• Elle met du vieux pains sur son balcon

    Je confesse

    Pour attirer les moineaux, les pigeons.

    J'avoue.

     

    Et en plus, je me mets maintenant à parler à mon poisson bleu.

     

    Promis, le jour où j'aurai envie d'acheter un caniche, je m'inscris sur Meetic.


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  • Cela m'arrive de temps en temps. Dans ces cas là, se réveiller en pleine nuit, seule dans son lit, en pleine frayeur, c'est vraiment très dur. En bonne fille nourrie au lait de la science fiction américaine, j'ai dernièrement rêvé de catastrophe nucléaire, de survivants, de mutants.... Le pire c'est que j'ai remis ça la nuit suivante. Très éprouvant pour les nerfs.

    Pourtant, mon lit, il est sympa, j'y suis bien. Et si j'avais acheté matelas et sommier en janvier dernier, j'ai acheté, le mois dernier, le lit. Un lit à baldaquin. Si si. Frou-frou, dentelles, broderies, plumetis, volants... j'ai sorti le grand jeu. J'ai hésité entre le rose ou l'ivoire, j'ai finalement opté pour un blanc classique. L'ensemble fait un peu meringue, c'est très chou.

     

    Naaaan je blague !!! ni volants, ni froufrou, ni tulle... rien de tout cela.  Mais le baldaquin, si. C'est un lit tout simple, en métal noir mat, à barreaux. Plus la structure du baldaquin, juste surmonté de quatres boules également noires. Un truc basique et épuré. J'ai justement refusé de mettre tout voilage, d'une part parce que ce  n'est pas vraiment mon truc, mais surtout parce que ce que je cherchais, c'était le minimalisme du métal dessinant, dans le volume de la chambre, le volume plus petit du lit. Le lit en volume imbriqué dans le volume de la chambre, un cube dans un cube. La structure métalique, minimaliste, se détachant sur les murs et plafonds blancs, l'effet que je recherchais est obtenu. Si être seule est redoutable lors des cauchemars nocturnes, l'avantage est de ne pas avoir de concessions à faire dans l'aménagement et la décoration de mon appartement (toujours chercher les avantages à une situation parfois difficile).


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  • "Vous avez vu l'émission, hier soir, sur les envoutements et les sorciers ? ça fait peur ces trucs là !"

    - ah moi j'ai regardé le film muet, sur Arte

    - un film muet ? sans paroles ?

    - oui, c'est ça, un film muet

    ...

    ...

    ...

    - tu es bizarre, toi, hein !?"

     

    Blague (?) mise à part, hier soir Arte diffusait Les Nibelungen, de Fritz Lang (1924), c'était un vrai régal. Pas de chance, c'est un long film en trois parties, diffusées en suivant, je n'avais pas la forme pour aller si loin. A 22 heures, j'étais au lit, à 22 h 01, je dormais déjà.

    Et ceci dit, Les Nibelungen, si on va par là, c'est aussi un peu une histoire d'envoutements et de sorciers...


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  • Au marché Saint-Michel, cet après-midi, un étalage très particulier : des masques et des fêtiches africains. Semblables en tous points à ceux que j'ai vu en août au musée d'Aquitaine , et ils m'ont bien paru authentiques. J'ai un peu bavardé avec le vendeur (*), qui m'a confirmé qu'il s'agit de vrais masques de cérémonie et de vrais fêtiches, du peuple Fong du Gabon.

    Je lui ai alors dit que c'était dommage, de vendre ainsi le  patrimoine de son pays. Il m'a répondu : "les américains viennent bien vous acheter vos tableaux, en France !". Un point pour lui.

    Tant que j'y étais, et après ce que j'avais vu dans les films projetés au musée d'Aquitaine à l'occasion de l'exposition, je lui ai demandé comment faisaient les africains pour porter ces masques si lourds pendant de si longues cérémonies. Il m'a répondu : "comment faisaient les hommes pour construire vos églises ? la foi, toujours la foi !" Deux points pour lui.

    J'ai regretté, bien sûr, de ne pas avoir mon appareil photo. Certains des masques étaient de toute beauté. L'un d'eux, en particulier, m'a beaucoup plu. Il était pour moi... pour deux cents euros. Gloups. Mais il était vraiment beau.

     

     

     

    (*) Mais y a-t-il une seule fois où je ne bavarde pas avec quelqu'un que je rencontre ?


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  • A - APN. Quelle gourde ! je suis partie pour ma balade dominicale en vélo, en oubliant de prendre mon appareil photo ! Total, j'ai loupé quelques photos sympas. J'aurais surtout voulu ramener celle de la place Saint-Michel, déballage de brocante à même le sol, parasols de couleurs, chaises et tables éparpillées sur la place, au grand soleil ou sous l'ombre bienvenue des tilleuls. Mais la photo n'aurait pas rendu compte de l'effervescence de la place, des bavardages aux accents étrangers, du carillon annonçant seize heures au clocher de la flêche gothique dédiée à Saint Michel.

    A - Arthrose. Une nouvelle poussé inflammatoire touche mes mains en ce moment et depuis hier matin, j'ai de nouveau mal aux cervicales. Mon généraliste m'a dit : "il n'y a rien à y faire." Peut-être devrais-je voir du côté des médecines parallèles, acupunctures, homéopathie, que sais-je, médecine chinoise peut-être même ? un cabinet de médecine chinoise s'est en effet installé à Pessac l'an dernier. Je ne sais pas trop ce que ça peut donner, mais vu l'état de mes finances, je reste pour l'instant sur les médecins remboursés par la sécu.

    A - Araignée. Depuis l'autre matin, la première chose que je fais le matin en arrivant dans mon séjour est de jeter un coup d'oeil craintif dans l'évier du coin cuisine. J'ai trouvée une petite araignée (qui serait devenue une grosse chose velue) dans ma salle de bain la semaine dernière, que j'ai tué aussi sec, avec les petites c'est plus facile, c'est moins beurk. Mais avant-hier quand je suis rentrée, impossible de louper celle qui se tenait sur une des portes du placard de ma chambre. L'avantage d'habiter dans du tout-blanc, c'est que les araignées se voient bien :-/  J'ai hésité à attendre mes fils (qui devaient arriver un quart d'heure plus tard) pour leur demander de la tuer, mais j'avais un peu  peur qu'elle ne bouge - j'aurais hurlé, et puis il fallait bien que j'affronte la situation. J'ai donc attrapé une chaussure, et splash crack, je n'y suis pas allée en flemme, hors de question que je me loupe je n'allais pas y revenir, ou qu'elle s'échappe. Ma chaussure contre le placard a fait un boucan incroyable ! elle est tombée par terre, raide morte, toute recroquevillée comme le sont alors les monstres araignées. Il est flagrant maintenant qu'elles rentrent par la fenêtre de ma chambre que je laisse ouverte, volet entrouvert, toute la journée lorsqu'il fait beau. Je dois donc, à regret, renoncer à laisser la fenêtre ouverte. Je le regrette bien, j'adorais rentrer et trouver mon appartement ventilé par l'air de la journée. Pareil, je n'ose plus laisser la baie vitrée ouverte sur la nuit le soir quand je suis sur mon pc, dos tourné. En tout cas, je balise comme une dingue à l'idée d'en croiser encore une. Bien sûr, je n'ai pas encore ramassé le cadavre. Dès fois qu'elle bouge encore. Et puis la ramasser signifierait m'en approcher, ce qui me tord littéralement l'estomac. Je m'en occuperai demain.

    C - Collègues. Cela fait quasiment six mois que je suis parmi elles, je commence à me sentir intégrée. Cela avait été plus rapide à Pau ! Ca, c'est quelque chose que je ne peux pas critiquer : à Pau, les gens sont très accueillants. Ici, c'est un peu plus difficile. Mais je les comprends : brouhaha permanent, horaires particuliers, productivité à tenir... ce n'est pas l'idéal pour s'intéresser à une nouvelle venue.

    D - Dehors. J'ai pris mon petit-déjeuner dehors, hier matin, mais c'était la dernière fois de l'année, et parce que je m'étais levée tard. Ce matin, il faisait trop frais. Et le soir, il fait sombre de plus en plus tôt. Il m'a toutefois fallu le parasol, ce midi

    F - Fatigue. Je suis crevée, la semaine a été intense, je pense avoir fait 40 heures, et je n'ai pas pu récupérer en dormant un peu plus le matin. Car l'horaire 10/18 qui me déplaisait tellement, a un avantage incontestable, c'est de me permettre de dormir une heure de plus. Or cette semaine, je me suis levée tous les jours à la même heure, et les journées ont été longues. Ajouté à cela le bruit dans le bureau, le contaste de lumière et de température à chaque aller/retour entre dehors et dedans... Je travaille dans un "open-space" sombre d'un côté (où je suis), trop lumineux de l'autre (où j'aimerai bien être), où les allers et venues sont permanents, avec des collègues qui ont trop froid, ou trop chaud...

    F - Fils. Pour l'anniversaire de mon fils aîné, je les ai invité, jeudi soir, au restaurant. Nous sommes allés dans un restaurant chinois, installé dans l'ancienne gare d'Orléans (une belle rénovation), sur la rive droit de la Garonne, face aux quais. J'ai loupé une superbe photo des quais éclairés par des lumières se refletant sur le fleuve. Mon sac à main actuel est hélas trop petit pour que j'y mette mon APN de façon permanente. Nous n'étions que tous les trois, la petite amie de mon fils, encore lycéenne, n'ayant pas droit  de sortie tous les soirs. C'était bien de nous retrouver tous les trois, très drôle aussi, et puis mon fils, depuis qu'il a une copine "officielle", est un peu plus souriant et détendu. Et fier comme un coq, aussi ! A défaut d'une vie sentimentale, mon fils cadet a une vie sociale très riche, toute une bande de copains et de copines.

    M - Marché. Mon plaisir du dimanche matin. Maintenant, le vendeur du journal me connait, le cuisinier sénégalais aussi, et le vendeur de légumes à la balance antédiluvienne aussi, ou, tout du moins, il me sourit comme s'il me reconnaissait. Peut-être qu'il adresse les mêmes sourires à toute sa clientèle ! La semaine dernière, j'ai testé les samoussas au poulet du marchand sénégalais, ils sont délicieux, parfumés, enveloppés d'une pâte légèrement sablée. Je lui avais commandé une bouteille de son punch, avec moins d'hibiscus et plus de gingembre : ma bouteille m'attendait ce matin, ornée d'un joli soleil au marqueur :-) ceci dit, j'aurais dû préciser "juste" un peu plus de gingembre. Il va falloir que je le dilue dans du jus de fruit pour arriver à le boire, car même pour moi qui aime le gingembre, c'est trop !

    M - Mésaventure. Qq petits soucis de mise en page de mon blog ces derniers jours, de quoi m'obliger à me creuser un peu les méninges !

    O - Orchidée. Toujours la même, celle que m'ont offert mes collègues palois. Je n'en reviens pas de sa longévité. Six mois plus tard, elle a encore des fleurs. Fantastique !

    P - Poids. J'ai grossi, depuis mes problèmes  de l'an dernier. Et mon poids est stabilisé, c'est déjà ça. Le problème c'est que le peu de muscles que j'avais a fondu, du fait de mes mois d'activité à Pau. Total, si je fais relativement illusion quand je suis habillée, j'ai bcp de mal à me supporter, et le résultat serait affligeant si je voulais me mettre en maillot de bain. C'est quelque chose que je vis mal, je reconnais être particulièrement sensible à mon apparence, et pas pour les autres, mais avant tout pour moi-même.  Et puis les cinquante ans approchent, et, avec eux, cette menace invisible dont nous parlent toujours  nos mères en prenant un air affligé "tu verras, à la ménopause...". La ménopause, l'épée de Damoclès suspendue au dessus de chaque femme. Ménopause égale poids, graisse, bouffées de chaleur, et,  vieillesse qui arrive. A écouter nos mères, il y a un avant, et un après, et l'après, c'est la vieillesse. Charmant tableau, discours qui m'énerve au plus haut  point. Quand je suis arrivée dans la société qui m'emploie actuellement, il y a environ quinze ans, les filles étaient jeunes, belles, bien fichues, la taille fine et le sein triomphant, et les tenus pour le moins "olé olé". On n'ignorait pas grand'chose de la couleur des soutien-gorges (quand il y en avait) ou des strings. Quinze ans plus tard, nous avons toutes vieilli, les vêtements sont moins sexy, les visages sont marqués et les tailles épaissies. Je suis donc dans la moyenne, et j'ai du mal à l'accepter. Je n'ai que quatre kilos en trop, mais surtout bcp de graisse à perdre et de muscle à reprendre. J'ai les hanches d'une danseuse du ventre ! Je recommence, doucement, à faire du vélo, mais pas suffisamment, il faudrait vraiment que j'en fasse trois heures tous les dimanches, et il faut que je me mette intensément au sport. Je suis abonnée depuis plusieurs année dans une salle de fitness. Le principe : un ensemble de machines sur lesquelles on tourne régulièrement, pendant trois quart d'heure, machines de musculation qui font travailler différentes parties du corps. Il ne faut pas se leurrer : pour arriver à un résultat valable, il faut y aller au minimum deux fois par semaine, et même plutôt trois, et de façon très régulière. La régularité, c'est bien mon problème, et avec mes horaires c'est devenu difficile. J'ai quitté  le travail aujourd'hui à 18 h, passage par la salle de gym : total je suis rentrée chez moi à 19 h 45. Ce n'est pas évident à gérer, de rentrer presque tous les soirs si tard chez soi.

    P - Psy. Même si cela m'oblige à me lever tôt le mardi matin, même si cela me fait une longue journée puisque, du coup, je travaille "de soir", sur le créneau 11h/19h, même s'il faut que je fasse le déplacement sur Bordeaux centre, je ne le regrette pas, ça vaut le coup. Il a une écoute active, il fait des remarques pertinentes, met en évidence mes modes de fonctionnement, mes paradoxes... c'est ce que je cherchais, il semblerait que je l'ai trouvé en arrivant chez lui;

    S - Socialistes. J'aime bien Martine Aubry. Mais franchement, Martine, crois-tu que je puisse avoir envie de voter pour une femme aussi mal peignée et mal fringuée ? Je crois que je préfère encore la Reine d'Angleterre et ses robes jaunes ou roses.


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