• L'atelier s'appelait "modelage et lâcher-prise", j'avais surtout retenu "modelage". Je me suis retrouvée dans un atelier animé par une psychologue-sophrologue-osteopathe énergéticienne.... Mais ce n'était pas inintéressant. Passé une première heure où elle a surtout parlé d'elle et de sa "rencontre avec La Terre" de manière très inspirée et nous a fait une séance de sophro, nous nous sommes enfin mises devant notre motte de terre. Pas question d'attaquer bille en tête, il fallait "découvrir La Terre" et ce qu'elle avait à nous dire. Yeux bandés nous sommes donc parties à la découverte de ce que nous avions dans les mains, et je vais te dire... j'ai adoré. Je me moque un peu mais j'ai passé un super moment à explorer l'argile, la sensation dans les mains, sous les doigts, et à découvrir ce qu'on peut en faire et je t'assure que ce n'est pas évident du tout. J'ai passé un moment hors du temps - le psy de la clinique qui nous initie à la pleine conscience aurait été content - et ça m'a fait du bien. Les sensations de l'argile dans les mains, et sur les mains aussi, quand elle sèche en devenant gangue sur la peau dont elle révèle chaque sillon.

    J'ai trouvé que c'était même bienvenu, pour moi qui veut me mettre au modelage, comme séance d'introduction à l'argile et sa pratique, ça m'a donné envie de continuer ce qui était le but du jeu.

    Je ne suis pas repartie avec un petit bol comme je l'avais pensé en m'inscrivant, j'ai rendu La Terre à La Terre après avoir fait un banc de... nuages, confirmant ainsi ce que nous a dit l'intervenante "on arrive avec une idée bien établie de ce qu'on veut faire et puis on rencontre La Terre et c'est elle qui décide".

    C'était l'expérience du jour, dans les mains et sur les mains, retrouver le plaisir très lointain - primitif, préhistorique - de jouer avec de la boue ou de la vase, et j'ai bien aimé.

    Le but ultime c'est de parvenir à faire des bols en raku, inutile de te dire que j'ai du chemin à faire... et le chemin est aussi important que le but, parait-il, voilà de quoi m'occuper quelque temps, il faut juste que je trouve d'autres ateliers mais j'ai déjà quelques pistes. Histoire à suivre !

    Terre !


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  • Au delà du coût financier, j'avais pensé ne pas rester très longtemps dans cet appartement, le revendre rapidement pour acheter une maison. Mon rêve : une maison ancienne, avec de grandes chambres avec parquet en "vrai" bois (dans mon appartement j'ai du parquet flottant, je trouve ça moche), éventuellement une cheminée, et un jardin dans lequel j'aurais pu installer un bassin, nénuphars et poissons rouges. Et pourquoi pas un coin pergola "salon d'été", je voyais déjà les voilages se balancer dans l'air de l'été, et moi dans le hamac.

    En Gironde, plus question de pouvoir avoir de genre de rêve. Ce n'est pas pour rien que mon fils aîné est parti s'installer à la limite des Landes, et que Monsieur Mon Cadet s'y est carrément installé, lui. Pour l'anecdote : mon aîné habite dans le dernier village du sud de la Gironde, mon fils cadet dans le premier village du nord des Landes, vingt kilomètres les séparent. C'est chouette, ils sont près l'un de l'autre.

    Donc, non pour la Gironde - à titre indicatif mon rêve, à Pessac, vaut presque 400 000 euros. Donc, les Landes, ce qui m'aurait, de plus, rapprochée de mes fils.

    Et tel était bien mon projet, rendu possible par le télétravail, et de fait, j'ai visité plusieurs maisons dans les Landes ces derniers mois.

    Et puis voilà, la dépression, et je réalise que dans les villages des Landes, il n'y a rien. Pas de clinique de jour (même si je ne vais pas y passer ma vie), mais surtout, peu de cinémas, des bibliothèques un peu petites, aucune salle de sport, peu d'activités manuelles, que la population est âgée et que dans une maison, on est plus isolé que dans une résidence. Ces derniers mois j'ai sympathisé avec mes voisines, et c'est plutôt sympa de faire des sorties ensemble. Sans parler des transports, le tram à 200 mètres de chez moi c'est quand même un avantage certain. Les plus âgés te parleront de l'ascenseur... je continue à monter les escaliers deux par deux, mais il est vrai que quand je rentre des courses, c'est pratique.

    Donc, la petite maison dans les Landes, ce n'est plus d'actualité. Pour autant, est-ce que je me vois rester dans un appartement qui ne me plait pas, pas vraiment. Mais ai-je le choix ? Pas pour l'instant. Les prix de l'immobilier étant ce qu'ils sont, les taux d'intérêt continuant à grimper, il est inenvisageable de chercher un autre appartement.

    Je vais donc rester dans cet appartement un certain temps, et je réfléchis, puisque j'ai un peu d'argent, à comment l'arranger. Avec mes voisines du dessus, nous étudions la pose d'un store-banne au dessus de la baie vitrée du salon, pour limiter la chaleur, l'été. Les travaux de rénovation terminés, je réaménagerai le balcon. Désencombrer aussi. Ce n'est pas que j'ai beaucoup accumulé, j'essaie au contraire de faire du vide à chaque déménagement, mais il y a toujours trop de choses, des cartons de vaisselle qui me viennent de mes parents, trop de livres (renoncer à mes piles à lire ???), trop de vêtements dans mon dressing. Mon dressing, justement, dont la tapisserie et la moquette sont... d'origine (1975 !!!), pourrait être rafraîchi. Installer un placard coulissant dans le cellier, pour avoir des rangements plus rationnels et plus jolis. La priorité, peut-être, pourrait être la salle de bain. Si elle a été refaite par le précédent propriétaire, je n'en supporte pas la tapisserie (oui, de la tapisserie dans une salle de bain). Je pense appeler le jeune artisan qui m'a fait les travaux de peinture pour lui demander son avis, quelques idées, et un devis. Changer le canapé pour donner un coup de jeune au salon, aussi. Bref, il y a des choses à faire, le tout étant de m'y mettre. Sans compter mon Picsou intérieur, rétif à toute dépense supplémentaire pour un appartement qui m'a déjà coûté assez cher. Et rien ne presse vraiment, si ce n'est l'envie de me sentir mieux chez moi.


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  • Depuis deux ans que j'ai déménagé pour quitter la Cité, je me demandais si j'avais fait le bon choix. Avais-je eu raison de quitter cet appartement que j'aimais bien simplement parce que j'étais mal en raison du bruit des voisines - alors même que cette hypersensibilité au bruit aurait peut-être pu se soigner - et que je trouvais la Cité parfois anxiogène ?

    Question que je me posais d'autant plus que je n'aime pas mon appartement actuel, à surface égale le précédent me paraissait plus grand (et les chambres l'étaient !) et la vue depuis le balcon était plus joli. Mes déboires avec le syndic et le conseil syndical ont été pour le moins traumatisants, sans parler du coût financier : frais de notaires, peintures/tapisseries, coût de la rénovation énergétique... Inutile de dire que les prix de l'immobilier marquant le pas, ce ne sera pas une bonne opération financière. Pour autant, comme me l'a fait remarquer un agent immobilier, il faut bien se loger et il est vrai que pour le prix de mes mensualités de crédit, je ne pourrais louer qu'un T2. Si mon appartement ne me plait pas, la deuxième chambre est bien pratique et il a un avantage non négligeable, son grand balcon qui, l'été, est en quelque sorte une pièce supplémentaire. Et je ne dois pas oublier que mon budget étant ce qu'il était, je n'avais pas vraiment le choix, des T3 dans mon budget il n'y en avait que deux et l'autre était en plein centre-ville, et j'ai vu le moment où j'allais devoir me rabattre sur un T2 dont les prix atteignent ceux des T3.

    Alors bien sûr, les émeutes de juin dernier m'ont un peu rappelée pourquoi j'avais voulu quitter le quartier. Et puis samedi dernier j'ai croisé d'anciens voisins, qui m'ont dit que l'appartement dessous le mien avait été vendu et que le nouveau propriétaire en a fait... un airbnb, avec les nuisances qui vont avec. Je me suis dit que finalement, j'avais bien fait.


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  • Je me suis levée dans un sale état, fatiguée, déprimée, et une nouvelle crise d'angoisse est arrivée très vite. Je n'ai pas eu envie d'aller à la salle de sport, et j'ai culpabilisé d'autant - peut-être l'explication de la crise d'angoisse, cette incapacité parfois à ne pas faire ce qu'il faudrait ou ce que j'ai prévu ?

    Le deal avec moi-même c'est quand je ne vais pas à la salle de sport alors que je l'avais décidé la veille, je fais autre chose à la place, en général, marcher. Il fallait que j'aille à la poste expédier mon arrêt de travail, et à la pharmacie chercher des médicaments, ça tombait bien. Il faisait frais ce matin et c'était bien agréable de marcher avec la fraîcheur et le soleil montant, j'ai marché d'un bon pas et j'ai fait un peu plus de 8000 pas, objectif atteint.

    Comme trop souvent quand je sors, j'ai croisé la route du voisin-qui-n'a-pas-de-meubles. "Tu te balades", lui ais-je dit, connaissant déjà la réponse : "ben oui j'ai que ça à faire". Et voilà, comme je le disais hier il y a des gens qui ne savent pas quoi faire de leur retraite. Le pire, c'est qu'il a choisi de partir deux ans plus tôt que prévu, grâce à la pré-retraite (j'aimerais bien qu'il existe le même dispositif à la Big Bank, hélas non). Bref, il ne fait rien d'autre que marcher, et je te confirme qu'il passe ses journées dehors, au point que lorsque je le vois dans les parages en même temps que moi, je l'évite soigneusement.

    Bref, j'ai réussi à m'en débarrasser parce que quand il m'a vu me diriger vers l'entrée de la Cité pour aller à la pharmacie, il a préféré faire demi-tour. C'est une de ces personnes qui ne mettrait un pied dans la Cité pour rien au monde. Trop peur !

    Je me suis motivée pour aller à la piscine cet après-midi, il faisait beau et cela aurait été dommage de ne pas en profiter. Direction le stade nautique de la commune d'à côté, qui a été fermé presque un an pour une rénovation complète. En effet, les bassins ont été remis à neuf, tout comme les vestiaires, les sanitaires, l'entrée... Et le bassin extérieur de 50 mètres est désormais "bassin nordique" c'est à dire qu'il sera chauffé et donc accessible toute l'année.

    Il y avait très longtemps que je n'avais pas fait de 50 mètres, les grands bassins étant rares sur la métropole, du reste je ne suis pas beaucoup allée à la piscine ces deux dernières années. Passées les deux-trois premières longueurs qui m'ont un peu essoufflée, j'ai vite repris le rythme, et j'ai bien profité du bassin extérieur baigné de soleil, puis du bassin intérieur de 25 mètres où il n'y avait personne. Je n'aime rien tant qu'être seule dans ma ligne d'eau, alors un bassin pour moi toute seule, quel plaisir ! Entre les deux bassins, une petite pause au soleil histoire de me faire du bien au moral, mais pas trop longtemps, puis une autre, le temps de sécher avant de repartir. C'était un bon moment, et j'ai été contente de ma "performance", même si ma hanche m'a fait "aïe aïe" au bout d'un moment... J'ai tout de même nagé une première session d'un peu plus d'une heure non stop, puis j'ai remis ça après la pause pour une demi-heure, c'est pas mal !

    Un bon moment d'autant que cette année, je n'ai pas eu de vacances. Parce que non, un arrêt de travail ce n'est pas des vacances, et le réveil sonne toujours aussi tôt. Comme, de surcroit, je ne sais pas me reposer (je ne sais tout simplement pas comment on fait), eh bien je suis crevée. Et, depuis ce matin, de nouveau déprimée. La crise d'angoisse de ce matin, qui avait disparu le temps de la piscine, est revenue lorsque je suis rentrée chez moi, ça va enfin un peu mieux maintenant.

    J'aurais eu besoin d'aller me reposer quelque part, mais je ne sais pas où ni comment. Faire garder Loukoum n'est pas le plus compliqué, encore que ça m'ennuie de la laisser seule, mais où me reposer ? Et quand ? Entre la psy, une réunion du conseil syndical, le cours de yoga où je veux absolument aller, je suis un peu bloquée pour partir. Je pourrais certainement mieux m'organiser, mais s'organiser, élaborer un projet, c'est difficile quand on est en dépression.

    Demain, je ne mets pas le réveil, je dormirai un peu plus tard et j'espère que ça me fera du bien.


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  • Dimanche dernier, en faisant du vélo, je suis tombée sur ça :

    La notule du mercredi

    Angela Davis, fichtre ! L'affiche était en bon état, j'ai gratté un coin et j'ai tiré délicatement, et hop ! dans le panier du vélo. Hier mon frère est reparti avec, tout content, et moi contente de l'avoir rendu content.

     

    Le mercredi c'est clinique de jour, je finis par m'en lasser ce que je considère comme une bonne chose parce que c'est certainement le signe que je vais mieux. Je vais continuer à y aller pendant un certain temps, d'ici quelques semaines si le mieux se confirme je pourrais peut-être même n'y aller que le matin. Ce n'est pas seulement bien pour la prise en charge, mais aussi parce que ça me permet de rencontrer diverses personnes et entre autres quelques femmes dépressives depuis qu'elles sont à la retraite. Voilà de quoi me faire réfléchir à ce que je voudrai faire à ce moment là, encore qu'il s'en faille de quelques années. C'est triste de voir combien de personnes prennent leur retraite sans avoir anticipé le vide du temps à combler, et de ne toujours pas savoir quoi en faire quelques années plus tard... En attendant, j'ai sauté le pas et je me suis inscrite à un atelier de modelage de terre proposé par une association pessacaise, vendredi après-midi:-) Le mercredi, c'est l'atelier d'art-thérapie, et ce matin c'était intéressant. Il fallait en effet faire un arbre de vie... collectif. Collectif mais en petit groupe, tout de même. Nous étions quatre autour de notre table et après quelques minutes de perplexité quant à la consigne, nous avons rapidement pris une direction sympa. Un travail artistique collectif, une bonne expérience. Laisser chacun/e s'exprimer, tout en décidant d'une vision commune, d'une vue d'ensemble du projet à mener, j'ai trouvé ça intéressant. Bien des managers devraient tester ce genre d'ateliers ! Et voilà le résultat, dont nous avons été nous-même étonnées - nous n'avons eu que 40 minutes pour imaginer le projet et le concrétiser - et pour lequel nous avons eu beaucoup de compliments.

    La notule du mercredi

    L'animatrice des ateliers proposant de l'art-thérapie à l'extérieur de la clinique, je m'y suis également inscrite, les ateliers ont lieu un vendredi sur deux dans la commune voisine. Début des cours début octobre, il me tarde !

    Un bon moment donc que l'atelier de ce matin, suivi du déjeuner en bonne compagnie puisque j'étais à la même table que Jean-Mathieu et Laurent, tous les deux aussi intéressants l'un que l'autre. Une bonne journée, jusqu'à la (petite heureusement) crise d'angoisse de la fin de journée, il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé et j'ai trouvé ça pénible. Crise ponctuelle ou liée au nouvel ajustement de mon traitement ? A suivre.

    Entre deux ateliers j'ai terminé le bouquin de Yasmina Khedra qui me laisse un peu perplexe. Belle écriture, sujet intéressant  (le conflit israelo-palestinien) mais j'ai eu un peu de mal à accrocher, à trouver l'intrigue réaliste.  Sur ma table de chevet, toujours le même bouquin sur la mythologie grecque, je suis fatiguée et à raison de quelques pages seulement chaque soir, je mets parfois plusieurs semaines à finir un livre. J'aimerais bien pourtant en arriver au bout, ma soeur m'ayant prêté deux livres qu'elle m'a chaudement recommandé. Les jours ont bien raccourcis, et ce matin j'ai bien senti que nous étions désormais en automne, ce qui m'a paru un peu tôt, mais les petits cyclamens sauvages ayant commencé à fleurir il y a déjà un mois, cela ne me surprend pas. En atelier d'écriture aujourd'hui il fallait faire un poème sur l'automne, je n'étais pas inspirée mais le jour de la rentrée scolaire j'avais écris ce petit haïku :

    Dernières chaleurs

    Premiers marrons

    Et dans la cour des cris d'enfants.

    Je ne suis pas encore au point avec la règle du 5-5-7, mais j'y travaille.

     

    A l'instant, un appel de Sylviane au sujet du projet "Corse 2024". Pascal a fait un rapide budget prévisionnel, et ça dépasse largement celui que je m'étais fixée. Donc pas de "Corse 2024" pour moi, je vais plutôt demander à ma copine Véro, avec qui je devais aller à Madère, si ça lui dit d'aller voir du côté de l'Andalousie l'hiver prochain histoire de prendre un peu le soleil.


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  • "Pas les pieds dans la flaque Constantin, pas les pieds dans la flaque !!!" Ne se souvient-il pas, ce papa pressé parce que sa voiture est garée en double file, comme il est trop tentant, quand on a quatre ans, de sauter dans la flaque qui se forme dans le caniveau bouché par les feuilles, parce que quand on a quatre ans, dix centimètres d'eau de pluie c'est une mer, un océan, des plitchs qui ravissent l'oreille et des platchs qui font jaillir des raz-de-marée inattendus qui émerveillent les yeux ?

    Vas-y Constantin, saute dans la flaque, et des deux pieds va !

     

    Quand à moi j'ai attendu sous un grand chêne que l'averse passe, vingt minutes à regarder les flaques se former, s'assembler, le caniveau déborder dans l'herbe, l'eau monter autour du grand chêne et les feuilles y surnager comme de petits bateaux emportés par le courant, l'eau montera-t-elle jusqu'à mes chaussures ?

     

    Retour de la pluie aujourd'hui, de bonnes et belles grosses averses qui mouillent bien, les petits cyclamens sauvages assoiffés ont redressé leurs corolles et les grands arbres auront été soulagés, certainement. Après l'averse, écouter le bruit des gouttes qui tombent encore des branches et des feuilles et s'en émerveiller, après tant de jours de chaleur...


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  • Appel de mon petit frère dimanche soir "j'ai quatre jours de libre, je pensais descendre ?". "Bien sûr, viens !" "super, j'arrive demain midi !". Réfléchir à des menus, aller faire des courses, un challenge pour moi qui prévoit toujours tout plusieurs jours à l'avance, et puis attendre l'arrivée de mon frère avec impatience, réaliser que nous ne nous sommes pas vus depuis la cérémonie d'adieu à ma mère il y a presque un an déjà. Il est arrivé lundi midi, il est reparti aujourd'hui en fin d'après-midi, et si l'on enlève les heures de sommeil, quasiment 24 heures de discussions non stop.

    Il m'a raconté Sainte-Soline, les bassines, m'a parlé de "ixère" si souvent que j'ai fini - quand même - par comprendre qu'il parlait d'Extinction Rébellion. Je lui ai raconté la Palme d'Or 2023, je lui ai parlé d'un bouquin d'anticipation lu il y a quelques années devenu terriblement actuel, et des spectacles que j'ai prévu d'aller voir cette année. Il m'a donné des nouvelles de sa fille, artiste de cirque, je lui ai parlé de l'avancée du chantier de la maison de Monsieur Mon Cadet,  il m'a ramené un bouquin de Don DeLillo que je lui avais prêté l'an dernier, est reparti avec un roman de Gauz que je tenais à lui faire découvrir. Nous avons parlé de Mourad Merzouki, de Pierre Bordage, de François Ruffin, d'écologie, d'économie et d'économies, du tremblement de terre de juin dernier, de la fluidité des genres, de tumulus néolithiques, et un peu de la famille, aussi.

    Il faudrait que je me décide à monter chez lui un de ces jours, mais il m'a assuré qu'il aime bien descendre chez moi. Il doit revenir le mois prochain, il me tarde déjà.


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  • C - Cinéma. Mardi dernier il faisait 32° dehors, et je suis allée au cinéma voir Anatomie d'une chute (relativement bien). La clim de la salle était en panne - je trouve assez moyen le fait que, le sachant, la personne de la caisse ne nous l'ai pas dit - et il y faisait presque 35°... Dur dur. Au bout d'une heure, prise par le film j'avais oublié la chaleur, d'autant que le film se passait dans de beaux paysages montagneux, mais tout de même, le ciné-sauna c'est pas ce que je préfère.

    H - Hanche - Ca va décidément beaucoup mieux, parce qu'on ne le dira jamais assez : il faut bouger ! Je suis plutôt contente, et je me suis aperçue tout à l'heure en faisant du vélo que je n'ai plus mal au genou, non plus. Vive le sport !

    P - Poids. Mon combat du moment. Pour l'instant, 1 pour la balance, 0 pour moi :-/ Une certaine frustration, car je fais du sport et j'ai rectifié mon régime alimentaire, et mes efforts ne paient pas :-(

    C - Cheveux. C'est la mauvaise nouvelle, le nouveau traitement fait tomber mes cheveux, et ça ne me plait pas du tout, je n'ai pas une chevelure assez opulente pour me permettre de perdre trop de cheveux. Je laisse passer quelques semaines, et si ça persiste, j'en parle à la psy.

    J - Jeudi. Mes fils étaient, hasard du calendrier, tous les deux en congés la semaine dernière. Nous nous sommes retrouvés tous les trois jeudi midi, au restaurant, et nous avons passé un long et excellent moment, nous retrouver tous les trois il y avait longtemps que ça n'était pas arrivé. J'ai prolongé l'après-midi avec Monsieur Mon Cadet, qui m'a fait découvrir sa maison enfin terminée. C'est beau, il a du gout pour arranger et décorer son intérieur, et son extérieur, aussi.

    S - Salle de sport. C'est la rentrée, et la ruée sur les salles de sport. C'est galère, on voit arriver des jeunes en particulier qui font du n'importe quoi avec les machines. Heureusement d'ici quelques semaines le bel élan de la rentrée sera passé.

    L - Lecture. Trouvé un Yasmina Khadra dans une boîte à livres, et après une intrigue intéressante et des premières pages prometteuses, je suis plutôt déçue, c'est finalement assez moyen. J'ai fini le sixième volume de Sauveur & Fils et la bonne nouvelle, c'est qu'il devrait y avoir une septième saison ! Chez Patrick, hier soir, le dernier Stephen King traînait sur le divan, il doit me le prêter quand il l'aura fini :-)

    M - Musique. Me suis réveillée avant-hier avec Fleetwood Mac dans le radio-réveil. Il y a des artistes, comme ça, que tu as toujours entendu et qui font partie de la bande son de ta vie.

    R - Rentrée. Certains se ruent sur les salles de sport, je me remets au yoga et hier j'ai profité du forum des associations pour aller regarder du côté des arts plastiques. Dans un premier temps j'attends que les ateliers d'art-thérapie commencent, et j'aimerais bien aussi m'essayer au modelage. Mon rêve : m'initier au raku.

    V - Voisines. J'ai sympathisé avec la plupart de mes voisines - nous sommes plusieurs femmes seuls dans le bâtiment - et avec deux en particulier, et nous avons pris l'habitude de déjeuner ensemble certains dimanches midis dans un petit kébab du centre-ville, mais nous explorons également d'autres endroits, comme ce midi où nous avons déjeuné au bord d'un lac, sous la fraîcheur d'un très bel saule pleureur. Un bon moment.

    C - Collègues. Autre bon moment, chez Patrick hier soir, avec le petit groupe habituel. A 23 h il faisait encore 30° dehors, nous avons dîné sur la terrasse, bien sûr, le melon était juste parfait, la cuisson du magret aussi, et Patrick est un as de la charlotte poires-chocolat. Pour accompagner la charlotte, un jurançon bien frais, moelleux à souhait. Une très bonne soirée.

    C - Comète. Il faut le croire, je me suis réveillée à 5 heures ce matin, ayant appris qu'une comète serait visible dans notre ciel en fin de nuit. C'était sans compter les nuages arrivés dans la nuit... Pas de comète mais, deux heures plus tard, un beau lever de soleil magnifié par les nuages.


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  • Chien tête en bas, chien tête en haut, cobra, corbeau... j'ai arrêté le yoga depuis trop longtemps, et ce soir j'ai fait une séance d'essai dans une salle de sport pas très loin de chez moi, les horaires du studio où j'allais précédemment ne me convenant plus. Le problème était que je n'étais pas bien sûre d'arriver à tenir le coup parce qu'une séance de yoga, contrairement à ce qu'on croit, c'est intense, surtout s'il s'agit de hatha ou de vinyasa, plus dynamique que le hatha.

    C'était une séance de vinyasa, et... j'ai tenu le coup, j'étais tout autant contente de moi que soulagée. Un peu de faiblesse dans les équilibres, mais ça a toujours été mon point faible, et l'équilibre n'est pas quelque chose qu'on travaille au quotidien. Je pense que je vais m'inscrire, le créneau du lundi soir me convenant bien. Je regrette une de mes profs, qui accompagnait toujours ses séances de musiques indiennes et de quelques phrases de philosophie bouddhiste, ce qui me plaisait beaucoup, mais les meilleures choses ont parfois une fin... Je compense un peu en pratiquant, chez moi, des mudras et de la méditation avec un fond sonore de bols tibétains.

    Et puis comme toujours, mon oeil qui traîne et qui s'arrête devant chaque ombre, chaque reflet, même à la salle de sport !...

    Chien tête en bas !


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  • Si je ne suis pas encore capable de planifier des choses, en particulier des séjours hors de chez  moi, au moins pour deux trois jours (l'aller-retour chez ma soeur en début de semaine était presque un exploit), je suis au moins redevenue capable de bouger plus facilement.

    C'est ainsi que jeudi je suis allée au CAPC, le centre d'art contemporain de Bordeaux, voir la très belle installation Retenue de l'artiste Kapwani Kiwanga. Des cordelettes bleues éclairées par des leds bleus également, installées dans la grande nef du musée, un ancien et très bel entrepôt datant de l'époque du commerce triangulaire, et en accompagnement sonore le bruit de gouttes d'eau tombant dans une grotte ou une caverne. Je n'aime pas l'art contemporain, je trouve que souvent c'est du foutage de gueule, mais j'ai été séduite par cette installation et j'ai passé un long moment à tourner autour de ces cordelettes, à en apprécier les superpositions visuelles depuis les différents points de vue dans la nef ou la galerie du musée.

     

    Fin de semaine

    Hier matin je me suis inscrite pour une balade guidée prévue l'après-midi même dans le quartier des Terres-Neuves à cheval sur Bordeaux et Bègles. Une balade intéressante, dans un quartier en pleine mutation. Il faisait chaud et je suis rentrée avec une grosse ampoule au pied, mais j'ai passé un bon moment. C'est la quatrième balade guidée que je fais avec l'association L'Alternative urbaine et à chaque fois, c'est une belle découverte d'un quartier que je ne connais pas vraiment. Il y a encore une ou deux balades qui me tentent bien, affaire à suivre...

    Fin de semaine

    Et puis cet après-midi, après la sieste, j'ai pris mon vélo, l'ai mis dans le tram pour aller jusqu'à Bordeaux, et j'ai fait une très longue balade le long des quais. Grande boucle : La Victoire/les quais rive gauche/traversée par le pont Chaban-Delmas/les quais rive droite/le pont de pierre, et retour par la barrière de Pessac. Je me suis laissée surprendre par la chaleur qu'il faisait cet après-midi, je suis rentrée crevée. Rive droite j'ai fait une halte au jardin botanique c'était d'ailleurs le but de cette balade, il y avait longtemps que je n'avais pas été au jardin botanique et je voulais en particulier revoir le jardin d'eau et je n'ai pas été déçue, nénuphars, lotus, poissons.... et un aspect zen et frais bien agréable.

    Fin de semaine

    Ce matin c'était jour de marché, 2 euros 90 pour une aubergine, six tomates et quatre petites courgettes , et puis 3 euros pour une barquette de fraises, le tout directement d'un producteur du lot et garonne. Dix minutes de queue devant l'étal du fromager pour une petite barquette de chantilly maison, 3 euros 04 il aurait pu me faire cadeau des 4 centimes au vu de l'attente en plein soleil, mais bon j'avais envie de chantilly avec mes fraîses :-) On rajoute deux saltenas pour 7 euros, et voilà de quoi manger pour quelques jours, et sur le chemin du retour un Zola trouvé dans une boîte à livres, nourritures terrestres et spirituelles !

    Une fin de semaine agréable, donc, sans oublier la salle de sport - et quelques courbattures - et un peu de lecture, j'ai commencé le sixième et dernier volume de Sauveur & Fils ainsi qu'un bouquin sur la mythologie grecque car j'ai des lacunes de ce côté là.  Pas de cinéma, c'est prévu mais je n'avais pas envie de m'enfermer dans une salle obscure cette semaine, et j'attends plutôt avec impatience le nouveau film avec Vincent Lacoste. Cette semaine c'est le retour de vacances de ma psy, le retour de la chaleur aussi il va falloir faire avec mais comme je me lève avant le soleil j'ai un moment de - relative - fraîcheur bienvenue.

    Côté moral le mieux se maintient, et c'est très bien.

     


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  • Histoire d'eau


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  • Les petits cyclamens sauvages ont commencé à déployer leurs corolles graciles il y a presque trois semaines, et voici que les éléagnus embaument l'air de leurs discrètes clochettes blanches. Sur la route du Médoc, hier, les fougères des forêts étaient de cette jolie couleur rousse qui illumine l'automne. L'automne, presque déjà, et l'été qui est terminé. Dépression, canicule, je n'ai pas aimé cet été, c'est un été perdu...

    Un aller-retour dans le Médoc pour aller voir ma soeur, ma soeur si douée avec ses mains m'a montré sa nouvelle robe, en broderie anglaise toute doublée et particulièrement travaillée au niveau de la taille et du corsage. Une très jolie robe vraiment. Adolescente elle tricotait tous ses pulls, aujourd'hui elle coud toutes ses robes, toutes aussi réussies les unes que les autres.

    On a pris son petit bolide décapotable pour aller jusqu'à Soulac, histoire que je vois un peu la mer. Trop froid, trop de vent pour qu'on puisse se baigner hélas. Nous nous sommes baladées parmi les jolies maisons anciennes, on a pris un café, on a bavardé. Le soir c'était fête du village, flonflons et feu d'artifice, nous avons dansé un peu c'était sympa. Ca me ferait du bien de danser plus souvent.

    Je suis rentrée fatiguée, je dors souvent mal quand je ne dors pas chez moi,  j'ai retrouvé mon appartement trop citadin, j'ai fait un gros câlin à Loukoum, puis je suis allée marcher un peu. Put***de médocs, je me sens en mode zombie et toute molle, c'est pénible, comment se sortir de la dépression si les médicaments ont ces effets secondaires ?

    La fin de l'été


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  • A - Août. Août se termine, et les vacances aussi (celles des autres moi je suis en arrêt de travail, et trop mal pour me penser en vacances) et on va reprendre une vie "normale", le retour de la psy, un peu plus de monde à la clinique, l'envie de reprendre le yoga, de m'inscrire aux ateliers d'art-thérapie en dehors de la clinique...

    C - Chaleur. C'est terminé, les températures ont chuté de façon impressionnante en quelques heures, l'appartement est redevenu habitable, ça fait du bien. On a perdu 20° en deux jours mais au moins c'est redevenu vivable. J'avoue, cette canicule m'a fait réfléchir sur ce que seront les années à venir... Autour de moi, à la clinique, des jeunes qui expriment une certaine "éco-anxiété", je les comprends, je m'inquiète aussi.

    C - Clinique. Les séances d'art-thérapie reprennent mercredi, ça me tarde. Et vraiment, cette clinique, c'est aussi important que les médicaments.

    C - Covid. Il traîne encore un peu, un reste de rhume, la gorge qui gratte un peu, et puis une grande facilité à m'endormir instantanément dès que je suis étendue, ou, pire, dès que je suis assise...

    D - Dépression. C'est fragile mais le mieux se poursuit. Je croise les doigts.

    P - Piscine. Jeudi matin, alors que nous étions au plus haut des températures, Sylviane m'a envoyé un SMS "un petit plouf cet après-midi ?" J'ai répondu "OUI !!!" et j'ai terminé la journée dans sa piscine et il n'y pas à dire, la piscine c'est quand même bien. On a prolongé le moment en papotant un peu, et j'ai passé un moment agréable.

    S - Sport. Je reprends un rythme régulier à la salle de sport, j'en suis contente. 3 séances cette semaine, ça m'a fait du bien, autant au moral qu'au physique. J'y vais le matin, c'est un bon créneau pour moi, et puis il y moins de monde le matin. Mais ça c'est parce que je suis en arrêt maladie. Quand je vais reprendre le travail, il faudra que je reprenne un autre rythme, celui du sport le soir, et ressortir le soir quand il fait froid et noir, ça n'a jamais été simple pour moi. Alors en attendant, je profite du rythme actuel qui me convient tout à fait. Il faisait trop frais pour faire du vélo aujourd'hui alors après la sieste je suis allée faire une grande marche, ça m'a fait du bien aussi. Depuis le début de la dépression, j'ai pris 2 kilos :-/ et ça ne me fait pas plaisir, alors sport sport sport, et puis rééquilibrage alimentaire, surtout.

    T - Tourisme. A défaut de partir en vacances, je suis allée faire un tour de BatCub sur la Garonne hier après-midi. Pour 4 euros l'aller-retour, une heure de navigation sur la Garonne, depuis le pont de pierre jusqu'au pont d'Aquitaine en passant sous le pont Chaban-Delmas, l'occasion de voir Bordeaux autrement, une expérience que j'avais déjà faite deux fois mais que j'apprécie toujours autant. La Garonne qui étire ses limons, les restes du piles en bois du port royal, les quais arborés de la rive droite, la grande roue qui se dresse entre les colonnes de la place des Quinconces... le spectacle est sympa, c'est une balade à faire !

     


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    Soirée avec Monsieur Mon Cadet, qui m'a gentiment emmenée au Pyla voir le soleil se coucher sur le banc d'Arguin.


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  • Au fil des marées


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