• Da, da, da !

    Ou comment, en partant dans les Landes, je me suis retrouvée entre un letton et un estonien.

    J'avais prévu de profiter de mon week-end de 4 (4 !!!) jours pour aller voir une de mes tantes ce dimanche, je me suis donc levée de bonne heure ce matin (tout comme mon voisin, pressé d'aller chercher la vague promise par ce temps magnifique - mon voisin est surfeur). Me voilà donc sur l'autoroute, fenêtres grandes ouvertes pour profiter du beau temps. En sortant de l'autoroute, au péage, la dame du péage me dit : "vous trainez quelqu'un sous vos roues ? Ya comme un bruit !". De fait, il y avait comme un bruit, que j'avais mis sur le compte du revêtement du péage. Arrivée chez ma tante, il y a fallu que je me rende à l'évidence : le parement décoratif de mon pare-choc avant s'était défait et traînait par terre. Et pas question de repartir ainsi.

    Ma tante, qui a toujours tout un tas de connaissances, d'amis, de voisins, avec qui elle entretient d'excellentes relations et toujours prêts à rendre service, a donc téléphoné à un ami, letton, qui est venu avec son beau-frère, estonien, en vacances chez lui. Si l'ami letton avait l'air bien embarrassé avec sa clé de 13, le beau-frère estonien lui s'y connaissait davantage et m'a démonté le parement en moins de deux, pour mon plus grand soulagement. Malgré les explications de ma tante, je n'ai pas compris pourquoi l'ami letton et son beau-frère se parlaient en russe, c'est certainement un héritage de la glorieuse période de l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes. Toujours est-il qu'en remuant mes méninges, il m'est revenu que "merci" se dit "spassiba" en russe, et j'étais bien contente de pouvoir remercier le mécano estonien dans une langue qu'il puisse comprendre. Je sais aussi dire "je t'aime" en russe, mais ça, ami lecteur tu en conviendras avec moi, c'est boooocoup plus difficile à glisser dans la conversation.

    Bref, il faisait beau, je suis rentrée, avec une voiture qui ne faisait plus de bruit,  par les chemins des écoliers à travers les Landes enfin écrasées par la chaleur, et, ô bonheur, demain c'est encore dimanche

    labenne

    .


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :