• Et voilà encore une nouvelle version du système d'administration du blog, hébergé par Kazéo. Déjà les précédentes avaient été un peu galère à prendre en main, mais cette nouvelle version - que je découvre en rentrant de vacances, avec un ordi qui rame de plus en plus - est presque incompréhensible. J'ai bien cru que je n'arriverai jamais à écrire et mettre en ligne un nouvel article ! Je tente donc un essai.

     

    Bon, apparemment ça marche. Mais par contre, comment ajoute-t-on un commentaire ? mystère...


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  • Depuis jeudi soir, et pour une semaine. Je suis en train de préparer mes affaires, puisque je pars dans les Landes, avec l'éternel problème : comment tout trimballer alors que je suis toute seule. Ma valise, avec mes affaires mais aussi draps, serviettes de toilette puisque je pars dans un camping, un bac avec de quoi manger et  me débrouiller, au moins le minimum que je n'ai pas l'intention d'acheter sur place, sel poivre sopalin liquide vaisselle etc, et puis la glacière, idem il me faut bien emporter mon beurre ma vinaigrette mes petits suisses etc. Sans parler du sac à dos dans lequel je vais mettre les bouquins que j'emmène, et ça pèse en bouquin, en particulier le second tome du Dome de King, 600 pages à lui tout seul. Je me suis fait une liste de tout ce que je ne dois pas oublier et de ce que je dois faire avant de partir, arroser les plantes par exemple. A tout hasard j'ai remis un double de mes clés à mes fils, en espèrant que l'un d'eux veuille bien passer dans la semaine nourrir Marcel, mon poisson bleu.

    Ma mère va me rejoindre, ça lui fera du changement et des vacances, et à mon père, resté chez eux, aussi. Au programme de cette semaine : plage, piscine et peut-être une ou deux balades dans le sud des Landes, pourquoi pas Eugénie-les-Bains si ce n'est pas trop loin.

    Voilà. J'hésite encore à emmener le pc, non pour aller sur le net (même s'il y a une connection wifi je ne saurai pas m'en servir, et puis les vacances c'est aussi faire la pause de différentes choses) mais pour en profiter pour classer mes photos. Mais j'ai un peu la flemme de porter le pc, je vais porter suffisamment de choses comme ça.

    Bon, il est 15 h 10, je voudrais décoller vers 16 h 30. La question existentielle du jour c'est : quelles robes vais-je emmener. Mais là aussi, je vais essayer de faire léger.

    Hier soir en rentrant de chez mes parents, à 23 h, il y avait encore un rai de lumière rosée à l'horizon, ce sont les jours les plus longs de l'année. C'est l'été  :-)

    Ce matin, petit déjeuner sur la terrasse. A 10 h du matin il faisait déjà chaud, mais l'air avait encore un je ne sais quoi de frais, presque piquant. C'est l'alchimie que je préfère pour le petit déjeuner. Commencer une journée comme cela, c'est le rêve, comment ne pas être de bonne humeur ?

    Vive l'été, les vacances, et bonne semaine à vous !


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  • "Mais pourquoi vous ne divorcez pas ?" C'est ce que j'avais jeté à la figure de ma mère, n'en pouvant plus, au bout de trois longues années de disputes incessantes entre elle et mon père. J'avais dix-sept ans.

    "Mais pourquoi vous n'avez pas divorcé ?" ais-je demandé ce soir. "Mais je n'y ai jamais pensé" m'a répondu mon père. "Je n'aurais jamais laissé ta mère seule avec quatre enfants, de même que je ne la laisserai pas maintenant qu'elle est malade. Et puis je  l'aimais."

    Retour en arrière. Il y a quelques mois, ma soeur a coupé les ponts avec mes parents, trop de blessures, de ressentiment accumulé au fil des années, des décennies. Alors quand ça sort un jour, ça explose. Brève explication par téléphone, brève mais violente, d'après ce que j'en ai su. Pour l'anniversaire de mon plus jeune frère, le mois dernier, ma mère a écrit à ma soeur, pour qu'elle vienne. Ce à quoi ma soeur a répondu non, par mon intermédiaire. Cela a bouleversé ma mère. La voyant au plus mal, mon père a fini par appeler ma soeur pour qu'elle vienne s'expliquer. Et ma soeur est en effet passée chez mes parents. Et elle a vidé son sac. Il faut savoir que les relations avec nos parents sont basées sur un postulat clair et net : les parents ont toujours raison, les enfants n'ont rien à dire. Ca laisse des traces. Ca ne porte pas au dialogue ou à la discussion. Que je fasse face à ma mère, pour lui demander pourquoi elle ne divorçait pas, était à peine pensable. Alors forcément, quand elle en a enfin trouvé la force de dire les choses - elle a quarante-cinq ans - ma soeur a explosé.

    Je ne le savais pas, ce soir, quand je suis arrivée chez mes parents. J'ai trouvé ma mère abattue, mais différente de la semaine dernière, un peu plus résignée. Quand elle m'a dit que ma soeur était passée cette semaine, j'ai cru avoir mal compris, et je n'ai pas relevé. Mais quand nous sommes passés à table, mes parents se sont mis à parler, de ce que ma soeur leur avait dit, ce qu'elle leur avait reproché, ce qu'ils avaient pu lui répondre.

    Et puis je me suis mise à parler, à mon tour. Parce que les quelques séances de psychanalyse d'il y a deux ans ont portées leurs fruits : je suis désormais capable de parler, de dire les choses, d'oser dire les choses, ou au moins à peu près. Alors je leur ai expliqué que, non, grandir n'avait pas été évident, avec l'éducation qu'ils nous avaient donnée, les années difficiles entre eux, ces disputes perpétuelles, l'importance donnée aux frères et soeurs de ma mère... J'ai enfin parlé, ils ont enfin parlé eux aussi, parce que la parole, ce n'était pas évident non plus pour eux. On a dialogué, on a posé les choses, on a reparlé du passé, ils m'ont expliqué les choses telles qu'ils les avaient vécu en tant qu'adultes et parents, je leur ai raconté comment je les avais vécues en tant qu'enfant. Je ne vais pas parler de catharsis, d'effusions, de bouleversement ou que sais-je encore. C'était plutôt de l'archéologie familiale, parce que les années ont passées et que les années passent avec leurs lots de problèmes, et les leçons qu'on en tire. Et puis il y a eu ces dernieres années, la maladie de ma mère qui influe fortement sur sa sensibilité, et puis il y a eu ces derniers mois où j'ai été tellement mal, et où ils m'ont accompagnée, et puis l'aggravation de l'état de santé de ma mère, tout ce qui fait que ma mère, mon père et moi avons entamé une relation différente. Mais je n'aurais jamais pensé pour autant que cela aboutirait à une telle soirée.

    Je pense aller voir ma soeur, dans le courant de l'été. Non que je sois une forcenée de la rédemption familiale, je  laisse les happy end au cinéma, on n'est pas chez les bisounours, et puis je me sens pas bien dans le rôle de l'ambassadeur de la paix, mais s'il y a une chance qu'elle puisse un jour avoir ce même dialogue avec mes parents, ce serait triste de la laisser passer.

    En attendant, la réponse de mon père, je le dis comme ça, et bien elle m'a laissé sur le c**.


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  • Il faisait un froid de canard aujourd'hui, on a bien dû perdre quinze degrés entre hier  et aujourd'hui. Un temps à manger chaud. Et puis j'avais une envie de penne rigate. J'ai commencé à les faire cuire, puis tout d'un coup j'ai regardé mes tomates (bio) et je me suis dit que ça serait une bonne idée, de cuisiner des tomates pour aller avec les penne. S'il y a bien quelque chose que j'ai apprécié il y a deux ans, en Italie, ce sont les pâtes cuisinées avec des sauces délicieuses, même quand il s'agissait de "simples" sauces à la tomate.

    Et comme j'avais aussi un poivron (bio ;-)  qui traînait par là, j'ai mis tomates et lamelles de poivron dans une poêle, avec un peu d'huile, puis, en fin de cuisson, ai rajouté un peu d'ail en poudre (j'aime bien l'ail en poudre, c'est moins piquant que l'ail en gousse), du sel et du poivre.

    Dit comme ça, ça a l'air appétissant.

    En fait ça a failli être "dégueu", parce que tomates et poivron ont un peu crâmé, feu trop vif, ça a même failli être franchement mauvais, il faut le dire. Les tomates et les poivrons trop cuits, c'est amer. Il ne suffit pas d'avoir l'idée et les ingrédients, encore faut-il avoir la bonne idée et la bonne manière de faire.

    J'ai rattrapé la sauce en rajoutant un peu d'eau pour déglacer la poêle, l'ail et le poivre ont également été bienvenus, mais heureusement que j'étais seule pour manger mon plat, j'aurais eu honte de servir ça à quelqu'un !

    Il me faudra encore beaucoup d'entraînement pour égaler les pâtes à l'espagnole de... Gabrielle !  ;-)


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  • C - Compagnon. Le voilà donc :

     
    C'est donc un mâle, et c'est bien le seul qui m'intéresse en ce moment. Un beta Splendens. J'ai failli le prendre violet, pour être assorti à la déco de l'appart, puis je me suis dit que ça ferait un peu too much, et de toute façon les bleus sont vraiment très beau. Bon, il m'inquiète un peu, pour l'instant il ne veut pas manger, et ce soir il m'a fait pleins de bulle à la surface de l'eau, va-t-il falloir que j'équipe le vase qui lui sert de bocal d'une pompe  ? J'attends les conseils du spécialiste, s'il veut bien passer par ici en rentrant de vacances !

    C - Chaud. J'ai ouvert le frigo tout à l'heure, je serais bien restée dedans. Parce qu'un appartement plein sud, l'été, cela pose un petit problème, problème qui devrait se révéler un avantage l'hiver prochain. Ce matin il faisait une température assez remarquable sur Bordeaux et sa banlieue, qq chose comme 25° à 9 h du matin, ce qui m'a permis de profiter longuement du petit déjeuner sur ma terrasse.

    C - Crépuscule. Un soir d'été vu de ma terrasse...

     
    Au deuxième étage, je suis un peu dans les arbres, ce qui me vaut le plaisir des chants d'oiseaux, qui compensent les bruits de la circulation hélas toute proche.

    D - Dimanche à Bordeaux. Il faisait trop chaud, hier après-midi, pour sortir, sauf pour aller se rafraîchir dans les salles obscures ! Une chaleur incroyable, même l'air respiré était brûlant. Un aller-retour en tramway, chaud en dépit de la climatisation. Une comédie française façon comédie italienne, un bon moment. Et puis en sortant, descente de la rue Sainte Catherine, un kilomètre de long tout entièrement voué au shopping. En ce dimanche écrasé de soleil, peu de monde, et seuls quatre/cinq magasins avaient osé l'ouverture pour les soldes. Etonnant, cette rue Sainte-Catherine quasiment vide, mais dont la saleté, malheureusement, se voyait d'autant plus .
     
    E - Epicerie "bio". C'est la deuxième fois, ce soir, que je m'arrête dans la petite épicerie bio à portée de pieds de chez moi. J'y suis allée la première fois un soir de la semaine dernière, un soir où j'avais besoin de tomates, qu'il était presque 19 h et que je n'avais pas envie, pour trois tomates, de faire la queue en grande surface où les tomates sont, de surcroit, rarement bonnes. Ce soir là, ils avaient des tomates d'une variété ancienne, délicieuse. Ce soir, pas de chance, pas de tomates anciennes, l'épicier va les chercher chez le producteur le mardi et le jeudi. Bon à savoir ! Ce qui me plait dans cette boutique ? l'ambiance "épicerie d'antan". Il y a un peu de tout, les fruits et légumes sont en quantité limitée, dans des cageots de bois, on les met dans de petits sacs en papier marron, bien sûr. Pas de tapis roulant, deux petites caisses sans "douchette" électronique. Cela sent bon, comme, dans mes souvenirs de petite enfance, cela sentait dans l'épicerie de quartier où m'emmenait ma grand'mère. Il n'y manque que les sucettes "Pierrot Gourmand" au caramel au lait. Je ne suis pas une adepte du bio, mais la démarche m'intéresse, savoir que l'épicier va chercher ses tomates directement chez un producteur, qu'il ne s'agit pas de vastes serres dont on ne garde que la production calibrée, me plait bien.

    K - King. Je viens de terminer le premier tome de Dôme, son dernier roman. Le fantastique y est présent, bien sûr, mais on a comme l'impression que le fantastique n'est cette fois-ci qu'un pretexte, une façon pour King de se livrer à une extrapolation sociologique, qui n'est pas sans rappeler La Vague, le roman de Todd Strasser.

    T - Terrasse. Samedi matin, l'envie m'a pris de la mesurer. Puis l'après-midi, comme il venait gentiment me porter un meuble qu'il m'a fait, et me poser une étagère, mon père l'a également arpentée, afin d'en prendre, en gros, les dimensions. Nous sommes arrivés à la même conclusion : elle doit faire 42 m². La même superficie que l'appartement. Un peu incroyable quand même, un peu "trop" même. Cette année, pas question de pousser l'aménagement plus loin qu'une table de jardin, un hamac et un parasol. Mais l'an prochain, j'espère pouvoir consacrer une petite somme à l'achat de davantages de plantes. Et maintenant, le soleil s'étant voilé, je vais aller y dîner, et ça, c'est toujours un peu magique.
     
    Z - Zen. C'est presque ça. Ce n'est pas évident, je suis coincée entre la culpabilité énorme que j'éprouve vis à vis de mes fils, et ma sensation d'être bien, assez souvent maintenant. Pour moi, un paradoxe douloureux, difficile à surmonter.

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