• Et quand même, les marseillais, plutôt que de les laisser s'entasser, leurs poubelles, ils pouvaient pas se les porter eux-mêmes dans les déchetteries ? Par soucis de propreté, ou même par solidarité avec les éboueurs en grève ? Hein ?!


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  • On peut bien manifester contre le report (le premier, à mon avis) de l'âge du départ à la retraite. Soyons cohérents et cessons de voter pour tous les candidats qui auront dépassé cet âge là au moment d'un scrutin... On devrait y gagner en efficacité, même s'il faut noter qu'aux dernières élections présidentielles, cela ne nous aurait malheureusement pas épargné un duo affligeant...


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  • Je ne suis pas sur Facebook, bien que j'y ai créé, sous un pseudo "évenementiel" une page pour préparer l'anniversaire de ma mère. Et à ce propos: je trouve l'interface Facebook à chier. Absolument pas intuitive surtout, du coup je ne m'en sers pas et je présume que je vais revenir à la bonne vieille invitation papier assortie d'un "répondez svp". Facebook, je ne vois pas l'intérêt d'y être, être l'ami de, et devenir l'ami de l'ami de, bon c'est rigolo cinq minutes, mais à part ça ?

    Mais aujourd'hui, dans ma messagerie mail, j'ai reçu une invitation à regarder le profil Facebook d'un type que je ne connais absolument pas. Déjà, ça, ça me gonfle. Mais le pire, c'est que dans l'invitation à rejoindre Fbk, il y a, en bas de la page, un pavé intitulé "D'autres personnes que vous connaissez peut-être sur Facebook". Et, de fait, il y a quatre personnes que je connais de près (un de mes fils) ou de loin (en particulier deux filles avec qui j'ai communiqué il y a très longtemps). Le point commun de ces personnes : j'ai communiqué avec chacune d'elles via ma messagerie. Comme je ne crois pas au hasard, du moins en informatique, je pense donc que les messages d'invitation de Facebook contiennent un spyware qui permet de recouper les informations contenues dans ma boîte de réception mail avec la liste des gens inscrits sur Facebook, cela afin de personnaliser le message d'invitation reçu, et le rendre plus attractif, et attirer d'avantage d'inscrits.

    Quand bien même ce spyware ne ferait que ça (car rien ne dit qu'il ne fasse que cela), ça me met en colère. Déjà, le principe de ce site, ça me fait gerber (parce qu'il faut bien se rendre à l'évidence : Facebook c'est un Big Brother communautaire, George Orwell n'avait malheureusement pas imaginé ce pire là), alors que je puisse en subir l'influence, que dis-je, la surveillance, alors même que je n'y suis pas inscrite, ça me met hors de moi. Je pense que je vais me fendre, demain, d'un petit coup de téléphone à la CNIL...


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  • Coup de gueule, j'insiste, pas rubrique cinoche et bouquins, même si je vais commencer par parler du dernier film vu pas plus tard qu'hier soir, El Secreto de sus Ojos. Pas bien longtemps ceci dit, j'en parlerai plus en détail, un de ces jours, ds la rubrique adéquate, donc. El Secreto de sus Ojos (Dans ses yeux, en version française), c'est un très bon film argentin qui entremèle savamment présent et passé, intrigue policière, histoire amoureuse et Histoire, et c'est un film qui aurait pu me faire une très très bonne impression, sauf que j'ai passé deux heures l'estomac noué. Parce que ce film commence, malheureusement, par une scène de viol, et s'il y a un truc que je ne supporte pas à l'écran ou à l'écrit, c'est ça. La scène ne dure peut-être même pas dix secondes, je pense certainement à moins, sauf que pour ce genre de scène, c'est long, très long, trop long, et carrément insoutenable en ce qui me concerne.

    Non, je n'ai pas été violée, j'ai "juste" été agressée qd j'étais gamine, le type a "juste" pu me tripoter parce que finalement j'étais bien plus résistante qu'il n'aurait cru, sauf que trente ans et des brouettes plus tard, je n'ai toujours pas surmonté la violence sexuelle de ces quelques minutes là.

    Alors je me demande bien comment font les nanas qui n'ont pas eu la chance que j'ai eue, et qui doivent affronter ce genre d'images, survenant à l'improviste dans un film ou ds un bouquin, et qui doivent revivre leur propre viol à chaque fois, et leurs heures doivent être longues, ensuite...

    Surtout que le cinéma dispose de suffisamment de moyens (ah ! il est où, là, le fameux "langage cinématographique" dont on nous fait tout un plat pourtant !) pour ne pas avoir besoin de tout montrer à tout prix, quoiqu'on puisse croire.

    Et je suis furax, parce que je me dis que qq part ça dénote que nous vivons ds un monde de mecs. Dans un monde où les réalisateurs, producteurs, éditeurs, seraient à parité avec réalisatrices, productrices, éditrices... les lectrices et spectatrices n'auraient peut-être pas à subir ce genre de chose. Quitte à paraitre excessive, mais je m'en fous, je pense qu'il y a trop souvent, dans la façon dont est filmé ou décrit le viol, une trop grande complaisance. Filer un prix littéraire à un bouquin aussi abject que Les Noces Barbares, c'est inadmissible. Quand aux actrices qui acceptent de jouer le rôle d'une nana qui se fait violer, qu'elles viennent m'expliquer pourquoi, à la place, on ne filme pas plutôt le visage du mec. Pourquoi toujours ces images de nanas violentées et soumises, et pas les images grimaçantes des salauds tortionnaires ? Pourquoi laisse-t-on quasiment toujours le violeur dans l'abstraction ?

    Oui, je sais, hier soir, j'aurais pu me tirer. Sauf que c'était déjà trop tard, j'avais vu ce que je ne veux pas voir, et dix secondes c'est trop court pour réagir, et que de la même façon que je veux continuer à me ballader seule, je n'ai pas non plus l'intention d'abandonner le terrain du cinoche. J'ai pas choisi ce traumatisme, mais je ne veux pas lui céder quoi que ce soit.


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