• Remettre ses pieds dans ses anciennes empreintes, parcourir les routes parcourues au printemps dernier, puisque je vis de nouveau chez mes parents. Mais ce n'est pas un retour en arrière. L'expérience paloise n'a pas été négative. Je suis descendue au trente-sixième dessous, j'ai été au bout de mes limites, et je ne m'en suis pas sortie par moi-même, mais par l'aide de ceux qui m'ont soutenu, et par cet homme qui, au travail, a compris mon mal-être, peut-être même ma souffrance. Je reviens, plus consciente de ce que j'aime, de ceux que j'aime, le nouveau départ n'était pas à Pau, il est là maintenant, du moins je l'espère. En partant à Pau, j'ai fait l'expérience sur laquelle j'avais toujours fantasmé, partir, comme on largue les amarres, prendre un nouveau départ, seule, loin des contraintes familiales, dans un nouvel environnement. Je sais maintenant que ce genre de choses n'est pas fait pour moi, et que je tire ma force des petites choses du quotidien, quotidien qui était mon étai quand je vivais en couple et en famille, qu'il faut que je reconstruise différemment, puisque je suis désormais seule, mais j'espère le faire maintenant avec un souffle nouveau. Peut-être que je me trompe, que je pense ainsi parce que je suis actuellement dans le cocon rassurant chez mes parents. Pourtant, j'ai l'impression que je devrais y arriver, à me sentir bien, d'ici quelques mois, bien par moi-même, bien avec moi-même. Il y avait longtemps, très longtemps, que je ne m'étais sentie aussi pleine d'espérance.


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  • De se confronter, une nouvelle fois, à l'apprentissage d'un nouveau métier. J'admire la fille qui me forme, d'une gentillesse et d'une disponibilité à toute épreuve, qui tient mieux le coup que moi, alors qu'elle passe ses journées à m'expliquer le travail, sans jamais avoir un mot plus haut que l'autre, ni montrer une quelconque impatience quand j'ai du mal à comprendre. Apprendre un nouveau boulot, c'est accepter de ne pas être au top professionnellement, se retrouver en apprentissage, accepter de balbutier, de faire mal, de ne pas être à la hauteur quand on l'était dans son précédent métier. Pour moi, c'est la seconde fois en 6 mois. Du stress, mais aussi une sacrée stimulation des neurones !


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  • Et j'ai retrouvé un service, ou devrais-je dire un univers, 100 % féminin. Il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Et, pour l'instant, ça fait du bien. On peut bien dire que les femmes entre elles, c'est cancans, rivalités, mesquineries ou je ne sais quoi encore, mon expérience d'un service masculin ou de services mixtes me permettent d'affirmer que c'est exactement pareil. Toutefois, je trouve en ce moment une douceur à laquelle je n'étais plus habituée, et c'est vraiment agréable. Et puis la moyenne d'âge est plus proche du mien, et ça aussi, c'est appréciable.


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  • (rubrique c'est pratique un blog)

    J'espère que tu ne passes pas chez papa-maman le midi plutôt que le soir pour m'éviter, scrogneugneu. De toute façon, on se voit dimanche midi, avec plaisir j'espère :-)  De mon côté, sois-en sûr.


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    Un avant-goût de vacances, au soleil chez mes parents, ne rien faire ou presque, dans la chaleur d'un après-midi de jour férié, avec les chants des oiseaux et la brûlure du soleil....
     
    Se laisser aller à ne rien faire, la tête dans les nuages, à les regarder se former et se déformer, retrouver l'imagination de l'enfance...
     
    Celui-ci pourrait être un cheval, moi j'y vois plutôt un Milou debout sur ses pattes arrières pour quémander un sucre. Et vous ?

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  • Par la fenêtre de la portière

    Blancheur sucrée

    Fleur d'acacia.


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  • La "mode" en matière d'immeubles, depuis qq années sur Bordeaux (je ne sais s'il en est de même dans les autres régions), c'est de construire de petites résidences, un ou deux étages, rarement trois, dont les appartements situés au dernier étage sont dotés de vastes terrasses. On appelle ça des penthouses. On s'en aperçoit quand on lève la tête, car on aperçoit de la verdure, et très peu de choses des appartements en question. Dans ces cas-là, je me dis toujours que ça doit être assez génial de vivre dans un de ces appartements, et lorsque j'avais acheté mon studio, c'était précisemment la terrasse qui m'avait plue. Du coup, pour mon retour sur Bordeaux, j'ai cherché un T2 avec le balcon le plus grand possible, sans oser espérer trouver une terrasse.

    Mais voilà, j'ai trouvé l'incroyable ! un "penthouse" ! un T2 avec une vaste terrasse plein sud. Ce que je cherchais sans trop y croire !

    Ceci dit, l'appartement a de nombreux désavantages : il ne fait que 42 m², en guise de cuisine il n'y a qu'un évier et deux plaques électriques le long du mur de la pièce principale, qui n'est pas très grande, et une salle de bain assez grande mais si mal agencée que je sais pas où je vais pouvoir poser ma brosse à dents. Mais il est lumineux, la chambre est grande, et puis la résidence est toute neuve (les parties communes sont en cours de finition !). La terrasse donne sur un jardin, avec arbres et petits zoizeaux. J'ai longuement balancé, entre les avantages et les inconvénients et, comme d'habitude je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision. Car on ne vit pas sur sa terrasse toute l'année, et, plein sud, ça risque d'être très très chaud l'été. Il faudrait que j'investisse dans les parasols, sauf que je suis fauchée. Mais je me suis dit qu'une telle occasion, ça ne se retrouverait peut-être pas, de surcroit le loyer est pile celui que je m'étais fixé. Et puis avec une telle orientation, j'espère faire des économies de chauffage l'hiver.

    Donc voilà, j'ai signé le bail hier soir, avec l'avantage que quand on est locataire, on peut s'en aller quand on veut. Je prévois le déménagement mi-mai, ça va être un peu chaud en raison du voyage au Costa-Rica, des cartons à déballer avant et des cartons à retrouver en rentrant, mais j'ai l'impression désormais de voir le bout de mes difficultés, un peu comme si j'avais vogué depuis de longs mois sur des rapides au milieu des rochers et des chutes d'eau, et que je voyais enfin les eaux calmes plus très loin devant moi. Et j'espère vraiment que ce sera le cas.

    La terrasse ? au jugé elle fait au moins 25 m². De quoi y mettre des fleurs, une table de jardin, un hamac, des plants de tomates...

    Sans oublier un nain de jardin ;-)


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  • 'Suis crevée. Je suis en formation depuis hier, chapeau à la fille qui me forme, car elle tient bien le rythme, toujours gentille et disponible. Je ne tiens pas aussi bien le coup, soutenir mon attention huit heures d'affilée, ou presque, ça me crève. Et puis depuis plusieurs nuits je ne dors pas assez, ça n'arrange rien. En plus, je me fais du soucis pour l'appart que j'ai trouvé, parce que même s'il est incroyable (j'en reparlerai !) il est aussi très mal foutu. Et puis il faut que j'organise le déménagement, les états des lieux ici et à Pau, et pour couronner le tout, je n'ai pas pu annuler le voyage au Costa-Rica, prévu fin mai ce qui tombe mal en cette période. Mais je suis sur la dernière ligne droite,  puisque mon horoscope me dit que tout ira bcp mieux à partir de juin...Celui d'hier me disait "vous commencez une nouvelle activité, vous serez à la hauteur". Si si.


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  • Samedi, en fin d'après-midi, j'ai visité un truc assez incroyable. Et puis je l'ai revisité ce soir. Incroyable. Je n'ai même pas eu le réflexe de faire des photos !

    Si tout va bien, je signe le bail pour le truc assez incroyable mercredi soir.


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  • Parfois, le retour, ça se matérialise par de petites choses, comme reprogrammer sur l'autoradio les stations fm. Avec contentement.


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  • J'ai donc chargé ma voiture, vendredi soir, de valises et cartons, direction papa-maman, le temps de trouver un appartement sur Bordeaux. J'ai pensé à prendre moults documents car les agences immobilières demandent toujours des justificatifs en pagaïe, et il s'avère que je n'ai pas pensé à suffisamment de choses ! Ainsi, une agence me réclame : la photocopie de la carte d'identité, de la carte grise de ma voiture (!?), les trois derniers bulletins de salaire, mon contrat de travail ou une attestation de CDI de l'employeur, les trois dernières quittances de loyer, les avis d'imposition 2010 ET 2009, et un RIB. Pas de bol, je n'ai pris sur moi que le dernier avis d'imposition, et une seule quittance. J'avais pensé à prendre ma dernière facture de téléphone, je l'ai envoyé à la place des trois quittances on verra si ça convient. J'ai passé trois quart d'heure ce midi à tout numériser sur l'imprimante de papa-maman, et envoyé un dossier par mail à une agence pour un appart vu hier.

    Mais pour en revenir à la catastrophe, c'est que j'ai oublié le chargeur de batterie de mon APN à Pau, et que, pas de bol, eh bien la batterie est à sec. Donc, plus de photos  :-(  Pour moi qui vit l'appareil à la main, ça me fait bizarre. Accessoirement, en plus, ça aurait pu être pratique pour les visites d'appartements. Ceci dit, pour le blog, j'ai une provision de photos prises dernièrement, que je n'avais justement pas encore eu le temps de mettre, donc pas de problème !

    Hier midi, j'ai vu un truc... bordelais. Un appartement dans une échoppe, en rez de jardin, fenêtre au ras des pots d'échappement des voitures dans la rue, odeur d'humidité, plafonds bas... j'ai fait une visite rapide et j'ai tout de suite dit que je n'étais pas intéressée. Je suis pressée mais pas à ce point là.

    Sinon, aujourd'hui, je n'ai rien fait, ça m'a reposée, après une journée d'hier un peu speed, Le Barp c'est toujours aussi loin de Bordeaux, alors les allers-retours pour les visites d'appart, c'est crevant (et coûteux niveau essence). Alors faire le lézard au soleil, c'était bien ! Demain, boulot, dans un nouveau service, nouveaux collègues et nouveau job, je stresse un peu...

    Ah : vendredi, j'ai fait livrer des fleurs chez le big chef palois, pour le remercier d'avoir tellement fait bouger les choses pour me faire revenir sur Bordeaux, en dépit des réticences de la drh. Réaction par sms (c'est un big chef moderne), il m'a remercié mais était très surpris. Moi je trouvais ça assez normal, question d'éducation, mais j'espère ne pas l'avoir choqué en lui faisant livrer des fleurs chez lui. J'allais pas les lui faire envoyer au boulot, quand même, et puis je tenais aussi à remercier sa femme... qui n'aime pas Pau, grâce à quoi il a parfaitement compris mon problème avec cette ville petite, vieille, sale et moche, où les commerces ferment entre midi et deux, et à 19 h 00 pile ! Si je le retrouve un jour (là où je travaille, l'entreprise est tellement grande et les réorganisations si fréquente qu'on finit toujours par se retrouver un jour où l'autre avec qq un avec qui on a déjà travaillé, alors il vaut mieux être en bon terme avec tout le monde), on verra bien si ça lui a fait plaisir ou si ça l'a contrarié ! Vous auriez fait quoi, à ma place ? ça me semblait normal de marquer le coup.

    Bon, ça, c'était pour le bavardage du jour. Je vais aller faire un tour devant la télé avec papa-maman, et ensuite dodo pas trop tard, parce que les visites d'appart, ça m'a tenu éveillée un peu trop longtemps, ces deux dernieres nuits.


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  • Me revoilà dans les cartons ! Je n'aime pas ça, faire des cartons, j'ai l'impression de m'éparpiller, de ne pas avancer. Et puis c'est lourd à manipuler. Et puis ça me file des angoisses. Là, j'ai un peu de mal à comprendre. Mais c'est comme ça. Tout à l'heure, j'ai ouvert un carton fermé depuis ... ? j'ai eu l'impression de faire de l'archéologie ! il y avait dedans des vêtements dont je ne me souvenais plus. J'ai presque trouvé ça rigolo.

    Et puis là, je viens de faire un premier chargement de la twingo. Demain matin je complète avec ma valise, mes affaires de toilette, et je file sur Bordeaux en quittant le boulot, en quittant ce boulot. D'une certaine manière, même s'il y aura encore des allers/retours, je quitte déjà Pau. Dans la twingo, j'ai mis mon rosier. J'y tiens beaucoup, il est plein de boutons, et j'ai peur qu'il supporte mal la chaleur s'il n'est pas arrosé régulièrement. Et puis comme ça, je pourrais profiter de sa floraison. C'est nul, mais je me mets à m'attacher à certaines choses, un peu trop, et je ne sais pas si  c'est vraiment normal. Je m'étais ainsi attachée à une pomme de pin (une "pigne" comme on dit par chez-moi) que j'avais emmené de Bordeaux avec moi, que j'avais posée sur une table dans mon salon, et que je voyais donc quotidiennement. Je l'ai offert à mon psy, hier soir. C'est nul. Mais je tenais à le remercier avec une chose importante pour moi, symbolique. Et puis c'est un psy qui a passé plusieurs années sur Bordeaux et le Bassin d'Arcachon, alors la pomme de pin, il a compris que c'était important pour moi. Que personne ne se moque ! j'avais la gorge serrée en me séparant de ma pigne (et en disant au-revoir au psy aussi). C'est chiant, d'être émotif.


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  • On pourra bien me reprocher d'être partiale, en tout cas, la poste qui ferme à 17 heures... c'est pas pratique pour envoyer mon préavis en recommandé !


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  • Une copine à qui j'expliquais hier que maintenant que mon retour est prévu, il faut que je m'occupe de trouver un appartement sur Bordeaux, et que ce n'est pas simple, m'a répondu "arrête d'être négative.". Ca m'a agacée. Si, oui, je reviens enfin sur Bordeaux et que c'est fantastique parce que c'est ce que je voulais, ce n'est pas pour autant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. En l'occurence, je veux trouver un appartement où je pourrais me poser pour de nombreuses années, et j'ai un certain nombre de desiderata sur le sujet (grand balcon plein sud, local à vélo...) que je ne trouve pas exagérés. Comme je dois aussi donner un préavis à Pau, je dois gérer la recherche de l'appartement et le stress que me donne la crainte d'avoir à payer deux loyers en même temps. Car cette fois-ci, aucune aide financière de la part de mon entreprise, comme ce fut le cas dans le sens Bordeaux/Pau. Cette fois-ci, je prends tout à ma charge, à commencer par le déménagement. Ca, c'était la première mauvaise nouvelle du jour. La seconde, c'est que j'ai un salaire trop élevé pour le logement social, mais pas assez pour le parc privé. Alors forcément, trouver un appartement, ça va être compliqué. Heureusement, mes parents se sont lancés dans les recherches bille en tête ! et celà m'arrange bien, car depuis Pau, ce n'est pas facile, et si je suis sur Bordeaux dès la semaine prochaine, je vais avant tout devoir me concentrer sur le nouveau poste que j'intègre, avec des nouveaux horaires peu pratiques. (et il faut dire ce qui est : mes parents, ils sont super contents de s'occuper de ça. Visiter des appart',  ça peut être très rigolo. D'ailleurs quand je serais à la retraite, j'envisagerai ça comme un possible loisir... ;-))

    Alors je me sens un peu comme le coureur du Tour de France qui vient de franchir le col du Tourmalet : la plus grosse difficulté est derrière moi, ce n'est pas pour autant que les Pyrénées sont franchies, ni que la ligne d'arrivée est en vue. Je pense avoir encore au minimum plusieurs semaines de turbulences en perspective. Un horoscope, lu en début d'année, me disait que ça irait mieux en juin... je pense en effet (j'espère !!!) qu'en juin je devrais atteindre des eaux plus calmes.

    Bon, en attendant je suis furieuse de devoir prendre en charge mes frais de déménagement, parce que ce n'est pas une petite somme, et encore heureusement que j'ai des économies, mais j'aurais préféré mettre cet argent là ailleurs. Je manque désespéremment de gros bras dans mon entourage, je vais devoir recourir à une entreprise spécialisée, du reste je préfère autant, la quasi totalité de mes cartons et de mes meubles étant estampillée "fragile".

    En attendant, bien sûr, ça va nettement mieux. J'ai réalisé lundi que je n'avais pas eu une seule bouffée d'angoisse ce week-end. Je ne me cache pas la vérité, je sais très bien que mon mal être n'est pas lié à Pau, j'étais déjà mal avant, cet été j'avais déjà ces crises d'angoisse, et ce n'était pas la première fois de ma vie. Je sais bien que quand je me retrouverai seule à Bordeaux, il faudra que j'y fasse de nouveau face. Mais petit à petit je progresse dans la compréhension de ces crises, et j'ai bon espoir d'arriver à un mieux un jour.

    En attendant, c'est l'heure, je m'en vais voir mon spychiatre pour notre dernier rendez-vous et, s'il y a quelqu'un que je vais regretter ici, c'est bien lui. J'avais enfin rencontrer un psy à la hauteur, avec qui je pouvais échanger, qui n'était pas là que pour m'écouter ou me prescrire des médicaments sans un mot, et qui me faisait progresser sur bien des choses. Je n'ai pas peur de dire qu'il va me manquer, même si d'accord, il y a peut-être une vague histoire de transfert psychanalytique là dedans...


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