• C - Cuisine. Je cuisine toujours aussi peu, mais ce n'est pas pour autant que je mange mal. J'ai acheté dimanche, au marché, quelques petits champignons de Paris tout frais, tellement délicieux que je n'ai pas eu besoin de les assaisonner, j'ai préféré les manger ainsi, juste coupés en fines lamelles, et accompagnés d'une tranche de jambon blanc fumé. Un peu (beaucoup ?) chichiteuse, j'ai également coupé ma banane en tranches pour la manger avec ma fourchette. J'ai regretté de ne pas avoir de canelle, pour en saupoudrer ces tranches. A défaut, j'ai essayé le gingembre, mais en toute petite quantité. Le résultat est original mais pas transcendant. Je pense que la cannelle conviendra mieux.

    G - Gingembre. A propos de gingembre, le marchand sénégalais en propose, confit, en fines lamelles. J'espère qu'il en aura encore cet hiver. Un truc formidable : le five o'clock tea, en intercalant entre deux gorgées de thé une petite lamelle de gingembre. Cela épice le thé d'une façon très originale.

    R - Restaurant. Il y a une dizaine de jours, je suis allée dans un restaurant indien avec des amies. Qu'est-ce qu'un restaurant indien ? un restaurant tenu par des indiens proposant une nourriture prétenduement indienne mais au demeurant insipide, ou un restaurant tenu par des français proposant des plats originaux, fins et épicés ? et puis j'imagine que l'Inde, vaste sous-continent, doit avoir une grande variété de mets, du sud au nord et d'est en ouest. Ce petit restaurant "indien" tenu par un couple de français proposait une carte simple, mais avec des plats et des boissons dépaysants. Du poulet au curry, du riz basmati incroyablement parfumé, dégustés en buvant un tschaï de thé au lait parfumé à la cannelle et au gingembre (décidemment !) et à je ne sais quoi d'autre encore.

    R - Restaurant, encore. Hier je ne travaillais pas, j'en ai profité pour rejoindre mon fils aîné le midi pour partager sa pause repas. Restaurant simple en zone industrielle, qui fait l'essentiel de son chiffre le midi. Mais j'y ai très bien mangé. En particulier une brochette de dinde, moelleuse, et discrètement... épicée !  Mention spéciale pour le café gourmand, très bien pourvu pour pas cher du tout. Bien sûr, inutile de dire à quel point j'ai été heureuse de ce tête à tête avec mon fils !

     

    Pourquoi les épices ? paradoxalement, je n'aime pas les condiments et accompagnements traditionnels, moutarde, ketchup (beurk), cornichons... Mais les épices !!! je me redresse, je gonfle mes poumons, mon estomac se souvient qu'il existe, l'aiguille de mon énergie grimpe instantanément au plus haut niveau. Je me découvre quelques milliers de papilles gustatives supplémentaires et ça me donne une "pêche" incroyable ! Il y a là un mystère que je ne m'explique pas, et, à vrai dire, je me soucie peu du pourquoi du comment, l'essentiel étant que ça marche. Peut-être est-ce là un remède contre la déprime, promis, j'essaierais de sniffer ;-) un peu de cumin la prochaine fois que mon moral amorcera une descente.


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  • de_saison

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  • Qui s'annonce splendide. La grasse matinée m'a fait du bien, le "mal partout" consécutif à la rando d'hier commence à s'estomper, et le temps promet une belle promenade à vélo. Je suis allée très tard au marché tout à l'heure, l'église sonnait la fin de la messe, il y avait moins de monde dans  les travées, et comme c'était la fin du marché, je suis repartie avec onze samoussas pour dix achetés ("alors le punch de la semaine dernière, il a assez de gingembre ?"), sept merveilles pour six, quatre belles tomates qui ont le goût des tomates du jardin, et des radis rouges avec limaces ("ils sont pas naturels mes radis ?"). J'ai ouvert fenêtre et baie vitrée en grand, mis le parasol pour déjeuner dehors, je vais prendre mon café en traînant - mon vélo attendra. Comme je le pensais, l'écureuil niche dans l'arbre qui touche la terrasse de mon voisin (quelle chance il a !) et j'ai prolongé mon thé du petit déjeuner, accoudée sur la rambarde de la terrasse encore fraîche, pour pouvoir le regarder déguster tête en bas les cosses qui pendent au bout des branches.

    Une belle journée pleine de bonnes choses, et elle n'est pas finie...


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  • Ouïlle. Aïe. Ouille ouille ouille.

    Aïe. Ouille.

    Aïe.


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  • 18 kms annoncés, en fait il y en a 19, mais ce n'est pas ce dix-neuvième qui est le plus difficile. Randonnée dans le Médoc, un peu de bois, mais surtout de la vigne, encore de la vigne, toujours de la vigne. D'où le nom de la rando, évidemment. Grand soleil cette année, et chaud, très chaud pour un 15 octobre ! La grave blanche sur laquelle pousse la vigne concentre la chaleur, révèrbère et renvoie la lumière du soleil. Je me suis demandée jusqu'à quels extrèmes pouvait monter le thermomètre en plein mois d'août.

    C'est la troisième année que Marie-Hélène et moi faisons cette randonnée. La première fois, sans entrainement spécifique (elle court tous les dimanches matins, je fais du vélo tous les dimanches après-midi), nous ne savions pas si nous tiendrions la distance. On était allées jusqu'au bout, mal aux pieds et aux jambes, mais super contentes ! L'an dernier, on y allait sans inquiétude, et le temps maussade avait rendu la ballade plus facile. J'avais quelques inquiétudes cette année, pas assez de sport depuis un an, et puis la fatigue me faisait craindre de ne pas arriver au bout.  Et bien oui, ça a été difficile. Ce soir j'ai mal, depuis les ongles des orteils jusqu'aux cervicales. Ce sont surtout les pieds et les jambes qui me font mal, et je pense que demain je vais avoir du mal à marcher, j'irais au marché en vélo ! En fait j'ai senti que ça allait être difficile dès le premier kilomètre, mais je ne voulais pas abandonner, et puis, après tous ces jours passés loin du soleil dans mon bureau sombre, je n'allais pas perdre une journée comme ça, en plein nature !

    Les Foulées des Vignerons ont lieu à Arsac, dans le Médoc. La première année que nous y sommes allées, je ne savais pas trop où c'était, je situais grosso-modo, mais je ne savais pas par où y aller. Je devais prendre ma copine au passage pour qu'on y aille ensemble. Je suis arrivée chez elle en lui demandant "tu sais où c'est, Arsac ?". "Je vois à peu près" m'avait-elle répondu. A mon grosso-modo et son à peu près,  nous avions rajouté un peu de réflexion, sans oublier une pointe de sens de l'orientation. Et nous étions arrivées pile-poil à l'endroit où commençait la rando. Comme des chefs !!! L'an dernier, on se souvenait bien de la route, no problem. Cette année, troisième édition, une routine ! fingers in the noise ! Sauf qu'on était tellement confiantes, et surtout tellement dans notre papotage, qu'on a loupé une bifurcation quelque part. On s'est rendues compte assez vite, mais on était un peu perdues, le Médoc c'est pas un coin qu'on fréquente beaucoup l'une comme l'autre. Face à nous... la Garonne ; pas vraiment la bonne direction. Finalement, j'avais une carte d'Aquitaine dans ma boîte à gants, et elle nous a bien servie. Bavarder ou conduire, il faut choisir.

    Les Foulées des Vignerons c'est donc 19 kms, cinq étapes dans différents châteaux du Médoc, avec ravitaillement en eau (très appréciée aujourd'hui) et dégustation des crus locaux. Je ne tente jamais la dégustation, j'ai peur de me "couper les jambes", et je le regrette car il parait que les vins sont bons. Mais je repars tout de même avec une bouteille, remise à chaque participant qui arrive au bout du parcours. Je n'ai plus qu'à m'acheter un tire-bouchon !

    chateau
    Château Giscours

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