• Je sais bien que c'est pas original de dire ça, mais chaque année, c'est pareil, et je suis toujours aussi étonnée, à chaque retour du printemps, par cette explosion subite. Si l'automne prend son temps, le printemps jaillit tout d'un coup. Je suis persuadée qu'avant-hier encore, l'acacia en face de la terrasse était tout sec. Ce soir, de nouvelles feuilles sont là, déjà bien visibles. Partout c'est pareil, ça reverdit et ça fleurit à toute vitesse.

    Le printemps ne touche pas que la végétation : ce soir j'ai pu constater que Marcel est lui aussi sorti de sa létargie hivernale, sa testostérone remonte en flèche ! Et je suis sûre que ce qui voletait tout à l'heure devant l'appartement, c'était une petite chauve-souris.

    Je ne sais pas si cela est dû au printemps, mais mon moral remonte lui aussi tranquillement. J'ai, exceptionnellement, déjà quitté le manteau, le temps est incroyablement beau et chaud. Ma manager nous a demandé de planifier nos congés d'été, je n'ai pas été la dernière à le faire. J'ai également posé des jours de congés, en avril puis en mai, si le beau temps continue je me partagerai entre ciné et plage, pas pour me baigner, mais au moins sentir la chaleur et le vent de la mer.


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  • Un oeil sur le pc, un oeil sur la télé (bonjour le strabisme !). La Bicyclette Bleue, adaptation du roman de Régine Desforges. Que je m'en souviens, de cette Bicyclette, lorsque le roman est sorti ! J'étais adolescente, j'avais été emportée par l'histoire d'amour sur fond d'Histoire. Ma soeur et ma mère tout autant, et nous avons attendu avec impatience l'arrivée des tomes suivants, commandés chez France Loisirs. Lorsque les livres tant attendus arrivaient, c''était, de nous trois, à celle qui les lirait en premier. J'ai toujours gagné, parce que j'avais la chance de lire vite, et la nuit.

    Dès leur parution en poche, j'avais acheté les trois volumes (je n'ai pas aimé les volumes suivants, pour moi c'est la trilogie la meilleure partie de la saga) pour les avoir "à moi". Je les ai malheureusement prêtés à une collègue il y a quelques années, qui a quitté la société sans me les avoir rendus. Quand à ceux de ma mère, elle vient de m'annoncer que mes parents viennent de les mettre en cartons, dans un lot de plusieurs centaines de livres dont mon père se défait, à l'occasion de leur déménagement, lot qu'un brocanteur doit venir chercher en fin de semaine... A quelques jours près, j'aurais peut-être pu les récupérer. Car le film, vu ce soir, m'a donné très envie de les relire. On m'objectera que c'est de littérature un peu facile, n'empêche, je revendique et j'assume mon engouement d'alors pour cette trilogie, et le souvenir des longues heures de plaisir que j'ai passé en leur compagnie. Reste à espérer que la médiathèque en aura un exemplaire !

    D'ailleurs, je viens de consulter le catalogue de la médiathèque : elle les a bien en rayon ! J'ai prévu d'y aller vendredi, j'espère qu'ils n'auront pas été empruntés d'ici là. A moi les aventures de Léa et François !

     

    Je n'avais jamais vu cette adaptation télévisée. Je préfère mon imagination, bien sûr, mais j'ai plaisir à voir les vignes du bordelais !


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  • Aide-toi, le ciel t'aidera. Pour si déprimée que je sois, je m'efforce de ne pas me laisser aller. Et aujourd'hui, j'avais un but particulier :

     

    GRANDE ROUE (Large)

     

     

     

     La place des Quinconces. Une nouvelle série de photographies  de la fontaine ? Non, d'ailleurs elle a été vidée pour l'hiver.

    Le but de la balade aujourd'hui, c'était la Foire aux Plaisirs, et plus particulièrement... la grande roue !

    Je suis sujette au vertige, mais j'avais très envie de voir Bordeaux de plus haut, au-dessus des toits de tuiles que j'aime beaucoup. Vu mon moral actuel, un défit était le bienvenu.

    Et hop ! quatre euros et c'est parti pour trois tours.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alors quand la roue s'est ébranlée, que la nacelle a commencé à bouger, moi j'ai commencé... à paniquer. Et puis il fallait bien que je me calme, alors j'ai pris sur moi. Je n'ai pas vu grand'chose, pendant le premier tour. Pour détourner mon esprit du vertige et de la peur, j'ai mitraillé la foire en dessous, la ville aux alentours. Les photos ne sont pas très bonnes en fait, et, surtout, je suis déçue : la roue n'est pas assez haute pour avoir une belle vue de Bordeaux. Mais c'était quand même sympa, et j'ai tellement apprécié que lorsque la roue s'est arrétée... j'ai couru prendre un nouveau ticket ! :-D    En fait, trois tours, c'est trop court.

     

    FOIRE2

    Voir taille réelle

    La foire aux Plaisirs, c'est une institution, comme toute foire dans chaque ville, bien sûr. Je ne suis pas assez courageuse pour faire les attractions, mais j'adore en parcourir les allées, pour les odeurs, les couleurs, l'ambiance.

    A la foire, il y a de quoi..

    ... frissonner...

    .... se restaurer...

    GOURMANDS

     

    et pleins d'autres choses encore. Des jeux pour les grands, pour les petits...

    canard

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    s envoler (Large)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ... Si j'ai le temps, demain soir, je mettrais quelques photos supplémentaires !

     

    Le temps était splendide aujourd'hui, les quais étaient envahis de promeneurs, à pieds, en vélo, en roller... Du monde sur les allées jouxtant la Garonne, du monde sur les pelouses, du monde dans les terrains de sport construits à une des extrémités des quais. Une foule incroyable. Les quais sont un vrai bonheur pour les cyclistes, le revêtement est doux et parfait, on y glisse sans effort. Car bien sûr, j'étais en vélo aujourd'hui.

    Avant de rentrer sur Pessac, pour  profiter de la chaleur et d'un ciel sans nuages, pour prolonger la balade, j'ai fait un petit tour place de la Bourse, pour prendre quelques photos de la fontaine des trois Grâces. En voici un détail.


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  • Sauf en fin de mois (trop fauchée pour ça) j'essaie de m'offrir régulièrement un bouquet. C'est moi qui choisit les fleurs, c'est la fleuriste qui fait le bouquet (à chacun son métier). Celui de la semaine dernière était fait de petites roses, de renoncules et d'anémones.

    bouquet

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  • Lorsque j'ai aménagé en début d'été dernier, j'ai découvert, à quelques mètres de ma terrasse suspendue au second étage, une jungle d'arbres, de buissons et de lianes emmélés, qui me semblait sans limites, ce qui, en pleine ville, me faisait rêver...

    A l'automne, j'ai découvert, les arbres se dénudant, que la "jungle" ne semblait pas si étendue que cela, et cet hiver, j'ai constaté que deux résidences se cachaient derrière la végétation. Même si cet espace boisé n'était pas si grand que je me l'était imaginé, je me trouvais bien chanceuse d'avoir un tel paysage devant mon appartement, avec l'impression, en plein été, d'être ocupé de la ville alentour.

    Mais voilà, j'ai constaté cette semaine, en rentrant chez moi le soir, que la jungle était désormais nettoyée, chaque jour davantage. Adieu arbres et broussailles :-(   Certes quelques arbres subsistent encore, notamment en bordure du Serpent, le ruissseau qui marque la limite entre la résidence et la jungle (ou plutôt désormais, l'ex-jungle), mais de chez moi je vois le sol, sableux, de ce vaste espace. Je pense que dans les mois à venir, une  nouvelle résidence va s'élever à l'endroit où, l'été dernier, je voyais batifoler un écureuil roux qui faisait le bonheur de mes petits déjeuners sur ma terrasse.

    Au début des années 2000, les programmes d'urbanisation avaient été mis à l'arrêt, la municipalité ayant souhaité préserver le maximum d'espaces verts. Mais depuis cinq ans, on assiste à une urbanisation galopante, que rien ne semble pouvoir freiner. Le moindre terrain libre est colonisé, selon sa taille, par un groupe de maisons individuelles, mais sans jardin, ou une résidence. Ces résidences restent à taille humaine, deux étages pas plus. Comme celle où je vis en fait. Car j'ai beau râler, j'avoue que j'ai bien été contente de trouver un appartement à deux pas du centre ville, et que j'ai apprécié d'aménager dans un appartement neuf.

    Mais cela me fend le coeur de voir disparaitre cette végétation luxuriante à laquelle je m'étais habituée, et de devoir renoncer à cette impression grisante d'être dans les arbres, sans parler de tous les oiseaux - et de l'écureuil - qui vont certainement aller se cacher ailleurs - s'il leur reste encore quelques espaces où se réfugier.

    J'ai également la sensation d'assister à une profonde modification du tissu urbain, à la fin d'un monde et au début d'un autre, un monde de briques et de bêton, de rues encombrées de véhicules toujours plus nombreux, de bruit et de fumées de pots d'échapement.


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  • Ce soir, la cage a disparu. C'est dommage, je m'y étais habituée, à cette famille Rat, j'avais plaisir à aller les regarder, matin et soir, dans le parking. Par contre, je ne sais pas si le/la/les propriétaire(s) de ladite famille aura/auront récupéré papa Rat, ou si celui-ci traine toujours dans le fouillis entassé là.


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  • Je devrais écouter les différents candidats avec attention. Je ne le fais pas. Je suis par avance navrée de ne rien comprendre à ce qu'ils disent, je suis terrassée par les chiffres qu'ils annoncent sur les coûts de leurs programmes respectifs. Comment vérifier l'exactitude de ces chiffres, le bien-fondé de ces prévisions ?

    Hollande m'agace avec son agressivité, Sarkozy avec sa voix douceureuse (comment s'appelle le serpent, dans Le Livre de la jungle ? "aie confiaaannnce..."). J'ai trouvé Bayrou relativement convainquant la semaine dernière sur la 2, mais avec la même impression d'entendre des choses que je ne comprends pas, qui me dépassent.

     

    Je vais me contenter de faire dans le people : Hollande me parait bien brun, d'un brun bizarre. Il ne nous fait pas du Berlusconi, tout de même ?


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  • J'ai une perte d'audition importante, à gauche, due à des oreillons trop forts lorsque j'étais enfant. Il y a trois ans, l'ORL qui me suit m'a dit péremptoirement "vous êtes sourde, il faut appareiller". Je ne l'ai pas bien pris, il m'a fallu quelques semaines pour encaisser le coup. J'ai tout de même fini par pousser la porter d'un audioprothésiste.

    Un appareil auditif, c'est très chiant. En fait, ça amplifie tous les bruits, et vraiment tous les bruits, sans exception. C'est à dire que du jour au lendemain, on se retrouve dans un brouhaha bruyant auquel faire face. D'où des réglages réguliers chez l'audioprothésiste, car les appareils auditifs sont un concentré de technologie, permettant de limiter certains bruits, tout en conservant d'autres bruits. C'est une histoire de fréquence. Ce qui est très, très pénible, c'est qu'au début on a l'impression - ou du moins j'ai eu l'impression - de moins bien entendre qu'en temps normal.

    Huit mois de réglages et de fatigue plus tard - et 700 euros en moins sur mon compte bancaire (malgré la prise en charge sécu et mutuelle) - j'ai laissé tomber. A ce moment là et pendant plusieurs mois, j'ai eu l'impression que j'entendais mieux qu'avant, comme s'il y avait eu une stimulation de mon cerveau qui aurait récupéré une partie de ses facultés à entendre. C'est impossible, diront les médecins. Malgré tout, j'ai bien eu cette impression là, confortée par le fait que j'avais moins besoin de faire répéter mes interlocuteurs.

    Malheureusement, ces derniers mois, je recommence de nouveau à faire répéter les gens. J'en ai pris conscience avec mon psy en particulier, mais ce qui m'a mis un coup, c'est une de mes amies qui m'a dit hier "qu'est-ce qui se passe, tu fais beaucoup répéter les gens depuis quelques temps", car je n'avais pas conscience que cela soit devenu si fréquent. Ca m'aurait moins blessée si au moins elle l'avait dit avec un peu d'humour. Les gens directs, c'est bien, mais de temps en temps on aimerait bien un peu d'enrobage dans le discours.

    Je freine des deux pieds, mais je pense qu'il va falloir que je me résigne à récuperer ce fichu appareil (aïe, où l'ais-je rangé ?) et que je recommence le parcours du combattant des réglages. Mais cela me flanque par avance un coup au moral.

    Un peu d'humour tout de même : même si je rechigne à porter un appareil, il faut avouer que cela peut m'éviter un problème récurrent : celui de dire "oui" aux gens que je ne veux pas froisser en les faisant répéter, alors que je ne les comprends pas, mais qu'il parait qu'ils attendent une réponse de ma part. Parce que dire oui à tout et n'importe quoi, c'est tout de même dangereux !  :-D


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  • Il parait qu'en voyant un millier de personnes dans la rue hier, les actionnaires ont pris conscience que le plan de réduction des frais de personnel ne se traduisaient pas par de "simples" suppressions de poste, mais par la mise au chômage d'un certain nombre de salariés - d'êtres humains (diantre !).Je suis dubitative, mais je ne doute pas, par contre, que ça leur a fait bizarre de voir tous les salariés dans la rue, cadres et cadres sup' compris. 95 % ou 98 % (selon les sources) de grévistes, ça interpelle.

    Les syndicats gèrent bien le truc, et ont décidés de ne pas poursuivre la grève, pas question de lancer un mouvement qui pourrait s'essoufler (personne n'a les moyens de se lancer dans une grève illimitée) et mettre en péril leur crédibilité. Nous avons donc repris le travail aujourd'hui. Beaucoup de communication, également, de la part de l'intersyndicale, nous sommes régulièrement tenus au courant des différentes réunions de C.E., de conseil d'administration, etc.

    Aujourd'hui, une de nos collègues, affiliée à la CGT qui n'hésite pas à diffuser certains documents confidentiels, a fait circuler un document qui émanerait de la Drh. Ce document montre la grille d'évaluation des salariés, en vue des licenciements. Je ne sais pas si je vais être très compréhensible, mais je vais essayer. Disons qu'il y a un certain nombre de situations qui vont donner des "points" aux salariés, et le nombre de points correspondant à la situation de chacun déterminera sa  "licenciabilité" (désolée pour le barbarisme). Ainsi, la situation familiale donne plus ou moins de points, au salarié célibataire sans enfant (1 point), à la femme seule (5 points). Un salarié handicapé aura automatiquement 5 points. Un salarié en cours d'apprentissage de sa fonction n'aura qu'1 point, un salarié en pleine maîtrise de sa fonction en aura 2. L'ancienneté dans l'entreprise donne également des points. Un salarié ayant peu de points sera plus "licenciable" que son collègue qui en aurait plus. Je fais simple (j'espère),et je ne me souviens plus exactement des différentes catégories à points.

    J'ai 9 points : importante, statut de salarié handicapé, peu de maîtrise dans la fonction. Je ne me souviens plus combien de points ma situation (célibataire, sans enfant à charge) me donne.

    Permis de licencier à points  :-/


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  • Mais qu'est-ce que tu crois ? que si tu passes ton petit doigt entre les barreaux, la maman Rate va te laisser faire tranquillement alors qu'elle a ses petits ratounets à protéger ? Ben bien sur, elle te le gnaque, ton petit doigt. Allez, va te désinfecter.

    Et en exclusivité mondiale, la photo des bébés (séquence people).


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  • B - Balcon. Le Jean-Eustache possède encore une salle avec balcon, vestige d'un temps révolu. J'en profite à chaque fois, j'adore ça !

    BALCON

     

    B - Balcon - le mien. J'ai aussi profité de cette après-midi impromptue (d'habitude, le mardi, je termine le travail à 19 heures !) pour nettoyer ma table et mes chaises de jardin, ou, en l'occurence, de balcon. Ce week-end, je pourrai recommencer à manger dehors le midi. Et vu le temps, j'ai coupé le chauffage. Comme espéré, l'exposition plein ouest de l'appartement devrait me faire faire des économies de chauffage, donc d'électricité.

     

    C - Coccinelle demoiselle ! Beau temps, chaud, cet après-midi. Grève, pique-nique géant organisé par le C.E. Le temps de traîner au soleil et de profiter des beaux espaces verts de l'entreprise. La Direction ne se doutait certainement pas que tant d'espace, c'est pratique pour les manifs !

    COCCINELLE
     
     
     
    G - Grève. Pas de photos, mais il est vrai que j'aurais pu prendre quelques banières syndicales. La grève, aujourd'hui, c'était environ mille salariés défilant sur la route de l'aéroport, en bloquant la circulation, puis profitant du soleil et du barbecue organisé ensuite. Le printemps donnait un petit air festif et paresseux à cette grève, sans toutefois faire oublier l'inquiétude quand à notre avenir. Dispersion de tout le monde en milieu d'après-midi, l'occasion idéale pour une séance ciné.
     
     
    M - Manifestation. Là encore, pas de photos. Pas question de photographier mes collègues et de les exposer sur mon blog. Tout de même, ça faisait un beau cortège, 1000 personnes défilant dans la rue.
     
     
    R - Rat. Monsieur le Rat (voir article précédent) est finalement une Madame Rate. Et même une Maman Rat. Difficile de prendre la petite famille en photo. Quelques boules de poils, déjà pourvues d'une longue queue, s'agitent sous leur maman qui les protège.
     

     

    S - Séance ciné. Quel bonheur ! il y avait si longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me faire une séance d'après-midi en semaine, cinéma désert, trois personnes (le compte était vite fait) dans la salle, des femmes seules, comme d'habitude sur ce genre d'horaire. Et un film génial, Hasta la Vista. J'en suis sortie avec la pêche que peut donner le sentiment d'avoir vu un beau film, et j'ai repris le vélo pour rentrer chez moi en regrettant que le chemin ne soit pas plus long pour profiter encore de cette fin d'après-midi chaude et ensoleillée. Tant qu'à faire grève, autant en profiter !

     

    T - Travaux. Depuis déjà plusieurs mois, la place de la 5ème République, autrement dit le centre du centre de Pessac, ressemble à cela :

     
    Alors forcément, cet après-midi pendant le film, difficile de ne pas entendre le bruit des marteaux piqueurs ni d'en sentir les vibrations.

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  • A - Argent. Connaissant mes difficultés financières, mon ex-mari m'a dit de ne plus lui verser de pension alimentaire pour le plus jeune de mes fils. C'est gentil de sa part, une vraie bouffée d'oxygène pour moi. Cela me gêne de ne plus participer aux frais d'éducation de mon fils, ceci dit je continue à lui payer internet et son forfait de téléphone mobile, et je continue à lui donner de l'argent de poche. Bref, la pension alimentaire en moins, j'espérais équilibrer mon budget, ou limiter mon découvert. Mais voilà, c'était sans compter sans le mouvement de grève organisé aujoud'hui dans l'entreprise où je travaille, grève reconduite demain. Aujourd'hui, j'étais en congé, je vais donc limiter les dégats à un seul jour en moins sur mon salaire, mais j'espère que la grève ne sera pas prolongée au-delà de demain.

    B - Bar. Hier, je suis entré dans un bar. Pas un café, un bar. Le petit bar de quartier, avec ses habitués, son coin PMU, ses murs à la tapisserie vieillote, et une odeur caractéristique. Il ne manquait plus que les fumeurs de Gitane d'autrefois. J'avais joué au pmu par hasard, la semaine dernière, dans un kiosque du supermarché où je vais, et je voulais (tout de même) connaître les résultats de mon ticket. Rien gagné, sinon le plaisir de rentrer dans un bar (de part mon éducation, entrer dans un bar c'est limite transgresser un interdit).

    B - Beauté (Futilité). Depuis le temps qu'on dit que c'est le "it produit", j'ai fini par faire un trou dans mon budget pour m'en acheter : de l'huile d'argan. Résultat immédiat : ça pue. Ca m'apprendra à être influençable.

    C - Ciné. Au Jean-Eustache, il y a une toute petite salle, "la petite salle du fond", la salle des films d'auteurs, ou des dernières diffusions. 80 places, de vieux fauteuils un peu fatigués, avec sur chacun de petites plaques cuivrées portant le nom de réalisateurs ou d'acteurs. Le genre de salle où je m'assois toujours dans le même fauteuil, troisième rang en partant du fond, milieu de rangée en face de l'écran, siège Stanley Kubrick. J'y suis allée samedi. Je vais pour pousser la porte, et voilà qu'elle s'ouvre toute seule devant moi. Hééé ? Je rentre, et là, le choc : la salle a été rénovée. Nouvelles moquettes, emplacement pour fauteuils roulants (d'où la porte automatique), et nouveaux fauteuils. Disparues les petites plaques, adieu mon siège Stanley Kubrick. Je me suis sentie un peu comme Eddy Mitchell en train de chanter La Dernière séance.

    C - Coiffeur. Il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé : je me suis loupée. J'ai dit  "on coupe" plutôt que "on rafraîchit". Total une coupe courte et moche :-(

    F - Félins. Le film (flemme d'en faire un compte-rendu séparé). Produit par Disney Nature, alors c'est gentillet. La salle (voir ci-dessus) étant désormais équipée d'un projecteur numérique, et le film ayant certainement été filmé en numérique aussi, la qualité des images est époustouflante, et encore le mot n'est pas suffisant. Je suis allée voir le film pour voir de belles images d'animaux sauvages, et c'est totalement réussi. Comme c'est du Disney c'est suffisamment édulcoré pour qu'on ne verse aucune larme, même quand les bébés guépards sont bouffés par les hyènes : aucune image, le narrateur dit simplement - et sobrement - que la maman guépard "ne retrouvera plus ses petits". Vu avec du second degré, on doit pouvoir bien rigoler avec ce film. J'étais par ailleurs curieuse de savoir comment, en filmant uniquement des animaux sauvages (dixit la promo du film), les réalisateurs avaient réussi à raconter une histoire. En fait, et cela se perçoit si on regarde le film avec un oeil un peu distant, il s'agit d'une juxtaposition de séquences filmées, assemblées et montées de façon à raconter une histoire. Au final, un truc sympa à aller voir avec des enfants, ou pour les belles images si on est adulte. Je n'ai pas boudé mon plaisir (et j'ai réussi à ne pas pleurer quand la maman lion meure, pardon, disparait).

    O - Oncle. Comme j'arrivais à la place où est le cinéma (place où l'on trouve également mairie, église et monument aux morts), j'ai aperçu, de dos, un vieux monsieur. C'est un de mes oncles. Je l'ai rejoint,  lui ai demandé d'où il venait, et là il m'a expliqué qu'il venait d'amener ma tante chez sa coiffeuse... à cinq cent mètres de là. Venant de chez lui, ça représentait quasiment sept cent mètres de marche. Aller. Là, il était en train de faire le retour, et m'a dit "là, ça commence à tirer". Pour cause, il sort juste de la grippe. Il va avoir 90 ans cette année. Ca donne de l'espoir et ça fait chaud au coeur, de le voir dans une telle forme. Je tiens particulièrement à eux.

    P - Photographe. A côté du bar (voir ci-dessus), il y a un photographe. Un magasin qui a toujours été là, d'aussi loin que je m'en souvienne. Le propriétaire étant sur le pas de sa porte, j'en ai profité pour discuter développement. Il m'a confirmé que les photographes professionnelles développent les photos numériques, et ne les impriment pas comme les grandes surfaces... et pour moins cher ! Vu la mauvaise qualité du tirage de mes photos il y a quelques semaines en grande surface, il est évident que je n'hésiterai pas, la prochaine fois, et que je passerai pas un photographe professionnel.

    P - PSE. Finalement, mon service sera certainement concerné par le plan de licenciement. Je me fais du souci depuis le début, mais plus encore depuis que je sais cela. Je suis une des dernières arrivées dans le service, et ancienne déléguée syndicale : si la Direction en profite pour faire une chasse aux sorcières, mon compte est bon.

    R - Rando, hier après-midi. Dix kilomètres sur le papier. C'était sans compter les dénivelés. Dans l'Entre-deux-mers, c'est pas mal vallonné. Au final, une belle balade avec une belle rencontre imprévue (j'en reparlerai), une après-midi que je n'ai pas regrettée, même si j'en ai bien bavé par moments !

    R - Rat. Il y a un rat dans le parking souterrain de la résidence. Et même deux. En fait, c'est toute une histoire. Depuis une semaine, sur un des emplacements du parking (chaque emplacement est numéroté et correspond à un appartement) s'entasse un vrai fouillis : poches poubelles contenant des vêtements en vrac, un salon de jardin, des cartons contenant des chemises cartonnées, un tabouret, des chaussures éparpillées et... deux cages. Au départ, un rat dans chacune des cages. Au final, une des cages a été ouverte (comment, par qui ?), total un des rats se balade au milieu des poches poubelles. J'ai aperçu la bestiole hier matin, en train de renifler, ou de discuter, avec son copain encore embastillé, mais dès qu'il m'a vu il a filé se cacher. En fait, il faut le savoir, le rat est un animal extrèmement craintif. Je suis un peu en colère après les propriétaires de ces ratounets dont ils s'occupent  d'une façon un peu désinvolte. Ceci dit, j'ai constaté qu'ils les nourrissent : ce soir en effet des graines étaient étalées sur la table de jardin, vu le bazar qui règne autour je pense que le rat en liberté doit pouvoir y accéder. Ca me fait mal au coeur, quand même, ces ratounets dans le noir du garage. Quand au bazar, je ne sais quoi en penser, déménagement à la cloche de bois, bagages en transit...

    S - Souvenirs, souvenirs. Au fil de mes déménagements chaotiques, j'avais laissé des affaires chez mes parents. Ils déménagent en juin prochain, il est donc temps que je récupère mes affaires. Tout un tri à faire, des vêtements, des cartons. J'ai retrouvé le bracelet de bébé de mon fils cadet, ce bracelet en plastique qu'on attache au poignet du bébé lorsqu'il naît. Nom, prénom, date de naissance, deux centimètres de diamètre. Emotion. J'ai aussi récupéré ma robe de mariée. Que diantre vais-je fichre de cette relique inutile ? 50 euros sur Le bon coin.com ?

    W - Week-end. De quatre jours. En dépit de ma dépression persistante, et un peu inquiète à l'idée d'un si long week-end à occuper. Finalement, je m'en suis bien sortie, et, rando hier et balade sur le bassin d'Arcachon cet après-midi, j'ai bien profité du beau temps.


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  • C'est quelque chose qu'on a parfois...

     
    Evidemment, comme d'habitude, c'était marée basse.
     
    La semaine dernière, c'était la semaine des deux samedis, et cette semaine, c'est la semaine des deux dimanches. Autrement dit : un week-end de quatre jours. J'aurais pu aller au ciné aujourd'hui (dernière séance de The Descendants) mais le temps était trop beau pour aller s'enfermer dans une salle obscure (tant pis pour le film...).

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  • printemps

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  • Eh non, en cette période pourtant électorale, je ne parle pas de politique ;-)  Non, je parle de mon pc (non, toujours pas de politique) qui rame de plus en plus.  Quand je surfe, j'ai même l'impression de me retrouver à la bonne vieille époque du 56 K ! A défaut du sympathique (nostalgie !!!) dzoing dzoing tchhhhh des modems d'alors (vous vous en souvenez ?), j'ai le bruit de mon ventilateur qui ne cesse de tourner, de façon parfois menaçante. Je ne me résous pourtant toujours pas à changer de pc, un peu par sentimentalisme (je m'attache aux objets autant qu'aux personnes), un peu par économie, un peu par jeu (combien de temps va-t-il encore fonctionner ?), un peu par réticence aussi, à l'idée de me trouver devant une nouvelle machine avec un nouveau système d'exploitation et une nouvelle version d'internet explorer que je ne connaitrais pas. En écrivant cela je m'aperçois que je suis bien nulle : que m'inquiète-je de la nouvelle version d'IE alors que... j'utilise Mozilla ?!

    Bon, bref, il va falloir que je me décide. Ce n'est plus tenable, il faut compter 20' de chargement entre le moment où j'allume mon pc et le moment où je  peux me connecter au net. J'allume mon pc avant  de faire la vaisselle, et je me connecte après avoir essuyé et rangé mes assiettes ! La consultation de mes photos à partir de la carte mémoire de mon APN est difficile, le téléchargement de mes photos sur mon blog un vrai calvaire, je ne parle même pas de la consultation de certains sites contenant trop de photos ou trop de pubs ! Si je fumais, je fumerai un paquet par soir en allumant une cigarette à chaque pause imposée par les lenteurs du pc !

    Je vais débattre de la question avec ma tirelire.


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