• Je connais bien la fatigue, récurrente chez moi, je me souviens bien de la dépression d'il y a 10 ans, je découvre le combo dépression + fatigue. Pas glop ! J'essaie de maintenir la routine matinale mise en place ces derniers mois, 10 minutes d'étirements/yoga au lever, mais ce week-end j'avoue ne pas y être arrivée. J'ai toutefois été à la salle de sport vendredi matin - vendredi non travaillé, ça m'a fait du bien - et ce soir, j'ai fait une longue balade à vélo en rentrant de chez mon fils où nous avons fêté Pâques, au soleil. Dans la routine mise en place cette année, où les week-ends ne font plus que deux jours, il y a aussi le grand ménage du samedi matin, ce à quoi je me tiens malgré le moral en chute libre. Etre déprimée, c'est déjà pas drôle, et être déprimée dans une porcherie n'arrangerait rien.

    La déprime, ou plutôt la dépression, parce que je coche bien les cases. Mais j'ai le sentiment qu'après ces cinq dernières années particulièrement difficiles et douloureuses - je ne me suis pas remise d'avoir dû vider l'appartement de mes parents, d'avoir vu partir à la déchetterie leurs meubles et objets, alors que dire de les avoir accompagnés dans leurs derniers moments - il me faut sombrer au plus profond de la dépression pour pouvoir passer à autre chose. Encore faudra-t-il  pouvoir remonter à la surface.

    Et puis la douleur, dans la jambe, toujours, à tel point que j'ai pris rendez-vous chez mon généraliste pour lui dire que ce serait bien, tout de même, d'aller regarder ce qui s'y passe parce que si j'ai d'abord pensé à de l'arthrose à la hanche, je commence par me poser des questions, tout de même.

    Bref, je m'enfonce, petit à petit. En apparence je vis normalement et mon entourage ne soupçonne rien - mis à part mon cadet devant lequel j'ai craqué l'autre soir - je travaille, je vais au cinéma, à la salle de sport, mais intérieurement je suis au plus bas, et heureusement que Loukoum est là. J'ai le sentiment, chevillé au corps, d'avoir absolument tout raté dans ma vie.

    Ca passera. Certainement. Ou pas.


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  • Il faisait particulièrement chaud aujourd'hui, et le vent du Sahara nous a offert un soleil voilé par une belle et douce lumière orangée ce matin. Du coup j'ai enfourché mon vélo après le boulot, presque deux heures de balade pour 20 kms d'une belle boucle autour de chez moi.

    Ca m'a fait du bien car la journée a été chargée et difficile, au bureau. Ca a commencé ce matin quand je suis arrivée et que Cyrille m'a titillée en me reprochant de manifester sans faire grève. Non je ne fais pas grève, je n'ai pas les moyens. Les jours de manifestations, je bosse le matin, j'arrête à 11 heures, je file à la manif et je me remets à bosser quand j'en reviens. Donc je fais mon taf' et je manifeste dans la même journée, et je ne vois pas pourquoi en plus je devrais perdre de l'argent, ni pourquoi je devrais rendre des comptes à des gens qui ne manifestent pas - et ont probablement voté Macron :-/

    Après cet échange avec Cyrille, j'ai commencé ma journée et comme d'habitude, j'ai dû faire deux choses en même temps, en l'occurrence des contrôles de qualité sur des opérations faites par une filiale internationale, tout en assistant - à distance - à la réunion d'équipe faite par mon N+2. Résultat, j'ai envoyé un mail trop vite, sans avoir pris le temps d'en parler avec Chen, qui ne l'a pas bien pris car, très maladroitement et sans le vouloir bien sûr, le mail laissait penser que je remettais en cause son travail. Merdouille. Bon, on s'est expliqué et il a rattrapé le coup, mais ça a conforté la pitoyable idée que j'ai trop souvent de moi-même, et le ras-le-bol que j'ai de mon boulot.

    Hier, à la manif, j'ai croisé Sandro. Sandro est un collègue qui bosse dans un autre service, ou plutôt, qui bossait. Sandro est en arrêt maladie depuis deux ans, et n'a pas l'intention de revenir... Il y a deux ans une réorganisation de son service a supprimé son  poste, et il s'est retrouvé dans un autre service où le boulot ne l'intéressait pas, avec des collègues pas forcément très ouverts à ses propositions d'amélioration des process du service... Bore-out, déprime, et un psy assez compatissant pour reconduire son arrêt de travail chaque mois. Quand  je lui ai demandé hier midi comment il allait il m'a répondu "mais très bien tant que je suis pas au boulot". De fait, il a une mine resplendissante.

    Eh bien tu veux que je te dise ? C'est bien à lui que j'ai pensé, ce soir, durant ces deux heures de vélo. Demain j'appelle Sylviane, pour qu'elle me donne le numéro de Sandro qu'elle connait mieux que moi, et je l'appelle pour qu'il m'explique comment il s'en sort, financièrement, côté sécu et prévoyance d'un côté, et charges de l'autre. Bosser encore 5 ans, vraiment ?


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  • Il y avait tellement longtemps ! Décidément, travailler plus (pour gagner moins :-/  ) c'est pas drôle. J'avais besoin de mon vendredi pour aller dans les Landes visiter une maison, et ce week-end de trois jours m'a fait du bien. Vendredi matin, salle de sport, aller-retour dans les Landes dans l'après-midi, puis virée shopping à Bordeaux en revenant... la journée a été bien remplie.

    Alors :  le sport : je suis contente, j'ai repris le chemin de la salle de sport et ça me fait du bien. Il faut aller chercher les endorphines là où elles sont ! La maison dans les Landes : la maison idéale, pile-poil ce que je veux, elle coche toutes les cases, tout comme le jardin et la situation géographique. Et en parfait état... pour une maison inhabitée depuis 10 ans... et là ça ne passe clairement pas, le prix de la maison plus le prix des travaux. Donc, non. Du reste, l'aller-retour sur l'autoroute a été difficile, plus ça va plus j'ai de mal à rouler autrement qu'en ville, ce qui compromet mon envie d'aller m'installer loin du boulot. Donc : on repousse le projet, même si ça me contrarie et ajoute à ma déprime du moment. La virée shopping : je voulais aller revoir une paire de chaussures aperçue dans une vitrine lors de la manif de jeudi (car oui, bien sûr, j'y étais, et je serai aussi à la manif de mardi prochain). La paire de chaussures : entre l'escarpin et la ballerine, donc un peu de talon mais pas trop, une petite bride, et un beau vernis noir assez chic. Des Minelli. Au prix de Minelli, mais si à mon âge, je ne peux pas craquer sur une paire de chaussures un peu chère, à quoi ça sert de bosser ? J'étais toute guillerette à l'idée de me faire ce cadeau-là, oui mais voilà, une fois aux pieds elles me faisaient mal. 120 balles la paire de Minelli et elles font mal aux pieds... Déception ! Eh bien pour une paire de Minelli, je repasserai ! 

    Bref ça c'était vendredi. Samedi matin je suis allée à la médiathèque après avoir fait les courses hebdomadaires, et l'après-midi je suis repartie dans les Landes - 500 bornes en deux jours, moi qui n'aime pas conduire ! aller chez Monsieur Mon Cadet voir où en sont les travaux de sa maison, et au retour m'arrêter chez mon aîné, passer un petit moment avec ma petite-fille. Celle-ci était en pleine forme et nous avons bien profité du jardin et de la balançoire. Mon fils aîné était lui aussi en plein travaux - c'est de leur âge - et il vient de mettre deux très beaux papiers peints panoramique dans les chambres, pour un résultat vraiment joli. Il faut absolument que je prenne le temps de m'en trouver un pour le salon... puisque je vais devoir rester dans cet appartement encore plusieurs années...

    Je me suis levée très tôt ce matin, pour aller à la salle de sport de bonne heure, et ainsi y trouver moins de monde. J'ai fait une très bonne séance, ça m'a fait du bien. Ca y est, j'ai retrouvé la motivation et l'énergie. Pas de sport cet après-midi, ni balade ni vélo, il fait un temps de chien, une espèce de tempête avec beaucoup de vent et de belles averses, l'occasion de faire une petite sieste restauratrice, et lire le roman graphique que m'a prêté ma belle-fille il y a quelques semaines.

    Rester à temps complet, ou repartir à temps partiel l'an prochain ? Je me pose la question, mais je crois que je ne vais pas me la poser très longtemps...

    Le moral ? Ce week-end de trois jours m'a fait du bien, prendre le temps de vivre, m'éloigner du boulot... Je surveille mon moral, et puisque je dois renoncer à mon projet de partir m'installer dans les Landes - lutter contre l'envie d'envoyer tout balader, le boulot, les gens, je connais bien cette envie d'autodestruction - envisager d'aller prendre l'air ailleurs le temps d'un week-end, tant qu'à être sur la métropole bordelaise autant profiter des bus et des trains !


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  • A une heure du matin, dans les profondeurs de la nuit encore assombrie par l'extinction de l'éclairage public qui n'éclaire plus les jours du volet roulant, se dire que oui, c'est peut-être bien une déprime qui installe sa douleur au creux du plexus.


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  • La vie en rose


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  • Printemps


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  • Je me pose des questions. Un spectacle, une sortie avec des collègues, les dernières nouveautés littéraires à la médiathèque... Si je pars m'installer dans un village des Landes, ça va pas être la même chose.

    La question est donc la suivante : tout quitter pour réaliser le rêve de ma vie, celui d'avoir une maison, ou garder une vie sociale et culturelle, mais devoir rester en appartement ? Je n'ai pas les moyens d'acheter une maison en Gironde, et même dans les Landes ce n'est pas si facile compte-tenu de mon petit budget. L'appartement, c'est la vie en copropriété, le bruit et les nuisances du voisinage, tout ce que je ne supporte plus. Mais les Landes, c'est l'isolement.

    Je ne sais pas. De toute façon, pour l'instant, je n'ai pas trouvé de maison dans mon budget. Donc, appartement et vie sociale.


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  • J'ai appelé Sylviane mercredi soir pour prendre de ses nouvelles. Elle a repris le boulot, mais c'est pas le top. Elle est en train de se poser la question de porter plainte contre son ancien manager pour harcèlement - le même manager qui vient d'être promu. Donc, elle n'avait pas trop le moral, mais me dit que Laurent et elle ont envie de sortir ce week-end, affaire à suivre. Jeudi, Patrick envoie un message dans le groupe Signal "vous êtes dispo pour un restau samedi soir ?". Bah oui. Patrick a lancé l'idée, Laurent a proposé un restau, on s'est mis d'accord et Sylviane a réservé, le tout en dix minutes chrono. Il y a des sujets sur lesquels il faut savoir être efficace !

    Résultat, une excellente soirée dans le centre de Bordeaux, dans un restaurant grec de très bon niveau, cuisine recherchée et goûteuse, et c'était bien sympa. Incidemment, j'ai appris que Patrick et Laurent ont été augmentés le mois dernier, et que Patrick a de surcroît eu une promotion. Moi qui déjeune régulièrement avec les gars de son équipe, je vais rester motus et bouche cousue, car pour l'avoir eu moi-même comme manager il y a plusieurs années, je sais à quel point il est contesté dans ses façons de faire... Laurent, quand à lui, a lâché le montant de son augmentation mensuelle... un smic... Et d'ajouter "je vais enfin pouvoir mettre de l'argent de côté".  Eux et moi, on ne joue pas dans la même catégorie, c'est certain. Et je l'ai déjà dit, l'argent, ça fait pas tout. Nous passons de bons moments ensemble, c'est l'essentiel.

     

    A la vôtre !


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  • Le rideau s’est levé et, oh b*rd*l ! un tutu ! et pas que le tutu d’ailleurs, mais toute la panoplie, le tutu de tulle, les pointes en satin rose, le bustier pailleté, le chignon, le diadème en strass… Ca m’apprendra à survoler les programmes des spectacles que je réserve :  je croyais qu’il s’agissait de danse contemporaine, et je suis tombée sur une représentation des danseurs de l’Opéra de Paris. Oui, quand même.

    J’ai supporté les entrechats, les petits sauts et les grands sauts, les pointes et les petits pas, les jetés et les portés  pendant une heure et demie et que dire de l'accompagnement musical, des violons et des pianos tout ce dont j’ai horreur… Le Lac des cygnes, Casse-noisette, les meilleurs extraits étaient au programme. J’étais assez près pour profiter de chaque strass sur les tutus, pour discerner les muscles qui tremblent sous l'effort, pour apercevoir les boutons pressions des justaucorps… Mais je ne vais pas bouder mon plaisir, c’était quand même chouette de voir ça de près, et l’émoi admiratif des petites filles du premier rang, réservé à l’école de danse municipale, faisait plaisir à voir.

    Au milieu de tout ça, dix minutes de pure grâce, l’Hiver de Vivaldi dansé - et cette fois ci en danse contemporaine et sans tutu - par deux jeunes filles de l’école de danse Charles Jude de Bordeaux en première partie de soirée. L’Hiver de Vivaldi est l'extrait des Quatre Saisons qui m’a toujours le plus émue (c’est bien la seule fois où j’aime les violons !) et cette interprétation chorégraphique était de toute beauté, par des débutantes plus émouvantes que les professionnels de l’opéra de Paris. Ce fut donc tout de même une bonne soirée :-)


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  • Tordue sur le canapé, le pc sur ma gauche, Loukoum sur mes genoux. Je pourrais pousser Loukoum mais non, je suis totalement asservie, pousser Loukoum il ne faut même pas y penser, en plus elle est en train de ronronner !

    Petit coup de mou, en ce moment. Le temps gris, la fatigue, ma petite-fille que je ne vois que trop peu pour différentes raisons, les douleurs de l'arthrose... Mais bon, dans quelques mois l'été va revenir, le vent chaud, les robes légères... Vendredi soir Gabrielle est passée elle avait des choses à me raconter, et comme elle s'est attardée je lui ai proposé de continuer la soirée au restau, c'était sympa ce petit restau imprévu. Ce matin j'ai - enfin ! repris le chemin de la salle de sport, ça m'a fait du bien, après de trop longs mois à tâtonner à me chercher un nouveau rythme, ces week-ends de deux jours sont décidément bien trop courts, peut-être que me lever tôt le dimanche pour aller à la salle de sport avant qu'il y ait trop de monde serait une bonne chose, et pourquoi pas tenter des cours de yoga le vendredi soir...

    Sur ma table de chevet les amours de Perséphone et d'Hadès version moderne en roman graphique, prêté par... ma belle-fille, habituellement fan de mangas, cela me permet de la connaître un peu mieux. Un roman de Colson Whitehead, aussi, qui était sur ma LAL depuis un certain temps. Il y a cinquante ans c'était la sortie de l'album Dark Side of the Moon des Pink Floyd, je me souviens avoir vu leur concert à Pompéi à la télé, et je me suis racheté le cd le mois dernier. Mardi soir je sors pour un spectacle de danse contemporaine.


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  • Spring


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  • Il y avait longtemps que je ne n'avais pas parlé de cinéma, il est vrai que j'y vais beaucoup moins, moins envie, moins de bon films, en particulier côté cinéma français.

    Gros coup de coeur, et grosse émotion, cet après-midi, pour le nouveau film de Sam Mendes, Empire of Light.

    Life is a state of mind

    Une belle histoire d'amour qui m'a touchée, qui a trouvé des échos dans ma propre vie, et puis un très très bel hommage à la magie du cinéma. J'ai aimé l'histoire, j'ai aimé les personnages, j'ai aimé les acteurs, j'ai aimé la lumière, la photo - je suis très sensible à ces deux aspects, tous les films n'ont pas une belle photo ni une belle lumière. Le seul bémol est celui de la reconstitution de l'ambiance des années 80, plutôt ratée, mais ce n'est vraiment qu'un bémol, tant le film m'a émue, et j'aurais volontiers applaudi, quand le générique de fin est arrivé.

     

    C'était la séance du samedi après-midi, hier soir c'était spectacle vivant, pour une représentation de Humans 2.0,  la nouvelle production de la compagnie australienne Circa. J'avais vu Humans il y a deux ans, et j'avais déjà beaucoup apprécié cette compagnie. Un peu plus d'une heure d'acrobaties sur un fond musical très dynamique, on appelle ça du cirque chorégraphié et je n'aime pas le mot "cirque" car on est bien plus près de la dans contemporaine. Un beau spectacle salué par une très longue ovation du public, enthousiaste. Il me tarde déjà de voir leur prochaine création. J'ai plaisir à pouvoir m'offrir, de temps en temps, un beau spectacle et la salle du Pin Galant, à Mérignac, a chaque année une très bonne programmation.

     

    Life is a state of mind


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  • J'exagère, mais le vent du Nord, ce soir, il souffle fort et frrrrrroid.

    C - ChatGPT. Je suis une IT Girl, ce sont des IT Boys, alors le midi on parle de tout, mais aussi d'informatique, de nouvelles technologies. Le sujet de discussion, jeudi midi, c'était donc ChatGPT, et Cyrille lui ayant demandé d'écrire un poème d'amour pour moi, j'ai eu droit à mon premier poème d'amour écrit par un(e) IA. C'était drôle, surprenant, et angoissant. Parce que ChatGTP n'est que le commencement d'un futur dont on ignore tout. Terminator, c'est demain.

    A - Anglais. Et c'est reparti pour une nouvelle année d'anglais, sauf que je ne progresse pas d'un iota. Ce n'est pas de conversations dont j'ai besoin, c'est de revoir les bases, bien trop lointaines, de syntaxe et de conjugaison, et tout autant d'arriver à dépasser mon blocage à m'exprimer en anglais. Pas de bol, Chen, persuadé que c'est bon pour mon avancement, a décidé de me repasser des sujets sur lesquels il bosse habituellement... pour les filiales internationales. Et me voilà en train de traduire des documents en anglais, et, prochainement, de devoir animer des comités dans la langue de Shakespeare... et c'est pas gagné... gros challenge...

    F - Fatigue. J'en ai pour quelques mois, je finis par en avoir l'habitude, de ces fichues fatigues réactionnelles.

    K - Kilt. C'était mardi gras, mais va savoir pourquoi c'est mercredi qu'un des types de l'équipe d'à côté est venu travailler habillé en Ecossais, kilt, chaussettes et jolie veste assortie. Manquait plus que la cornemuse !

    S - Souvenir. Ten CC sur Radio Campus, vendredi matin. Retour dans le passé, une enfance en Provence, soleil, chaleur, les années 70 en bande son.

    E - Economies. Un hiver un peu moins froid, et la chasse au gaspi côté lumières et chauffage, et j'espère limiter la hausse des factures de gaz et d'électricité. Par contre, pas de miracle côté impôts : je gagne plus, donc je paie plus d'impôts, je suis donc repassée à temps complet... ben pour rien, financièrement parlant.

    C - Chagrin. Mon petit frère m'a appelée, ce soir. Quand il a raccroché je me suis souvenue de mon père disant à ma mère "c'est dimanche soir, Laurent va appeler...". Deuil. Chagrin.


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  • Manu a le chic pour m'ouvrir à des littératures et des sujets que je ne connais pas, en particulier via des BD ou des romans graphiques.

    Cette semaine c'est une BD sur l'assassinat du juge Renaud, dans les années 70, l'occasion de parler du monde politique de cette époque, et de retracer l'histoire, derrière l'Histoire, des années 60/70, quand la 2ème guerre et la guerre d'Algérie étaient encore dans les mémoires, et influençaient encore fortement certaines façons de faire dans "le milieu", étroitement lié au monde politique.

    Une BD passionnante, encore plus pour moi qui suis en âge de me souvenir des années 70 et des faits divers de l'époque. Les années de plomb en Italie, la bande à Baader en Allemagne, l'époque était violente.

    Tu as entendu parler de l'affaire Françoise Claustre ? Tu ne t'en souviens probablement pas. Une archéologue française prise en otage. Archéologue... pour la vitrine. Une ligne dans le carnet de vol de mon père classée Secret Défense, et pour mes frères et soeur, le souvenir de mon père nous confiant à mi-mots, quelques années plus tard, qu'il était dans l'avion qui avait convoyé l'émissaire du gouvernement français porteur... de la valise de la rançon.

    La petite histoire derrière la grande, et le bouquin conseillé par Manu qui m'a donné une furieuse envie d'aller farfouiller dans le rayonnage Histoire de la médiathèque.

     

    Douce France


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