• Ou presque... dernier dimanche à Pau. Partir sans avoir  fait la visite du château, ça aurait été ballot. C'est désormais chose faite. Visite guidée, j'ai apprécié. Du château du Moyen-Age il reste une tour, actuellement en cours de restauration, le château actuel date de la Renaissance. Abandonné assez rapidement après l'installation d'Henri IV à Paris, il restera vide jusqu'à la Restauration, et, surtout jusqu'au règne de Napoléon III, qui fera de Pau une ville en vogue, en même temps que Biarritz. Pas grand'chose à voir, des tapisseries, des meubles, mais rien qui ne date d'avant Napoléon III, à l'exception du berceau d'Henri IV... une carapace de tortue ! Une visite toutefois intéressante, menée par un guide bègue (!) mais avec beaucoup d'humour.

     


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  • Qui a dit que la route est facile ? QUI ? Tout le monde ! Et d'accord, elle est facile, du moins si on n'a pas le vertige (le gave est parfois tout en bas, avec une pente trop longue et trop prononcéeà mon goût, sans aller jusqu'à parler d'à pic, pour moi ça revient à ça) et qu'on est pas claustrophobe (hein, les gros rochers au-dessus de la route, ils doivent bien tomber de temps en temps, et si c'était maintenant ?). Mais ça valait le coup.

    On finit par le voir, mais il faut encore du temps pour s'en approcher... Terminus le village de Gavarnie, il faut continuer à pied. Là, il faut encore une heure à pied... Mais ça vaut déjà le coup !.

     

    Une heure de marche au pic du soleil, avec un dénivelé important, une vraie rando. J'ai  même cru que je n'y arriverai jamais, mais je tenais bien à aller jusqu'au bout, et à pique-niquer face à au cirque !
     
    Pas possible de le faire tenir en une fois sur la photo malheureusement, et mon APN ne fait pas de panoramique :-(  La photo est un peu voilée car le soleil était juste au dessus, dommage, cela doit être fantastique au soleil levant.
     
     
    Comme prévu, j'ai mangé mes sandwiches dans cet endroit magnifique et majestueux. Arrivé en haut, le vent était un peu frisquet, mais appréciable après l'heure de montée, en plein soleil... je suis rentrée avec un beau coup de soleil !

    Recette du sandwich du jour : deux tranches de pain de mie aux céréales dans laquel on met une demi-tranche de jambon d'York, des feuilles de mache, une demi-tomate ovale coupée en très fines tranches, un peu de poivre et beaucoup de graines de sésame. Et voilà.

    Un couple m'a gentiment permis d'avoir une photo de moi devant le cirque :-)
     
     

    (indispensable, le bob, sinon c'était l'insolation assurée, le soleil était vraiment splendide, et il tapait fort, à cette altitude !)


    J'y ai passé du temps, face au cirque. Je ne sais pas combien de temps, j'aurais pu rester là des heures et des heures. Essayer d'en regarder les moindres détails, le relief des rochers, les vagues des cascades... Un long moment hors du temps, loin de tout. Au retour, je me suis démonté la tête à essayer de continuer à le voir, aussi longtemps que possible.
     
    Au final, une journée extraordinaire. Entre la route, de la plaine béarnaise maintenant très belle avec le printemps qui la fait reverdir (ah ! l'odeur de campagne entrant par la fenêtre grande ouverte !) à la montagne des glaciers, la rando pour monter jusqu'au cirque, et le long moment passé devant le spectacle grandiose, ce fut une journée tellement intense qu'en revenant sur Pau, j'avais presque du mal à réaliser que nous étions juste samedi, qu'il ne s'agissait que d'une journée : j'avais l'impression de revenir d'une semaine de vacances ! il y avait longtemps que je n'avais pas aussi bien décompressé et, après ces longs mois de tension, ça m'a fait un bien fou !

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    Un vent incroyable souffle ce soir sur Pau. Sur le parking, les pétales de prunus et de cerisiers du Japon tourbillonnaient. Dans un  coin, elles se sont accumulées. Je n'ai absolument rien touché, j'ai pris la photo telle quelle.

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  • Michel Onfray sur la 5 !!!!!!!


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  • Parc Beaumont, 19 heures. 25, 26° ? Le glacier est encore là avec sa petite cahute à roulettes, je m'y arrête pour prendre une glace. Je pose mon vélo contre un banc, un de ces vieux bancs aux lattes en bois peintes en vert, je savoure ma glace à la noix de coco face aux Pyrénées. Sur la pelouse, à deux mètres de moi, un jeune couple. Ils ont posé leurs vélo dans l'herbe, ont sorti une couverture, sont maintenant en train de lire tranquillement. D'un bout du parc, vaste, me parvient le rythme des dejmbés d'un groupe de routards, sarouels et foulards indiens. Une joggeuse passe, haletante, des famillent flanent. Sur le banc à côté, trois beaux espagnols parlent fort, rient, dans une langue belle et sonore. Je pourrais rester sur ce banc, dans la chaleur de ce mois d'avril estival, sous ce ciel insolemment bleu, devant ces montagnes dont la neige fond déjà. Eternité de l'instant.
    Le soleil décline et je reprends mon vélo. Sous les arbres, une légère fraîcheur.
    Je rentre chez moi, le balcon plein ouest est écrasé de chaleur est de lumière. Ce soir encore, je dîne dehors. Quand la nuit sera là, j'allumerai les bougies de mes petites lanternes colorées.

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  • Fatigue, stress, énervement, manque de sommeil... j'ai craqué ce matin, pas trop longtemps heureusement. Mais ce début de journée était triste. Heureusement, par rapport à mes débuts à Pau, mes collègues ne sont plus des inconnus, on plaisante, on rit, cela me fait beaucoup de bien. C'est important, quand je rentre le soir après une journée où j'ai discuté, entourée de gens sympas, c'est moins difficile que les premiers temps.

    Et puis cet après-midi, le Big Chef est passé, m'a dit "il faut qu'on se voie, j'ai la date, et tout, je vais fumer une cigarette et on se voit dans 10 minutes". Je suis restée héberluée, m'y attendant si peu ! Finalement, dix minutes plus tard, il n'était pas dans son bureau. Comme souvent, il a mis une heure à faire le tour des bureaux, accaparé par des dossiers et des questions d'autres collaborateurs. Il est repassé me voir, m'a dit "on y va", je l'ai accompagné dans son bureau, pour apprendre, enfin ! que mon retour sur Bordeaux est décidé, "il faut juste qu'on se mette d'accord sur la date parce qu'à Bordeaux, ça les arrangerait que vous arriviez le 18 avril, mais je ne me suis pas engagé sur cette date, parce que ça me parait un peu tôt ?". Ah mais c'est que pour moi, le 18 avril, ça me convient tout à fait !!!

    Alors voilà, le 18 avril, je commence un nouveau boulot, et surtout je suis de nouveau à Bordeaux.

    Je suis contente. Mais surtout, soulagée.

    Ce n'est pas une fin en soi. C'est une nouvelle étape. Intégrer une nouvelle équipe, apprendre un travail similaire mais.différent de celui que je fais actuellement, de nouvelles choses à apprendre, organiser mon déménagement, tout ça, une fois de plus, et, surtout, trouver un appartement sur Bordeaux. Et pas n'importe lequel. Après avoir vécu chez mon ex-mari, chez mes parents, dans le studio, dans cet appartement ici à Pau, je voudrais maintenant trouver un appartement où je pourrai vivre plusieurs années. C'est à cela que je voudrais arriver, d'ici la fin de l'année : avoir trouvé un appartement qui me convienne, dans lequel  je me sente chez moi, même si je ne serais qu'en location, et être bien.

    Et merci à toutes et à tous d'être là.


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  • Ce midi, j'ai vu la première hirondelle de l'année. Je garde un souvenir intense d'un été, très chaud, un peu particulier, où les cris stridents des hirondelles m'ont accompagnées, le temps d'une histoire aussi brève qu'intense...


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    Ca fait un peu cliché n'est-ce pas ! A portée de vélo...

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  • Comme d'habitude dans l'entreprise qui m'emploie, on a mis la charrue avant les boeufs. Autrement dit, le poste qui doit me permettre de revenir sur Bordeaux, pour lequel j'ai passé l'entretien, qui doit être pourvu d'urgence, et dont le Big Chef de Pau m'a assurée que c'était bon... eh bien il n'existe pas encore budgétairement, info de ce matin... Inutile de dire que je suis redescendue au trente-sixième dessous. Je fais encore du vélo, des photos, parce que n'ai rien d'autre à faire dans cette foutue ville, mais le coeur n'y est plus vraiment :-(


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    Prise vite fait à l'instant.

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  • Et qu'est-ce qu'on fait quand on a un dossier client avec la moitié des documents en allemand et qu'on ne comprend pas un seul mot de cette langue ? mes collègues m'ont répondu "google linguistique !". Google linguistique est un logiciel utilitaire de traduction instantané. On saisit le texte à traduire, on paramètre les langues (langue à traduire, langue dans laquelle on veut obtenir la traduction). Et on obtient... ceci :

    Alle aus dem ab 02.10.2000 gultigen befristeten arbeisvertrag erworbene anspruche behalten weiterhin ihre gultigkeit. Falls das arbeitsverhaltnis nicht schon fruher gelost wird endet es automatsch mit dem 65.

    Tous de la Valable du 10/02/2000 temporaire des droits acquis en vertu de contrat de travail conservent leur validité. Si ce n'est pas déjà résolu Arbeitsverhältnis plus tôt, il se termine par les 65 voitures de boue.

    Avec ça, je suis bien avancée...

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  • Ce sont des choses qui arrivent...

    Ca a commencé hier, moins la pêche que les jours précédents, où j'avais bien tenu en dépit des crises d'angoisse, j'étais plutôt contente de mon week-end. Je ne sais pas, la fatigue du changement d'heure, l'inquiétude, toujours, quand à mon retour sur Bordeaux, toujours pas de nouvelles, et puis cette nuit, un rêve pas marrant dans lequel je m'engueulais avec ma soeur, mais toutes les deux nous avions tort et raison à la fois, mais cela m'a réveillé, avant que le réveil ne sonne, avec de tristes pensées. Je suis née dans une famille nombreuse et maintenant c'est comme si j'étais fille unique. Mais c'est parfois ça, grandir et vieillir, l'éloignement et la séparation.

    Et puis cette saison, ses contrastes de température difficiles à supporter, entre encore froid et parfois trop chaud, et puis mes cervicales qui me font maintenant souffrir quasiment tout le temps, et puis ce fichu urticaire dans le dos que me provoquent les médicaments que je prends... Cette envie, aussi, de compenser par la bouffe mon mal être, alors qu'il ne faut surtout pas que je craque de ce côté là parce que les kilos que je pourrais prendre accentueront mon mal être, cercle vicieux dans lequel j'ai déjà trop donné.

    Mais surtout, ce mois d'avril qui s'éternise, alors que j'espérais bien ne pas le vivre sur Pau, et que j'ai peur de voir arriver mai sans changement dans ma situation.

    Et puis finalement, parce que décidemment je suis bien entourée, deux appels ce soir, qui m'ont fait du bien. Un ami, puis ma mère, qui savent ce que c'est pour le vivre aussi, le moral en berne et les crises d'angoisse.

    Comme on dit, ça ira mieux demain.


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