• Le chat assassin, le retour

     

     

     

     

    Voilà, j'ai fait un tour à la médiathèque, rayon littérature jeunesse, et j'ai fait main basse sur la collection ! :-D


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  • Journal d'un chat assassin

     

     

     

     

     

     

     

    C'est un tout petit livre illustré, publié chez l'école des loisirs, autrement dit, un livre pour enfants. De temps en temps, je déserte les rayonnages de la section "adultes" de la médiathèque ;-)

    Tummy est un chat, qui passe beaucoup de temps à justifier le fait qu'il arrive avec des souris ou des oiseaux dans la gueule. Tout se complique le jour où il dépose aux pieds de ses maîtres le cadavre du lapin des voisins...

    Le texte est drôle, c'est de l'humour anglais, et les illustrations un peu débridées, c'est rigolo comme tout, ça se lit en une demi-heure et j'ai passé un excellent moment. En cherchant sur le net, j'ai appris qu'il y a toute une série d'aventures de Tummy, et j'espère que la médiathèque les a aussi en catalogue !

    Pour tout les amoureux des chats, et de l'humour anglais !


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  • Le froid modifie la trajectoire des poissons

     

     

     

     

     

     

     

    Voilà un titre bien étrange... pour un petit roman fort sympathique ! On y croise tour à tour un couple en pleine séparation, un jeune garçon à la recherche de sa mère, un chanteur raté, un Monsieur Météo, un couple d'homosexuels, un scientifique russe, une stripteaseuse, un chat.... Tout ces personnages, tous haut en couleurs, vont se croiser, alors que le Québec - car il s'agit d'un roman québécois - doit affronter une tempête de verglas historique.

    On prend beaucoup de plaisir à suivre les tribulations des différents protagonistes de cette histoire, auxquels on s'attache rapidement, même quand ils sont des plus étranges, comme ce scientifique russe ayant fui les privations du régime communiste en se faisant passer pour un hockeyeur de haut niveau... Quand aux poissons et  leur trajectoire... eh bien je vous invite à découvrir à votre tour ce roman fort agréable, écrit dans la jolie langue chantante de la belle province...


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  • Article spécialement dédié à Julie et Didier ;-)

    Une semaine dans la vie de Stephen King - Alexandra Varrin

     

     

     

     

     

     

     

     

    «  Il entre sans se presser, désinvolte. Un sourire au coin des lèvres, grand, un peu voûté, la démarche hésitante. Sous les flashes qui crépitent, malgré l’interdiction, ses yeux pétillent. Mi-gêné, mi-amusé, l’air de rien, il sort de sa coquille, prend quelques secondes pour observer la foule, curieux, vulnérable, perplexe. Le temps de traverser l’estrade, il endosse une nouvelle carapace, drapé dans le statut qui a réuni ici près de trois cents journalistes venus des quatre coins de la planète  : celui de l’écrivain le plus célèbre au monde.  »
    Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King a passé une semaine à Paris pour promouvoir son nouveau livre, Docteur Sleep. L’occasion pour des milliers de lecteurs de rencontrer leur auteur fétiche, et pour Alexandra Varrin de transformer cet événement exceptionnel en véritable quête identitaire et introspective.

    Au cours des cinq rendez-vous qui jalonnent cette semaine, elle se replonge dans l’œuvre monumentale de son idole, et poursuit, tout en interrogeant notre rapport à la fiction, son propre autoportrait. (Source : Babelio)

     

    En 2013, Alexandra Varrin s'est donc démenée comme un beau diable pour assister, au cours de cette semaine exceptionnelle, aux cinq interviews publics que donnera Stephen King, et est même parvenue à rentrer en contact avec lui, pour lui remettre une lettre, et échanger quelques mots. Lui, ce n'est pas n'importe qui, lui, pour tout fan, c'est Dieu. Un Dieu qui a construit un univers, qui accompagne depuis plusieurs décennies des lecteurs qui ont grandi dans cet univers parallèle, celui de la Tour Sombre.

    J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé ce livre, qui m'a fait une très forte impression. Parce que j'aime Stephen King, parce que la lecture a toujours eu une importance capitale dans ma vie, que j'ai vécu des moments intenses grâce à la lecture, et que je pouvais donc parfaitement comprendre ce qu'éprouve Alexandra Varrin pour Stephen King. Je n'ai pas, comme elle, découvert King enfant. A l'époque, c'est Jules Verne et ses héros qui ont occupés une place centrale dans ma vie. Mais Jules Verne était mort, et ses livres dataient du siècle précédent. Quelle aurait été ma vie si, plutôt que Jules Verne, j'avais découvert King et ses romans ? C'est la question que je me suis posée en lisant le livre d'Alexandra Varrin, et je l'ai enviée, car j'aurais bien aimé qu'un auteur, vivant, m'accompagne ainsi dans ma vie, et j'aurais aimé palpiter d'impatience en attendant chaque nouvelle publication de mon idole.

    Plus qu'une série d'anecdotes sur cette semaine passée à jouer des pieds et des mains - et des relations - pour approcher Le Maître, Alexandra Varrin nous interroge sur notre rapport à la lecture, à l'auteur. On parle d'un "grand auteur", on pourrait qualifier Alexandra Varrin de "grande lectrice" - et du reste il n'y pas d'auteur sans lecteurs.

    C'est donc un livre que je recommande vivement, non seulement aux fans de Stephen King, mais à tout lecteur qui voudrait aller plus loin, et s'interroger sur son rapport à la lecture.

     

    Sur Stephen King : pour moi, c'est Le Maître. J'aime le romancier, j'aime l'homme. Je n'accroche pas sur l'univers de la Tour Sombre, et je reconnais que certains romans sont ratés, et même cette imperfection me plait. C'est un auteur dont l'écriture trouve une résonance en moi, dont les personnages me touchent parce qu'ils me ressemblent. Je conseille également toujours de lire Ecriture, Mémoires d'un métier, que King a écrit il y a déjà quelques années, dans lequel il revient sur sa carrière. Un grand livre qui m'a beaucoup apporté et émue.

    God save the King !

     

     

     


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  • Je lis décidemment beaucoup en ce moment... Le Sel de nos Larmes / Ruta Sepetys

     

     

     

     

     

     

     

    Hiver 1945 - Dans l'Allemagne en ruine, fuyant l'arrivée imminente de l'armée russe, quatre jeunes gens se trouvent réunis par un même but : rallier au plus vite la côte balte, afin d'embarquer sur un navire pour échapper à l'enfer. Ils ne se connaissent pas, chacun d'entre eux porte un passé ou un secret douloureux, mais la méfiance réciproque va céder la place au besoin de s'unir pour parvenir à leur destination commune.

    Il s'agit là d'un roman pour adolescents, et ce n'est pas péjoratif, loin de là. Personnellement je trouve que les auteurs de romans "jeunesse" privilégient le plaisir du lecteur, et non pas le nombrilisme et l'auto-satisfaction d'un trop grand nombre d'auteurs actuels, et cela me plait beaucoup. Cela n'empêche pas que l'écriture puisse être de grande qualité, au contraire, dénuée de toute affectation stylistique l'intrigue doit tenir la route !

    En lisant ce roman, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais à lire lorsque j'étais plus jeune, celui de me sentir immergée dans le récit au point d'en oublier mon entourage : j'ai été captivée par l'intrigue, je me suis identifiée aux personnages, j'ai eu peur pour eux... Le roman, qui nous présente les récits croisés des quatre protagonistes principaux, est de ce fait extrêmement vivant et, s'il décrit des choses dures et cruelles, le fait sans pathos excessif. S'il s'agit d'une fiction, elle repose sur des faits réels, car Ruta Sepetys est partie de son histoire familiale, et s'est beaucoup documentée pour livrer un roman sombre mais intéressant. Ce fut donc pour moi une belle découverte, et j'ai immédiatement réservé le précédent roman de l'auteure à la médiathèque.


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