• C - Comment. Mais comment ? rester en forme si après trois petits jours d'arrêt de travail pour me requinquer, voilà qu'on repasse à l'heure d'été ?! J'ai eu bien du mal à me lever ce matin :-(

    G - Grand'. Je serais grand'mère dans quelques mois, et d'une petite fille puisque maintenant on le sait, mais je suis déjà grand'tante, d'un petit garçon né ce matin. Mais comme me l'a dit mon frère, désormais grand'père, nous sommes de beaux grands parents !

    T - Travail. Petite baisse d'activité depuis maintenant plusieurs semaines, et cela me convient tout à fait. J'ai le temps de traiter mes dossiers comme il le faut, et même de suivre les cours d'anglais en ligne auxquels notre chef nous a inscrits.

    D - Déménagement. Je l'ai déjà dit, je suis toujours entre deux déménagements. Ce week-end, c'est au boulot, nous repartons donc dans l'ancien bâtiment où nous étions précédemment, dans un bureau à côté du bureau où nous étions il y a deux ans. Mais en version open space, les cloisons ont toutes été supprimées. Pour l'occasion, et c'est tout à fait extraordinaire, l'étage a été refait, du sol au plafond, et c'est tout à faire extraordinaires : les moquettes ont été changées. Ben oui, c'étaient les moquettes d'origine, elles avaient trente ans ou presque, et le pire : elles n'étaient jamais nettoyées, juste aspirées. On arrive donc dans un environnement tout neuf, et ça c'est bien :-) Ca, c'est le plus. Le moins, c'est qu'on revient dans une partie du bâtiment exposé plein Nord, autrement dit, sans soleil :-(

    M - Mère. Comme me disait mon frère qui m'a appelé ce soir, et est allé la voir hier, on a envie de lui dire qu'il faut se faire une raison, regarder un peu les choses et arrêter de se lamenter : elle a bien vécu, elle a presque 80 ans, et termine sa vie dans une maison de retraite qui est loin d'être moche. C'est un avis que je partage tout à fait, et j'avoue que je suis très agacée de la voir déprimer et pleurnicher. Mes frères et soeur et moi avons une vie bien plus dure - à mon âge il y avait déjà longtemps que ma mère, fonctionnaire, était à la retraite - et nous n'aurons jamais les moyens de nous payer une maison de retraite aussi luxueuse qu'elle.

    T - Temps. Il pleut, il fait moche, cet hiver n'en finit pas :-(

     


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  • Le balcon de ma chambre, au départ, était comme ça :

    Le balcon japonais

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ensuite j'ai aménagé le sol :

    Le balcon japonais

    On ne le voit pas sur ces deux photos, mais dans l'angle gauche j'avais installé le bambou qui me suit depuis plusieurs années. Depuis le début, j'envisageais de rajouter au moins un bambou. Et je ne sais pas depuis combien de temps me trottait l'envie de partir sur une déco épurée, mais ça doit faire longtemps.

    Ces dernières semaines, l'idée s'est faite plus précise, lecture du Clan des Otori aidant ! J'avais trouvé, il y a quelques mois, une reproduction d'une lanterne de pierre japonaise, mais un bambou, plus une lanterne, ça faisait un peu court. Il faut noter au passage que le nouveau sol me confortait dans cette envie de "japonisation".

    J'ai beaucoup réfléchi ces dernières semaines, beaucoup rêvé, ça fait du bien, j'ai cherché aussi un peu d'inspiration sur le net, n'y ai pas trouvé grand'chose au final. Le fait de trouver deux pots pas chers, cette semaine, puis un bambou en promo, a lancé la mise en route de l'exécution du projet. En passant chez mon ex-mari, hier, j'ai trouvé deux pots à bonsaï vides, souvenirs d'une époque où j'en avais eu, et j'ai récupéré les pots en sachant que je pourrais m'en servir. J'ai affiné mon idée, me servir d'un des pots pour y déposer la lanterne japonaise, et trouver une plante pour faire office de bonsaï pour l'autre.

    Je suis donc partir à la jardinerie cet après-midi, en suis revenue avec :

    - un bambou à cannes sombres

    - un paquet de sable blanc

    - un petit pied d'ilex

    - un pied d'helxine

    L'ilex (du buis) pour faire office de bonsaï (un vrai bonsaï je n'ai pas les moyens, du reste par expérience je sais que c'est très compliqué à entretenir), l'helxine car je suis tombée dessus par hasard, et je me suis souvenue que c'est un des composants de jardins japonais, c'est une petite plante couvre-sol très jolie.

    J'ai planté l'ilex dans le pot ovale, j'ai recouvert la terre de mousse - j'avais fait le tour du quartier ce matin pour en récupérer dans un coin très humide où j'en avais repérée - j'ai planté l'helxine dans un coin du pot rectangulaire, en la délimitant par une ceinture de carton, et dans le reste du pot j'ai mis le sable blanc, sur lequel j'ai posé la lanterne.

    J'ai rempoté les deux nouveaux pieds de bambous dans les pots achetés cette semaine, et j'ai recouvert le terreau de mousse.

    Et voilà le résultat, dont je suis très contente :

    Le balcon japonais

    Le parapluie japonais, c'est un coup de coeur trouvé dans une boutique bordelaise il y a quelques années. C'est de circonstance, non ?

    Un zoom sur les deux pots à bonsaï :

    Le balcon japonais

    Et la vue depuis ma chambre : 

    Le balcon japonais

    Je suis vraiment contente du résultat, car je le dis souvent, l'aménagement d'un balcon, c'est compliqué, et on trouve peu d'idées et de documentation sur le sujet. Je suis également contente d'avoir réussi cet aménagement à peu de frais. Il est vrai que c'est assez sommaire, mais je ne tenais pas à surcharger la décoration, du reste l'esprit japonais c'est justement la sobriété.

    J'espère que l'ilex et l'helxine vont prendre, et que les bambous vont rapidement s'étoffer. C'est une histoire à suivre :-)


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  • HS

    Une grosse fatigue m'est tombée dessus, comme je me levais hier matin, et ni une ni deux j'ai pris rendez-vous chez le médecin, j'y suis allée en fin de journée et j'ai demandé trois jours d'arrêt maladie.

    Ca, c'est une révolution pour moi. Demander un arrêt maladie, pour moi qui ai été élevée à la dure et qui vais travailler quoi qu'il arrive, c'était pas facile, comme démarche. Mais après ces derniers mois fatigants, et ces derniers jours très difficiles émotionnellement, c'était une nécessité, il me fallait faire un break, de quelques jours de repos. Et tant pis pour la mauvaise conscience, j'en avais vraiment besoin !

    De fait, si cette première journée n'a pas suffit à me reposer, je suis déjà plus détendue. Je n'ai pas fais grand'chose de la journée, je ne suis même pas allée à la salle de sport, j'ai tout de même été faire, vite fait, une course pour trouver quelques vêtements supplémentaires pour ma mère. Il y avait une jardinerie juste à côté, j'en suis ressortie avec un bambou et un pot, pour le balcon de ma chambre. En effet, si le projet principal est l'aménagement du balcon du séjour, je voudrais également finaliser la déco du balcon de ma chambre, dans un esprit "jardin japonisant", ce qui, sur une surface de 3m², est un challenge intéressant !


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  • Et si les jeunes d'aujourd'hui ne répondent plus toujours au téléphone, il existe d'autres moyens, et encore mieux. C'est ainsi que sur Messenger, j'ai créé un groupe "Enfants", avec mes fils et ma belle-fille, et que pour savoir ce qu'ils voulaient manger demain soir, j'ai créé un sondage "Lasagnes ou Pâtes carbo". Messenger, c'est pratique, je peux voir s'ils lisent mes messages, ils y répondent toujours quand ils veulent, mais ils y répondent, et ils émaillent leurs réponses de gifs toujours très drôles.

    Je trouve souvent qu'on vit une époque formidable yes

    Demain soir, ce sera pâtes à la carbonara, à l'unanimité !


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  • Je me suis rendue compte que pour lutter contre les pensées qui tournent en boucle, les diriger sur une idée, positive, est très efficace. Je pourrais faire de la méditation, mais me concentrer sur ma respiration est difficile pour moi, alors qu'essayer de me concentrer sur un projet est plus facile.

    En l'occurrence, l'aménagement du balcon du séjour.

    Facebook étant mon deuxième meilleur ami, juste après Google, il m'envoie régulièrement des "souvenirs" de ces dernières années sous forme de photos que j'avais postées, et en ce moment les photos sont celles de mes précédents printemps, tout en potées fleuries ornant mes balcons.

    Or cette année, mon balcon est moche, et sans fleurs.

    D'abord, parce que le temps n'a pas été très favorable aux plantations jusqu'à présent, ensuite, parce que je suis fauchée, j'ai en effet plus de mal à équilibrer mon budget depuis que je suis de retour sur Pessac. Enfin parce que j'ai pris conscience que les fleurs, c'est joli l'été, mais ça ne dure que l'été, et que dès l'automne mes jardinières sont moches, et le sol du balcon, sali par les feuilles et les fleurs mortes, et qu'au printemps il faut que je réinvestisse de nouveau dans des plantes.

    Mais comment aménager un balcon, étroit et tout en longueur ? Paradoxalement, je n'ai pas trouvé grand'chose sur internet, et il faut que je réfléchisse à ce que je veux faire, dans les contraintes du lieu, de mes finances, en tenant compte de ce problème de saisonnalité trop courte. Autrement dit, je veux un balcon joli, végétalisé, mais de façon permanente et cela, en tenant compte d'un budget serré.

    Le problème est donc posé, il faut donc que je le résolve.


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  • J'ai donc accompagné ma mère cet après-midi, à l'Ehpad qui l'accueille désormais.

    Ces derniers jours n'ont pas été faciles, loin de là, et comme d'habitude les fluctuations émotionnelles m'ont crevée. C'est quelque chose qui m'étonne toujours, mais ma tante me l'a confirmé, les émotions ça fatigue. Les émotions, et le fait d'avoir les idées qui tournent en boucle dans la tête aussi, et c'était le cas ces derniers jours.

    Samedi, je suis allée chez mes parents, comme prévu, pour faire la valise de ma mère. Mais arrivée chez eux, j'ai trouvé mon père HS, et celle de mes tantes qui est chez eux depuis plus d'une semaine, pour s'occuper de ma mère, en larmes. Ma mère était en effet en mode "Tatie Danielle". Pa question de faire la valise, j'avais fait l'aller-retour pour rien. Pour évacuer la tension de l'heure passée avec elle, j'ai fait deux heures et demie de grand ménage en rentrant chez moi, aspirateur et serpillière. Faire le ménage, ça fait du bien, au sens propre comme au sens figuré.

    Je ne devais pas y aller hier, mais, inquiète de la situation, j'y suis retournée. Entre temps j'avais passé je ne sais trop combien de temps avec une autre de mes tantes, la plus jeune des soeurs de ma mère, celle qui m'avait déjà téléphoné jeudi soir. Et dimanche matin, inquiète elle aussi, elle a pris la route (elle habite du côté de Bayonne) pour venir à la rescousse. En apprenant cela, j'ai poussé un grand "Ouf !" de soulagement car je n'avais pas osé lui demander, mais je savais que sa présence auprès de ma mère faciliterait grandement les choses.

    Ce qui a été le cas. Hier après-midi je suis arrivée chez mes parents, ma tante était déjà là et avait calmé ma mère, et nous avons pu préparer sa valise toutes les trois ensemble.

    Et j'y suis retournée aujourd'hui, en début d'après-midi, pour le grand départ. Un lexomil, la présence de ma tante, et ma mère bien que très stressée, a accepté de venir avec nous à la maison de retraite. Finalement, ça s'est bien passée, coup de bol son généraliste était justement en visite à la maison de retraite, il est venu la voir de suite ce qui l'a mise en confiance, de même que la découverte sa chambre et l'accueil très gentil de l'équipe soignante qui va s'occuper d'elle.

    Ma tante est partie, mon père et moi sommes restés jusqu'à qu'une aide soignante vienne chercher ma mère pour le repas du soir.

    Ce soir je suis crevée, pour changer, autant du fait des émotions que du grand froid qui est revenu aujourd'hui. Ayant pris ma journée, je me suis pourtant levée plus tard ce matin, et j'ai passé une matinée tranquille, mais j'ai eu du mal à me réveiller, et tout au long de la matinée j'ai dû lutter contre les pensées tournant en boucle. Ce soir en rentrant j'ai passé un petit moment sur mon balcon malgré le froid glacial, à faire encore du nettoyage, parce que j'avais besoin de prendre un grand bol d'air.

    Une étape est franchie, je soutiens mon père dans cette décision devenue inévitable, et, finalement, avoir toujours eu des sentiments très mitigés pour ma mère fait que j'éprouve juste une tristesse par rapport à cette fin de vie si triste, justement.


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  • Le Clan des Otori

    Je connaissais la Saga de vue, pour avoir été attirée par les très belles couvertures, vues en librairie, mais je ne l'avais pas lue, un peu échaudée par des années de lecture de fantasy, genre très prolifique, mais dans lequel on trouve trop peu de très bonnes choses, à mon humble avis.

    Alors quand Corentin m'en a parlé, me proposant de me les prêter, je lui ai dit "pourquoi pas". Et je ne le regrette pas, car j'ai été aussitôt prise par le charme de et la qualité de l'oeuvre, que l'auteure a situé dans un Japon médiéval fantasmé et fantasy, lui permettant de s'appuyer sur un univers attirant, celui des samouraïs, tout en s'affranchissant de toute réalité historique.

    Le Clan des Otori, c'est l'histoire de Tomasu, jeune garçon qui, réchappant de peu au massacre de son village par un chef de guerre, est sauvé par un seigneur qui va l'adopter. Tomasu, devenu Takeo, va devoir affronter bien des épreuves dont il triomphera pour devenir à son tour Seigneur du clan Otori.

    Il y avait longtemps que je n'avais pas lu une oeuvre de fantasy d'aussi bonne qualité, et je dirais même, un roman traditionnel tant le terme de fantasy me parait peu adapté à l'oeuvre de Lian Hearn. J'ai particulièrement apprécié les descriptions qui agrémentent régulièrement le roman, et j'ai été tenue en haleine tout au long des quatre tomes des aventures de Takeo, le cinquième volume étant une préquelle de la saga dont je préfère reporter la lecture pour l'instant. Il y avait très longtemps aussi que je ne m'étais pas passionnée aussi longtemps - j'ai commencé la lecture du premier tome en novembre - pour une lecture, et très longtemps aussi que je n'avais pas ressenti le grand vide qui se produit lorsqu'on referme la couverture du tout dernier volume. J'ai passé ces derniers mois avec Takeo et ses compagnons, immergée dans ce Japon admirablement rendu par les descriptions de l'auteure, sous le charme des kimonos de soie et sous l'influence de la sagesse de la voie du Houou. Bref, j'ai retrouvé des sensations qui étaient souvent les miennes durant mon enfance et mon adolescence, lorsque je passais des semaines entières le nez plongé dans les romans de Jules Verne.

    J'ai terminé la saga avec une immense admiration pour l'auteure, Lian Hearn, qui a produit là un travail magnifique. Elle a su produire une oeuvre riche, mélangeant avec beaucoup de talent Histoire, fantastique, épopées guerrières, et suspens - j'ai lu le quatrième tome en me demandant à chaque page ce qui m'attendait à la suivante.

    Gros coup de coeur, et je ne regrette donc pas d'avoir passé tout ces derniers mois en si bonne compagnie !


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  • Ces trois derniers mois ont, de façon inattendue, complètement changé mes rapports avec mes parents. La dégénerescence soudaine de ma mère, l'abnégation de mon père, ça a comme remis les compteurs à zéro, ou quelque chose comme ça que j'ai du mal à expliquer. Quoi que ce soit, ça me rend plus légère, et je peux faire face à ce qu'il faut faire - accompagner ma mère dans sa fin de vie.

    L'Ehpad, donc. Un modèle grand luxe, ressemblant presque à un hôtel, salle de repas qui ressemble à un restaurant de bon niveau, des petits salons éparpillés un peu partout - où je n'ai pas vu grand'monde - et une chambre assez grande pour qu'en plus du lit, il y ait deux fauteuils style Voltaire, et une coquette petite table basse, pour un petit coin salon assez accueillant, sans parler de la porte fenêtre donnant sur une petite terrasse... mes parents ont les moyens mais mon héritage va aussi y passer.

    L'essentiel, c'est ça, je ne pensais pas pouvoir faire face à cette épreuve là mais si, tout comme j'ai été capable de trouver des paroles rassurantes pour ma mère tout à l'heure, dont on se doute bien que dans ses moments de lucidité elle n'est pas heureuse à l'idée de partir en Ehpad.

    Pour le reste, je suis crevée, ces derniers mois ont été éprouvants pour moi, même si j'ai retrouvé une certaine stabilité émotionnelle, j'ai toujours de problèmes intestinaux, et entre les rendez-vous chez les généraliste, psy, les visites chez mes parents, je cours partout et je n'ai plus le temps de rien faire, notamment de me reposer le week-end comme j'en ai habituellement besoin. Samedi, je dois retourner chez mon père pour l'aider à préparer les affaires de ma mère, et lundi, j'ai posé ma journée pour accompagner celle-ci dans son entrée à l'Ehpad.

    J'aurais bien besoin de nouvelles vacances au soleil.

    A défaut, une bonne sieste dimanche après-midi me ferait le plus grand bien !


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  • Il y a des grandes étapes dans la vie, l'appareil dentaire, le premier râteau, le passage du permis... Et puis vient le "aujourd'hui je mets ma mère en Ehpad". Et il faut faire face, et tu fais face comme tu peux.

    Mon père m'a appelé il y a quinze jours pour m'annoncer qu'il avait décidé de faire rentrer ma mère dans une Ehpad, parce que son état de santé, tant physique que mental, est devenu trop mauvais pour que mon père puisse y faire face. Il a appelé une de mes tantes qui s'est installée chez eux le temps que mon père arrive à dégager du temps pour faire les démarches nécessaires. Je l'ai soutenu dans sa décision, et j'ai décidé de l'accompagner dans sa démarche, et je suis allée cette après-midi, avec lui, visiter l'Ehpad, j'ai pris des photos, et puis en rentrant chez eux j'ai abordé le sujet avec ma mère qui, si elle est souvent confuse, a encore des moments de lucidité.

    Comme je venais de rentrer chez moi et de poser mon sac à main, le téléphone a sonné et c'était la plus bavarde de mes tantes, la plus jeune soeur de ma mère, c'est toujours une horreur quand elle téléphone car elle ne sait pas s'arrêter et peut y passer des heures. J'étais déjà crevée, et passablement sur les nerfs des trois heures que je venais de passer, entre l''Ehpad et ma mère... mais ma tante dit souvent, au millieu de son bavardage incessant et fatiguant, des choses très vraies, et elle met souvent des mots sur ce que je ressens moi-même, cela m'étonne toujours et me fait beaucoup de bien.

    Et pour finir, j'ai failli mettre le pied dans le vomito du chat, sur le tapis, mais non, je l'ai vu juste à temps.

    Je suis crevée.

     


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  • B - Buse. Dans les arbres qui bordent le parking, au travail, une buse est revenue. J'en vois deux ou trois, chaque année, dans ce coin là, tout comme j'en vois une ou deux dans mon quartier. Où passent-elles l'hiver ? Mystère. Je me réjouis de leur retour, et de voir à nouveau leurs longs tournoiements dans le ciel.

    C - Chattes. Loukoum est de plus en plus proche, et voilà que La Chatte réclame maintenant bruyamment jeux et câlins. Il est vrai que les journées doivent leur paraître longues, lorsque je ne suis pas là.

    M - Moral. Ca va plutôt pas mal en ce moment :-)

    N - Neuroleptique. Bon, je voulais voir, et j'ai vu : je ne peux pas l'arrêter, mon équilibre en dépend. Cela ne m'attriste pas, le tout c'est de savoir où j'en suis. De plus, je ne le prends qu'à une dose réduite, et j'envisage même de réduire encore la dose, sous contrôle médical. Il y a des diabétiques qui ont besoin d'insuline, moi j'ai besoin d'un médicament pour le cerveau. C'est assez moyen comme pensée mais je fais avec, après tout il y a des choses nettement pires, je vis tout à fait normalement et c'est le principal.

    P - Parents. Ah. Mon père vient de m'appeler, ce soir, pour m'annoncer qu'il a pris la décision, et déjà fait le dossier, de mettre ma mère en Ephad. La situation va de mal en pis depuis qu'elle s'est cassé le fémur, en décembre dernier, et le retour chez elle se passe trop mal pour que mon père, par ailleurs très fatigué, puisse désormais faire face à la situation sans s'épuiser. C'est tout le problème du maintien en vie des personnes âgées quand l'un des deux est en mauvaise santé. Les médecins maintiennent celui-ci en vie, au détriment de la santé de l'autre conjoint. Mon père m'a appelé également pour que j'aille chez eux dimanche après-midi, pour le soulager. Je lui ai aussitôt proposer d'y aller dès le midi, avec le repas tout préparé, de façon à soulager mon père au maximum. Il faut faire face, non plus au vieillissement et à la maladie de ma mère, mais à ce qu'il faut bien appeler sa fin de vie. Sa santé décline rapidement, et son état mental aussi.

    P - Petit enfant. L'ais-je écrit ? la grossesse de ma belle-fille est confirmée, les trois premiers mois passés, ce qui est toujours un soulagement. Nous espérons tous que ce bébé sera une petite fille.

    P - Printemps. Il est déjà là, dans l'air qui n'est plus tout à fait le même, dans les jours qui ont rallongés, dans l'énergie qui remonte en moi, en dépit d'un peu de mal à me lever le matin. Je suis une fille du printemps, et chaque année c'est un vrai bonheur de le sentir revenir en moi :-)

    P - Psy. J'ai repris contact avec une psy qui m'avait suivi il y a une dizaine d'années. Je veux comprendre ce qui s'est passé ces derniers mois lorsque j'ai arreté le neuroleptique, et puisque je l'ai repris, je veux maintenant en contrôler les effets sur certains taux sanguins.

    S - Santé. Je veux donc faire un contrôle de ce qui se passe avec le neuroleptique, comprendre où j'en suis hormonalement aussi. Je souffre toujours des intestins, c'est douloureux et pénible, il faut que je fasse le point avec le généraliste. Je surveille également mon poids de très près, j'ai perdu 7 kgs depuis cet été, je suis plutôt contente de mon 36 retrouvé, avec la silhouette qui va avec, et j'espère ne pas les reprendre, même si je ne veux pas tomber dans l'obsession du chiffre affiché par la balance le matin.

    S - Soirée. Soirée festive hier soir, notre Big Big Chef parisien nous a convié à une soirée en bateau sur la Garonne. Bordeaux de nuit, toutes lumières allumées, est magnifique, et je n'aurais manqué ça pour rien au monde. Et j'ai bien fait ! Outre que la balade a été splendide, depuis le pont de Pierre au pont d'Aquitaine, avec vue sur les quais éclairés et la cité du Vin illuminée, la soirée a été également fort agréable, avec juste assez d'alcool - ne conduisant pas j'ai fait une exception à mon abstinence habituelle - pour une légère ivresse agréable. Alcool et décibels, le bon mélange pour passer plusieurs heures sur la piste de danse aménagée dans la cale, et je me suis "éclatée" comme jamais. Il y avait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé, et je ne suis pas sûre que l'évènement se reproduise, alors je n'ai pas hésité et j'en ai profité jusqu'au bout. Accessoirement, cela a été extrèmement agréable de passer une soirée détendue entre collègues, j'étais même contente de voir ma collègue D. arriver, et Hubert, Chloé et moi-même avons apprécié de nous laisser aller sur la piste !

    S - Sports. Zumba, yoga, musculation... j'ai baissé un peu le rythme, et passé plusieurs semaines avec une activité réduite, mais sans jamais abandonner toutefois. Cette semaine j'ai repris la zumba, et mercredi matin je suis allée à la musculation, horaire qui demande certes de la volonté mais qui apporte bien des bénéfices, salle de sport tranquille et entièrement à ma disposition, bien être en sortant, et plaisir de prendre le petit déjeuner avec le jour levant. Les beaux jours revenant, il me tarde de reprendre le vélo et, d'ici quelques mois, la piscine !


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  • ... Et renouer avec le quotidien. Je me suis vite remise dans le bain, je suis rentrée le samedi et j'ai repris le boulot le lundi. Heureusement nous avons un peu moins de travail en ce moment, en particulier parce qu'il y a eu les congés de février, et l'étalement des congés sur les différentes zones nous a permis de bénéficier d'un répit bien appréciable. J'ai repris le travail plus calme qu'avant de partir, suis allée voir ma chef pour m'excuser d'avoir été un peu tendue les dernières semaines, et elle s'est excusée à son tour, et j'ai retrouvé mon sourire habituel vis à vis de mes collègues. Bon, j'ai aussi retrouvé le mal au ventre qui est devenu mon quotidien depuis plusieurs mois, et une échographie a révélée qu'il n'y a pourtant rien. On va dire que c'est le stress, probablement les hormones aussi, et de toute façon le mal au ventre c'est le mal de la famille, le problème étant que certains en sont morts :-/ ce qui fait que je dois tout de même prendre ça au sérieux.

    J'ai retrouvé mes collègues aussi peu motivés qu'à mon départ, mais la bonne nouvelle c'est que ma chef a accepté ma demande de passage à temps partiel, et que j'ai fait suivre celle-ci à la RH, car il faut encore que ce soit accepté à ce niveau là.

    L'autre bonne nouvelle, ça a été la confirmation de la grossesse de ma belle-fille, raison de plus pour demander un temps partiel et espérer qu'il sera accepté. Si tout va bien, je travaillerai 32 heures, sur quatre jours, et je ne travaillerais plus le vendredi, sauf cas exceptionnel pour des besoins d'organisation de l'équipe. 4 journées de huit heures, c'est un peu lourd, mais pas possible de faire autrement, perdre 10% de mon salaire va déjà être tendu, alors plus, c'était juste pas possible. Mais bon, je m'avance un peu, puisque pour l'instant je suis dans l'attente de la réponse officielle de la RH.

    Et sinon, ma mère, à peine sortie de l'hôpital - en fauteuil roulant - a trouvé le moyen de vouloir s'en lever... et est tombée aussitôt, pas de nouvelle fracture mais une belle contusion, et une cruralgie qui fait certainement suite à la chute, elle est de nouveau sous antalgiques et, de fait de nouveau dans les vaps et confuse. J'y suis passé hier et, comment dire. Vision d'épouvante. Mon oncle de 95 ans est lui aussi reparti à l'hôpital pour une grosse anémie, j'y ai accompagné ma tante la semaine dernière. J'en suis sortie en me disant que ces vieux, c'était juste plus possible et vivement que tout ça soit fini - jusqu'à ce que je réalise qu'eux morts, je serais la suivante sur la liste...... eh ouais, il y a des pensées, comme ça.... Bon, bref, ma mère, c'est un calvaire, pour elle et pour mon père, on ne dira jamais assez que maintenir des gens en fin de vie, c'est quelque part compromettre la santé, physique et morale, de celui qui accompagne, et je suis partie de chez mes parents, hier, en reconnaissant que je finissais par être réellement admirative de l'abnégation dont mon père fait preuve.

    Bon, heureusement j'avais passé une journée de samedi bien plus agréable, aller-retour dans les Landes chez mon frère, pour voir ma nièce qui est enceinte, puisque la jeune génération a donc décidé de prendre notre place. Il faisait beau, le repas a été agréable, un ami de longue date de mon frère, que j'apprécie, était là aussi, et nous avons passé un moment joyeux et festif, dans le calme et la douceur de la campagne landaise que j'affectionne tant.

    Et voilà que le printemps pointe son nez, une douceur certaine dans l'air, un bourgeon sur la renouée encore sèche, les étourneaux revenus dans le trou du tronc de l'acacia devant ma fenêtre, et les pies qui traversent le ciel en tenant dans leurs becs les rameaux qui viendront consolider le nid abîmé par les vents de l'hiver, qui s'éloigne irrémédiablement...


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  • J'ai failli annuler ce voyage, mal comme j'étais jusqu'au dernier moment, mais j'ai tenu bon car je savais que ce voyage me ferait du bien, et j'ai eu raison. Du reste, à peine arrivée à l'aéroport de Bordeaux pour le départ, que j'étais, curieusement, un peu moins stressée. Et quelques heures plus tard, une fois dans l'avion d'Oman Air, tout allait bien.

    Et pourtant, l'arrivée n'a pas été simple. Je ne savais pas qui allait me récupérer, une fois sur place et de fait, quand un chauffeur de taxi a brandi une pancarte avec mon nom mal orthographié, et m'a expliqué qu'il allait me conduire à mon hôtel, ça m'a rassurée... jusqu'à ce qu'il me dise le nom de l'hôtel... qui n'était pas l'hôtel indiqué sur ma réservation... Ce que je lui ai expliqué, et gentiment il a appelé le contact local de l'agence de voyage qui a confirmé qu'il y avait eu un changement quant à l'hôtel. Arrivé à l'hôtel, il est gentiment allé à la réception... et en est revenu en m'expliquant que comme il était encore très tôt, ma chambre n'était pas prête... Je suis donc descendue de la voiture, ai filé à la réception pour expliquer que j'étais fatiguée, n'ayant dormi que deux heures dans l'avion (nous avons volé de nuit), était-il possible qu'ils me laissent gentiment m'installer dans la salle d'attente de l'hôtel pour attendre que ma chambre soit prête, et était-il possible également d'utiliser les toilettes, voire même petit-déjeuner ?

    Je tiens à préciser que tout ceci tient de l'exploit : à Oman, personne ne parle le français. Tous les échanges ont donc eu lieu en anglais et je suis plutôt fière de dire que malgré le stress et le manque de sommeil, je me suis suffisamment bien débrouillée pour comprendre et me faire comprendre ! De fait, j'ai fonctionné en anglais toute la semaine, car le guide, par ailleurs totalement incompétent, était lui-même plus anglophone que francophone. J'ai vraiment des progrès à faire en anglais - et ça tombe bien, au boulot notre chef nous a inscrit à des cours en ligne - mais quand il s'agit de me débrouiller avec des étrangers qui ont le même niveau que moi, je ne m'en sors pas trop mal. Mais je me demande comment on peut voyager à l'étranger si on ne se débrouille pas au moins un minimum en anglais. Bref, une semaine à me dépatouiller dans la langue de Shakespeare, sans complexe, et j'ai adoré ça.

    Le détail drôle : dans le campement dans le désert, je croise deux asiatiques qui me saluent et s'empressent de me faire la conversation "Hi ! where do you come from ?". Je me dis "ça doit être des chinois, ils doivent avoir le même niveau que moi", et je leur répond que je viens de France "and you ?" "Washington DC !" Ah, merdouille, des américains. Parce que si je suis décomplexée quand il s'agit d'anglophones de pays exotiques, je perds mes moyens face à de "vrais" anglophones, des anglophones de langue maternelle, comme les anglais et les américains. Mais bon, j'ai quand même réussi à converser, à leur dire que je venais de Bordeaux, et à comprendre qu'ils partaient justement en France après Oman, et en Provence précisemment. Un de mes collègues est en ce moment même en Irlande, pour un séjour linguistique, je l'admire. J'aimerais bien faire un séjour linguistique moi aussi pour améliorer mon anglais, mais pas avec des anglais, et encore moins dans un pays humide ou froid. Repartir à Oman pour bosser mon anglais m'irait parfaitement ;-)

    Bon, bref, après ce début bille en tête, le voyage s'est bien passé. Un guide incompétent, une panne de bus, rien de grave, rien qui pouvait entamer mon plaisir. Les hôtels étaient luxueux - les chambres faisaient au minimum 25 m² - et cette parenthèse de luxe aussi m'a fait du bien. Ne rien faire pendant une semaine, je veux dire par là ne pas me préoccuper de courses, de ménage, de préparation de repas, m'a fait le plus grand bien - c'est un des aspects du circuit organisé que j'apprécie beaucoup.

    Le bémol : le guide étant incompétent et mal organisé, nous avons passé beaucoup trop de temps dans le bus, et trop peu dans des visites qui auraient pu être intéressantes, et je me suis faite engueuler car j'ai "volé" un quart d'heure pour me promener dans le souk de Mascate. Je me suis sentie très frustrée de cette impression de juste entrevoir, et de ne pas profiter des lieux, et des omanais. Dieu merci, l'avant dernier jour nous avons eu un autre guide qui lui nous a accordé du temps, de fait nous l'avons bombardé des mille questions que nous avions sur Oman, et avons savouré le moment de quiétude passé avec lui, les pieds dans l'eau d'une source chaude, avec les petits poissons venant nous nettoyer les pieds.

    Je garde du Sultanat d'Oman de magnifiques images, la grande mosquée du Sultan Kaboos et son marbre doux sous les pieds, les eaux pures courant et chantant dans les faladjs d'une palmeraie, le ciel bleu traversé par les hirondelles venues y passer l'hiver, les dromadaires broutant sur les bas cotés des routes, et les petits buissons des arganiers servant de repas aux chèvres à poils longs...

    Je suis rentrée regonflée à bloc, pendant une semaine je n'ai pensé à rien d'autre qu'au plaisir du moment présent, mon corps, réchauffé par le soleil et l'air tiède, a cessé de lutter contre le froid et les douleurs qui l'assaillaient depuis plusieurs mois. Une vraie parenthèse de bien-être, cent pour cent thérapeutique !

    Je n'ai pas les moyens de partir chaque année, loin de là. Mon précédent voyage remontait à cinq ans, en Israël, et je ne pense pas repartir de sitôt. J'ai fait un beau voyage en ce début d'année, mes vacances estivales seront oh combien plus modestes, mais j'envisage, l'an prochain, de partir à la découverte de la Corse. Mais j'ai prévenu mon amie Chloé et son mari, qui envisagent de partir en voyage à Oman un de ces jours : s'ils y vont, je repars avec eux !


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  • J'ai une passion pour les portes. Je me souviens d'une porte d'entrée, dans mon enfance, lourde, toute en métal et en verre, qui me plaisait beaucoup. J'aime également beaucoup les portes en bois anciennes, et j'ai été émue en découvrant les portes de Notre-Dame, à Paris. A Oman, j'ai découvert et photographié quelques belles portes anciennes.

    Oman, les portes

     

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  • Il y a eu des palmeraies, des forts historiques magnifiquement rénovés, la mer d'Arabie, le désert, des montagnes, et des fleurs.... Ce qui n'est pas en photo, c'est la gentillesse des habitants, le soleil, l'air délicieusement chaud circulant agréablement dans les salons aux tapis chamarrés des forts, l'odeur du jasmin et des gardénias, le bruit de l'eau chantant dans les faladjs, ces petits canaux d'irrigation dans les palmeraies, et le goût sucré des dattes, dont j'ai ramené plusieurs boîtes pour prolonger le plaisir...

    Oman, les photos

     

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    Bref, il faut aller au Sultanat d'Oman, un de mes rêves est d'y retourner...

      


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