• Le versement de la prime d'intéressement, cette année, c'était un peu Noël en mars. Nous avions appris que son montant serait supérieur à celui qui nous est habituellement versé, et que nous serions payés demain, et l'excitation montait, montait...

    Un "indic" nous a prévenu dans le courant de l'après-midi que les virements étaient déjà passés en banque, alors nous nous sommes aussitôt précipités sur le net, et connectés sur nos comptes bancaires.

    "Waouh !" me suis-je exclamée la première. Diantre fichtre, la prime était supérieure à ce que j'avais calculé (pour le coup, j'ai été contente d'être mauvaise en calcul !)

    "Hé hé" a renchéri Chloé, "moi qui ai beaucoup dépensé ces derniers temps, ça tombe vraiment bien, et je vais pouvoir aller chez le coiffeur samedi !"

    "Je vais pouvoir partir en Egypte ET en Thaïlande !" a dit Hubert, ravi, dont les fils vivent à l'étranger.

    Daphné n'a rien dit. Absente toute l'année dernière en raison d'une grave dépression, elle ne touchera pas la prime.

     

    J'ai regardé mes comptes, ouvert la transaction "virements" et placé ma prime sur mon livret A. La question qui nous a beaucoup agité, avec un de mes collègues d'un bureau à côté, c'est de savoir s'il fallait placer, ou pas, cet argent sur le plan d'épargne entreprise. Certes, il rapporte, certes il permet de défiscaliser la prime, mais c'est un fond boursier et le capital n'est pas garanti. Perso, je n'ai pas voulu jouer, j'ai tout mis sur mon livret A, économie de "père de famille" qui ne rapporte plus mais qui reste sûr.

    J'aurais pu, moi aussi, en profiter pour aller faire du shopping, ou envisager un voyage. Mais avoir de l'argent de côté me rassure énormément, et je préfère me priver un peu, mais être rassurée.

    Et puis je l'avoue : quand j''étais enfant, j'ai beaucoup fantasmé sur cette image :

    picsou

    Et oui, pour moi, Picsou est un super héros :-D


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  • jonquilles

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  • Jonquilles, hellébores et rose.

    bouquet_mars

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  • Ce n'est plus l'hiver, ce n'est pas encore le printemps, mais nous avons eu un très beau week-end, en particulier samedi, avec des températures particulièrement agréables. Du coup, l'idée d'aller m'enfermer dans une salle obscure, et de louper les heures les plus ensoleillées et les plus chaudes de la journée, ne me plaisait pas trop, et j'ai "séché" la traditionnelle séance de cinéma du samedi après-midi. J'ai préféré ouvrir en grand les fenêtres de mon appartement, et.... faire un grand ménage ! Quand je suis fatiguée, comme c'est le cas depuis maintenant plusieurs mois, nettoyer à fond l'appartement me fait du bien. En effet, tant qu'à être fatiguée autant l'être pour une bonne raison, et profiter du résultat !

    Dimanche, j'ai mis le réveil de bonne heure car je voulais aller au marché de Pessac, où j'ai eu le plaisir de trouver de belles jonquilles. Puis en début d'après-midi, j'ai enfourché le vélo, et j'ai - bien - roulé jusqu'aux fins fonds de Pessac, là où l'on peut encore voir les forêts anciennes. Je me suis assise sur le bord d'une lagune, en plein soleil. La civilisation n'est jamais loin, et le bruit de la circulation parvenait tout de même jusqu'à moi, de même que le bruit des avions dans le ciel, mais j'entendais aussi, et surtout, le chant des oiseaux, le cri d'une buse tournoyant au dessus de moi, et le bruit du vent passant dans les cimes des pins. Il commençait à faire assez chaud pour que les odeurs de pins et de sable commencent à se laisser percevoir. Sur le chemin du retour, le soleil profilait sur tous les buissons ma silhou-ette comme aurait pu le chanter Montand, d'ailleurs j'en chantais la chanson tout en roulant. Cette longue après-midi au grand air m'a fait le plus grand bien - je ne suis jamais si bien que le dimanche !


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  • De temps en temps, je m'y mets, rongée par le remords de ne pas l'avoir fait plus tôt. Je prends le tas de papier qui m'attend, bien tranquillement, sur un meuble, et je trie, je range, je classe, je jette.

    Ce soir, il y en avait un peu partout sur ma table de salle à manger, relevés de comptes d'un côté, tickets de carte bleue de l'autre publicités, bulletins de salaires, , à tel point que je me suis sentie un peu débordée, un peu découragée, et un peu énervée, aussi, de m'être laissée aller. Le rangement, c'est tous les jours que ça doit se faire.

    Il n'y avait pas non plus péril en la demeure : j'avais simplement deux mois de papiers à classer, bulletins de salaires, relevés de comptes bancaires, du plan épargne retraite, une ou deux factures, un relevé de paiement de la sécu, convocation à l'assemblée générale de la copropriété... rien de dramatique non plus, puisque tout est prélevé, le retard dans le rangement n'entraînant aucun retard de paiment. Mais n'empêche, ça m'agace de ne pas être plus rigoureuse sur ce plan là.

    Finalement, tout d'un coup, la table s'est eclaircie, et, deux-trois enveloppes plus tard, c'était fini. N'empêche, j'y ai passé trois quart d'heure, alors que, crevée, je n'avais qu'une envie, m'affaler sur le canapé. Je ne me suis pas affalée sur le canapé, j'ai pris le temps de ranger, et je suis bien contente, le tas de papiers en vrac n'est plus là pour m'agacer.

    Rendez-vous au prochain tas, dans deux mois.


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  • Sinon à part ça, j'ai aussi passé une bonne partie de l'après-midi  à nettoyer le balcon. La pluie, qui tombe ici depuis plusieurs jours, l'ayant bien mouillé, j'en ai profité pour bien en nettoyer le sol, très encrassé par la pollution dûe à la circulation intense de l'avenue en contrebas. J'ai nettoyé les jardinières, enlevé les plantes mortes, passé un coup de ciseaux dans unes ou deux plantes ayant survecu à l'hiver, j'ai lavé la petite table et les chaises. C'est plus propre, je suis contente :-)

    S'il n'est pas encore là officiellement, le printemps pourtant pointe bien son nez : ce matin, en me promenant dans le parc à côté, j'ai vu une première nichée de canetons ! La maman canard trompettait à tout va pour rameuter sa nichée (neuf canetons ! ça fait du monde), le papa canard me sifflait dessus pour me dire de déguerpir... Juste sortie pour une promenade apéritive je n'avais pas pris mon appareil photo, je l'ai bien regretté !


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  • (titre en clin d'oeil à Julie). Oui, on n'en sort pas. Mais après trois ans de psychothérapie, ça va tout de même mieux !

    Je suis allée voir mes parents hier, en sortant du cinéma, parce que j'avais le temps. Je ne les avais pas vus depuis Noël. J'ai trouvé mon père amaigri, il sort de problèmes digestifs - mais ça va des mois que mon père a des problèmes digestifs, d'après ce que j'en sais, et son médecin ne lui a toujours pas fait passer d'examens ce que je ne comprends pas, je le lui ai dit d'ailleurs mais il a éludé d'un revers de la main, alors du coup, je m'en fous un peu.

    J'ai trouvé ma mère encore diminuée par la maladie (Parkinson) qui évolue, bien sûr.

    Forcément, ça a tourné et retourné dans ma tête, aujourd'hui. Mais sans regrets, sans remords, sans amertume.

    Aujourd'hui, je peux le dire, et l'écrire : je n'aime pas mes parents, ce n'est pas de ma faute, mais de la leur, et ceci dit, je m'en fous, même si c'est sacrément dommage d'être à côté de ça, parce que des parents, on n'en n'a qu'une fois dans sa vie. Comme ils se sont plantés avec mes frères et soeur, ben j'essaie de faire mieux, tout simplement.


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