• Et pour tout arranger, voici le grand retour de La Crise d'Angoisse.

    C'est un vrai bonheur, d'être moi, en ce moment...


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  • Et puis j'ai quand même commencé à vider, lentement mais sûrement, mes économies pour l'opération The Studio. Une pergola par ci, deux assiettes par là, une table, aussi, parce que je peux faire l'impasse sur la table à repasser, et même sur la tv, mais pas sur une table pour laquelle poser une assiette, et une tasse de thé aussi.

    Et puis, parce que je ne suis pas tout à fait aussi conne que j'en donne l'impression  (la grande leçon du moment c'est : conduis-toi comme une conne, on te prendra comme une conne, conduis-toi comme une fainéante et on te prendra pour une fainéante, et je ne dis pas le pire, il y aurait long à dire sur les différentes et innombrables façons de s'auto-détruire, mais là, j'ai pas le temps), y compris à moi-même, j'ai commencé à déméler l'écheveau sacrément embrouillé dans ma tête en ce moment, pendant que dans l'autoradio de la twingo, Ravel déroulait les méandres de son Boléro (16 min. A 120 à l'heure, et je suis de plus en plus souvent au-dessus, ça aussi ça ne va pas, j'ai le temps de l'écouter deux fois sur le trajet papa-maman/boulot).

    Bref. Même mon horoscope du jour me le dit :

    mieux vaudrait digérer en silence le stress du moment et gérer au mieux votre réactivité présente. Le ciel joue avec vos nerfs… (3e décan)

    Et c'est exactement ça. Mais je suis super contente de savoir que c'est la faute du Ciel, et pas un problème de foutue personnalité ;-) Sauf qu'en fait, si, je sais bien que, quand bien même la course astrale influerait réellement, il n'en demeure pas moins que j'ai une personnalité merdique, je suis complexe, compliquée, duelle et contradictoire, je ne suis pas foutue de déterminer ce que je veux, et quand je le détermine, je n'arrive pas à m'y tenir, et je sais bien aussi que si je "crise" pour le boulot en ce moment, si j'angoisse pour les travaux du studio, la solitude qui m'y attend, je sais très bien que le problème n'est peut-être pas reellement là, qu'il est dans ma tête et/ou dans mon cœur, que le problème est peut-être justement de savoir si ce qui se passe actuellement est dans ma tête ou dans mon cœur, ça parait confus mais je sais très bien ce que je veux dire, ce que je veux me dire, hein, que ce serait bien peut-être de m'avouer certaines choses et de regarder la réalité en face, et me dire enfin : ma fille, là, tu te goures. Sauf que non, je ne sais pas, parce que : peut-être ; et je suis vraiment finalement du genre conne à bouffer du foin, du genre à engager ma vie sur un peut-être, et alors, vraiment, là ma fille, je ne peux vraiment rien pour moi.


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  • Je ne connaissais pas la Picardie. En plus, même si j'aimais bien la géo, je suis assez nulle sur les régions où je ne suis jamais allée. Mais j'ai découvert (trop brièvement) une région magnifique, des paysages complètement différents de tous ceux que j'avais pu voir jusqu'à présent, et j'ai eu un gros coup de foudre pour une région que j'imaginais plus sombre, plus froide et plus austère (bravo les clichés sur le Nord).

    Inutile de dire que ce genre de paysages là, ça m'a fait grosse impression, parce que même si j'aime bien mes pins, c'est monotone et, surtout (et c'est ce qui me pèse le plus) le regard y est limité. En Picardie, j'ai trouvé le bonheur du regard porté sur l'infini, et cela m'a fait autant de bien aux yeux qu'à l'esprit.


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Une rue d'Amiens, là encore j'avoue que j'imaginais une ville sombre, hors j'ai découvert une ville splendide, j'ai regretté de ne pouvoir y rester plus longtemps, il y a là une richesse architecturale démentielle (sans  parler de la maison de Jules Verne !).
     
    Je n'ai voulu passer mon temps à photographier tout ce que je voyais, car j'avais réalisé, en avril à Paris, que cela devait être pénible de m'accompagner alors que je passe mon temps à tourner la tête dans tous les sens, à m'arrêter toutes les trente secondes pour prendre en photo tout ce que je vois. 
     
    Pudeur, également, face aux traces de l'Histoire, en l'occurence celles de la guerre de 14-18 qui a marqué la région de nombreuses façons (mémoriaux, traces de tranchées, terres bouleversées par les obus, cimetières militaires). Une drôle de sensation, ces traces d'un passé violent, dans la douceur d'une après-midi ensoleillée qui exhale les odeurs des champs de colza environnants...
     
     
     
     
    Et, bien sûr, merci à toi, pour m'avoir fait découvrir cette région qui t'est chère, et m'avoir ouvert la porte d'une petite maison de briques que je n'oublierai pas...

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  • Peut-être ma fleur préférée. Je m'en suis souvent offert, pour mon anniversaire, parce que je trouve la pivoine encore plus belle que la rose.

    Et puis celle-ci, ramenée en bouton depuis la Picardie, qui m'a fait la surprise d'avoir éclos dans la journée d'hier., et  je l'ai découverte juste au moment de me coucher, et ça a été un moment vraiment intense ! Aujourd'hui elle est encore plus belle, et la photo, prise trop vite, dans la lumière du soleil couchant, ne rend malheureusement pas hommage à sa couleur, sublime.

    (merci)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Je suis en train de dépasser les limites de l'acceptable au boulot. Je finis par me dire que ma chef a bien de la patience pour supporter ma colère, mon ras-le-bol, mon agressivité. Et je me demande jusqu'où je suis capable d'aller dans l'auto-destruction.

    Vertige...


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