• Pas le temps de bloguer. Plein de choses à écrire, pourtant. De mon premier achat pour le studio, à Georges Hyvernaud dont les Lettres de Poméranie accompagnent mes soirées, en passant par mes tribulations au boulot... Mais voilà, pas le temps. Ce soir, j'ai quand même pris le temps d'un tour de vélo, avant que la nuit ne tombe. J'ai aussi pris le temps de m'arrêter, respirer les odeurs de sable humide, d'herbe, écouter les chants d'oiseaux, et savourer l'impression que le monde m'appartient, dans ce moment où nul bruit de la civilisation ne trouble ceux de l'immensité qui m'entoure. Savourer la solitude, pour la liberté qui l'accompagne.


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  • Mais c'est  qu'il existe d'autres arbres que des pins ! Balade du côté de Guîtres hier, de l'autre côté du département. De l'autre côté, alors voilà des paysages totalement différents, et du vert, du vert, du vert !!!
     
    Ci-dessous, une peupleraie qui me rappelle (me semble-t-il, il faudra que je recherche) un tableau de Gustav Klimt vu à Orsay (je crois que dans le tableau de Klimt, il s'agit de pommiers, mais j'ai le souvenir d'alignements de troncs).
     
     
     
    Là, c'est un chemin de... randonnée. C'était splendide. En contrebas, l'Isle, et là, devant nous, un chemin qu'il nous fallait deviner, vert, vert, et encore vert ! 
     
    Les champs donnaient des envies de courir dedans, et je ne m'en suis pas privée, remake de La Petite Maison dans la Prairie !  Boutons d'or, marguerites, luzernes, orchidées sauvages... Un endroit qui m'a donné envie d'y retourner.
     
     
     
    Parce que ça changeait agréablement de ceci :

     
    Ceci qui, cependant, me manquera. Car pour randonner, c'est quand même assez génial, mieux que la CUB bordelaise tout de même. 14 kms cet après-midi, seule avec mon sac à dos, mes bâtons, une carte IGN, un peu moins de quatre heures de marche (je suis déçue, je pensais avoir mieux marché que ça), et une sensation de liberté grisante. C'était ma première "grande" rando toute seule, je suis contente de l'avoir réussie.

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  • Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de N°2. Il a dix-huit ans.

    Je l'ai vu deux heures, le temps d'un repas en tête à tête au restaurant, et d'un passage dans un magasin spécialisé dans les jeux vidéos.

    En rentrant chez mes parents, j'ai pris le vélo, l'APN, je suis partie dans les bois, changement d'idées assuré, et plus que jamais nécessaire.

     


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  • Zut

    Saloperie de pollen.


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  • Euh, comment dire ? Je ne suis pas bien sûre de continuer l'expérience bien longtemps.

    D'abord : vu l'état des pistes forestières, je suis tellement concentrée sur l'état de celles-ci que je profite encore moins du paysage qu'en plein jour, parce que le soleil rasant éclaire moins bien les ornières. Ensuite : au coucher de soleil, les chevreuils sortent, d'accord, mais les moucherons, aussi. Quiconque a déjà avalé un moucheron me comprendra. Ca reste collé au fond de la gorge, et longtemps. Ensuite : je suis pétocharde, c'est bien connu. Et ce soir, j'avoue, je me suis jouée La Petite Fille qui aimait Tom Gordon. Le vélo le soir d'accord, mais pas dans la nature, malgré toute l'envie que j'en ai, et les odeurs d'herbe sèche qui montent, les couchers de soleil et les levers de lune splendides.

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