P - Poids. J'ai perdu quatre kilos, assez pour me sentir bien mieux et ne plus me sentir serrée dans certains vêtements, et pouvoir en remettre d'autres que j'avais mis de côté. Je suis plutôt contente.

S - Saisons. En regardant mon dressing l'autre jour je me suis rendue compte que j'étais passée des vêtements d'été directement à ceux d'hiver. Autant la demi-saison avait duré longtemps, au printemps suivant, puisqu'en juillet il faisait encore bien frais, autant nous sommes passés de l'été à un automne frais et pluvieux en trois semaines. Il y a quelques semaines on pouvait voir dans le tram autant de shorts-tongs que de collants-bottines. Désormais, les manteaux sont bien de sortie, et surtout, les parapluies !

B - Bottines. J'ai depuis l'an dernier une paire de bottines parfaites. La hauteur de talons idéale pour pouvoir faire des kilomètres à pieds, assez jolies pour être portées avec une robe, confortables et chaudes à l'intérieur. Je les ai faites ressemeler en fin d'hiver pour que je puisse les porter le plus longtemps possible. Il faut dire que trouver des chaussures en pointure 36 ça devient compliqué.

E - Echarpe. J'ai trouvé une jolie écharpe pour ma tante, qui va fêter ses 93 ans. Ma tante est très coquette et j'espère que cette écharpe lui plaira.

C - Coiffure. J'allais chez la même coiffeuse, dans la Cité, depuis six ou sept ans. J'ai fini par la trouver trop bavarde et, surtout, elle discutait un peu trop sans faire trop attention à ce qu'elle faisait. J'ai trouvé une coiffeuse encore plus près de chez moi - j'essaie de privilégier les commerces de proximité - et je ne l'ai pas regretté.

Le sujet : réinterpréter la Nuit étoilée, de Van Gogh.

A - Avantage. L'avantage d'être en appartement en étage : pas de toit qui s'envole, pas de risque d'inondation... C'est très rassurant. Le vent a été violent hier soir, les rafales faisaient bouger l'installation de la VMC installée sur le toit de l'immeuble et la chaudière étant reliée, pour raison de sécurité, à la VMC, le fusible sautait à chaque coup de vent un peu trop fort. J'ai vite éteint la chaudière pour éviter que son système électronique ne soit pas endommagé. Après tout j'allais me coucher et je n'avais pas besoin de chauffage ni d'eau chaude. Un peu de mal à m'endormir, le vent était sévère et les arbres devant la résidence bougeaient dans tous les sens, mais le double vitrage c'est vraiment efficace pour atténuer le bruit. Pas de branche sur ma voiture ce matin, mais quelques arbres sont tombés par ci par là, et les rues sont jonchées de feuilles et de branches plus ou moins grosses.

B - Bal. Décidément, c'est le bal des vampires. Après avoir rêvé de mon collègue décédé l'autre jour, voilà que j'ai rêvé de ma mère cette nuit.

E - Ehpad, le retour. Visite à ma tante, cet après-midi. Elle a pris ses marques, a joliment arrangé sa grande chambre avec ses propres meubles et bibelots, et ça fait davantage petit studio que chambre de maison de retraite, et je suis très contente pour elle qu'elle se fasse à cette nouvelle situation. Je suis toujours fascinée de constater à quel point j'ai plus de points communs et d'affinités avec ma tante que j'ai pu en avoir avec ma mère. Je suis invitée à son anniversaire - le 93ème ! chez ma cousine dans quinze jours, ce sera un bon moment :-)

F - Frisson. Le grand frisson hier : je suis allée chez Ikea A 16 HEURES. Oui, en plein rush consommateur du samedi, j'ai osé aller dans la vaste zone commerciale du nord de Bordeaux. Embouteillages, parkings pleins, foule de clients... Et bien malgré tout je m'en suis bien sortie. Je savais exactement ce que je voulais - des pieds pour le canapé, des boîtes cache-câbles/prises pour les appareils électriques du salon (la télé, la box, la chaîne hifi d'un côté, le pc du boulot, l'écran et la station d'accueil de l'autre côté). Donc, un paquet de quatre pieds en bois et deux boîtes cache-câbles/prises.  Je suis allée directement dans les rayons adéquats, et suis ressortie d'Ikea 20 minutes plus tard... avec les pieds, les boîtes, un paquet de bougies et des décorations de Noël pour que ma petite-fille puisse les mettre dans son sapin... Je me suis également bien débrouillée en dépit des bouchons et des parkings saturés, et mon aller-retour a été plus rapide que je ne le craignais. Mais Ikea un samedi après-midi... plus jamais !

L - Lecture. Jeudi matin Pascal est arrivé au travail, m'a posé un bouquin sur mon bureau... Le dernier Stephen King ! Je l'avais aperçu chez lui quand j'avais gardé son chat, lui avait demandé de me le prêter quand il l'aurait fini. Depuis j'avais complètement oublié, mais pas lui. Sympa ! 700 pages à lire... un nouveau challenge ! Comme j'ai dit à Pascal : "tu n'es pas pressé de le revoir ?"

M - Ménage. Pas motivée pour aller à la salle de sport ce matin. Mais je me suis lancée dans un grand ménage et ça valait bien une séance de renforcement musculaire ! D'autant qu'en plus du ménage, il fallait donc que je change les pieds du nouveau canapé. Il ne pèse "que" 46 kilos - le précédent était si lourd que je ne pouvais même pas le déplacer pour passer l'aspirateur, et quand je l'ai donné nous avons trouvé les tomates "sourises" et les olives vertes avec lesquelles Loukoum s'était amusée à chaque apéro. Bref, 46 kilos, et mon dos à protéger, et les livres qui peuvent éventuellement faire office de lève-meuble. J'y ai passé presque vingt minutes, soulever et caler le canapé d'un côté, enlever les pieds, mettre les nouveaux, puis changer de côté, et rebelote. Pas besoin de chauffage, c'est le genre de chose qui fait vite monter la température ! Je suis très satisfaite du résultat, nouvelle housse, nouveaux pieds, et un canapé Ikea joliment "pimpé". Prochaine étape : trouver une couturière pour faire recouvrir les housses des coussins des fauteuils à l'identique du canapé.

S - Soin. Je prends soin de moi, en particulier je me lève un peu plus tard le week-end et surtout, sans réveil. Ca me fait du bien.

"Tu as une petite mine" m'a dit Milena hier midi, comme nous nous retrouvions devant le restaurant d'entreprise pour déjeuner ensemble. J'ai éludé la remarque comme à chaque fois que je ne vais pas bien. Du reste Milena avait surtout envie de parler d'elle. Elle a attaqué bille en tête en me parlant de son travail dans son nouveau service - Milena est une professionnelle reconnue dans son domaine, l'étude et le financement de dossiers de prêts - puis a rapidement bifurqué sur son sujet principal : les hommes. Vingt ans d'ennui conjugal qui se sont terminés par un divorce à l'amiable et voilà que Milena rattrape le temps perdu. Elle s'est inscrite sur un site de rencontres sans rien cacher de son intention de faire des rencontres coquines, et elle trouve des partenaires ayant les mêmes attentes. Des adultes consentants, et tout va bien. Je n'ai pas oublié à quel point une belle libido peut faire du sexe un joyeux feu d'artifice. Je ne la juge pas, jamais, je suis juste un peu inquiète à l'idée qu'un jour elle tombe sur un tordu qui l'éparpillerait en petits morceaux dans son jardin... Milena, les hommes, et moi dont elle attend que j'ai l'oreille attentive et complice... J'ai déjà du mal, depuis deux ans que ça dure, à retenir tous les prénoms, et j'ai du me mettre à jour de tout ce que j'avais loupé durant mon arrêt maladie... Mais comment dire que je n'en peux plus, que je suis trop épuisée, trop peu concernée ? J'ai beaucoup porté ses dernières années, j'ai fait ce qu'on attendait de moi, que je sois une bonne fille, une bonne soeur, une bonne nièce, une bonne employée... Aujourd'hui je lutte pour rester debout, pour faire bonne figure et rester souriante quand je lutte contre la dépression, le stress et l'anxiété, quand mon manager ne m'a pas adressée la parole depuis que j'ai repris le travail, quand l'aîné de mes frères ne me parle plus ; j'ai juste envie de hurler "mais laissez-moi, mais aidez-moi" et de me recroqueviller au fond de mon lit en laissant le monde tourner sans moi.

Ce matin j'ai fait mon tour du quartier habituel d'avant télétravail, mon moral était à l'unisson de la météo : pluvieux.

Samedi après-midi, séance ciné. Film prévu : "Le Consentement" dont j'ai lu de très bonnes critiques, en dépit du glauque du sujet.