• Un dimanche comme un autre

    J'ai eu une petite inquiétude ce matin en me levant, une pointe de fébrilité comme lorsqu'une angoisse s'annonce, puis non, fausse alerte. Ouf.

    Je suis allée, comme prévu, au marché. J'aime bien aller au marché, pour l'animation, pour les fruits et légumes qui paraissent toujours plus naturels que dans les grandes surfaces. Aujourd'hui il y avait à la fois le stand libanais et le stand africain. J'en suis donc repartie avec du taboulé libanais, et des beignets de banane plantain. J'en suis également repartie avec des fraises (il n'y a qu'au marché que j'en achète, à un producteur local), des concombres et puis... une bouteille de punch africain. Je ne sais pas ce qu'il y a dedans exactement, il y a de l'ananas, de l'hibiscus, du gingembre. Comme dans la célèbre scène des Tontons Flingueurs, "il y en a aussi !". Je suis une inconditionnelle du gingembre. Ce punch, il est tout à fait artisanal. Il est vend dans une bouteille de rhum recyclée pour l'occasion. Il suffit d'ouvrir la bouteille et de sentir le parfum qui s'en échappe pour avoir immédiatement un sourire jusqu'aux oreilles ! Même pas besoin de le boire pour retrouver le moral :-)  (mais en boire - un peu - c'est pas mal non plus).

    En repartant du marché, comme d'habitude, une voiture s'est arrétée à ma hauteur, le conducteur était perdu. C'est régulier, comme je marche sur le trottoir il y a toujours un conducteur perdu pour s'arrêter à ma hauteur. Pas évident de renseigner les gens, ça me demande de réfléchir très rapidement et d'essayer d'être la plus claire possible dans mes explications.

    En marchant, comme d'habitude aussi, j'avais mille pensées à la minute. J'ai lu un article, hier, consacré à la méditation. C'est le contraire, c'est d'arriver à vider son esprit. Pour moi, ce n'est pas gagné. Pourtant il parait que c'est très bon, ce dont je ne doute pas.

    En rentrant, je me suis fait une assiette géante, cake au jambon (acheté en grande surface, j'avoue), beignets de banane, taboulé, gazpacho, fraises... Il faisait déjà très chaud et j'avais une grande envie de fraîcheur, coup de chance j'avais (je l'avais complètement oublié !) un petit pot de glace au lait d'amande, avec de petits morceaux de cornes de gazelle... un délice. Un peu de pub : ça se trouve chez Picard, et  ça vaut le détour (et le prix). Comme je prolongeais mon café à l'ombre du parasol, j'ai revu le petit lézard - ou son frère. Il a soudain fait un petit bond : il venait de voir une sorte de grosse fourmi, et l'a avalé aussi sec. Du coup, je me fais moins de souci : il y a de la nourriture pour les lézards sur ma terrasse. Mais je n'ai toujours pas compris comment un lézard peut se retrouver au second étage.

     

    Il faisait chaud cet après-midi, et j'avais la flemme : alors je suis allée à Bordeaux en tram. Pédaler au soleil, j'ai moins envie qu'autrefois, un peu marre de me brûler le dos à chaque fois (parce que j'oublie systématiquement ma crème solaire). En plus, j'ai perdu mon bob (au Costa Rica ?) et je n'ai plus rien pour me protéger la tête. Il faudrait que j'aille m'en racheter un, à Décathlon par exemple, parce qu'il faudrait aussi que je me décide à acheter ce qui va devenir obligatoire : un casque. J'ai en effet de plus en plus peur quand je fais du vélo, les voitures me frôlent trop souvent et trop près.

    A Bordeaux, j'ai trouvé ceci :

    marteau2
     
    Ce n'est pas exactement un marteau de porte, c'est sa trace.
     
    A Bordeaux j'avais donc prévu d'aller à l'office du tourisme. Et puis comme j'étais à côté, je suis allée faire un tour du côté de la place des Quinconces, pour aller photographier la colonne des Girondins. Je vais y consacrer un article.
     
    En rentrant, direction cinéma comme je l'avais prévu.Mais je m'étais trompée. Sept ans de réflexion, c'est mardi. Aujourd'hui, c'était Une Séparation, ce film iranien qui cartonne au box-office, comme on dit. J'ai décidemment beaucoup de retard dans mes compte-rendus.
     
    Je suis rentrée du ciné à pied, il faisait bon, j'en ai profité pour appeler mon frère numéro 2. Toujours aucune nouvelles de mon frère numéro 1. J'en éprouve tour à tour de l'incompréhension, de la colère, du chagrin. Surtout de l'incompréhension.

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