• Miracle ! Voilà ma dernière paire de chaussures. Mais le miracle n'est pas qu'elles soient à un prix abordable, qu'elles me permettent de voir le monde avec dix centimètres de plus, qu'elles soient confortables...




    Non, le miracle est qu'il s'agit d'une pointure.... 35 ! Car oui, je fais du 35. Ce qui, associé à mon mètre cinquante, est une harmonie parfaite ;-))   Hélas ! les fabricants de chaussures ont la fâcheuse tendance de ne plus vouloir produire de chaussures de femme dignes de ce nom en 35. Depuis quelques années, mon 35 il faut que j'aille le chercher au rayon fillettes  :-/  d'ailleurs un de ces jours je vais écrire à certaines sociétés pour leur dire ce que j'en pense tellement ça me rend furieuse. Car je peux vous assurer que trouver une paire de chaussures en 35 et, si possible, avec un minimum de talon et un look un peu fun, ça relève du parcours du combattant. J'en suis réduite certaines fois à acheter du 36 et mettre une semelle à l'intérieur, ce qui ne m'empêche pas d'avoir le pied qui flotte un peu, d'où un inconfort certain. Quand au 35 fillette, il suffit de les regarder pour fuir immédiatement le rayon : ce sont définitivement des chaussures pour enfants !
    Bien sûr, il y a des choses plus graves. Plus graves ? nous sommes sur nos pieds une bonne partie de notre vie et croyez-moi, vous auriez tort de minimiser le fait d'être correctement chaussé. Baladez-vous une journée dans une paire de chaussures d'une pointure supérieure, vous comprendrez mon problème. Du reste, la suppression de la pointure 35 par certains fabricants est purement arbitraire, et relève de la décision de qq imbéciles qui ont considérés que le 35, c'était amené à disparaitre puisqu'il parait que les français grandissent... Mes copines et moi, on est super contentes de ce genre de considération fondée sur une simple statistique. Ca nous oblige, lorsque nous avons besoin d'une paire de chaussures, à regarder non pas les modèles exposés... mais les boîtes de chaussures qui sont dessous, à la recherche du 35 miraculeux et dont il n'y a généralement qu'une seule boîte ! J'ai définitivement dû rayer de ma liste certaines enseignes qui ne commercialisent plus de 35 au rayon femme : André, Bata, Eram... Heureusement que j'habite sur Bordeaux et que j'ai d'autres enseignes à ma portée, qui elles, ont pris conscience que le 35 est très demandé (Texto par exemple). Pas la peine tout de même de vouloir chercher l'excentricité ou une certaine classe : le stiletto parme ou l'escarpin Louboutin, c'est défnitivement hors de ma portée !

     


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  • Ma conception personnelle du luxe : le parfum que je porte depuis déjà quelque temps : Prada, à la note ambrée que j'aime tant. J'ai longtemps porté de l'ambre gris, puis je suis passée à ce parfum, plus élaboré. L'ambre est une odeur que je trouve chaude et rassurante.


    Et  l'hiver, je relève Prada avec du... patchouli. J'aime l'idée de me créer un parfum personnalisé, mélangeant parfum chic et senteur baba-cool.  Et puis, 3,90 € le flacon de patchouli, mini-prix pour effet maxi ! (parce que Prada, c'est pas le parfum le plus cher qui soit, mais il faut avouer que ce n'est pas donné non plus...)






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  • Mourir cela n'est rien, mais vieillir... Ah, vieillir.... Ainsi chantait Jacques Brel, et il devait savoir de quoi il parlait, vu que la vieillesse il y a eu droit version accelérée, compte-tenu de sa maladie. Et bien oui, veillir, moi aussi, je trouve ça difficile. Et l'interview qu'Isabelle Adjani donnait l'autre jour sur je ne sais plus quelle chaîne de tv allait aussi dans ce sens (eh zut pour une fois que j'allume la tv il faut que je tombe sur qq'une qui exprime sa peur de vieillir !). Bouffie (au point de se demander quel est le pire ? bouffie sans rides ? maigre avec rides ?), elle expliquait à quel point elle trouve ça dur, de vieillir. Le corps qui se délite, qui se défait... ben oui. La pauvre fille n'en trouvait plus ses mots.
    Je compatis, je partage la même angoisse.On essaie de nous vendre dans les magazines, dans les pubs, une image acceptable de la vieillesse, on nous présente des veillardes et veillards élancés, bronzés, souriants, ridés juste comme il faut, vêtus de blanc... pas de bol, je mesure un mêtre cinquante, je lutte contre le poids alors même que la ménopause n'est pas encore là, et quand je regarde mes tantes je mesure ce qui m'attend : peu de rides, mais des bajoues et un cou tout flappi... Une vieille dame de Kiraz quoi, pour celles qui se souviennent encore de lui (il dessinait les Parisiennes dans Jour de France, lecture incontournable - avec Point de Vue Images du Monde - du salon de coiffure de mon enfance, et je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans, etc, etc), bref, une vieille dame de Kiraz, cylindrique dans une robe noire. Je ne me suis jamais projetée dans ces parisiennes, belles, longilignes, bronzées, court-vêtues... non, petite j'avais déjà l'angoisse de la vieille dame cylindrique. Une névrose, ça doit s'appeler comme ça.
    Bien sûr, je sais que c'est irréversible, et que c'est certainement une faiblesse de caractère, voire un péché de se focaliser sur ça. Certain-e-s me trouveront futiles. Tant pis, j'assume. J'aurais voulu être belle, être jeune, le rester éternellement, et pouvoir vivre plusieurs vies aussi, tant qu'à faire.
    Quand j'étais gamine, et que je demandais timidement l'autorisation de me maquiller, ma mère m'a assené un de ses grands principes : "la beauté naturelle d'une jeune fille doit être sa seule parure". Si si, je vous jure. Bon, d'accord c'était dans l'autre siècle (eh oui) mais quand même, on était en pleine période disco... Dur d'être l'aînée... ma soeur, fine mouche, n'a rien demandé du tout, et s'est maquillée (outrageusement, comme toute ado, et puis vous aurez compris que ce n'est pas notre mère qui allait nous donner des cours de maquillage) quand elle l'a voulu. Bonne fille, j'ai courbé la tête, ai attendu des années pour oser me maquiller, moyennant quoi j'ai trainé une bonne partie de mon existence mes petits yeux de myope et mes boutons sur la figure. J'ai commencé à me trouver jolie à quarante ans, pour vous donner une idée du calvaire. Alors quoi, zut, s'il faut déjà vieillir à quarante-cinq, admettez qu'il y a de quoi se sentir frustrée... Comme disait Coluche, "pour les moches, c'est pas dur de vieillir, elles ont toujours été moches !" Salaud !
    Bref, sur ce, je vais aller faire la cuisine, pour moi ce sera yaourt (nature,  of course, et sans sucre, comme de bien entendu), demain je vais à la gym, et avant de me coucher je vais aller commander sur internet plein de crèmes anti-rides, anti-cernes, anti-cellulite, anti-tout s'il y a (anti-névrose, je prends aussi, vous me conseillez quelle marque ?).
    Oui, je sais, il y a des choses plus graves dans la vie. Vous viendrez m'expliquer lesquelles quand vos dents commenceront à se déchausser...


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  • Bah voilà, deux d'un coup ! Celle d'hier et celle d'aujourd'hui, réclamées à grand cri par mon number-one-fan du moment, en l'occurrence le Stagiaire, qui s'éclate bien à me prendre en photo - je comprends, bosser toute la journée au milieu d'informaticiens,  c'est pas ce qu'il y a de plus drôle, surtout quand en plus il fait presque 30° dans le bureau… On en deviendrait presque fumeur pour avoir une excuse pour aller en pause dans le jardin (oui oui, un jardin, un vrai, avec prunus en fleurs et bassin à poissons rouges).




    Les photos, donc. Pour cette robe à motifs noirs et blancs, je me pose une question cruciale : devrais-je y rajouter un jupon en tulle noire, histoire d'aller jsq bout du look rétro ? Une de mes collègues m'a également suggéré le port d'une capeline noire… Ceci dit, il y a des limites au déguisement… Un petit clin d'oeil à mes amis parisiens : look at the escarpins ! ne dirait-on pas an Eiffel Tower ;-))


















    Quand à la jupe d'aujourd'hui, c'est assez drôle, ce sont des bandes de tissus cousues les unes à côté des autres, c'est à la fois très simple et très élaboré.







    Faudrait-il que j'ai qq chose de sérieux à dire ? Non, désolée, aujourd'hui c'est absolument futile. Evidemment pour essayer d'avoir l'air de me donner bonne conscience, je pourrais rajouter qq chose sur le fait que j'essaie de ne pas acheter de fringues made in China, etc… Mais non, pas de grand discours sur la mondialisation aujourd'hui, je suis fatiguée et de temps en temps je ferme les yeux sur le monde qui m'entoure.


    Un œil seulement d'ailleurs, je dois partir en réunion inter-syndicale préparer un tract pour appeler à la mobilisation pour la journée du 19 mars prochain. Journée de mobilisation qui ne mobilisera, comme d'habitude, aucun de mes collègues, et qui ne changera probablement rien à la ligne de conduite du gouvernement actuel… (futile et désabusée... le coup de blues du jour...)

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  • Narcissisme aigü ?
    Ouille ! Il va falloir que je prenne rendez-vous dare-dare chez un triffouilleur de cervelle ! Sans compter que je risque de décevoir celles ou ceux de mes visiteurs qui croyaient que je n'avais qu'un cerveau (certains de mes collègues pensent, eux, que je n'ai peut-être même pas de cerveau…). Pas de bol, j'adore me saper. Pas besoin d'un triffouilleur de cervelle pour savoir que cela tient à l'enfance, mais je ne vais pas succomber à la dolto-tendance et parler d'un besoin non assouvi de reconnaissance de la part de ma mère (quoique…), je préfère plutôt mettre ça en relation avec les nombreux jeudi après-midi passés à me déguiser avec mes cousines ou mes camarades de classe. Une vieille robe de mariée devenait une robe de princesse, un gilet rouge et hop ! ma cousine devenait Mandrin, un Robin des Bois savoyard dont elle venait de lire l'histoire dans un livre de la Bibliothèque Rose ou Verte. Des foulards multicolores accrochés à une ceinture tenaient lieu de jupe de gitane, et on passait des après-midi formidables. Je sanglotais à grosses larmes quand Mandrin mourrait avec forces convulsions sur la pelouse impeccable de mon oncle et ma tante (fallait faire gaffe à ne pas se faire suprendre en train de piétiner les paquerettes !)… Bref, une part en moi n'a pas renoncé à ces jeux, et quand je m'habille le matin je pense bien moins aux pages Mode de Elle qu'à cette époque-là. Faute de vieilles malles et valises à fouiller, je fais les boutiques de sapes d'occasion, souvent avec bonheur.
    En l'occurrence, la robe du jour a été dénichée dans une boutique d'occas' de Bordeaux, il s'agit d'une robe en jersey forme boule (j'aime beaucoup), rebrodée de laine, toute simple mais toute mignonne aussi, et très agréable à porter !





    L'Oscar de la photo revenant une fois encore à Damien, la séance photo quotidienne lui donnant (du moins j'espère) l'occasion de rigoler un peu ! (et zut, comment je vais faire quand il aura fini son stage ?!)

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