• Lundi - Salle de sport le matin, mais j'y suis allée en voiture. Marcher, en ce moment, c'est s'exposer à arriver trempé, même avec un parapluie ! Aller-retour express chez Ikéa l'après-midi - Ikéa tu y vas pour trois articles tu en reviens avec dix mais t'es content. Commencé à confectionner les cadeaux de mes fils et de ma belle-fille, puisque cette année je me suis donnée ce défi :-)

    Mardi - Réunion de chantier, et déjà les premiers problèmes, la société qui pose les plaques d'isolant les posant... sans réparer les fissures existantes. Je me souviens d'une tante qui m'avait beaucoup fait rire, quand j'étais petite fille, en me disant "peinture sur merde égale propreté !" - elle venait de rénover son appartement.

    Mercredi - La journée sociale de la semaine. Clinique de jour, déjeuner avec Jean-Matthieu et Olivier, toujours aussi passionnants. Les salamandres d'Olivier grandissent et grossissent, nous avons de leurs nouvelles chaque mercredi. Par contre RIP pour ses daphnies égarées par Mondial Relay.

    Jeudi - Ma psy est en petite forme en ce moment. Au vu de ses journées qui commencent tôt et finissent tard, c'est normal. Spectacle de danse contemporaine le soir à la salle du Pin Galant, à Mérignac. Une belle salle d'une taille qui permet d'être bien placé et de ne pas se sentir perdu au milieu de la foule. A force d'y aller j'ai fini par repérer les places d'où on voit le mieux la scène, et je m'arrange toujours pour les avoir quand je réserve les spectacles. Cette fois c'était une compagnie brésilienne, je me suis presque ennuyée, le spectacle n'avait rien d'extraordinaire.

    Vendredi - Rendez-vous avec un électricien, j'ai décidément pas mal de travaux à programmer dans cet appartement, mais j'ai désormais la chance de pouvoir les faire, alors je ne me plains pas. J'ai enfin terminé Les vies d'après, roman d'Abdulrazak Gurnah, prix Nobel de littérature 2021. Un auteur tanzanien, ce n'est pas si courant, et le roman se déroulait sur la côte tanzanienne à l'époque de la colonisation allemande - je ne savais même pas que l'Allemagne avait eu des colonies en Afrique, honte à moi. Un roman intéressant, un auteur à découvrir, et j'apprécie toujours autant l'exploration des littératures d'ailleurs. Et puis le vendredi c'est art-thérapie, collages et barbouillages je me rattrape de ces années de maternelle que je n'ai hélas pas connues, parce qu'à l'époque ma mère avait préféré me garder à la maison. J'aurais préféré aller à l'école, j'ai loupé quelque chose d'important, les gribouillages, la pâte à modeler, la sociabilisation...

    Samedi - Samedi avec Poupette !!! J'ai réussi à obtenir de mon fils et ma belle-fille de pouvoir passer la journée avec ma petite-fille. Nous avons fait des biscuits, elle m'a aidé à faire la pâte, puis à la découper avec des emporte-pièces sur le thème de Noël, puis nous avons fait des coloriages, décoré mon sapin, avons lu un livre, et puis nous avons fait une partie de Dooble. Elle arrive à l'âge où on peut partager plein de choses ensemble, c'est formidable. Ce serait encore mieux si je la voyais plus souvent. Après son départ j'avais un peu le blues, j'ai proposé à ma voisine d'aller prendre un pot en centre-ville, et nous en avons profité pour admirer les illuminations de Noël.

    Dimanche. Le dimanche, c'est le jour du kebab entre voisines. C'est un petit bouiboui qui pue la friture, quand j'en rentre je mets mes vêtements directement dans la machine à laver, mais il n'est pas cher et aujourd'hui, nous y sommes allées à pied histoire de nous mettre en appétit avant, et de digérer après. En rentrant j'ai fini de décorer mon sapin, puis je suis allée prendre l'air, imprudemment sans parapluie - il y avait un petit rayon de soleil. Bien mal m'en a pris, je suis rentrée trempée. En bas de l'immeuble il y a un petit banc sur lequel, de façon étrange, des voisins/voisines déposent parfois des objets, livres ou vêtements à donner. Ca m'agace un peu parce que ça traine parfois plusieurs jours, et que c'est parfois un peu limite - une fois il s'agissait de lingerie - mais j'y ai trouvé des livres sympas, et aujourd'hui... un manteau à ma taille, d'une bonne marque et en parfait état, et la veste style "militaire" que je cherchais depuis des années ! La veste est passée à la machine, elle est en train de sécher, le manteau ira demain au pressing. J'ai fait un peu de tri dans mes décos de Noël, je me suis à mon tour servi du banc pour y déposer un photophore dont je ne me sers plus. La façon de notre immeuble de pratiquer la pratique vertueuse de l'économie circulaire ! Tant que les vieux ayatollahs de la résidence ne s'en aperçoivent pas, tout va bien. Dimanche soir, j'ai appelé mon petit frère pour prendre de ses nouvelles, tout va bien, bonnes fêtes et à l'an prochain.


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  • Soirée chez Sylviane et Laurent hier soir. Comme toujours chez eux, couverts en argent, nappe en lin et alcools en rapport. Hier soir, un Saint-Emilion 98. Ne rêve pas : la nappe en lin était pleine de tâches et le Saint-Emilion complètement éventé, même pas possible de faire semblant. C'était même surprenant, il avait à peine un léger goût en bouche, qui se volatilisait aussitôt. De toute façon je n'aime pas trop les vins de Bordeaux, je les trouve lourds, je préfère découvrir ceux d'ailleurs, autres régions ou autres pays.

    On a terminé le repas puis on a joué, Jean-Bernard avait amené un nouveau jeu, j'ai toujours un peu de mal avec les jeux car j'ai toujours l'impression d'être la dernière des connes à ne  pas comprendre la règle du jeu, et hier le jeu n'était pas évident, mais pas évident du tout. Mais finalement tout le monde autour de la table était aussi perplexe que moi, ça m'a rassurée, d'autant qu'après la première partie j'avais compris ce dont il retournait. J'ai des appréhensions, mais j'avoue que j'aime bien ces soirées jeux tout de même.

    Un grand moment quand Laurent a, avec une fausse modestie, sorti son nouveau bijou... une montre Tag-Heuer Monaco... Elle est passée de mains en mains, sauf les miennes bof bof bof. C'était drôle de voir les têtes de ces messieurs qui n'osaient pas demander le prix - ça ne se fait pas - mais brûlaient quand même de le savoir. L'un d'eux a forcément posé la question, tout de même... Un mois de salaire pour Laurent, trois pour moi.... Bah à chacun ses priorités, je respecte celles des autres.

     

    Autre ambiance de midi avec Sylvie, ma voisine de pallier. Pour elle, cette montre c'est quatre mois de son salaire. Et quand on se retrouve pour déjeuner le dimanche midi, c'est au burger du coin, wrap poulet et bouteille de Cristalline.  J'aime bien les grands écarts.


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  • J'allais faire une course hier, à pied, et je les ai sentis avant de les voir. C'est impressionnant à quel point les bombes de peinture répandent leur odeur caractéristique loin autour d'elles.

    Les tagueurs/grafeurs étaient sur leur spot favori, j'en ai profité pour aller les voir, les observer travailler - à main levée, sans croquis préalable m'ont-ils expliqué - discuter avec eux. Je suis fan de ce genre d'oeuvre. Et ce sont toujours des gars sympas, ravis de partager leur passion.

    Tag ! Graf ?


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  • Décembre, le froid qui revient, les jours de plus en plus court, Noël qui approche, et le retour des bougies, dont celles de l'Avent.

    L'Avent


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    Un mercredi matin sur la terre

     

    Il faisait froid, j'ai dû gratter le pare-brise, mais le lever de soleil était splendide. Mon appartement est plein Est, ça me prive des couchers de soleil mais le lever aussi, ça peut valoir la photo. Sur la route pour la clinique, le soleil éclairait d'une belle lumière dorée les vignes du domaine de Pique-Caillou, tandis que le château et les bois au loin étaient encore perdus dans la brume du petit matin. C'était très beau. Dans le courant de la journée, le temps est revenu à la pluie, une pluie froide et désespérante, à l'unisson du moral.

     


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