• La séance du samedi

    J'avoue que Dupontel, je ne le connaissais pas trop avant Neuf mois ferme que j'ai beaucoup aimé, et je ne sais plus quel autre film aussi. Mais j'aime l'homme, j'avoue aussi que je suis un peu amoureuse.

    Donc, Second Tour, je suis bien sûre allée le voir. Et tiens-toi bien, dans le film il y a aussi Bouli Lanners ! Bouli Lanners, je suis amoureuse aussi :-) Ce n'est qu'un tout petit second rôle - Bouli dans un second rôle ! mais Dupontel ET Bouli Lanners pour moi c'est le combo gagnant, le gâteau ET la cerise.

    Et sinon, le film ? J'ai eu un peu peur en constatant que la première demie heure concentrait tous les extraits vus dans la bande annonce, et puis finalement je me suis laissée embarquer dans l'histoire qui heureusement n'était pas entièrement révélée dans la BA. J'ai beaucoup aimé le film, drôle, engagé et émouvant comme sait l'être Dupontel mais je reconnais qu'il souffre de pas mal de faiblesses au niveau du scénario. Je le reverrais quand même avec plaisir dans un an, quand il passera sur le bouquet Ciné+

     Je passe trop de temps sur mon smartphone alors ce matin je suis allée à la laverie avec dans ma poche de quoi lire le temps que mon linge sèche. J'ai sorti le livre de la PAL qui s'entasse à côté de mon lit, un classique qui était sur ma liste depuis très longtemps, Les Choses de Georges Perec. Je trouve ça un peu chiant à lire, les phrases sont à rallonge et d'un style un peu pompeux, mais je le lis comme un témoignage des années 60, c'est intéressant, et puis il est court et je devrais en venir à bout rapidement. Je fais régulièrement l'effort de lire des "classiques" pour améliorer ma culture littéraire mais il faut le dire, parfois c'est d'un ennui ! 

    La séance du samedi


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  • Deux passages dans les salles obscures cette semaine.

    Le Procès Goldman tout d'abord

    Ciné, cinémaDeux heures dans un tribunal, pour vivre le procès aux assises de Pierre Goldman, dans les années 70. Personnage complexe, très intelligent, excellent orateur, passé de la révolution au braquage de banques, et Arieh Worthalter rend admirablement toute cette complexité, dans une interprétation remarquable. Le film est intelligemment mené, s'appuyant sur les faits historiques, et arrivant à maintenir le spectateur attentif durant ces deux heures de huis-clos, alors même que la fin et le destin de Goldman sont connus.

    Un bon film que j'ai regardé avec plaisir, témoignage des années 70 dont je ne me souviens que partiellement et dont j'aime bien apprendre l'Histoire, maintenant (j'ai lu il y a quelques mois Cher pays de mon enfance, de Davodeau, excellente BD sur le SAC, page noire des années De Gaulle/Pompidou).

     

     

    Un Métier sérieux, cet après-midi. Ciné, cinéma

    Je ne serais probablement pas allée le voir s'il n'y avait pas eu Vincent Lacoste au générique, parce que le thème ne m'attirait pas a priori et je n'aime pas François Cluzet. La bonne surprise, François Cluzet est bon et j'ai bien aimé son personnage. Lacoste est convaincant dans son rôle de prof contractuel, venu à l'enseignement un peu par hasard. La cerise sur le gâteau : une apparition de Bouli Lanners <3  Un  bon film, qui décrit certainement très bien la réalité de l'enseignement d'aujourd'hui. Se dire que les adolescents d'aujourd'hui seront les adultes de demain fait froid dans le dos.

     

     

     

    Ma soeur est instit, pardon, professeur des écoles, elle se passionne encore pour ce qu'elle fait. Devenus ados incontrôlables et ingrats, ils nous feraient presque oublier qu'ils ont été des enfants pourtant mignons et amoureux de leur maîtresse... J'ai trouvé la carte ci-dessous dans un livre qu'elle m'a prêté.

    Ciné, cinéma


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  • Des pages et de la pellicule 

     

     

    J'avais envie d'aller voir La Plus belle pour aller danser - et en ce moment il y a plein de films que j'ai envie d'aller voir, je vais devoir faire des choix - parce que j'avais entendu une interview de la réalisatrice, parce que le pitch m'avait donné envie. Je n'en n'attendais pas forcément grand chose mais je me suis retrouvée prise par l'histoire, par le jeu de cette ado mal aimée qui se travestit en garçon pour conquérir le beau gosse de la classe - et j'ai retrouvé un peu des émois de mes 14 ans - j'ai ri et j'ai été émue aussi par ce film qui parle aussi de l'absence, du deuil, des non dits.

     

     

     

    Séance souvenir hier soir, pour la rediffusion, dans quelques cinémas, de La Communauté de l'Anneau, premier volet du Des pages et de la pelliculeSeigneur des Anneaux, le film fleuve de Peter Jackson. Le livre m'avait marquée, le film a, dans une certaine mesure, changé ma vie. J'en reparlerai. En attendant, je peux déjà dire que j'ai pris grand plaisir à retrouver sur le grand écran la magie de l'univers de Tolkien et des décors majestueux, qu'il s'agissent des paysages de la Nouvelle-Zélande ou des décors inspirés des dessins de John Howe et Alan Lee. Dans la salle, beaucoup de jeunes entre 20 et 30 ans, l'occasion pour eux de découvrir sur grand écran le film qu'ils n'avaient vu que sur petit écran, et la salle était pleine - c'est dire si 20 ans plus tard la trilogie a toujours autant de succès.

     

     

     

     

    Des pages et de la pelliculeLa médiathèque de ma commune fait une animation, ce mois-ci, sur le thème des couleurs primaires. Elle expose des objets, des livres, des CDs, unicolores. Sur la table des livres rouges j'ai trouvé Djihad, de Jean-Marc Ligny. Je connaissais l'auteur de nom, il est sur ma LAL depuis pas mal de temps alors c'était l'occasion d'emprunter celui-là. Le hasard faisant bien les choses, le roman se révèle excellent. C'est un thriller politico-religieux, qui situe son action dans une France gouvernée par un Parti National s'appuyant sur des milices urbaines faisant la chasse aux opposants politiques et aux immigrés. Un gros livre rouge qui se lit d'une traite tant il est prenant. Quand au Petit Livre Rouge, il n'était pas sur la table, ce n'est pas grave il est dans un de mes cartons, bien au chaud, souvenir de mon adolescence révolutionnaire, déjà.


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  • Il y avait longtemps que je ne n'avais pas parlé de cinéma, il est vrai que j'y vais beaucoup moins, moins envie, moins de bon films, en particulier côté cinéma français.

    Gros coup de coeur, et grosse émotion, cet après-midi, pour le nouveau film de Sam Mendes, Empire of Light.

    Life is a state of mind

    Une belle histoire d'amour qui m'a touchée, qui a trouvé des échos dans ma propre vie, et puis un très très bel hommage à la magie du cinéma. J'ai aimé l'histoire, j'ai aimé les personnages, j'ai aimé les acteurs, j'ai aimé la lumière, la photo - je suis très sensible à ces deux aspects, tous les films n'ont pas une belle photo ni une belle lumière. Le seul bémol est celui de la reconstitution de l'ambiance des années 80, plutôt ratée, mais ce n'est vraiment qu'un bémol, tant le film m'a émue, et j'aurais volontiers applaudi, quand le générique de fin est arrivé.

     

    C'était la séance du samedi après-midi, hier soir c'était spectacle vivant, pour une représentation de Humans 2.0,  la nouvelle production de la compagnie australienne Circa. J'avais vu Humans il y a deux ans, et j'avais déjà beaucoup apprécié cette compagnie. Un peu plus d'une heure d'acrobaties sur un fond musical très dynamique, on appelle ça du cirque chorégraphié et je n'aime pas le mot "cirque" car on est bien plus près de la dans contemporaine. Un beau spectacle salué par une très longue ovation du public, enthousiaste. Il me tarde déjà de voir leur prochaine création. J'ai plaisir à pouvoir m'offrir, de temps en temps, un beau spectacle et la salle du Pin Galant, à Mérignac, a chaque année une très bonne programmation.

     

    Life is a state of mind


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  • Manu a le chic pour m'ouvrir à des littératures et des sujets que je ne connais pas, en particulier via des BD ou des romans graphiques.

    Cette semaine c'est une BD sur l'assassinat du juge Renaud, dans les années 70, l'occasion de parler du monde politique de cette époque, et de retracer l'histoire, derrière l'Histoire, des années 60/70, quand la 2ème guerre et la guerre d'Algérie étaient encore dans les mémoires, et influençaient encore fortement certaines façons de faire dans "le milieu", étroitement lié au monde politique.

    Une BD passionnante, encore plus pour moi qui suis en âge de me souvenir des années 70 et des faits divers de l'époque. Les années de plomb en Italie, la bande à Baader en Allemagne, l'époque était violente.

    Tu as entendu parler de l'affaire Françoise Claustre ? Tu ne t'en souviens probablement pas. Une archéologue française prise en otage. Archéologue... pour la vitrine. Une ligne dans le carnet de vol de mon père classée Secret Défense, et pour mes frères et soeur, le souvenir de mon père nous confiant à mi-mots, quelques années plus tard, qu'il était dans l'avion qui avait convoyé l'émissaire du gouvernement français porteur... de la valise de la rançon.

    La petite histoire derrière la grande, et le bouquin conseillé par Manu qui m'a donné une furieuse envie d'aller farfouiller dans le rayonnage Histoire de la médiathèque.

     

    Douce France


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