• C'est l'automne

    Et il va falloir que La Chatte le comprenne : plus question de laisser la baie vitrée du salon ouverte en permanence. Ce soir, il pleut et les températures ont sérieusement chûté. J'ai remis un pull, et si je n'ai pas encore remis les chaussettes, d'ici quelques minutes je vais glisser mes pieds sous un plaid ! Demain, je porte mon manteau au pressing, car désormais c'est inéluctable, je vais le remettre bientôt. Et le week-end prochain, je repasse le lit en mode hiver, et ressors la couette. Quand nous étions plus jeunes, ma soeur et moi avions un challenge : mettre les collants le plus tard possible, et les enlever le plus tôt possible. Les dates limites étaient Toussaint, et Pâques. Nous tenions bon le plus longtemps possible, mais certains matins, ça piquait sec ! Je ne vais donc pas tarder à enfiler les collants, mais c'était tellement mieux d'être les jambes nues !

    Avec l'automne, les feuilles tombent, celles des impôts aussi. Cela fait un an que je suis propriétaire, et pour fêter ça, l'Etat m'a envoyé deux lettres sympas, un peu dures à digérer tout de même. Si les taxes foncières m'ont paru élevées (878 euros) que dire du montant de la taxe d'habitation qui m'a laissé abasourdie ? 987 euros. Si j'additionne les deux, c'est pile un mois de salaire. Quand je pense que Juppé a annoncé recemment que les impôts locaux vont augmenter l'an prochain, je crains le pire. En même temps, je suis bien consciente qu'habiter en pleine ville, ça me permet de bénéficier d'avantages qui ont un coût : ce week-end, alors que j'étais malade, j'ai bien aprécié d'avoir un supermarché à 100 mètres de chez moi, est une pharmacie en bas de l'immeuble. Il n'empêche, habiter en ville a également des inconvénients (le bruit !), j'aimerais bien que ces nuisances là soient prises en compte !

    Demain je reprends le travail. Si je ne me suis arrêtée qu'un jour, en début de semaine dernière, alors que j'avais une angine, c'est l'arthrose qui a eu raison de moi en fin de semaine. J'ai une poussée inflammatoire, et il y avait longtemps que je n'avais pas autant souffert, d'autant que cela venait après plusieurs jours de fièvre, de fatigue, de nuits difficiles. Résultat, quand la douleur a commencé à s'atténuer, je me suis retrouvée complètement crevée, et la journée d'aujourd'hui, passée à la maison, n'aura pas été de trop. La Chatte a été particulièrement gentille, n'a pas trop miaulé, m'a laissé dormir et comater autant que j'en avais besoin. J'ai même eu l'impression qu'elle se rapprochait un peu de moi. Qui sait ? peut-être un jour finira-t-elle par venir sur mes genoux !


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