• Il faut dire ce qu'il est : au boulot, je me donne à fond depuis deux mois. En particulier pour la réunion du jeudi. Le jeudi, nous avons une réunion téléphonique entre les différentes équipes qui supervisent les demandes de changements, et dont le support est un fichier excel qui reprend tous les changements à venir sur les trois semaines suivantes. C'est un parisien qui anime la réunion, déroulant le fichier excel, et ça va vite, très vite. La première fois je n'avais rien compris, j'avais été larguée presque de suite, et j'ai rapidement compris que si je voulais suivre, il fallait que je la prépare, cette revue des changements. Donc quand le parisien nous envoie le fichier, le mercredi, je passe trois heures - trois heures ! à retourner sur les changements, annoter le fichier excel, mettre des couleurs pour repérer les dossiers qui sont les miens, ceux qui  ne sont pas les miens mais qui sont dans mon périmètre et sur lesquels je pourrais être consultée,... Mais ça paie : jeudi dernier, alors que je devais être accompagnée par un de mes collègues, celui-ci m'a plantée au dernier moment, et je me suis super bien sortie d'affaires durant la réunion, pour la plus grande satisfaction de ma chef qui, pendant ce temps là, s'est occupée de virer mon collègue, absent une fois encore, et une fois de de trop. Un collègue viré, un autre qui quitte le service pour partir en formation… Notre tout petit service se retrouve réduit à peau de chagrin, ma chef, mon collègue prestataire, et moi. Autrement dit, les mois à venir vont être difficiles...

    Mais c'est comme pour la liquidation de l'appartement de mes parents : dans trois mois, ça sera derrière moi :-)

    Mais était-ce vraiment le bon moment pour que mon cadet se lance à son tour dans un projet immobilier ? Le projet est bon, il tient la route. Pour autant, est-ce le bon projet, au bon moment, pour mon fils ? Semaine de stress, de tergiversations, de pensées qui tournent en boucle…

    Est arrivé ce qui devait arriver : depuis vendredi, j'ai la tête qui tourne, j'ai du mal à trouver mes mots, parfois même du mal à parler. Je ne parle même pas des coups de fatigue qui me tombent dessus sans crier gare. 

    Dieu merci, je suis en vacances cette semaine, ce qui ne veut pas dire que je n'ai rien à faire : mon frère cadet est descendu lundi pour voir mes parents et faire lui aussi le tour de leur appartement, il a logé chez moi, nous avons donc beaucoup discuté et nous sommes couchés tard. Et ce matin j'ai dû régler un problème d'égouts sur la copropriété ! Oui, je sais, j'en fais toujours trop. Mais il n'était pas question de repousser le rangement de mes placards, prévu depuis plusieurs mois : j'avais en effet accumulé un peu de bazar, mes papiers n'étaient pas tout à fait en ordre…. Ca, au moins, c'est fait, et l'ordre ça me fait toujours du bien. Comme le propre d'ailleurs. A défaut de peindre les portes des placards des chambres, comme il en est question depuis que j'ai acheté l'appartement, je les ai au moins nettoyées à lessive Saint-Marc, et il y en avait bien besoin. 

    Je prends soin de moi toutefois : lundi matin, je suis allée chez mon ostéopathe préférée, et ça m'a fait beaucoup de bien. Et vendredi je vais chez mon généraliste, car une analyse de sang prescrite par ma psy il y a quelques semaines a fait ressortir que je manque de vitamine D, ce qui pourrait expliquer la fatigue récurrente qui m'enquiquine régulièrement ! Si c'est pas une bonne nouvelle ça ! 

    Burn-out, mais à fond la forme quand même ! 


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  • C - Chauffage. Je m'étais bien habituée, ces deux derniers mois, à vivre à 24°. Le sol, chaud, était très agréable pour mes pieds, et les chattes en avaient vite compris l'intérêt elles aussi. D'accord, c'était un peu trop chaud pour dormir, bah j'entr'ouvrais la porte fenêtre et je dormais très bien. Vivre en petite tenue tout l'année, ça me va très bien. Pour moi, chez mes parents, puis quand j'étais mariée, et quand je me suis retrouvée seule, le chauffage a toujours été un luxe. Alors je l'avoue, parce que je ne sais pas trop combien de temps ça va durer, le chauffage collectif déréglé à la hausse, je savoure.

    C - Chauffage, bis. Bah voilà, la chaufferie qui alimente en chauffage et en eau chaude tout le quartier, est tombée en panne. Une grosse fuite quelque part. En attendant de réparer la fuite, une dérivation a été faite pour remettre l'eau chaude, dont nous avons été privé quelques heures, mais nous sommes sans chauffage depuis samedi, et la température baisse régulièrement mais sûrement. Plus que 18° cet après-midi :-( j'ai rajouté une veste sur moi, un plaid sur mes genoux, et j'ai rajouté une couverture pour cette nuit. La température extérieure n'arrange rien ! Mais c'est une péripétie. Ceci dit, je suis tout à fait consciente qu'un jour où l'autre, la chaufferie pourrait avoir besoin de réparations importantes, qui pèseraient dans les charges. 

    G - Géothermie. L'eau chaude, celle des robinets et celle du chauffage par le sol, est issue d'une source chaude, située sous notre quartier, à mille mètres sous terre. Super, non ? il faut quand même la chauffer un peu, d'où la chaufferie qui la réchauffe, au gaz. Ca, c'est également mon inquiétude : si le prix du gaz s'envole, nos charges le feront également. Mais j'ai acheté en connaissance de cause.

    H - Hiver. Températures hivernales depuis ce Week-end, et pas de soleil pour réchauffer l'air ! Même les chattes ne veulent plus sortir sur le balcon, c'est à peine si elles pointent le bout de leur nez dehors, histoire de savoir s'il fait toujours aussi froid. L'hiver est là, j'aurai volontiers un épisode neigeux, mais avec une bonne grosse neige, qui paralyse tout et oblige à rester chez soi :-) Je me souviens de quelques chutes de neige, notamment dans les années 90, il avait neigé plusieurs jours d'affilée, c'était joli. Mais passé le premier jour, j'avais quand même été travaillé, pas possible de prendre une semaine de congés. 

    P - Panne. Je suis toutefois restée chez moi aujourd'hui. Ma voiture n'a pas voulu démarrer ce matin. Finalement, il ne s'agissait pas d'un problème de batterie, comme je le pensais, mais un problème de je ne sais pas quoi au niveau du carburateur qui n'a pas apprécié l'humidité et le froid. Le dépanneur, très gentil, m'a conseillé d'aller mettre un peu de sans plomb 98 (je mets habituellement du sans plomb 95), et de faire le tour de la rocade en poussant un peu les rapports. La rocade étant parsemée de radars, je suis allée faire un tour sur l'autoroute. J'espère que ça aura un peu décrassée mon moteur, et je vais avancer la révision initialement prévue ce printemps. J'ai apprécié cette pause, imprévue, et donc sans impératif, à part un rendez-vous de dernière minute pour mon fils cadet, dont je reparlerai peut-être.

    R - Régressif. Froid dehors, moins chaud dedans… je me suis laissée aller, ce soir, à un petit plaisir régressif : un bol de chocolat chaud, avec des tartines de pain grillées, tartinées de beurre salé. C'est quelque chose que je ne m'accorde que par temps de grand froid, la soupe, ou  la soupe c'est bien, mais le chocolat chaud, du Van Houten, dans un grand bol de lait concentré… et puis le pain grillé, qui refroidit en crissant doucement, et le beurre salé dans le chocolat chaud… Le chocolat chaud, ce n'est pas le matin, le matin c'est le thé, plus chic pour une journée qui commence, costume cravate, le chocolat chaud c'est le soir, un plaid sur les genoux, et un chat jamais très loin... 


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  • Il y a ceux avec lesquels j'ai bossé, ceux avec lesquels j'ai bossé précédemment, ceux avec lesquels j'ai bossé auparavant, ceux avec lesquels je pourrais bien bosser un jour, ceux avec lesquels je n'ai jamais bossé et je ne bosserai jamais mais avec qui je déjeune régulièrement, il y a celui avec je ne bosse pas mais qui est le nouveau mari de ma copine Chloé. Il y a ma chef. Il y a le chef de ma chef, qui bosse à côté de moi. Il y a la chef qui n'est pas ma chef mais pourrait le devenir un jour. Il y a ces deux là à qui je ne disais pas bonjour parce que je ne les connaissais pas et puis à qui je dis bonjour maintenant qu'ils font partie d'un groupe avec qui je déjeune de temps à temps. Il y a celui que je n'aime pas mais à qui je dis bonjour parce que c'est un copain à mon ancienne chef à qui je dis encore bonjour.

    Il y a ceux à qui je dis juste bonjour, il y a ceux à qui je demande de leurs nouvelles. Il y a celui qui, ému, m'a montré hier matin les photos de sa première petite-fille née dans la nuit. Il y a Chloé avec qui je papote toujours un peu. Il y a Cléante, avec qui je plaisante tous les jours sur la couleur de sa chemise, immuablement bleue, mais attention, bleue à petits carreaux, bleue à petites fleurs, bleue claire à rayures bleues foncées… Il y a Corentin qui avait toujours un petit chat à me montrer sur instagram et à qui je fais maintenant un bonjour rapide. Il y a celui dont je n'ai jamais trop compris ce qu'il fait comme boulot, mais qui me passe régulièrement des romans graphiques ou des BD. Il y a celui qui a la photo de sa Harley sur son écran, avec qui j'échange des bouquins, plutôt SF, et sur le bureau duquel il y avait, cette semaine, un livre d'Alexandre Jolien. Du coup on a parlé de Matthieu Ricard. Il y a celle qui dit jamais bonjour à personne, mais qui pourrait bien devenir ma chef, ce qui me plairait moyennement, mais qui est mariée avec un type avec qui j'aimerai bien bosser dans l'avenir, alors je lui dit bonjour à elle aussi...

    Le bonjour du matin, amical, diplomatique ou littéraire. Le bonjour du matin à une quarantaine de personnes, le bonjour du matin dans un open-space...


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  • Je bosse dans l'informatique, c'est pas facile tous les jours,  on le sait tous, ça marche jamais et on n'y comprend rien. Dans mon nouveau boulot, je dois valider des demandes de modifications sur le système informatique de la Big Bank, et ça ressemble à ceci : 
     

    "Effectuer sur le master node s00vl9985844 du cluster un hdfs dfs -ls en etant rio-prd. Vous constaterez les jar en version 1.8.18"

     Ou encore : 

    "nous avons besoin de relancer le moteur CRIMRSK, Chaine PFRCJ8 en production à J+5 après midi"

     Et parfois c'est pire… c'est en anglais…

    "Demote package ETC0000754 and run with previous baseline version. No JCL modification."

    Français ou anglais, c'est pareil pour moi : c'est du chinois.

    Mais je progresse, je progresse. Un jour, je finirai bien par comprendre ce que je fais ! (j'ai de l'ambition !)

     

     

    (pssst : faut pas le dire, mais la semaine dernière, il y a quelqu'un qui a lancé une mauvaise commande, et qui a planté TOUT le système informatique de la Big Bank. Je dois pas être la seule à ne pas comprendre ce que "No JCL modification" veut dire !)


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  • Elle m'a gonflé, mais elle m'a gonflé, la Tatie Nicolette, ce midi.

    "Alors je t'appelle, c'est simple, il faut que tu récupères le livret de famille de mes parents, il est dans le secrétaire de tes parents, parce que j'ai appelé la mairie, et pour récupérer la concession familiale il me faut ce livret, et dans ce secrétaire il y a aussi une lettre de mon arrière grand'mère, je veux absolument la récupérer, et puis, écoute, il y a de vieilles lettres de mon père que ta mère a toujours mal interprétées, et d'autres choses pas bien, il faut que tu jettes tout ça… Et au fait, tu fais quoi du reste ?"

    La lettre de l'arrière grand'mère, je ne savais même pas qu'elle existait, pas plus que le livret de famille de mes grands parents du reste. Visiblement, ma tante connait mieux le contenu du secrétaire de mes parents que moi. Et même visiblement bien mieux, parce que les vieilles lettres de mon grand'père, je l'ai ai trouvées l'autre jour avec ma sœur tout à fait par hasard dans un tiroir secret.

    Quand au "Et tu fais quoi du reste", auquel j'ai systématiquement droit à chaque conversation, il s'agit de toutes les affaires de mes parents, meubles, vaisselle, bibelots, dans lesquelles elle aimerait pouvoir se servir.

    Je pense qu'elle va vraiment en hériter, du foutu couteau à découper en corne de cerf de ses parents, et je vais me faire le plaisir de l'entourer d'un magnifique nœud fait dans un bout du tissu de la robe d'un de ses mariages qu'elle voudrait bien oublier - oui ma mère gardait tout y compris les chutes de tissu - et oui Tatie Nicolette a quelques fantômes dans ses placards.

    Par égard pour toi, Lecteur au cœur sensible, je t'ai évité certains détails concernant le caveau familial mais je ne veux te priver de ce savoureux "ah oui il faut que tu demandes à ta mère si elle veut y être enterrée". Car oui, tu t'imagines bien que je vais m'en aller demander à ma mère, qui compte les morts chaque jour à l'Ehpad, "Dis moi Maman, tu préfères quoi, un caveau ou une urne ?" J'ai beau avoir des rapports distants avec mes parents, il y a quand même des limites. 

    Non, je ne peux pas envoyer balader Tatie Nicolette, je ne vais pas gérer, en ce moment, une brouille familiale, j'ai déjà bien assez de choses sur les bras. Mais je pense qu'un ou l'autre, ça viendra. En attendant, Dieu merci elle habite à 200 bornes d'ici. 

     


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  • Mes parents étant encore vivants, ou toujours vivants, ou pas encore morts, comme on voudra, la liquidation du contenu de leur appartement est moins dramatique qu'une liquidation post-mortem. De fait, avec ma sœur la semaine dernière, après quelques minutes de flottement, nous avons fini par plaisanter en retrouvant quelques objets oubliés, ou en imaginant la tête de la plus jeune de mes tantes - celle qui voulait mettre son nez dans nos affaires, ou plutôt celles de mes parents - si on lui offrait, en guise de souvenir, l'objet le plus laid que nous aurions trouvé - et les goûts de nos parents n'étant pas les nôtres, ce n'est pas ça qui manque… 

    Car on croit les connaître tous, ces objets dont certains étaient là avant nous, mais finalement on en avait oublié certains, et en ouvrant les tiroirs ou les placards, on redécouvre pelle à tarte, timbale de baptème, couteau à découper au manche en vraie corne de cerf de la Forêt Noire, témoignage domestique et familial de l'Histoire de France version occupation de l'Allemagne vaincue après la Deuxième guerre mondiale. "Ach so foilà de quoi técouper le Gross poulet rôti du dimanche"...

     Fou rire avec mon frère, cet après-midi - je n'en finis pas de faire des allers et retours entre chez moi et l'appartement de mes parents - en découvrant une vieille pince à sucre qui avait fasciné notre enfance "Et voilà l'authentique pince à énucléer du Docteur Petiot !"

    J'en ris encore yes


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  • A - ACO, Action Catholique Ouvrière. J'aurais préféré Chrétienne plutôt que Catholique, plus large et moins polémique, mais bon, c'est Catholique et je fais avec. Une petite vingtaine de personnes se réunissant tous les mois, dans un appartement du quartier appartenant au Secours Catholique, autour d'un sujet d'actualité, pour parler de celui-ci à la lumière de la Bible et des Evangiles. C'est un vieux prêtre, que je connais, qui m'a fait découvrir ce mouvement, dont je n'avais jamais entendu parler, le comble pour moi qui suis syndiquée à la CFTC. J'aime beaucoup ce prêtre, toujours engagé socialement malgré l'âge qui le courbe en deux. Il fait également partie de l'ASTI, une association qui vient en aide aux étrangers. Bon, l'ACO, qui ne peut rester insensible, par les temps qui courent, au mouvement des Gilets Jaunes. Vendredi soir un Gilet Jaune avait donc été convié à venir parler du mouvement. Un type admirable. Cheminot, syndicaliste, lecteur de George Orwell, écologiste, utopiste, énergique… Un type comme on voudrait en rencontrer plus souvent, une de ces personnes dont on sent qu'elles rendent meilleure l'humanité, au delà de toute couleur de peau ou de toute croyance. Une belle soirée. Ah, et oui, la Bible fustige les riches et les corrompus.

    G - Gilets Jaunes. Pour autant je n'ai pas encore rejoint le mouvement, trop effrayée - je le dis franchement - par les violences policières. Les images - indiscutables - que je vois passer sur internet sont effroyables : les flics tabassent de sang froid des gilets jaunes désarmés et même pas menaçants.  Je voulais toutefois aller ce dimanche à la manifestation que les femmes gilets jaunes organisent chaque dimanche - comme le faisait remarquer le Gilet Jaune vendredi soir, il faut noter que dans ce mouvement, et c'est une chose exceptionnelle - les femmes sont particulièrement présentes et actives, sauf que cet après-midi j'étais crevée après le stage de yoga de ce matin, et qu'il faisait de surcroit un temps de chien, et rouler en vélo (je ne prends plus la voiture pour aller à Bordeaux) par temps de pluie, c'est pénible.

    G - Gilet Jaune. Plus égoïstement, je m'en suis trouvé un mieux adapté à ma petite personne faisant du vélo régulièrement. C'est un gilet équipé d'un système tout à fait génial, composé de leds intégrés dans un gilet qui se porte sur les vêtements, les leds indiquant la direction dans laquelle je roule, ou le sens dans lequel je veux tourner, les leds se commandant par un boîter Bluetooth à fixer sur le guidon du vélo. Pratique pour prévenir les véhicules qui me suivent ! 

    H - Hérédité. Mais comment se fait-il que je tienne tant de ma tante paternelle, et si peu de ma mère ? J'ai rendu visite à ma tante, cet après-midi. Ca fait trois mois aujourd'hui que mon oncle est mort, et elle n'avait pas vraiment le moral. Toutefois elle était toujours aussi active que d'habitude, et m'a racontée qu'à six heures ce matin (elle dort peu et se réveille généralement vers cinq heures) elle était en train de faire ses comptes. Il faut le croire, à 88 ans ma tante fait non seulement ses comptes à la main, mais en plus elle fait ses comptes à la façon d'un rapprochement bancaire. Chapeau ma tante ! 

    L - Lavabo. Une fois encore mes canalisations commençaient à se boucher, la faute, je pense, à une pente, invisible à l'œil nu, dans le mauvais sens et qui fait que les saletés s'accumulent. Je pourrais y aller à grand coup de destop… mais le destop c'est pas écologique. Du coup, régulièrement, je démonte tout, bonde, siphon, tuyauterie, et je nettoie tout. Hier matin, tant que j'y étais, j'ai fait la même chose pour l'évier de la cuisine, préventivement. Les canalisations de l'immeuble ont presque 50 ans, c'est pas la peine de leur en rajouter. Les opérations se faisant sous l'œil attentif de Loukoum qui, pattes sur le rebord du lavabo, surveille ce que je fais. Il faut savoir que le lavabo, pour Loukoum, c'est un vrai mystère : mais où peut bien partir l'eau qui coule du robinet ???

    M - Musculation. J'ai repris, avec plaisir, le chemin de la salle, après presque trois semaines d'arrêt. Hier soir il n'y avais pas plus de monde que d'habitude, deux étudiants chinois qui ont passé leur temps assis sur les machines…. les yeux et doigts rivés sur leurs smartphones. J'ai fini par en virer un, qui squattait sans s'en servir une machine sur laquelle je voulais m'entraîner, et qui très gentiment m'a laissé la place. Sur ce, sont arrivés deux garçons que j'avais déjà vus, deux cousins ou deux frères, l'un plus âgé, bodybuildé, entraînant le plus jeune, pourtant déjà bien musclé. Ces deux là ne se contentent pas de la chaîne musicale programmée sur les écrans de la salle, ils emmènent avec eux leur enceinte portative qui crache, bruyamment, du Métal. Par pitié pour moi, ils sont passé du Métal au Hard Rock, et j'ai fait ma séance au son d'AC/DC et il faut avouer… que j'ai vachement mieux bossé, et plus longtemps. Je ne pensais pas ça possible, mais si. Du coup, alors que je laisse toujours mon smartphone dans mon casier, ça me donne envie de l'utiliser en me programmant des musiques susceptibles de booster mon entraînement. Je ne parle pas de Dub, bien sûr ;-)

    R - Running. Ca fait des mois que j'y pense, que je voudrais m'y mettre, au running. Il me manque juste un peu de motivation. Mais je ne doute pas que ça viendra :-)

    Y - Yoga. Stage de trois heures de yoga, ce matin. Si j'arrive maintenant à tenir le coup sur les cours habituels d'une heure et demie, les stages, plus longs, sont plus difficiles. Outre que le niveau en est généralement un peu plus élevé que le cours habituel, ces stages sont également animés par des intervenants autres que nos profs habituelles, ce qui est un peu plus destabillisant. Il nous faut sortir de la zone de confort que génère une pratique avec toujours les mêmes profs. Mais c'est extrêmement intéressant, et profitable. Et je sais que même si je vais en baver, je m'y inscrit quand même, parce que j'aime repousser mes limites. Et le stage de ce matin s'est fait au son du Hang (appelé aussi Handspan), un instrument très peu connu et que j'aime beaucoup. J'aimerai d'ailleurs en trouver des cours sur Bordeaux. Je repousse donc mes limites… au grand dam d'un de mes genoux. Cela fait plusieurs mois que j'en souffre et aujourd'hui, après le stage, j'ai trouvé que c'était pire que d'habitude. Je vais chez l'ostéopathe à la fin du mois, selon ce qu'elle me dira je pousserai plus loin les investigations. En attendant, je me tartine de Baume du Tigre, avec un résultat correct… tant que j'en mets ! 

    Bref, ce week-end fut excellent :-)

     

     


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  • B - Boulot. Après une fin d'année très calme, l'activité reprend plein pot, et je m'aperçois qu'outre que j'ai du mal à comprendre le travail, j'ai surtout l'impression que ma chef et mes collègues parlent chinois. Ce qui est… fâcheux, ballot, génant… et légèrement désespérant. Je m'aperçois aussi que le rythme est plus soutenu que je le pensais, car il y a des réunions tous les jours pour des points sur l'activité en cours, qu'il faut préparer, et cela laisse d'autant moins de temps pour l'activité récurrente, la gestion des demandes de changements. Des tableaux excel comme s'il en pleuvait ! Du coup, je suis dubitative : ais-je fait le bon choix ?

    D - Départ. Et voilà que j'apprends que mon collègue parisien va probablement partir pour une longue formation. Or, dans cette petite équipe composée de cinq personnes, deux sur Paris, deux sur Bordeaux, et ma chef qui navigue entre les deux villes, mon collègue et moi sommes les deux seuls employés de la Big Bank, les deux autres (un à Paris, l'autre ici) sont prestataires. Je vais donc me retrouver seule employée de la Big Bank (mis à part ma chef) ce qui signifie qu'il faudrait que je devienne référente de l'activité le plus rapidement possible. Je sens qu'il va falloir que je cravache sérieusement.

    D - Déplacement. Et voilà (encore) que ma chef me dit aujourd'hui "ce serait bien que tu ailles voir l'équipe avec laquelle nous travaillons, sur Paris". Parce que nous travaillons en effet en étroite collaboration avec une équipe parisienne, composée là encore d'un titulaire et d'un prestataire, avec qui les relations ne sont pas toujours des plus cordiales. Bref, il faut donc que je prévois un nouveau déplacement sur Paris, le troisième depuis que j'ai intégré cette nouvelle équipe. Moi qui ne voulais plus monter sur Paris, c'est raté ! Ceci dit, depuis l'arrivée de la LGV, Paris/Bordeaux en deux heures c'est quand même bien pratique - bien qu'il me faille parfois une (!) heure pour arriver jusqu'à la gare de Bordeaux !

    E - Epiphanie. Je n'ai pas eu le temps de la fêter avec mes fils. Juste partagé une brioche, par ailleurs assez moyenne, avec mon cadet hier soir. Je voudrais bien pourtant que nous réunissions tous autour d'une (meilleure) galette, mais entre les obligations, éloignement, fatigue des uns et des autres cela devient compliqué :-(

    F - Fêtes. Les meilleures choses ayant une fin, parait-il, il va falloir que je range mes déco de Noël. Mon appartement me parait toujours plus triste, après, privé de toutes ces couleurs scintillantes. Vivement l'an prochain !

    L - Lectures. Je n'y consacre plus suffisamment de temps (forcément, si je passe mon temps sur internet !), alors je lis deux trois bouquins en même temps. Je viens de terminer une autobiographie de Sœur Emmanuelle, je suis au milieu du fameux bouquin sur les intestins, et j'ai attaqué la semaine dernière un bouquin de SF assez passionnant, puisque j'ai accroché dès le premier chapitre ! Ma PAL, pile à lire, ne cesse pour autant de croître, entre prêts de collègues, passages à la médiathèque et trouvailles dans les Boîtes à Livres environnantes, et je ne parle même pas de ma LAL, liste à lire, ni même des bouquins de ma bibliothèque dont je souhaite relire un bon nombre !

    R - Religion. Nous étions une vingtaine pour la fête de Noël organisée dans la salle municipale, mi-décembre, là où les musulmans se rassemblent chaque vendredi pour la prière hebdomadaire. Eux sont bien deux cents, voire trois cents, j'ai même l'impression qu'ils sont de plus en plus nombreux, puisque la salle commence à être trop petite pour eux. Ce qui m'attriste surtout, c'est ce petit nombre de chrétiens. J'y suis allée de curieuse façon, je raconterai ça une autre fois, et j'y ai découvert l'ACO, l'action catholique ouvrière, un mouvement dont je n'avais jamais entendu parler. Je préfèrerais chrétienne que catholique, mais ouvrière ça me va bien, et j'ai été invitée à leur prochaine réunion, dans mon quartier, la semaine prochaine. Allons donc voir ça !

    R - Résolutions. C'est pas mon genre. D'abord parce que j'avoue avoir du mal à me tenir à une quelconque résolution si je n'y éprouve pas du plaisir, et ensuite parce que je trouve ça idiot de prendre des résolutions parce que c'est la rentrée scolaire ou la nouvelle année. Ceci dit, j'ai un objectif cet année : mieux tenir mes dépenses car avec le temps partiel, et donc le salaire tout autant partiel, les fins de mois sont vraiment tendues. Première action effectuée : changer de supermarché. Notes en main, j'ai comparé les prix des articles récurrents : on laisse tomber Géant, et on fait cinq minutes de voiture de plus pour aller à l'Intermarché. En plus il est plus petit, je vais donc à l'essentiel et ne suis pas tentée de prendre autre chose que ce qui figure sur ma liste. Oui, je fais une liste "à manger pour les chattes, à manger pour le Week-end, à manger pour le dimanche soir"... Sinon j'oublie un truc ou deux, et j'ai absolument horreur de rentrer chez moi et de m'apercevoir que j'ai oublié un truc aussi essentiel que les biscottes, le pq ou le dentifrice. Bref. Pour autant, pas question d'aller faire les courses au Leader Price à côté de chez moi, j'ai du mal à croire que des produits à tout petits prix aient la même qualité, de surcroit je n'ai pas envie de cautionner la façon dont le personnel est traité, smic, temps partiels imposés tout comme la polyvalence. Avantage du quartier : la boulangerie ouverte tous les jours, tout comme la superette orientale et la boucherie musulmane. Il y a aussi une épicerie africaine dont je n'ai pas encore franchi la porte, mais il faudra que j'y aille, j'aimerai bien y trouver des gombos, petit légume découvert l'an dernier à Oman. Résolution : cuisiner plus souvent, et améliorer ma pratique culinaire.  

    S - Sport. Là, rien ne va plus. Si j'ai marché une heure, voire deux, tous les jours durant ces quinze derniers jours, je n'ai pas mis les pieds à la salle de sport dans le même temps. L'hiver, j'ai toujours du mal à me motiver, la nuit passe encore, mais le froid, ça me précipite chez moi, au chaud, et impossible d'en ressortir !

    V - Vélo. C'est pareil, avec le froid qu'il fait, pas possible d'en faire. Si je peux m'habiller en conséquence, c'est le visage qui est le plus exposé, et pédaler avec les joues qui brûlent et les yeux qui pleurent ce n'est pas facile ! Mais je me remets en selle dès qu'il fait plus doux, d'autant que mon nouveau smartphone a une application du tonnerre, qui me permet de mesurer distance, kilomètres, et même de me donner le tracé de mon parcours ! Si c'est pas formidable, le progrès !

    Y - Yoga. Ma prof a programmé un nouveau stage, dimanche dernier, et je m'y suis inscrite - ça au moins je m'y tiens, le yoga étant en fin de matinée le samedi, et les stages le dimanche, cela me convient tout à fait. ! 

     


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  • Je suis repassée à l'appartement de mes parents, cet après-midi, pour voir mon père et lui dire où j'en étais dans l'organisation, inventaire des meubles, nettoyage de la terrasse,....

    Quand je lui ai dit que ma sœur m'avait accompagnée hier, il m'a dit "et comment a-t-elle trouvé l'appartement ?". Cet appartement si moche dont il est si fier. Rien, ma sœur n'a rien dit de l'appartement, sinon que ça faisait appartement de vieux, ce qui pour un appartement neuf est le comble, mais je suis d'accord avec elle. Mon père a eu l'air contrarié. A-t-il demandé des nouvelles de sa fille, qu'il n'a pas vue depuis huit ans ? Non. Et j'ai bien compris que si elle reprenait contact, elle ne serait pas bien accueillie. "Ta sœur est con" m'avait-il asséné il y a quelques années. Le problème c'est que jamais personne n'a osé lui dire que c'est lui, le sale méchant con. Tout le monde a toujours eu peur de lui.

    Et voilà, cela fait des années que j'oscille perpétuellement entre colère face à tant de méchanceté, et compassion pour cette fin de vie si triste, et que je ne sais jamais comment réagir.

    On liquide, épisode deux, j'ai débarrassé l'appartement de plusieurs livres - ça pèse lourd les livres. J'ai aussi trié les vêtements de ma mère, d'un côté ceux qu'elle peut mettre à l'ehpad, de l'autre ceux qu'elle ne mettra plus, trop grands, pas pratiques, pas adaptés. J'avais pris soin d'y ajouter une belle étole trouvée dans ses affaires. A quoi bon ? mon père n'y a pas jeté un œil, ma mère, désormais perdue une bonne partie du temps dans la confusion qui est la sienne maintenant, ne s'en apercevra probablement pas.

    Mon père a rajouté à ma liste de choses à faire l'organisation du déménagement vers la maison de retraite des quelques meubles qu'il veut installer dans leur chambre, mes parents étant désormais dans la même chambre. Il a balayé du geste le fait qu'un déménagement (je vais passer par un déménageur, n'ayant pas d'autre solution) ne s'organise pas du jour pour le lendemain.

    On liquide, épisode deux, il y en aura bien d'autres, et des mouvementés. Mais Dallas, au moins, c'était drôle.


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  • La liquidation, épisode 1

    J'appelle ça liquidation, je ne sais pas comment dire, ce n'est pas un déménagement, on fait quoi ? on vide. Vidage ? vidange ? videment ? 

    Bref, on liquide.

    Il faut vider l'appartement de mes parents, je l'ai déjà dit, et cet après-midi, j'y suis allée avec ma sœur, pour un premier inventaire.

    Ma sœur, qui s'est fâchée avec mes parents il y a huit ans, qui ne les a pas revus depuis, et qui ne connaissait même pas leur nouvel appartement. Je l'ai toujours soutenue dans sa décision de rompre les ponts, parfaitement justifiée par l'attitude de mes parents à son égard et à l'égard de mes nièces. Je suis la seule de la famille avec qui elle est restée en contact, et ces dernières années, je l'ai régulièrement tenu au courant de leurs problèmes de santé, car je voulais qu'elle puisse maintenir sa décision, ou revenir dessus, selon son souhait, en parfaite connaissance de la situation.

    Comme je lui disais, il y a quelques semaines, que l'appartement de mes parents allait être vendu et qu'il fallait le vider, ma sœur m'a spontanément proposé son aide. Une liquidation, elle sait ce que c'est, son mari et elle l'ont fait deux fois, la première au décès des parents de mon beau-frère, puis à la mort d'un de ses oncles seul et sans enfant. 

    J'ai apprécié sa proposition - si mes frères ont été d'accords pour que nous nous organisions pour effectuer cette liquidation, ils ne m'ont pas proposé plus d'aide que cela. Quand j'ai appelé ma sœur cette semaine pour lui souhaiter une bonne année, et que je lui ai dit que je commençais l'inventaire cette semaine, elle m'a aussitôt dit qu'elle était disponible pour venir m'aider, et a même insisté. Et quand elle est arrivée ce matin, elle avait un cadeau pour moi, et m'a invitée au restaurant ce midi. Comme j'étais gênée de toutes ses attentions, elle m'a répondu que c'était pour me remercier de tout le travail que j'allais fournir pour eux, lors de cette liquidation, et j'ai trouvé ça vraiment gentil.

    Nous sommes donc allées à l'appartement - j'avais auparavant prévenu mon père, pour qu'il n'y passe pas au même moment - et j'ai senti que ma sœur était émue de découvrir cet appartement qu'elle ne connaissait pas. Nous avons passé l'après-midi à inventorier les meubles, à les ouvrir pour en lister le contenu, car même quand on connait peu ou prou la plupart de ce qu'il y a dans la maison ou l'appartement de nos parents, il faut tout de même se pencher dessus sérieusement, pour savoir ce qui sera donné, ce qui sera vendu, et surtout ce qui pourra être réparti entre nous, les enfants.  Mes parents étant toujours vivants, c'était moins dur de le faire maintenant.

    Mon père m'a dit il y a quelques semaines qu'il aurait aimé que ma mère puisse revoir ma sœur. J'ai transmis le message à ma sœur, dans ma voiture sur le trajet du retour, en lui disant que la décision ne regarde qu'elle, mais que je tenais à ce qu'elle sache que l'état de ma mère est assez impressionnant, et que je ne voudrais pas qu'elle en soit traumatisée. Il y a huit ans, ma mère était déjà malade, mais encore dans cette phase de la maladie de Parkinson qu'on appelle "la lune de miel" c'est à dire dans les premières années durant lesquelles la maladie est encore peu visible et invalidante. Ma sœur m'a confié que depuis quelques temps, elle se posait la question, en effet, sinon de renouer avec mes parents, du moins d'aller voir ma mère à l'ehpad.

    En tout cas, j'ai passé une bonne journée, les moments que je passe avec ma sœur, qui plus est seule avec elle, sont tellement rares que c'est une fête pour moi !  Ca n'a pas toujours été facile, entre elle et moi, mais c'est ma sœur, et c'est pour moi un lien tout particulier, très fort.

    Voilà, c'était aujourd'hui le top départ de l'opération "liquidation", opération qui devrait durer environ trois mois. Je vais essayer de tenir le cap, respect de mes parents, maintien des liens avec mes frères et sœur, tout en me préservant moi-même et en tenant les délais.

    Affaire à suivre ! 

     


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  • Comme grimper l'Everest à cheval sur un swiss-ball.

    C'est l'image que j'ai trouvée, tout à l'heure, en discutant avec elle de ce qui m'attend pour les premiers mois de l'année. Et elle m'a répondu en riant "le swiss-ball, c'est bon pour les abdos !". Ca m'a fait rire aussi et je lui ai répondu qu'en effet, j'étais depuis plusieurs mois en train de muscler les abdos de mes émotions ! 

    "2019, l'année de la meuf" comme me l'a dit Monsieur L'Homme des Cavernes, et je rajoute "et l'année de la teuf" parce qu'il faut toujours voir les choses du bon côté ! 

     

    Une année, on sait comment on la commence, on ne sait jamais comment on la finira, ni même si on la finira, et j'ai eu un pincement au cœur, tout à l'heure, en envoyant un sms à mes parents pour leur souhaiter une bonne année. Je suis allée les voir à la maison de retraite, hier après-midi, et j'ai eu le cœur serré, mon père va mal et l'état de ma mère se dégrade plus vite que je ne l'avais pensé. Nous avons beaucoup parlé de la liquidation de leur appartement, qui va être ma principale occupation et préoccupation des premiers mois de cette nouvelle année, et mon souci sera de préserver les émotions de mes parents, qui assistent à la dissolution de leur histoire, ce qui fige le fait qu'ils soient définitivement en ehpad, et que leur fin approche, et de maintenir les lien avec et entre mes frères et sœur dans un partage dont je ne voudrais pas qu'il soit l'occasion de tensions ou de dissensions entre nous. 

     

    2018 s'est tout de même terminée joyeusement, en tête à tête avec mon fils pour un petit repas tout simple, et improvisé un peu au dernier moment, mais c'est parfois ainsi qu'on passe les meilleurs moments !  J'étais toute seule pour les douze coups de minuit, et pour profiter du feu d'artifice tiré en face de mes fenêtres - vivre dans un quartier "sensible" a des avantages étonnants.

    2019 commence donc, avec la résolution d'aller davantage à la salle de sport - flemme, bon repas et chocolats, j'ai pris deux kilos depuis Noël - mieux tenir les cordons de ma bourse. Pas de voyage prévu cette année, je vais aider mon fils aîné qui est en train d'aménager la cuisine de la maison qu'il a acheté l'an dernier. J'aimerai aussi profiter davantage de ma petite-fille. A quatre mois, c'est désormais un bébé bien éveillé, qui sourit et commence à gazouiller, c'est la vie qui continue et ça fait du bien ! 


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  • 2019

     

    Je nous la souhaite heureuse, chaleureuse, chatoyante, familiale, amicale, amoureuse,... 


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