• Jeudi j'ai donc annoncé à Théo puis à ma manager que j'étais de nouveau en arrêt maladie, et surtout que j'estimais avoir atteint mes limites dans mes capacités à être à la hauteur de mon poste actuel et à résister au stress, et que j'allais prendre rendez-vous avec la RH pour évoquer la suite de ma carrière. J'étais désolée pour Théo que je laisse seul (Chen est en congés pour trois semaines) avec une charge de travail énorme, et j'ai eu beaucoup de peine quand j'ai éteint mon pc jeudi soir, j'ai adoré travailler avec Théo, juste un mois cela a été trop court. Quand à ma manager elle a pris les choses avec un peu de contrariété mais s'est détendue en fin d'entretien, et ce n'est pas si souvent. Le matin même j'avais eu une longue discussion avec Théo et Chloé qui m'avaient fait part de la même difficulté à travailler avec une manager à Paris, et j'étais bien d'accord avec eux, on ne la "voit" (car toujours par écran interposé) hélas que lorsque les choses vont mal. J'ai conseillé à Théo et Chloé d'aller plus souvent à Paris pour travailler et la voir par la même occasion, et de lui proposer également de venir à son tour sur Bordeaux, parce qu'elle sait se révéler agréable lorsque le boulot n'est pas en jeu.

    Petite crise d'angoisse en éteignant mon pc aussi, parce que ce mois de reprise m'avait permis de retrouver tous mes collègues et renouer avec les pauses repas du midi, toujours conviviales, et il faut avouer que ma vie sociale passe(ait) beaucoup par le travail.

    Comme je rangeais mes affaires ma voisine m'a appelée pour me proposer d'aller prendre un pot à Pessac centre, alors j'ai dit oui bien sûr, d'autant que le temps s'était déjà bien radouci. Et puis comme il était déjà tard, nous avons continué la soirée dans la petite Pizzeria du Marché où nous sommes toujours bien reçues. 

    Vendredi j'ai invité Olivier à venir prendre un café, il faisait un temps magnifique et nous avons passé l'après-midi sur mon balcon. Il est sympa Olivier, j'apprends à le connaitre et là il est en plein doute quand à son couple, j'ai essayé d'avoir une écoute positive. On a aussi parlé aquariophilie, photographie et puis psychiatrie un peu aussi, puisque nous avons fait connaissance à la clinique de jour. Il vient de s'acheter un nouveau APN, nous avons prévu d'aller faire une session photos prochainement à la cité Le Corbusier, dont nous sommes proches l'un et l'autre. Olivier habite lui aussi à Pessac, c'est cool.

    Le sable du Sahara s'est invité aujourd'hui dans le ciel bordelais, en même temps que le pollen, ça fait une poussière jaune très fine qui se dépose partout, à commencer sur l'écran du smartphone à chaque fois que je sors. Heureusement que je ne suis pas allergique (encore que, je sens une légère gêne au niveau des yeux) car j'entends bien profiter du balcon et du grand air. Trop de vent pour aller faire du vélo aujourd'hui et la pluie qui revient demain, mais on va vers les beaux jours et c'est bien. Dans le tilleul en face de chez moi la jeune pie est sortie du nid et elle piaille bruyamment à l'attention de ses parents pour qu'ils viennent la nourrir. C'est aussi le retour des herbes et fleurs sauvages, et l'occasion d'un premier bouquet dans mon salon. Comme je l'avais craint, le grand pin de l'autre côté des bâtiments d'en face n'a pas résisté à la percée d'une nouvelle rue :-(  Salauds de bâtards d'sa race de promoteurs.

    Un appartement c'est devoir faire le deuil d'un jardin, lilas et arums au printemps, colchiques et crocus à l'automne, mais un appartement en étage c'est la sécurité de pouvoir partir faire ses courses en laissant les porte-fenêtres grandes ouvertes et j'aime bien ça.

    J'ai rendez-vous chez Renault mercredi prochain, a priori la pompe à eau du lave-glace a rendu l'âme, et le plombier doit repasser pour résoudre la petite fuite d'eau derrière les toilettes. J'attends son devis pour changer le robinet du lavabo qui a aussi une fuite - je pense que la planète de l'eau doit actuellement passer dans mon ciel astral...

    J'ai eu un moment de flottement en me levant hier matin, je suis en arrêt de travail jusqu'à fin juillet alors que j'avais renoué avec cette vie sociale au travail qui me plait tant, et devoir affronter ces prochains mois seule chez moi m'angoissait un peu. A moi de remplir mes journées d'activités, peut-être de bénévolat, et d'invitations de collègues dont je suis proche et avec lesquels j'ai envie de rester en contact. Je vais pouvoir reprendre le sport et le yoga de façon régulière et ça, c'est bien. Il y a les voisines, ça aussi c'est bien. Et puis aller voir ma soeur dans le Médoc, et me décider à prendre un billet de train pour Poitiers, pour un week-end chez mon petit frère. Et puis presser un peu la RH pour qu'elle me trouve un autre poste, ailleurs, parce qu'il s'en faut encore de quelques années avant la retraite. J'ai rendez-vous dans deux semaines, on verra bien ce que ça donne.

    La notule du samedi


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  • Les toilettes débouchées, ben c'était pas encore ça. J'ai appelé un autre plombier, qui a passé presque trois heures dans mes toilettes, qu'il a démontées, il a démonté aussi le tuyau d'évacuation qu'il a changé, il a mis de la saleté partout dans les toilettes et partout où il a marché, et il a râlé tout du long. Et je te parle pas de l'odeur. Il a tout remonté, le problème semble résolu, tout comme il semble qu'il y a ait une petite fuite au niveau du nouveau tuyau. Le plombier parti, j'ai lavé partout. Ensuite j'ai filé chez le médecin chez qui j'avais rendez-vous, et puis en rentrant, j'ai encore lavé partout. 

    Hier il y avait du pollen sur le pare-brise de la voiture j'ai voulu utiliser le lave-vitre... eh non, pas d'eau. J'ai vérifié le réservoir d'eau : il est plein. J'ai re-essayé d'utiliser le lave-vitre... eh non toujours pas d'eau. Bon, je suppose que lors de l'accident de février il y a dû y avoir aussi un problème au niveau d'un tuyau ou de je ne sais pas quoi. Encore. J'irais refaire un tour chez Renault vendredi.

    Et puis lundi, jour férié, la Senseo a décidé de rendre l'âme, comme ça, tout d'un coup. Non ce n'est pas un problème de tartre, elle s'est complètement bloquée et ne veut même plus s'ouvrir. Pas de petit café après le repas du midi, ça m'a bien manqué. Un autre jour je serais allée dans un bar prendre un expresso. Hier midi j'ai tenté, on est parfois prêt à tout pour un petit noir, de verser de l'eau bouillante sur une dosette mais non, c'est pas bon du tout. Hier soir je suis allée rapidement faire quelques courses, j'ai acheté des sticks de café en poudre, ça fera le job le temps que je me rachète une cafetière, et ce n'est pas prévu tout de suite.

     

    Au boulot, ça n'allait plus du tout, stress au plus haut, estime de moi au plus bas. On en a parlé chez le médecin ce soir, et c'est reparti pour un nouvel arrêt de travail, qui sera long cette fois-ci, et j'ai demandé un rendez-vous à la RH, je n'ai pas l'intention de reprendre mon poste dans ce service là. Trop de stress, trop de pression, je ne suis plus à la hauteur techniquement, et puis Chen est con, et ma chef d'une froideur glaçante, d'ailleurs sa seule présence me terrorise, présence par ailleurs tout à fait relative puisqu'elle est à Paris - et heureusement. Donc voilà, demain je vais au bureau annoncer la nouvelle à Théo, et puis bye bye. Me reposer, d'abord, reprendre une routine de sport et de yoga ensuite, et ensuite me trouver des activités (formation, bénévolat ?) pour reprendre confiance en moi.


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  • Le problème des rêves, c'est qu'en général, je les oublie aussitôt. Je me souviens juste d'avoir rêvé de Jean-Matthieu, dans la semaine, et c'est tout. Et puis cette nuit, j'ai rêvé de mon amoureux du collège. Je le retrouverais dans une sorte de séminaire, je voulais lui donner mon numéro de téléphone pour qu'on se revoie et là, il me tournait le dos. Dans le demi-sommeil qui a suivi, entre rêve et réveil, je me suis retrouvée à chercher le pourquoi du comment, et à me demander "mais qu'est-ce qui cloche chez moi ?". Je ne veux pas de ceux qui me courent après, et je ne n'émeut pas ceux qui me plaisent. 

    Repas familial pascal ce midi chez mon fils aîné. Ma petite fille a fait le tour du jardin pour trouver les oeufs cachés par son père, le rôti était excellent, tout le monde de bonne humeur, on a passé un bon moment. Ma petite fille m'a fait cadeau de sa petite sirène, que Loukoum a regardé d'un air circonspect lorsque je l'ai posée sur mon lit.

    Madame rêve

    Retour chez moi en plein milieu d'après-midi, me demander quoi faire, je ne suis pas trop du genre à me poser devant la télé, du mal à lire en journée, et puis trop mangé et besoin de digérer. Temps trop mauvais pour faire du vélo, je suis allée marcher et j'ai bien fait d'avoir pris mon parapluie car je n'étais pas partie depuis cinq minutes qu'une bonne grosse pluie s'est mise à tomber, et je suis rentrée chez moi bien trempée. 

    Madame rêve

    Passage à l'heure d'été, je n'aime pas l'heure d'été, le matin c'est trop tôt, et le soir le jour dure trop longtemps pour moi qui aime me mettre au lit de bonne heure avec un bon bouquin (billet suivant).

    Le printemps, même humide, n'en n'est pas moins la saison où tout bourgeonne et fleurit. J'ai offert à mon fils aîné le petit marronnier qui poussait dans un pot sur mon balcon, marron germé il y a cinq ans et qui a bien poussé, il est temps qu'il vive sa vie en pleine terre. Il a l'âge de ma petite-fille,  j'espère qu'elle le verra devenir plus haut qu'elle.

    Petit coup de blues en rentrant chez moi, comme après chaque repas familial, j'avoue qu'être seule me pèse par moment. Je l'avoue j'aimerais bien rencontrer quelqu'un, maintenant. Pas question de m'inscrire sur un site de rencontres, j'ai testé il y a une dizaine d'années, trop de types pas nets, trop de types qui papillonnent d'une fiche à une autre, avec lesquels on commence à discuter et qui disparaissent sans qu'on comprenne pourquoi... et une constante : tous les hommes se croient jeunes et dynamiques et ne cherchent donc que des femmes dix ans plus jeunes qu'eux... et non, je n'ai pas envie de pousser un fauteuil roulant moi. La différence d'âge j'ai déjà donné et non merci. Bref.

    Et sinon ? j'ai à peine repris le travail que j'ai déjà envie de vacances. J'ai surtout besoin de soleil, de repos, de dépaysement. Ce n'est pas prévu cette année, j'ai largement assez dépensé ces dernières semaines pour l'appartement, et j'ai encore des dépenses de prévues, le store banne sur le balcon, la douche dont il faut que je change la paroi vitrée car l'actuelle n'est pas aux normes et que sais-je encore au hasard d'une panne. J'essaierais de me motiver pour partir en week-end de temps en temps, je voudrais retourner à Bazas, sur une plage océane aussi, peut-être dans le Gers aussi. Il faut aussi et surtout que je me motive pour aller chez mon petit frère au fin fond de la campagne poitevine. 

    Comme toujours je réfléchis beaucoup. Et ces derniers jours, j'ai beaucoup pensé à la façon dont Chen agissait avec moi depuis deux ans. J'ai fini par comprendre - je suis souvent un peu lente - qu'il tenait à s'imposer comme leader dans notre petite équipe et qu'il ne voulait me laisser que peu de place. Bon, pourquoi pas, je ne tiens pas à me mettre en avant. De là à me retrouver étouffée et rabaissée par l'égo d'un mec qui n'est qu'un prestataire de passage... J'aurais préféré que ma fin de carrière se passe de façon plus sympa, mais Chen devrait partir à la fin de l'année, et cela me laissera encore un peu de temps pour retrouver un peu de confiance en moi, d'autant plus maintenant que Théo travaille avec moi, Théo qui souffre lui aussi d'un certain sentiment d'imposture et de manque de confiance en lui aussi. Allez, on se motive et on se dit que le meilleur est devant nous ! 

    Madame rêve


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  • ... sur le soutien de Loukoum qui, au moment où je j'allume la lampe de chevet car il faut que je me lève, me regarde sans bouger, en clignant les yeux pour bien me montrer que la lumière la gêne, l'air de dire "hein quoi mais pourquoi tu te lèves alors qu'il fait encore nuit ? Tu es vraiment obligée de me déranger là ?". Si certains jours elle se lève pour venir partager mon yaourt, il y a des jours comme ce matin où elle préfère rester dans le lit, à se prélasser bien au chaud. Ingrate, va, si je ne me lève pas pour aller travailler qui va te payer des croquettes ? 


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  • Je ne sais pas pourquoi personne ne m'a répondu... Ah oui, parce que je n'ai pas de Chéri tu passes prendre le pain en rentrant. Pas de chéri tout court en fait. Et donc pas de pain non plus, ce soir.

    Journée de m**** aujourd'hui, tu dois parfois bosser avec des gens de mauvaise foi, et qui te font en plus sentir qu'ils ne tiennent pas pour légitime dans ton boulot. Et puis trop d'incidents en ce moment sur les opérations de maintenance faites sur le système informatique, trop de pannes, résultat réunion avec le grand chef qui dit "plus d'opérations, bloquez tout pendant une semaine". Il faut dire qu'il a lui-même un grand chef au dessus qui est assis à la droite de Dieu le Père qui demande "c'est quoi ce bordel", ça lui met une certaine pression. Alors tu dis à ceux qui t'envoient des demandes d'opération : bah non. Et eux te disent : mais si. Et même quand le grand chef fait un mail à la terre entière pour dire "on bloque tout et c'est comme ça" il y en a encore pour te dire "mais si, moi c'est vachement important". C'est stressant et usant. Autre réunion de crise dans l'après-midi pour une opération qu'il faut faire le soir même, mais qui présente des risques. Le grand chef est là aussi, de même qu'un des techniciens chargés de la sécurisation de l'opé, crois moi ou non mais il s'appelle Zorro. Le grand chef reste calme, je me suis toujours dit qu'à un certain niveau de hiérarchie, ils n'ont pas la même constitution physiologique et psychologique que nous. C'est certainement pour ça qu'ils sont chefs. Et ce genre de journée me rappelle pourquoi je serai heureuse d'arrêter de travailler.

    Pour tout arranger, j'ai déjeuné avec Milena qui attendait avec impatience de pouvoir me raconter ses plans cul, je ne sais pas pourquoi elle s'est mise dans la tête que ça me passionne. Non ça ne me passionne pas, ça me gonfle carrément mais c'est un peu l'histoire de ma vie je ne sais pas dire les choses - d'autant que quand je les dis, on me le reproche. Bref, Milena, ses plans culs, et je suis toujours sidérée qu'elle n'ait pas peur, ces mecs qu'elle ne connaît pas, qu'elle fait venir chez elle pour une soirée... Comme je lui ai dit (quand même) "j'aurais trop peur de faire comme toi, je préfère être seule". Et ne pas avoir peur que n'importe quel mec sonne à ma porte n'importe quand. Bref, j'avais six mois de retard sur ses aventures, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver dans tous les prénoms des types en même temps en six mois rien de vraiment nouveau finalement à part les prénoms qui changent. Comme je l'ai déjà dit, Milena vit sa vie et l'assume, elle est consentante et les types aussi tout va bien.

    Je suis rentrée chez moi, très tard car j'ai quitté le boulot plus tard que d'habitude forcément, et forcément j'ai eu droit aux embouteillages, je suis rentrée crevée, épuisée, c'était sans compter avec la voisine qui m'a appelée pour se plaindre de sa propre journée (Elle veut partir en retraite progressive à l'occasion d'un plan de restructuration de l'entreprise qui l'emploie. Je lui ai dit que la DRH ne lui dirait rien car c'est confidentiel et qu'il fallait qu'elle se rapproche des délégués syndicaux. Elle a appelé la DRH qui lui a dit qu'elle ne pouvait rien dire. Elle n'a pas appelé les DS. Ca fait trois fois que je le lui dis. Oui je finis par être agacée. Et sa DRH aussi, qui ne lui répond plus). Je l'ai écoutée mais je n'ai pas prolongé la conversation je l'avoue. Je me suis accordé un (tout petit) apéritif histoire d'avoir l'impression de décompresser un peu (et c'est raté) (oui je suis un peu à cran, comme souvent quand je suis très fatiguée). On est jeudi soir, j'aurais aimé me dire que j'allais souffler demain et même faire une grasse matinée mais c'est loupé, demain il y a les travaux sur les colonnes d'eau froide dans mon bâtiment, et les ouvriers commencent tôt. Je vais devoir me lever aussi tôt que d'habitude, me préparer encore plus vite car avant de commencer les travaux dans les appartements ils couperont l'eau du bâtiment. Et je ne peux pas quitter l'appartement de la journée, car ils font des allers retours entre les différents étages et pour aller plus vite laissent toutes les portes d'entrée ouvertes... Je ne parle pas du bruit de la perceuse à percussion qui va m'accompagner une bonne partie de la journée... Vive les boules Quies.

    Et vivement samedi matin que je dorme ! 


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