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    Le monsieur est aussi vieux que sa balance, et mes quatre tomates coûtent 70 centimes. J'y passe tous les dimanches.
     
    balance

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  • C'est la première année que je peux suivre les conférences de Michel Onfray quotidiennes sur France Culture (être seule a aussi des avantages). Jusqu'à présent, j'en saisissai une au hasard, si j'avais la chance d'être à ce moment là dans ma voiture, et j'empruntais les cd à la médiathèque. Je n'ai entendu aucune des conférences de l'an dernier, consacrées à Freud, ou plutôt au démontage du mythe freudien, mais j'en ai beaucoup entendu parler du fait de la levée de boucliers dans le milieu de la psychanalyse.

    Cette année les conférences sont consacrées à ce qu'il appelle "les freudismes hérétiques", et je ne regrette vraiment pas de les suivre. Je ne comprends pas tout, mais l'essentiel me plait bien : Freud n'a pas le monopole de la psychanalyse, d'autres médecins ont suivi d'autres voies, et Michel Onfray nous présente et nous détaille ces autres voies là, qui malheureusement ont été étouffées par Freud et ses disciples.

    Alors que j'ai décidé d'entreprendre une psychothérapie, cela me trouble quelque peu à l'idée que le psychothérapeute puisse tout juger à l'aune du complexe d'Oedipe. Mais en même temps, ces conférences me confortent dans ma méfiance par rapport au  freudisme qui tient pour évident que tout est joué d'avance, en fonction de nos rapports à nos parents dans la toute petite enfance. D'autres choses peuvent interférer, dont la société (Michel Onfray parle de "freudo-marxisme"). Ces conférences me rassurent donc aussi, je me dis que je saurais donc mieux apprécier si cette psychothérapie correspond à ce que j'en attends.

    Ses conférences sont accessibles à tous, par les podcasts de France Culture ou sur son blog.

     


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  • Mes fils étaient avec moi hier soir, la terrasse c'est bien pratique pour un barbecue et un repas en plein air, façon pique-nique, brochettes et chips. Conversations sur les relations de mon fils aîné avec sa copine, et comme je suis sa mère, je me mèle de ce qui ne me regarde pas, mais certaines choses sont assez importantes pour qu'on s'en mèle. Bref, discussion, à laquelle a également participé mon second fils, sur le sexe, la conception, la contraception, histoire de revoir les quelques notions acquises à l'école ou entre ados, notions on ne peut plus approximatives parfois.

    Il en ressort que mon fils aîné a du plomb dans la cervelle, et des préservatifs dans ses poches, et c'est très bien.


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  • Un grand merci à Gabrielle qui m'a accompagnée ce soir pour un agréable pique-nique. Etre deux, ça peut aussi être deux amies et partager de bons moments.


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  • Etre seule, c'est parfois triste. Comme ce soir, il est tard, ce serait agréable d'attendre à deux que tombe la fraîcheur de la nuit, sur la terrasse, avec quelques bougies pour tout éclairage, en échangeant quelques phrases, ou peut-être même aucune, dans le simple contentement d'être deux.

    C'est surtout très chiant quand la lumière du salon attire une grosse guèpe (qu'est-ce qu'elle fiche encore éveillée à 11 h du soir ?) qui fait bzzz bzzz en se cognant partout. Or j'ai très peur des insectes, surtout des insectes volants, je suis capable de faire une crise de nerfs au moindre truc pourvu d'aîles qui s'approche de moi (ça m'est déjà arrivé). Et là, pas de bol, pas de Monsieur Muscle en vue.

    J'ai éteint la lumière du salon, allumé celle de la terrasse, en espérant que le bzzz bzzzz veuille bien aller voir dehors si j'y suis. Pendant ce temps là, j'étais planquée dans le coin le plus sombre du couloir. Le bzzz bzzz a l'esprit un peu lent, mais elle a fini par partir. Du coup, toujours effrayée, j'ai baissé le volet roulant de la baie vitrée, et je crève de chaud. Le seul endroit où il a fait un peu frais aujourd'hui dans mon appartement étant le frigo.

    Je suis allée chez mes parents ce midi. Pessac-Le Barp, c'est trente-minutes en roulant tranquillement. Un quart d'heure à 130 tout du long (j'ai testé). Ce midi j'ai mis une heure. La canicule a attiré les foules vers les plages, je n'avais jamais vu autant de monde sur les routes. Je dis les routes, parce qu'il y a plusieurs voies d'accès possibles aux plages, voie rapide, nationales... Tout était saturé. J'ai appelé mon fils aîné, craignant qu'il se soit lui aussi senti attiré par la fraîcheur océane, mais non, il est resté chez lui  tranquillement- il travaille beaucoup et est particulièrement fatigué en ce moment.

    Il faisant en effet très chaud aujourd'hui sur la région bordelaise, 31° à l'ombre chez mes parents ce midi, le vent lui-même était chaud. Mon appartement, plein sud, est surchauffé, la nuit va être difficile, surtout si les bzzz bzzz s'en mèlent et que je ne peux pas ouvrir les volets pour essayer de capter un peu de la fraicheur du petit matin. La résidence est estampillée basse consommation ou je ne sais quoi, elle manque d'isolation quand même.

    En attendant, je vais me consoler en feuilletant dévorant le nouveau catalogue Ikéa.


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