• En sortant du boulot ce soir, une sensation peu commune : celle de volutes d'air chaud et sec s'enroulant autour de moi. Assez agréable, à petite dose, et même assez réjouissant au vu des matinées plutôt fraîches.

    Un tout petit peu moins devant le pc, à la maison sans clim', mais je crois que ce soir, le café se prendra en terrasse, face au bassin d'Arcachon...

     

    Je précise que le thermomètre est posé sur une table, côté Est, c'est à dire à l'ombre depuis déjà plusieurs heures...

     

     


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  • Je viens de lire sur le site du magazine Elle que les must-have de la rentrée seront, dans l'ordre : les paillettes, les cuissardes, un jean, le manteau XXL, la robe en cuir, le chapeau, les mocassins, la fourrure, le léopard, un tee-shirt imprimé, la veste courte, la marinière.
    Eh bien je suis mal barrée partie. Parce qu'avec mon mètre cinquante, il y a des choses impossibles. Le seul fait de m'imaginer avec des cuissardes et un manteau XXL suffit à me faire hurler de rire : les cuissardes doivent remonter à mi-cuisses, facile, quand au manteau XXL, ça me donnerait un look Naïf, vous savez, le septième nain qui flotte dans une tunique trop grande. En clair j'aurais le look d'une petite fille de six ans essayant les bottes et le manteau de sa maman (ou même de son papa), et si c'est mignon à  six ans, ça le fait déjà beaucoup moins quarante ans plus tard… Donc, dans la liste, les cuissardes et le manteau XXL, je raye.
    Le jean : bon, ça tombe bien, j'en ai un. Et comme désormais toutes les coupes de jeans sont à la mode, taille haute, taille basse, boyfriend jean, avec ou sans revers… bon : dans la liste je peux cocher : le jean.

    Les paillettes, parce que, dixit la journaliste "les filles ça aime bien ce qui brille". J'avoue qu'en ce qui me concerne, c'est vrai. Surtout si ce qui brille est une parure de Van Cleef & Arpels. On peut toujours rêver… La paillette est donc un misérable substitut du diamant pour la prolétaire que je suis, mais je pense que je sacrifierai volontiers à ce diktat là qu'à celui de l'imprimé léopard ! La robe en cuir. S'il y a bien un truc que je fuis, c'est l'étiquette "nettoyage à sec". Je passe tout, absolument tout à la machine à laver, qui est une invention formidable pour la femme. Alors je ne vais pas aller m'em…bêter à aller acheter un truc qui ne passe pas à la machine, et qui oblige à aller courrir régulièrement au pressing. Donc, je raye aussi la robe en cuir.
    Le chapeau. Mais quel chapeau ? Voilà la légende qui illustre la photo du chapeau (style Borsalino) sur le site de Elle : "Pratique pour se protéger de la pluie et des premiers frimas, le chapeau donne également une touche très perso à n’importe quel look. Chapeau avec bijou, 225 €, Misaharada.Chez Franck et Fils."  Euh…. Je vais également rayer le chapeau de la liste. Dommage, car je perds pas mal mes cheveux depuis un certain temps, je crains l'alopécie et je me disais qu'un chapeau, justement, ça pourrait être sympa ET pratique. A moins que H&M nous en livre une version plus accessible…
    Les mocassins : beurk. Définitivement. Perso, j'ai fait mien le crédo de Coco Chanel : "le talon, ça allonge la jambe et ça remonte la fesse." donc, les mocassins : éliminés. De toute façon, en pointure 35, le mocassin ça doit être introuvable.
    La fourrure, le léopard…. La fourrure (synthétique, bien sûr !!!) ça va, j'ai un petit manteau en laine avec un col en fourrure, acheté fin d'hiver dernier, qui fera l'affaire. Le léopard, voilà un mauvais goût féminin qui revient régulièrement…mais ça doit être marrant à détourner, en accessoire. Un sac à main peut-être. A voir… D'ailleurs ça me fait penser à un parapluie imprimé léopard que j'avais acheté il y a deux ans, un jour où je me suis fait surprendre par la pluie en plein shopping. Léopard, parce qu'il n'y avait vraiment que ça de dispo. La semaine suivante, j'arrive au boulot avec, la blonde du service (que j'aime bien du reste) a flashé dessus et m'a demandé si elle pouvait aller acheter le même. Permission accordée, une robe ça aurait été négatif (deux filles avec la même robe quelle horreur. Ca m'est arrivé une fois, je n'ai jamais remis la robe. Si si.). Pas de bol, voilà que le léopard est à la mode, mais le parapluie a rendu l'âme assez vite (à cinq euros le parapluie, fallait pas s'attendre à un miracle non plus).
    Le tee-shirt imprimé : ce que l'article oublie de préciser, c'est que le tee-shirt se porte long cette année. Long, c'est-à-dire que pour moi, le tee-shirt long fait office de robe, et plus précisemment de robe-sac. A voir quand même, j'ai aperçu qq imprimés sympas…
    La veste courte : de ce côté-là, tout va bien, j'avais acheté l'hiver dernier deux petits blousons courts en simili-cuir (lavage machine, à froid, mais possible !) qui seront parfaits.

    La marinière. S'il y a bien un truc que je ne supporte pas c'est la marinière à rayures. C'est moche. D'accord, c'est à la mode, sur Inès de la Fressange c'est du dernier chic, mais c'est moche. A moins que… une marinière à paillettes peut-être…. ? Tiens, c'est pas bête comme idée.Bref : dans la liste des must-have, je raye : mocassins, manteau XXL, robe en cuir, marinière, je retiens la veste courte, les paillettes, pour le reste, on verra…


    De toute façon, il faut que je sois raisonnable : fin octobre, si la grippe ne ferme pas les frontières, c'est shopping à New-York. Numéro 1 m'a annoncé son intention de prendre deux valises, une pleine et une vide, à remplir là-bas justement… Il m'a dit également qu'il compte sur moi pour réviser mon anglais, en priorisant le vocabulaire essentiel (tailles, couleurs…). L'idée de la valise vide n'est pas mauvaise, on va donc en prendre une très grande.


    Donc : zéro dépenses d'ici-là. En attendant de voir si, à New-York City, c'est aussi la mode des paillettes, du tee-shirt imprimé, du chapeau, et de l'imprimé léopard….


    Et à propos de mode, de paillettes et de babioles, voici mon dernier coup de cœur, THE bracelet, déniché dans une petite boutique juste en sortant… du cinéma ! Je n'ai pas hésité longtemps…


     


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  • Spécialement pour Fabrice
    , qui, du haut de sa Bretagne, se moque des portes bordelaises   ;-D

    Y en a-t-il d'aussi jolies par chez toi ? Mais c'est vrai : comme beaucoup d'immeubles du centre de Bordeaux, certaines de ses portes sont laissées à l'abandon. Mais finalement ce sont peut-être celles que je préfère, comme celles de la rangée du haut, au bois vieili, au vernis écaillé, au marteau rouillé... Il y a aussi ces portes bien tenues, entretenues, solides, bourgeoises... bordelaises en somme ! mais elles ont trop de chic pour moi, je sens bien que je n'appartiens pas à leur monde, que je n'oserais jamais soulever leurs marteaux, ou alors, avec trop d'inquiétude, portes de notables, d'avocats, de médecins spécialistes...

      

     

    Fabrice : si tu passes par Bordeaux, je te fais une visite guidée... de toutes ses portes !  :-D
     
    (proposition - honnête - également valable pour tout visiteur du blog !)


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  • Découvert sur une porte bordelaise il y a déjà qq semaines (j'ai un peu de temps, j'en profite !). La porte a été bombée en blanc à l'endroit où a été posé, en suivant, un collage-papier. Dans le coeur, un message essentiel : Love is Strong ! 
    En signature (?) ce qui semble être un F et un G.

    LOVE IS STRONG !

    (tiens donc, je ne sais comment je me suis débrouillée, j'ai inversé la photo de la porte. Bizarre autant qu'étrange !)


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  • Et une de mes collègues s'exclamait aujourd'hui : "Dans quatre mois, c'est Noël !". Pour un peu, on aurait chanté Mon Beau Sapin ! d'autant que le temps s'y prêtait un peu aujourd'hui. Et je ne vais pas me plaindre du retour du (relativement quand même) mauvais temps : parce que l'été, c'est super, j'adore, même quand il fait très chaud de temps en temps, mais d'un autre côté, dans le tram, le spectacle est assez horrible. Beau temps ça veut dire : tongs et tenues débraillées.

    Non que je sois bégueule, mais ces visions de pieds poussiereux, aux ongles jaunis, aux talons plein de corne épaisse et fendillée, beurk. Quand aux tenues... samedi un type est monté, tee-shirt à la main et jeans à mi-fesses sur slip visible, donc : vraiment très peu érotique. Dieu merci, il était encore mince (et imberbe !). Encore, car je ne lui donne pas dix ans avant d'arborer un ventre-bierre. Je ne parle même pas des filles, puisque désormais, été comme hiver leurs hanches et ventres débordent de leurs jeans taille basse. Il parait que la mode revient aux pantalons taille haute. Ouf !

    En attendant, vivement l'hiver, les bottes, les manteaux et les gants ! Parce que l'été, c'est sympa, mais ce n'est pas si sexy que ça !


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  • Je n'ai pas mal au petit orteil droit. C'est une certitude.

    La migraine cataméniale qui me tenaillait la tête depuis samedi soir est plus faible maintenant, mais mes cervicales ne se laissent plus oublier désormais, deux mois que j'en souffre sans discontinuer. Une violente douleur à la molaire inférieure gauche m'a réveillé cette nuit, pourtant il y a quinze jours, chez le dentiste, tout allait bien. Mon oreille gauche m'élance violemment, l'ORL n'y est pas allé de main morte, toute à l'heure, en enfonçant je ne sais quel truc pour mesurer je ne sais pas quoi. J'ai mal au poignet droit. Problème au canal carpien ou arthrose qui descend des cervicales au bas du bras ? J'ai mal au ventre, ou plutôt, j'ai maux au ventre. Outre le syndrome pré-menstruel habituel, je crains une diverticulite au niveau de l'intestin, à gauche du nombril, j'en parlerai à mon généraliste, vendredi. J'ai les jambes lourdes, et mon genou gauche me tiraille, signe que le temps va changer.

    Mais je n'ai pas mal au petit orteil droit. Du moins, pour l'instant.


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  • Une fin de soirée proche encore des 30°. Deux photophores, un livre, une tasse à café, un léger souffle d'air frais, enfin...

     

     


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  • J'ai rencontré Pierre. Il aimait le jazz. Ca tombait bien, j'aimais bien le jazz aussi, même si je n'y connaissais pas grand'chose. Il m'a embrassée sur un standard de Thelonious Monk, m'a caressée sur la BO d'Ascenseur pour l'Echafaud, et m'a dépucelée en fredonnant Watermelon Man… Mais un jour il m'a dit que non, décidemment il ne pouvait pas sortir avec une fille préférant Eddy Louiss à Brad Mehldau, et il m'a quitté là.

    J'ai rencontré Dominique. Dominique aimait le classique, ou plutôt, la musique baroque. Il n'aimait que le baroque d'ailleurs, mais le baroque, je trouve ça beau. Alors il m'a fait écouter Bach, et puis Corelli, et puis Scarlatti,  et puis Monteverdi, aussi. Comme l'initiation de Pierre avait été un peu courte, il m'a aussi fait découvrir les joies du cunnililingus sur son canapé de velours pourpre, tout en m'expliquant l'importance du contrepoint dans la musique baroque, sur fond de Messie, celui de Haendel. Il m'a laissé tomber le jour où j'ai commis la maladresse de m'endormir en écoutant la Passion Selon Saint-Matthieu, qu'il me passait pour la cinquième fois d'affilée pour bien que je saisisse toute l'angoisse des grands intervalles dissonnants ascendants...

    J'ai rencontré Max, et pas de doute, avec sa crête et ses piercings, Max aimait la musique punk. Ca me plaisait bien aussi. On a fait l'amour sur les Sex Pistols (et la machine à laver), les Clash (contre un mur sous une porte cochère, c'était ma première fellation),… mais finalement il a préféré sortir avec Gwen, plus enthousiaste que moi à l'idée se faire percer le clitoris tout en écoutant Madness.

    J'ai rencontré Matthieu. Matthieu ne connaissait ni le jazz, ni le baroque, ni les subtilités qui différencient le death rock du ska punk. Ce n'était pas bien grave, je lui ai fait découvrir le jazz, le baroque, le no-future, et puis aussi la pop et le rock, parce que, quand même, je n'avais pas attendu Pierre, Max ou Dominique pour me servir d'une platine… Et pour faire l'amour, toutes les musiques nous allaient bien, finalement. Nous commencions à discuter sérieusement de la musique qui conviendrait le mieux pour accompagner notre entrée à l'église (Haendel ou Hendrix, Albinoni ou America ?), quand Matthieu s'est senti l'envie irrésistible de montrer à ma meilleure copine sa nouvelle culture musicale, et pas que ça d'ailleurs. Je crois qu'elle lui a accordé beaucoup d'intérêt, et c'est finalement avec elle qu'il a choisi de convoler en justes noces. Je m'en suis vite remise : un garçon qui choisit Céline Dion pour ce genre d'occasion serait bien capable d'appeler ses gamins Jean-Jacques, ou Patricia.

    Je viens de rencontrer Corentin. Corentin se soucie assez peu de musique, sauf des musiques de film. Car Corentin aime le cinéma, et plus particulièrement le cinéma néo-réaliste italien. C'est chouette, j'aime bien le cinéma aussi…

    Mais non ! il n'est pas question que je range mes cd dans des cartons pour qu'il puisse mettre ses dvd sur mes étagères…


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  • Et puis l’orage a éclaté.

    La soirée avait été tendue. Je supporte mal la pleine lune, les temps orageux l’énervent… ça ne pouvait que dégénérer. Une phrase mal comprise, une réponse à laquelle on prête un sous-entendu, une assiette posée trop fort sur la table, le ton qui monte, une porte qui claque… elle est partie pleurer dans la chambre, je me suis brûlé la langue avec un café bu en solitaire, sur un balcon brûlant et sans air, obscurci peu à peu par les nuages de plus en plus menaçants.

    Plus tard, les premières gouttes, épaisses, puissantes, ont frappé la poussière du sol et fait monter cette odeur de terre mouillée que nous aimons tant.

    Je suis entré dans la chambre, éclairée sporadiquement par les premiers éclairs. Je me suis allongé près d’elle. Elle a dit «Dans Les Quatre Saisons aussi, il y a un orage.» Je me suis relevé, j’ai mis le cd sur le platine posée par terre, au bout du lit. Les premières notes ont envahi la pièce, se fondant parfois dans le bruit du tonnerre entrant par la porte-fenêtre ouverte, rideaux flottants dans l‘air encore étouffant, et je l'ai prise dans mes bras.

    Plus tard encore, le silence s’est fait, bercé par le bruit régulier et apaisant de la pluie devenue fine. Très loin, quelques éclairs laissaient encore éclater leurs lumières, tamisées par les nuages plus proches. J’ai pensé que les lumières d’un bombardement devaient ressembler à ça. J'ai pensé aux amants d'Irak, de Tchétchénie ou bien d'ailleurs.

    Le vent s'est refroidi, j’ai remonté les draps sur nos corps nus enlacés.


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  • Le reveil a sonné et ça a été très difficile. Quatre semaines sans réveil, c'est décidemment trop bon, c'est la désintox totale (encore que je ne puisse pas dire que je sois vraiment une intoxiquée du boulot moi). En attendant, j'ai maudit la race humaine qui a inventé le boulot quand on pourrait aussi bien avoir continué à vivre de chasse et de cueillette, d'autant que la bonne vieille période néanderthalienne devait aussi avoir des bons côtés: "Ma nouvelle tunique en peau de bison, tu la préfères courte ou longue ?". Bref, le reveil a sonné, ma tête dans le miroir de la salle de bain était une vraie horreur, ma nouvelle coupe de cheveux n'est pas vraiment une réussite, le soleil m'a flanqué une éruption de petits boutons pile sur le côté de la figure qui n'est pas caché par la coupe destructurée, et j'ai les yeux méchamment gonflés par le manque de sommeil et la crise d'arthose cervicale provoquée par la ballade en vélo d'hier. Et je ne me décide toujours pas à prendre rdv chez mon médecin pour un check-up complet de mon dos et de mon cou…
    Petit déj' plutôt au radar, j'ai failli oublier de mettre l'eau du thé à chauffer. Pourquoi Mais Pourquoi ne suis-je pas de ces gens qui   n'ont besoin que de 3 heures de sommeil par nuit, style Napoléon parait-il. Je me souviens qu'un de mes profs d'histoire au lycée nous avait asséné que les "grands" hommes de l'Histoire, les vainqueurs, les conquérants, étaient des hommes qui ne dormaient que très peu. Je me suis définitivement sentie hors du coup, moi qui ai toujours eu besoin de 8 heures - au minimum - de sommeil quotidien. En une seule phrase, je me suis sentie condamnée au prolétariat le plus humble, le plus obscur, celui qui bossera quarante (non, bientôt cinquante) ans pour gagner son misérable pain rassis quotidien.
    Bref, le petit déj' avalé je suis remonté à la salle de bain pour essayer de me composer une mine la plus acceptable possible en ce jour de reprise. Me laver les cheveux, essayer de me composer une coiffure euh plutôt comment essayer de camoufler cette coupe dont j'ai l'impression qu'elle est franchement horrible ? Dans la glace du salon de coiffure jeudi dernier, ça m'avait paru correct, mais depuis, je focalise sur l'effet destructuré qui me parait immonde. Me passer de l'eau froide sur les yeux pour essayer - en vain - de les faire dégonfler (put*** de cervicales qui contrarient la bonne circulation du système lympathique). Vital : me refaire le vernis des ongles des pieds. Tant pis si j'ai une sale tête, mais hors de question je sorte avec une sale tête ET des ongles des pieds sans vernis. Je tiens beaucoup à la beauté de mes pieds ;-). J'attrape mon appareil auditif et je le remets (ah oui, moche et sourde en plus), je ne l'ai pas mis pdt quatre semaines, sauf un ou deux jours la semaine dernière, histoire de me réhabituer au bruit, vous n'avez pas idée du bruit du monde qui nous entoure.
    Bon, je continue le ravalement de façade, je me maquille tant bien que mal, et je file m'habiller. J'enfile une robe. Horreur, malheur, elle est froissée. Evidemment, je n'ai pas rangé le tas de fringues qui s'entasse sur le fauteuil dans la chambre, et le chat l'a trouvé confortable. Bon, chercher quelle autre robe je vais bien pouvoir me mettre, et changer de robe signifie qu'il faut aussi que je change le schéma mental entier que j'avais élaboré autour de la robe : bijoux, chaussures, veste. Oui j'ai bien dit schéma mental. Ca vous la coupe, hein ? Vous ne pensiez pas qu'une tenue de fille c'est aussi compliqué ! Finalement, j'attrape une autre robe (euh oui, j'ai aussi un ou deux pantalons, une ou deux jupes mais la base essentielle de ma garde-robe c'est LA ROBE). Une toute mignonnette que justement je n'ai pas encore mise, je l'ai trouvée en solde, bon, d'accord elle me grossit un peu, mais elle est vraiment mimi ('zavez vu : la greluche, je sais la faire !). Bref, la robe, les bijoux (devant le miroir, j'hésite : plutôt or ou plutôt argent ? Finalement ce sera or). Evidemment, comme j'ai changé de robe, il faut aussi que je change de sac à main. Donc, transférer mon foutoir d'un sac à l'autre, attraper les chaussures qui vont avec la robe : roses. Oui, j'ai une paire de chaussures roses. Et quand je dis rose, c'est rose. Fuschia, bonbon, pétant quoi. Donc le sac à main est rose aussi. Allez, je mets fin à un suspens que je devine insoutenable : ma robe est blanche, à gros pois noirs, rouges et roses. Si si.
    Je monte (finalement !) dans la voiture, je vérifie que mon badge est toujours à sa place (je ne vois pas pourquoi il n'y serait plus, mais je vérifie quand même). Numéro 1 a eu l'extrème gentillesse de nettoyer de fond en comble, intérieur et extérieur, ma voiture pdt mes vacances (le pauvre, lui n'a pas de vacances cet été), c'est bien agréable d'être dans une voiture propre et sans foutoir. J'apprécie aussi l'absence de monde sur la route, et j'arrive au boulot, je dis bonjour aux quelques collègues présents,  j'allume mon pc, oups j'ai complètement oublié mon mot de passe, il me faut quatre tentatives pour arriver à le retrouver. Et finalement la journée commence, tranquillement quand même : l'avantage de bosser par mail, c'est qu'au retour de congés on peut glandouiller qq heures en prétextant le tri des centaines de mails reçus pdt les congés. Mais à 10 h 30, j'ai l'impression que les congés, c'est déjà loin… Mon collègue préféré me raconte ses vacances, en Italie, ça donne envie. Dans une autre vie, peut-être,… :-(
    A midi, je déjeune à la cafèt - beurk, j'avais complètement oublié l'ordinaire des repas de la cafèt d'entreprise - avec le stagiaire, gonflant à force de lamentations. Damien, ce qu'il faut changer ce n'est pas ta tête, c'est ce qu'il y a dedans…
    Ah ! C'est l'anniversaire de la secrétaire ! 14 h 00, on fête ça autour d'un café et d'une tarte aux fruits…
    Bon, c'est quoi déjà, le prochain film que je vais aller voir… Hein, comment ? Ben ouais, toujours aussi peu motivée pour bosser… Mercredi j'ai rdv pour un entretien pour un poste dans un autre service ; à suivre….


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  •   Afrique du Sud ?
    Forêts de l'Himalaya ?
     Lagon tahitien ?

     
    Barrière de corail ?
     
     
     
     
     
     
    Rien de tout ça, je suis restée dans le Sud-Ouest. Zoo de la Palmyre, aquarium de La Rochelle.
     Plus près, un soir d'orage sur le bassin d'Arcachon,

    une après-midi à vélo jusque dans le Lot et Garonne le long du canal du Midi, 

    et finalement une balade dans les bois dans le Médoc.

     

    Lundi, c'est la reprise.... :-(

     


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  • 13 h 50, numéro 2 ouvre ses volets, à l'étage, s'étire face aux arbres et au ciel, et s'exclame :

    "c'est beau, l'aube !"

     

    ;-)


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