• J'ai expliqué au psy de la clinique que je souffre d'anxiété depuis une agression survenue il y a cinq ans et que c'est difficile à vivre. En fait, à choisir entre la dépression et le TAG, je préfère la dépression, tu prends un médoc et ça va mieux. Il n'y a aucun traitement pour l'anxiété, à moins de bouffer des benzos et d'y devenir accro (tiens ça rime) et encore... Tu n'imagines même pas dans quel état je suis à certains moments.

    Il a souri jusqu'aux oreilles, il m'a expliqué qu'"à la clinique on a un protocole aux petits oignons, on en reparle la semaine prochaine". Pas de risque qu'il oublie, je le lui rappellerai, je ne veux pas passer à côté d'un truc  "aux petits oignons" surtout si ces petits oignons peuvent m'aider...

     

    Allô SOS amitié ?
    Allô SOS amitié ?
    Excusez-moi de vous déranger
    Mais si j'peux encore vous causer
    C'est qu'mon pétard est enrayé
    Allô SOS amitié
    Allô SOS amitié
    Je crois bien qu'ça vient du chargeur
    Est-ce que vous pouvez m'envoyer
    Assez rapidement le dépanneur?
    Allô SOS amitié
    La vie c'est pas du bubble-gum
    Et rien qu'le fait de respirer
    Ça m'fout des crampes dans le sternum

     

    (Thiéfaine un jour, Thiéfaine toujours, dommage pour ceux qui connaissent pas)

     

     


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    The wall on which the prophets wrote
    Is cracking at the seams
    Upon the instruments of death
    The sunlight brightly gleams
    When every man is torn apart
    With nightmares and with dreams
    Will no one lay the laurel wreath
    When silence drowns the screams
    Confusion will be my epitaph
    As I crawl a cracked and broken path
    If we make it we can all sit back and laugh
    But I fear tomorrow I'll be crying
    Yes, I fear tomorrow I'll be crying
    Yes, I fear tomorrow I'll be crying
    Between the iron gates of fate
    The seeds of time were sown
    And watered by the deeds of those
    Who know and who are known
    Knowledge is a deadly friend
    If no one sets the rules
    The fate of all mankind I see
    Is in the hands of fools
    The wall on which the prophets wrote
    Is cracking at the seams
    Upon the instruments of death
    The sunlight brightly gleams
    When every man is torn apart
    With nightmares and with dreams
    Will no one lay the laurel wreath
    When silence drowns the screams?
    Confusion will be my epitaph
    As I crawl a cracked and broken path
    If we make it we can all sit back and laugh
    But I fear tomorrow I'll be crying
    Yes, I fear tomorrow I'll be crying
    Yes, I fear tomorrow I'll be crying

     


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  • Il faisait particulièrement chaud aujourd'hui, et le vent du Sahara nous a offert un soleil voilé par une belle et douce lumière orangée ce matin. Du coup j'ai enfourché mon vélo après le boulot, presque deux heures de balade pour 20 kms d'une belle boucle autour de chez moi.

    Ca m'a fait du bien car la journée a été chargée et difficile, au bureau. Ca a commencé ce matin quand je suis arrivée et que Cyrille m'a titillée en me reprochant de manifester sans faire grève. Non je ne fais pas grève, je n'ai pas les moyens. Les jours de manifestations, je bosse le matin, j'arrête à 11 heures, je file à la manif et je me remets à bosser quand j'en reviens. Donc je fais mon taf' et je manifeste dans la même journée, et je ne vois pas pourquoi en plus je devrais perdre de l'argent, ni pourquoi je devrais rendre des comptes à des gens qui ne manifestent pas - et ont probablement voté Macron :-/

    Après cet échange avec Cyrille, j'ai commencé ma journée et comme d'habitude, j'ai dû faire deux choses en même temps, en l'occurrence des contrôles de qualité sur des opérations faites par une filiale internationale, tout en assistant - à distance - à la réunion d'équipe faite par mon N+2. Résultat, j'ai envoyé un mail trop vite, sans avoir pris le temps d'en parler avec Chen, qui ne l'a pas bien pris car, très maladroitement et sans le vouloir bien sûr, le mail laissait penser que je remettais en cause son travail. Merdouille. Bon, on s'est expliqué et il a rattrapé le coup, mais ça a conforté la pitoyable idée que j'ai trop souvent de moi-même, et le ras-le-bol que j'ai de mon boulot.

    Hier, à la manif, j'ai croisé Sandro. Sandro est un collègue qui bosse dans un autre service, ou plutôt, qui bossait. Sandro est en arrêt maladie depuis deux ans, et n'a pas l'intention de revenir... Il y a deux ans une réorganisation de son service a supprimé son  poste, et il s'est retrouvé dans un autre service où le boulot ne l'intéressait pas, avec des collègues pas forcément très ouverts à ses propositions d'amélioration des process du service... Bore-out, déprime, et un psy assez compatissant pour reconduire son arrêt de travail chaque mois. Quand  je lui ai demandé hier midi comment il allait il m'a répondu "mais très bien tant que je suis pas au boulot". De fait, il a une mine resplendissante.

    Eh bien tu veux que je te dise ? C'est bien à lui que j'ai pensé, ce soir, durant ces deux heures de vélo. Demain j'appelle Sylviane, pour qu'elle me donne le numéro de Sandro qu'elle connait mieux que moi, et je l'appelle pour qu'il m'explique comment il s'en sort, financièrement, côté sécu et prévoyance d'un côté, et charges de l'autre. Bosser encore 5 ans, vraiment ?


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  • Spring


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  • Je me suis donc couchée, lundi soir, avec mes petites contrariétés, et c'était sans compter l'imbécile qui, a deux heures du matin, a décidé de faire le tour de toutes les rues du quartier, au ralenti, et fenêtres de sa voiture ouvertes sur une musique de merde. Réveil difficile le lendemain, et que dire de la soirée de mardi, durant laquelle les djeunes s'en sont donné à cœur joie côté mortiers et feux d'artifice. Parce que le quartier, en fin d'année, c'est un peu Beyrouth question ambiance sonore. Les chattes sont terrorisées, et moi j'ai le cœur qui n'apprécie pas non plus, surtout quand c'est en pleine nuit et en plein sommeil. 

    Bref, le djembé des voisines du dessus le soir de Noël, les explosions durant tout le mois de décembre, j'ai atteint mes limites, et j'ai pris rendez-vous avec des agences immobilières pour faire estimer mon appartement, et avec mon banquier adoré en suivant, pour réfléchir à ce que je peux faire, quitte à partir en location quelque temps en attendant d'y voir plus clair dans ma fin de carrière professionnelle et dans mon besoin de calme et de silence.

    Comme 2020 aura décidemment été une année de merde, ma box m'a lâchée hier, plus d'internet et plus de télé. Appel au support de mon FAI, interlocuteur peu français et peu aimable pour 20 minutes à essayer de résoudre le problème en pure perte, finalement prise de rendez-vous avec un technicien qui viendra changer ma box - en espérant que le problème soit bien celui-là - le… 8 janvier. 

    Pour l'internet je peux faire avec la data de mon smartphone, même si ça en limite l'usage. Fin provisoire du télétravail ce n'est pas très grave, mais j'avoue que pas de télé, c'est délicat quand on vit seul. Ce n'est pas que je la regarde beaucoup, mais sans télé on se sent vraiment très seul, surtout une veille de week-end de trois jours avec jour férié au milieu du chemin. Retour à la radio mais c'est pas pareil. Heureusement j'ai toujours des collègues prêts à donner de bons conseils, et l'un d'eux m'a conseillé d'aller m'acheter une antenne d'intérieur, ce que je vais donc faire.

    Je ne te cache pas que j'ai un peu craqué, hier soir. Et ne crois pas que mes chattes soient gentiment venues me réconforter grâce à leur sensibilité animale qui les aura prévenues de mon mal-être. Que dalle, elles m'ont regardé sangloter dans mon coin, et ça ne leur a pas coupé l'appétit. Pour ce soir, j'ai réservé une chambre d'hôtel, j'ai demandé un dernier étage pour ne pas avoir de bruit au-dessus, je vais donc passer la Saint-Sylvestre seule, mais avec la télé et sans feux d'artifice. Mais j'ai encore les moyens de me payer une chambre d'hôtel, je me sens donc grandement privilégiée - toujours cette sale manie de rester positive quoi qu'il arrive. Bon, on va se souhaiter une nouvelle année tout simplement meilleure, d'accord ? 


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