• Victoire

    Victoire donc. Non, pas une victoire par KO, je n'ai pas foncé dans ce type (mon billet d'hier) pour le mettre en pièces - non que sur le coup de la colère je n'en serais pas capable - mais sur un lieu de travail, ça fait mauvais effet dans le dossier.
    La journée a pourtant bien mal commencé :  en arrivant au boulot, ce crétin me demande avec un grand sourire si j'allais... mieux qu'hier... Evidemment, j'ai explosé, fondu en larmes, tourné les talons car en plus il voulait qu'on s'explique... Je me suis réfugiée à l'infirmerie, ou plutôt devant, l'infirmerie n'ouvrant pas avant neuf heures (En cas d'urgence s'adresser au PC sécurité) mais finalement il ne passait personne (ouf !) dans le couloir donc j'ai pu me calmer.
    Retour dans mon bureau où personne n'avait bronché, y compris mes proches collègues (ce qui me met également très en colère), j'ai pris le temps de commencer à bosser calmement, puis finalement j'ai dit au type que je voulais bien qu'on s'explique. On a trouvé un coin tranquille et là j'ai réussi :

    - à m'exprimer
    - à exprimer ce que je voulais dire
    - à exprimer tout ce que je voulais dire
    - à le faire calmement

    Et il s'est excusé.

    Ses excuses comptent, bien sûr, mais la vraie victoire, pour moi qui suis hypersensible et ai généralement du mal à exprimer mes émotions et souvent aussi à affronter situations et personnes, elle est là : j'ai réussi à parler, et même mieux, à parler comme je le voulais.

    Ben à 45 balais, c'est pas trop tôt... :-/

    Et la journée s'est bien continuée : j'ai pris mon après-midi pour aller au ciné, vu Boy A, très beau film anglais, et, en passant devant la librairie à côté du ciné : le tout nouveau Stephen King, Duma Key ! Tout juste débarqué aujourd'hui chez le libraire !

    Tout de même, c'est encore une de ses journées que je termine complètement crevée d'avoir dû affronter le monde. Le paradoxe : je suis une fille super bavarde, qui adore le contact et l'île déserte, c'est qq chose d'impossible à envisager, quand bien même on m'expédierait un nouveau S King chaque semaine... Mais voilà, je ressens régulièrement les relations avec les autres comme une souffrance, et cette différence me pèse souvent.

    Les autres pas tous bien sûr, et j'ai heureusement un certain nombre d'ami-e-s qui m'aiment telle que je suis et parmi lesquels je me sens bien.

    Et une pensée ce soir pour celle qui me ressemble et qui doit déjà penser à la reprise du boulot demain, dans une ambiance encore pire que la mienne... Courage à toi  :-D


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :