• Eh non, il ne neige pas, à Pau. Les Pyrénées sont bien blanches, mais à leur pied, rien, un peu de brouillard, un peu de pluie, un peu de soleil, beaucoup de froid, mais pas de neige ! Alors j'ai une pensée pour tous celles et ceux qui auront pu vivre quelques mésaventures dûes à la  neige, du côté du Mont St Michel, de la Tour Eiffel, ou de la place des Quinconces !


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  • J'ai pris cinq minutes ce matin pour aller re-photographier un endroit dont je ne me lasse pas.
     

     
    Un changement, de taille, dans  le paysage : une partie de la forêt a été coupée, ce qui est normal puisqu'il s'agit d'une exploitation forestière.
     
    J'ai aussi retrouvé mon "géant" familier, qui m'a accompagné tous les jours lors des mois passés chez mes parents, il n'y a pas si longtemps. Décidemment, cette année 2010 est bien bizarre, pour moi :-(
     

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  • J'ai pris la route vendredi en tout début d'après-midi, juste après mon repas et mon café du midi. J'ai quitté Pau sous le soleil. Les côteaux un peu austères des Pyrénées-Atlantiques ont laissé place à ceux du bas des Landes, à la molesse plus accueillante. Pour moi, les Landes, c'est forcément des pins. Or il n'en n'est rien, dans cette partie. Comme mon GPS me baladait du côté d'Eugénie-les-Bains, j'ai découvert une campagne de côteaux et de valons ensoleillés, aux forêts de feuillus, en particulier de châtaigniers jaunis, étincelants sous le soleil de ce bel après-midi. Les pins ont fait leur apparition vers Mont-de-Marsan, et, plus haut, à la limite de la Gironde, ce sont des paysages de forêts et d'airials qui évoquent les romans de Mauriac. Ca m'a donné une forte envie de relire Thérèse Desqueyroux, mais, si je l'ai, je ne sais dans quel carton il pourrait être... Il aurait fait plus chaud, j'aurais pu sentir l'odeur qui me manque tellement, celle des pins et du sable. En arrivant chez mes parents, il pleuvait, j'ai malgré tout retrouvé un peu de cette odeur familière.

    Le plaisir de ce retour a été vite entamé par la confrontation à l'état de santé de ma mère, qui s'est dégradé ces dernières semaines. Ma mère est atteinte de la maladie de Parkinson, et quand on est face à cette maladie, à son côté implacable et sans issue, c'est effrayant. Je me suis demandée de quoi j'ose me plaindre, avec ce que je commence à qualifier de dépression nerveuse, toutefois je sais aussi que l'état de santé de ma mère et l'avenir qu'il annonce pèsent aussi dans mon état d'esprit.

    J'ai profité de ce week-end pour voir mes fils, bien sûr, et j'en réussi à en être heureuse plus que malheureuse, ce n'était pas gagné alors c'est bien ; j'ai vu mon frère, aussi, ainsi qu'une amie. J'ai aussi nettoyé le studio, il le fallait, puisque je n'avais pu le faire lors du déménagement. J'ai réussi à ne pas craquer, au milieu de tout ça, à ne pas trop penser à tout ce que je regrette, à tout ce que je pense avoir raté, loupé. J'ai repris la route  aujourd'hui, en tout début d'après-midi, car je ne peux rouler dès lors que la nuit tombe, je vois trop mal pour cela. J'ai réussi à limiter la force et la durée de la crise d'angoisse qui m'a prise en retrouvant mon appartement palois, et la solitude qui va avec. La route du retour n'a pas été aussi ensoleillée, c'est dommage, et je suis arrivé à Pau sous une pluie battante, pluie mélée de neige fondue. Remonter le chauffage, mettre en route une machine à laver, aller faire un petit tour d'un quart d'heure, histoire de marcher un peu pour lutter contre l'angoisse, étendre la machine qui a fini, retrouver un certain train-train...


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  • se reprendre, aller à la gym. Je pensais donner le change, mais, pourtant, la prof m'a gentiment demandé si j'arrivais à m'adapter à ma nouvelle vie paloise. Elle m'a conseillé d'aller au syndicat d'initiative chercher la liste des activités sportives de la ville, m'a parlé des danses de salon, des randonnées... Et puis je suis rentrée, ça allait mieux, je me suis fait à manger, il y a des moments  plus faciles que d'autres, et puis j'ai préparé mon sac de voyage pour demain. J'ai pris un jean et un pull, je crois qu'à Bordeaux, le temps est moche aussi.


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  • On n'est qu'en novembre. On n'est que le 25 novembre. Je suis ma pire ennemie. J'ai allumé mes phares en débauchant, à 17 h 20, et heureusement que ce soir je vais à la gym, si j'arrive à y aller, si je ne pleure plus d'ici là. L'hiver n'est pas encore là, je me demande comment je vais passer les mois à venir. La gym ? une prof de danse un peu vieillie, qui fait aussi de l'assouplissement (elle n'appelle même pas ça de la gym) pour adultes. Dans une salle froide. Mais je n'ai rien trouvé d'autre à proximité de chez moi, toujours le même problème, je ne connais pas Pau. Les pages jaunes ne sont pas forcément d'un grand secours, et ne parlons même pas d'internet - il y a encore fort à faire en matière de référencement dans les sports et loisirs. Ce qui me manque le plus, c'est certainement la chaleur des copines, leur proximité, la proximité de la famille aussi. Je me sens seule, ça me fait peur cette solitude, qu'est-ce qui va se passer si je craque vraiment, et puis comment je vais tenir dans cette solitude là, dans ce froid, cette grisaille, cette pluie quotidienne ? Peut-être que ce serait pareil à bordeaux, peut-être que ce serait pareil en été, d'ailleurs cet été j'étais déjà mal. Mais là. Je devrais me battre, ne pas me laisser aller, je n'ai jamais sû. Je ne suis pas de ceux qui font des résistants, de ce qui font des aventuriers, moi il me faut mon petit train-train, dans mon petit espace bien connu, bien sécurisant. J'ai honte, tout en me disant qu'après tout c'est comme ça que je suis et qu'il faut de tout pour faire un monde. En attendant, me voilà plantée là, et après tout pourquoi je me lamente, je me suis mise là toute seule, et au moins, et ça c'est bien, je n'en veux à personne. Je suis désolée, je ne suis pas toujours rigolote, je me lamente beaucoup, je le sais, et je m'en excuse auprès de ceux de mes lecteurs que cela pourrait lasser.


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