• Elections

    Je vote dimanche prochain. Pour qui ? je ne sais toujours pas.

    Pendant longtemps, j'ai voté extrème-gauche (Lutte Ouvrière) au premier tour, pour soutenir un "petit" parti dans lequel je me reconnaissais, et je votais blanc au second tour, je n'aime pas les socialistes, que je ne trouve pas assez à gauche, et il était  hors de question que je vote à droite. A l'époque j'aurais dit que je ne voterai jamais à droite.

    Lors des élections de 2002, le fameux "Le Pen/Chirac", je n'ai pas voté pour Chirac. J'ai voté, comme d'habitude, blanc. Je ne croyais pas qu'il y ait un quelconque "péril" Le Pen, quand bien même il aurait été élu, il n'aurait pas tenu six mois. Je ne voyais donc pas de nécessité à voter Chirac, qui serait passé avec ses partisans habituels. Je n'ai pas du tout aimé la levée de bouclier médiatique contre Le Pen. On est en démocratie, il faut en accepter les risques. On m'objectera qu'Hitler était arrivé au pouvoir par les urnes, je réponds que la situation n'est nullement comparable.

    Bref. Aux élections de 2007, j'ai voté Bayrou, qui me paraissait être prometteur, et surtout ne se situant pas dans le clivage habituel gauche/droite. J'ai été très déçue qu'il ne passe pas ce premier tour. J'aurais sans hésiter voté pour lui au second tour. Et comme il ne faut jamais dire jamais, j'ai voté Sarkozy (la honte !) pour éviter de voir Ségolène Royal arrivée au pouvoir, car ses idées me paraissaient trop démagogiques. Question démagogie, je crois que je me suis bien faite avoir sur ce coup là, avec Sarko. Bon, maintenant que j'en ai bien bouffé pendant cinq ans, en voyant mon pouvoir d'achat dégringoler et nos acquis sociaux gravement attaqués, il est hors de question que je renouvelle ma connerie.

    Le problème, c'est que cette fois-ci, je ne sais pour qui voter. Mon coeur va vers Poutou (en plus, il est de par chez moi !), dont j'aimerai bien soutenir le combat. Mélanchon est également  bien placé dans mon estime (et je suis une nostalgique de l'utopie communiste), quand à Bayrou, il est toujours là, et j'aimerai voter pour  lui, mais surtout, voter pour qu'il soit élu.

    Et c'est bien là le problème. C'est que tous ces candidats là ne passeront pas le premier tour. Matraquage médiatique aidant, on nous met dans la tête pendant cinq ans que le choix est forcément entre PS et UMP. Alors c'est tout  fait désespérant de voter pour un candidat sans espoir qu'il puisse être élu. Personnellement, je pense que tous les sondages devraient être interdits au moins six mois avant les élections, et que l'égalité des temps de parole devrait être imposée dès l'année précédent l'élection.

    J'attends toujours de recevoir les programmes dans les enveloppes officielles ocres, je me déciderai en fonction. Tout de même, j'ai bien l'intention de voter, même si le choix est difficile.


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