-pas-sortir-quand-il-fait-noir, j'ai trouvé que c'est accessible : la séance est à 20 h, c'est juste à côté d'une place avec du monde, j'ai pu y aller en tramway et en revenir en tramway, et pas trop tard. Le seul petit problème, ce sont les 100 mètres qu'il y a entre la station du tram et chez moi, mais où ais-je bien pu fourrer ma cape d'invisibilité. Comme j'ai expliqué à ma copine qui m'avait proposé cette sortie et qui voulait me ramener en voiture, je n'aime pas sortir la nuit mais il faut bien que j'y fasse face de temps à autre.

    Au retour, le tram était bondé, comme me l'a fait remarquer avec un charmant accent une jeune anglaise debout à côté de moi. C'est en effet le problème, le samedi soir le tram est victime de son succès, il faudrait qu'un peu plus de rames circulent - sauf que les chauffeurs sont comme tout le monde, ils ont droit au repos et à la vie de famille. Au moins, je ne risque pas de flipper dans une rame presque vide. La jeune anglaise était gentille, et avait envie de parler, alors on a discuté. Elle est londonienne, étudiante, et est en France pour une année scolaire, afin de parfaire son français. Elle est assistante dans un collège de la banlieue bordelaise, vit à Pessac et en est très contente car c'est juste à côté de Bordeaux, qui est une grande ville : elle craignait de se retrouver en pleine campagne, comme c'est arrivé à une de ses amies !

     

    Il faisait donc très bon cet après-midi, et j'ai eu envie de verdure. Direction le jardin publique de Bordeaux. Un jardin qui date du XVIIIème ou du XIXème siècle, une belle enclave verte au sein de la ville, entourée de beaux immeubles bourgeois.

    Il faisait bon, des gens flânaient dans les allées, certains profitaient du soleil sur les pelouses, un couple de mariés prenait la pose devant des massifs de chrysanthèmes fraîchement installés, une bande d'ados faisait une partie de foot... le bruit de la circulation, au-delà des grilles, et puis, plus loin, par dessus les toits, un morceau de la grande roue de la foire aux plaisirs installée aux Quinconces pour quelques jours encore...

    jardin1
     
    Et puis les couleurs de l'automne, bien sûr.
     
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